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Commissie voor Binnenlandse Zaken: vergadering van 18 april 2023

10:11 § 101 → Video
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Voorzitterschap: de heer Guy Vanhengel, voorzitter

Présidence : M. Guy Vanhengel, président.

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10:11 § 105 → Video
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Demande d'explications de M. Jamal Ikazban

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant le lancement de BRU response pour intégrer les Bruxellois dans la gestion de crise.

Vraag om uitleg van de heer Jamal Ikazban

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de start van BRU response, dat Brusselaars een actieve rol in hun veiligheid laat spelen.

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10:11 § 107 → Video
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M. Jamal Ikazban (PS).- Lors des récentes crises (attentats, inondations, Covid-19, crise énergétique ou encore celle liée au séisme survenu en Turquie et en Syrie il y a quelques mois), les Bruxellois ont démontré leur volonté d’agir, d’aider et de se rendre utiles. Mais une intervention, aussi saine soit-elle, doit être organisée afin de ne pas ajouter du désordre au chaos.

La haute fonctionnaire de l'arrondissement de Bruxelles et directrice de Brusafe  - École régionale des métiers de la sécurité, de la prévention et du secours  -, Sophie Lavaux, l’a bien compris. Avec la zone de police Montgomery , elle a lancé BRU response , une manière d’officialiser l’intégration des Bruxellois dans la gestion de crise, en créant une réserve de citoyens bruxellois formés à cet effet.

Il s'agit d'une transposition de l’initiative du gouverneur du Brabant wallon ayant pour but de se préparer aux imprévus de crises majeures et très longues. Les citoyens décideront en connaissance de cause jusqu’où ils sont prêts à s’impliquer. Les premières rencontres citoyennes sont programmées dans les prochaines semaines.

C’est donc dans la zone de police Montgomery, qui couvre les trois communes d’Etterbeek, Woluwe-Saint-Pierre et Woluwe-Saint-Lambert, que sera menée la phase pilote. Celle-ci vise une meilleure appréhension des risques en vue de développer une culture du risque, la création d’un réseau intégré, la formation des différents acteurs aux procédures et aux imprévus, mais aussi l’application des recommandations de la commission délibérative du Parlement francophone bruxellois sur le rôle des citoyens en matière d’implication, de prévention, de communication et de gestion de crise.

Cette commission délibérative a débouché sur une série de recommandations, telle que la mise en place d’une structure permanente citoyenne bruxelloise rendant des avis sur la prévention et, quand l’urgence le permet, sur la gestion et l’évaluation d’une crise. Je tiens d'ailleurs à saluer la réalisation immédiate de cette recommandation émise par une commission délibérative réunissant des citoyens tirés au sort et des parlementaires.

Parmi les autres recommandations de la commission, citons la création d’une réserve citoyenne volontaire, mobilisable en temps de crise, ainsi que l’élaboration, avec les citoyens, d’un plan de communication de crise uniformisé, multimodal, inclusif et tenant compte des spécificités des publics cibles.

Les trois communes participant au projet pilote BRU response bénéficieront d'une formation sur la gestion de crise et des initiatives comme BE-Alert . Des rencontres citoyennes seront ensuite organisées avec le bourgmestre, le chef de corps, le Siamu et la haute fonctionnaire Sophie Lavaux. Dans ce cadre, les préoccupations de ce nouvel acteur de la gestion de crise seront prises en considération.

De heer Jamal Ikazban (PS).- Om de hulp die burgers spontaan aanbieden bij crisissen zoals terreuraanslagen, epidemies, energiecrisissen of aardbevingen in Turkije in goede banen te leiden, is coördinatie nodig. Daartoe heeft Sophie Lavaux, hoge ambtenaar van Brussel-Hoofdstad en hoofd van Brusafe, samen met politiezone Montgomery naar het voorbeeld van de provincie Waals-Brabant BRU response in het leven geroepen, waarbij burgers voor zulke situaties worden opgeleid. Zij kunnen dan een geïnformeerde keuze maken over de mate van hun engagement.

