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Hommage à Barbara d’Ursel de Lobkowicz

14/07/2017

Hier, jeudi 13 juillet 2017, Madame Barbara d’Ursel de Lobkowicz, députée bruxelloise, est décédée à l’âge de 60 ans.

Au nom du Parlement, je présente mes plus vives condoléances à son mari, notre ancien collègue Stéphane de Lobkowicz, et à ses trois enfants, ainsi qu’à toute sa famille.

Avec l’ensemble des députés bruxellois, je tiens à saluer le courage avec lequel Barbara a assumé ses responsabilités de députée bruxelloise. Malgré l’état avancé de sa maladie qu’elle assumait avec une grande discrétion, elle était toujours présente et active, multipliant les interventions et interpellations et ce, jusqu’à la veille de sa dernière hospitalisation.

Je souhaite la remercier pour le travail parlementaire accompli avec assiduité et sérieux, dans le souci de la qualité de vie des Bruxellois.

Née à Ath en 1957, Madame d’Ursel obtient un master en droit de l’UCL en 1983 qu’elle complète d’une agrégation en droit en 1995.

Très investie dans son rôle de mère, Madame d’Ursel, également juriste d’entreprise, était inscrite au Barreau de Bruxelles.

Elle entre au Parlement bruxellois, en qualité de députée, en juin 2014 sur la liste DéFI. Elle sera notamment membre effective de la Commission de l’Environnement et de l’Energie ainsi que de la Commission de la Santé.

Madame d’Ursel assumait ses engagements avec franchise et efficacité. On retiendra son engagement pour de nombreuses questions environnementales bruxelloises mais, surtout, son combat pour le bien-être des animaux. Une cause qu’elle a portée haut dans chacune de ses interventions au Parlement, estimant que le gouvernement devait avancer pour améliorer la condition et le sort des animaux mais aussi pour éviter toute souffrance animale inutile.

Elle apportait une réelle plus-value aux débats. Expérimentation animale, interdiction des élevages de fourrures en Région bruxelloise, stérilisation des chats errants, cimetières pour animaux, liste rouge des espèces menacées, protection des insectes et santé des abeilles… autant de causes qui la mobilisaient, avec enthousiasme.

Ses passions étaient le témoignage de ses convictions, fortes et honnêtes. Ses collègues du Parlement bruxellois lui réservaient d’ailleurs une profonde estime car Madame d’Ursel convainquait par sa sincérité et sa ténacité.

Tous, nous garderons d’elle le souvenir et l’image d’une femme profondément humaine et engagée.

Je propose maintenant de nous recueillir quelques instants en sa mémoire.