Tijdens de testfase worden in de genoemde politiezone de risico's en procedures van naderbij bekeken. Daarbij wordt rekening gehouden met de aanbevelingen van de gemengde overlegcommissie van het Parlement francophone bruxellois, waar ook via gelote burgers deel van uitmaakten. Tot die aanbevelingen behoorde het opzetten van een permanent burgeradviescomité dat zich uitspreekt over crisispreventie en crisisbeheer en -evaluatie. Een andere aanbeveling betrof de uitwerking, in samenwerking met de burgers, van een samenhangend crisiscommunicatieplan, afgestemd op de verschillende doelgroepen.

De drie gemeenten van politiezone Montgomery zullen een opleiding krijgen over crisisbeheer. Daarna zullen, al tijdens de eerstkomende weken, burgerbijeenkomsten georganiseerd worden met de burgemeester, de korpschef, de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp (DBDMH) en de hoge ambtenaar.

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10:15 § 109 → Video
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À terme, il s’agit de mettre en place une réserve de citoyens gérée au niveau des communes. Celle-ci sera utile aux premières heures de la crise, ou si elle se prolonge. Pour ne pas mettre ces citoyens en danger, le périmètre de leurs missions sera bien délimité et ils n’exerceront aucune fonction d’autorité. Elles consisteront en des interventions de deuxième ligne pour parer au plus pressé et soulager les professionnels : missions d’appui, de logistique ou de type administratif comme l’accueil dans un centre, conduire un camion, cuisiner des repas, etc.

En place depuis près d’un an, la haute fonctionnaire de l'arrondissement de Bruxelles porte une double casquette, puisqu’elle est également directrice générale de Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS), qui pérennise les nouvelles responsabilités de l’agglomération bruxelloise. Par ailleurs, elle relève du niveau fédéral dans ses missions de sécurité civile, tout en étant un agent de la Région de Bruxelles-Capitale.

La sixième réforme de l’État a fait évoluer le secteur de la sécurité et de la prévention en en faisant des priorités régionales, et a offert un cadre de référence stratégique aux acteurs du secteur en Région bruxelloise, autour de la mise en œuvre d’un plan global de sécurité et de prévention.

L'initiative BRU response implique les citoyens et citoyennes dans la gestion de crise. Comment sa mise sur pied a-t-elle été décidée ?

BRU response prévoit des rencontres citoyennes dans les semaines à venir. Sur quels critères les citoyens sont-ils sélectionnés ? Sera-ce sur une base volontaire ? En quoi consiste leur formation ?

Quel est l’objectif de cette réserve de citoyens au niveau des communes ? Seront-ils déployés sur l’ensemble de la zone concernée, ou uniquement sur le territoire de la commune où ils résident ?

Quel sera le statut de ces citoyens ? Seront-ils, par exemple, considérés comme des volontaires et défrayés comme tels, en vertu de la loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volontaires ?

Comment va s’articuler cette participation citoyenne de gestion de crise, par exemple autour du travail du centre de crise régional bruxellois ?

Quel est le rôle de BPS dans ce dispositif ?

Het is de bedoeling een vrijwillige burgerreserve op gemeentelijk niveau in het leven te roepen, zoals ook door de overlegcommissie is aanbevolen. In een crisissituatie kunnen die burgers dan tweedelijnshulp bieden ter ondersteuning van de professionele hulpverleners. Zo kunnen ze logistieke of administratieve taken uitvoeren, zoals slachtoffers opvangen, een vrachtwagen besturen of maaltijden bereiden.

Sophie Lavaux is zoals gezegd zowel de hoge ambtenaar van Brussel-Hoofdstad als directeur-generaal van safe.brussels. Zij is in dienst van het Brussels Gewest en heeft tegelijk een federale veiligheidsbevoegdheid. Deze situatie vloeit voort uit de zesde staatshervorming, waardoor het gewest een coördinerende taak op vlak van preventie en veiligheid heeft gekregen.

Hoe is de besluitvorming over de oprichting van BRU response verlopen?

Op basis van welke criteria zullen de burgers worden uitgekozen? Zal dat op vrijwillige basis gebeuren? Hoe zal hun opleiding eruitzien?

Zullen burgers uit de reserve van een bepaalde gemeente enkel in die specifieke gemeente worden ingezet, of in de gehele zone waar de gemeente deel van uitmaakt?

Welk statuut zullen ze krijgen? Zullen ze als vrijwilligers erkend worden met de bijhorende vergoeding op basis van de wet van 3 juli 2005?

Hoe zal deze burgerparticipatie zich verhouden tot het werk van bijvoorbeeld het Brussels Gewestelijk Crisiscentrum ?

Wat is de rol van safe.brussels in dit verhaal?

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10:17 § 111 → Video
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Je vais vous faire part de la réponse de la haute fonctionnaire de l'arrondissement de Bruxelles.

Le projet BRU response a été mis sur pied à l'initiative de la haute fonctionnaire et vise à transposer, en Région bruxelloise, le programme BW response lancé par le gouverneur du Brabant wallon. Ce projet a pour objet de promouvoir la culture du risque et de la résilience auprès de l'ensemble des parties prenantes, y compris les citoyens. Cette initiative répond à des constats et des enseignements tirés des dernières crises, ainsi qu'à certaines recommandations formulées par différentes instances. Ainsi, le projet apporte une réponse à quelques-unes des 22 recommandations émises en 2021 par la commission délibérative du Parlement francophone bruxellois portant sur l'implication des citoyens dans la gestion de crise.

Cette commission avait cherché à répondre à la question de savoir dans quelle mesure et de quelle manière les citoyens bruxellois envisageaient leur rôle en matière de prévention, de gestion et d'évaluation d'une crise, et dans le cadre de la communication y afférente.

Ce projet s'inscrit bien entendu également dans le cadre de la thématique 9 du plan global de sécurité et de prévention 2021-2024.

Le projet BRU response se déroulera par phases. Dans un premier temps, des rencontres citoyennes seront organisées fin 2023 dans trois communes pilotes, à savoir Etterbeek, Woluwe-Saint-Pierre et Woluwe-Saint-Lambert. Ces rencontres seront ouvertes à toute personne souhaitant s'informer au sujet de la planification d'urgence et de la gestion de crise en Belgique. À cette occasion, les outils utilisés en matière d'alerte de la population - telle l'application BE-Alert  - seront également présentés.

La constitution d'une réserve de citoyens est à l'étude, l'objectif final étant de disposer, au niveau communal, d'une réserve de citoyens volontaires pour la gestion de situations de crise et de les engager prioritairement au sein même de leur commune.

S'agissant du statut juridique à donner à ces volontaires, il est évidemment trop tôt pour se prononcer, sachant que des analyses juridiques sont en cours.

Quant à l'organisation de la gestion de crise en Belgique, celle-ci se déploie sur trois niveaux : communal, provincial et fédéral. À Bruxelles, la gestion de crise au niveau provincial s'opère au niveau de l'agglomération bruxelloise, sous l'égide de la haute fonctionnaire, et implique l'activation du centre de crise bruxellois. À ce niveau, l'activation citoyenne pourrait éventuellement appuyer la gestion de crise sur le terrain, grâce à l'intervention de citoyens qui connaissent leur commune. En l'occurrence, il appartiendra au bourgmestre concerné de mobiliser la réserve, s'il l'estime nécessaire. Cette mobilisation fera l'objet d'une analyse d'opportunité, au cas par cas, en fonction des circonstances de la crise.

Safe.brussels soutient les communes dans leurs missions de planification d'urgence et de gestion de crise et sera le garant de l'uniformité des initiatives prises en matière de participation citoyenne au niveau communal. Il épaulera les communes dans l'élaboration du contenu de ces initiatives : présentations, formulaire d'inscription, etc.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Ik zal u het antwoord meedelen van de hoge ambtenaar van Brussel-Hoofdstad.

BRU response is in het leven geroepen op initiatief van de hoge ambtenaar om een Brusselse versie op het getouw te zetten van het project BW response, dat werd ingevoerd door de gouverneur van Waals-Brabant. Het project vloeit voort uit de recente crisissen en uit aanbevelingen van bepaalde instanties, zoals die van de overlegcommissie van het Parlement francophone bruxellois uit 2021, dat onderzocht hoe en in welke mate burgers betrokken willen zijn bij crisispreventie, -beheer en -evaluatie.

Het project is bedoeld om om te gaan met risico's en de weerbaarheid te versterken van alle betrokken partijen, waaronder de burgers. Het sluit uiteraard aan bij thema 9 van het Globaal Veiligheids- en Preventieplan 2021-2024. Als eerste stap zullen in een testfase burgerbijeenkomsten georganiseerd worden in de drie gemeenten van politiezone Montgomery. Die staan open voor iedereen. Bij die gelegenheid zullen ook tools als Be-Alert worden voorgesteld.

De aanleg van een vrijwillige burgerreserve wordt momenteel bestudeerd, met de bedoeling die op termijn in elke gemeente in te kunnen zetten bij crisissituaties. Burgers zullen bij voorkeur in hun eigen gemeente ingezet worden.

De juridische analyses met betrekking tot het statuut van de vrijwilligers zijn nog aan de gang.

Crisisbeheer is in België op drie niveaus georganiseerd: bij de gemeenten, de provincies en de federale overheid. In het Brussels Gewest wordt die provinciale bevoegdheid uitgeoefend onder toezicht van de hoge ambtenaar van Brussel-Hoofdstad met medewerking van het Brussels Gewestelijk Crisiscentrum. Ter ondersteuning kunnen daarbij de burgerreserves op lokaal niveau nuttig ingezet worden voor zover de burgemeester dat raadzaam acht.

Safe.brussels zal die gemeentelijke burgerparticipatie coördineren om een geharmoniseerde uitvoering mogelijk te maken.

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10:20 § 115 → Video
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M. Jamal Ikazban (PS).- Je comprends que vous ne puissiez pas nous fournir toutes les réponses aujourd'hui. Néanmoins, je me réjouis de la mise en œuvre d'un tel dispositif et de la constitution structurée et organisée de réserves citoyennes. C'est une chance pour la Région bruxelloise de compter, sur son territoire, sur des citoyens déjà mobilisés et mobilisables dans différents domaines, et ce dès le déclenchement de la moindre crise ou de tout événement qui suppose la mise en œuvre de mécanismes de solidarité et de soutien.

Mon groupe et moi-même encourageons vivement cette initiative, d'autant qu'elle concrétise une recommandation d'une commission délibérative. Cela prouve que lorsque des parlementaires passent du temps avec des citoyens pour émettre des recommandations, cela porte concrètement ses fruits.

J'émettrai deux remarques, même si nous aurons certainement l'occasion d'en reparler. Outre cette expérience pilote, il serait opportun de procéder à un recensement de toutes les bonnes volontés sur le territoire régional. Certains citoyens sont mobilisés tout au long de l'année. J'en veux pour preuve tous les collectifs citoyens qui œuvrent au quotidien pour fournir des repas à des personnes dans le besoin. Il s'agit également de situations de crise. Il y a beaucoup de volontarisme et les communes doivent parfois parer au plus pressé afin de les gérer. Il s'agit donc ici d'une belle réponse structurée et structurante.

Enfin, les crises précédentes ont montré combien la communication constitue un aspect essentiel. L'une des recommandations émises lors de la commission délibérative en question consistait à maintenir et à rétablir le porte-à-porte. Dans ce monde de plus en plus numérique, certains citoyens ont pris le temps de réfléchir à la meilleure manière d'informer les personnes déconnectées dans tous les sens du terme. C'est le porte-à-porte qui permet de rétablir du contact humain, pour informer et aider les gens en difficulté.

- L'incident est clos.

De heer Jamal Ikazban (PS).- De PS-fractie juicht de invoering van zo'n burgerreserve ten zeerste toe. Zo kunnen burgers hun zin voor solidariteit uiten in de vorm van daadwerkelijke steun aan medeburgers.

Voorts blijkt uit dit initiatief dat overleg van parlementsleden met burgers tot bruikbare aanbevelingen kan leiden.

Ik heb nog twee opmerkingen.

Er start nu een proefproject, maar we zouden alle vrijwillige krachten in het hele gewest in kaart moeten brengen, want zoveel burgers bieden nu al dagelijks hulp aan mensen in nood. Het is goed dat die bereidwillige inzet nu structuur krijgt.

Een van de aanbevelingen van de genoemde overlegcommissie had betrekking op communicatie: om mensen in nood, die vaak moeilijk bereikbaar zijn, te informeren en te helpen, is de meest efficiënte werkwijze nog steeds om van deur tot deur te gaan.

- Het incident is gesloten.

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10:23 § 119 → Video
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Demande d'explications de M. Jonathan de Patoul

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant l'ouverture d'une nouvelle salle de consommation de drogue à Bruxelles.

Vraag om uitleg van de heer Jonathan de Patoul

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de opening van een nieuwe ruimte voor druggebruikers in Brussel.

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10:23 § 121 → Video
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Toegevoegde vraag om uitleg van de heer Mathias Vanden Borre

betreffende de consumptiezalen met laag risico in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest.

Demande d'explications jointe de M. Mathias Vanden Borre

concernant les salles de consommation à moindre risque en Région de Bruxelles-Capitale.

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10:24 § 123 → Video
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M. le président.- En l'absence de M.  Jonathan de Patoul , sa demande d'explications est lue par M. Sadik Köksal .

De voorzitter.- Bij afwezigheid van de heer Jonathan de Patoul wordt zijn vraag om uitleg voorgelezen door de heer Sadik Köksal.

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10:24 § 125 → Video
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M. Sadik Köksal (DéFI).- En vertu de l'ordonnance du 22 juillet 2021 relative à l'agrément et au subventionnement des services actifs en matière de réduction des risques liés aux usages de drogues, la Cocom est compétente en Région bruxelloise pour le développement de l’accueil à bas seuil des toxicomanes. L'objectif est de faciliter le recouvrement des besoins primaires qui ne sont pas comblés de manière satisfaisante pour les personnes demandeuses d’accompagnement, d’aide et de soins. La Région s’est engagée à développer son offre, à renforcer la disponibilité des services et à mettre à disposition de nouveaux services.

Comme mentionné dans l’exposé général du budget analysé en décembre dernier, ce renforcement des capacités passe, notamment, par la création d’un nouveau centre intégré à bas seuil. Ce futur centre constituerait une réalisation majeure du plan global de sécurité et de prévention de la Région. L’ouverture de ce projet de plus de 4.000 m² est prévue en 2025 ou 2026.

La première salle de consommation à moindre risque a ouvert ses portes à Bruxelles en mai 2022. Le dispositif, agréé par Iriscare et lancé par la Ville de Bruxelles, est soutenu par la Région. Le modèle de cette salle, ses critères d’encadrement et les heures d'ouverture seront-ils appliqués au nouveau centre régional ?

Les travaux du futur centre ont été confiés à la Société d’aménagement urbain. Ce projet étant repris expressément parmi les dispositions du plan global de sécurité et de prévention , safe.brussels est amené à superviser et à coordonner les partenaires impliqués dans la mise sur pied du centre, en particulier l’ASBL Transit, qui sera chargée d'opérationnaliser le centre une fois les travaux effectués.

Les travaux suivent-ils leur cours ? Où en sont-ils ? Tous les permis ont-ils été accordés ? La date d’ouverture sera-t-elle respectée ?

Safe.brussels est chargé, entre autres, de l’organisation des comités d’accompagnement et de pilotage y relatifs. À quelle fréquence se réunissent-ils ? Qui fait partie de ces deux comités ?

Enfin, de quelle manière le niveau local et les riverains sont-ils consultés ?

De heer Sadik Köksal (DéFI).- De GGC is in het Brussels Gewest bevoegd voor de laagdrempelige opvang van drugsverslaafden. Het gewest heeft zich ertoe verbonden om het serviceaanbod uit te breiden. Zo komt er tegen 2026 een nieuw geïntegreerd opvangcentrum van meer dan 4.000 m². De eerste gebruikersruimte in Brussel opende de deuren in mei 2022. Wordt het nieuwe centrum iets gelijkaardigs?

De Maatschappij voor Stedelijke Inrichting is verantwoordelijk voor de bouw van het toekomstige centrum, safe.brussels zorgt voor de coördinatie en de vzw Transit krijgt de operationele leiding.

Zitten de werken op schema? Zijn de vergunningen toegekend? Hoe vaak vergaderen de begeleidingscomités? Hoe worden de gemeentebesturen en de omwonenden geraadpleegd?

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10:26 § 127 → Video
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De heer Mathias Vanden Borre (N-VA).- Begin februari velde het Grondwettelijk Hof een arrest over het beroep tot vernietiging van de ordonnantie van de GGC van 22 juli 2021 betreffende de erkenning en subsidiëring van de diensten die actief zijn op het vlak van de beperking van de aan druggebruik verbonden risico's of, in het kort, de ordonnantie die de spuitruimte in het gewest mogelijk moet maken.

Het vernietigingsberoep werd ingesteld door buurtbewoners en omliggende ondernemingen van het toekomstig gewestelijk geïntegreerd centrum voor druggebruikers aan de Havenlaan. Dat complex van 4.000 m² zal naast een zorgtraject ook een consumptiezaal huisvesten. Het arrest werd onontvankelijk verklaard. Het Grondwettelijk Hof hanteert daarbij een nogal formele en zeer juridisch-technische redenering. Het meent dat de consumptiezaal op het moment van de beoordeling nog niet effectief gevestigd was in de buurt en er dus louter hypothetisch rekening was gehouden met de belangen van de omwonenden.

Volgens de verwerende partij, met name de GGC, is de vestiging van het voormelde centrum in dit stadium nog hypothetisch, gelet op het ontbreken van de noodzakelijke werken aan de beoogde inrichtingen en van de eventuele vergunningen en vereiste toelatingen. Ook over de vestiging van een consumptiezaal met laag risico in dat centrum is er nog geen zekerheid.

Nochtans werd het project meermaals aangekondigd op basis van plannen en een precieze locatie. Bovendien is de vzw Transit belast met de verwezenlijking ervan. Er werd ook al een budget toegekend: in augustus 2020 bedroeg dat 12,5 miljoen euro; in september 2022 sprak het Verenigd College over 14,7 miljoen euro. Ook de studies voor de aanvraag van de bouwvergunning zouden binnenkort van start gaan of zijn al gestart. De vergunningsaanvraag zou eind 2022 ingediend zijn. Dat alles is toch heel concreet, dus ik begrijp de verwarring niet.

Het project werd als dusdanig voorgesteld aan de buurtbewoners, al zijn die laatste niet te spreken over de informatiebijeenkomsten die het gewest heeft georganiseerd. Ze hebben het gevoel dat ze voor voldongen feiten geplaatst worden en dat er voor daadwerkelijke inspraak geen plaats is. Zo zou het gewest geen rekening houden met hun terechte vrezen en bezwaren.

M. Mathias Vanden Borre (N-VA).- Début février, la Cour constitutionnelle a rendu un arrêt sur le recours en annulation de l’ordonnance de la Cocom relative à l'agrément et au subventionnement des services actifs en matière de réduction des risques liés aux usages de drogues. Ce recours était introduit par les riverains et les sociétés installées dans le quartier du futur centre intégré pour usagers de drogues de l’avenue du Port, complexe de 4.000 m² incluant une salle de consommation à moindre risque (SCMR).

L’arrêté fut déclaré irrecevable, puisque l’évaluation des intérêts des riverains ne pouvait se faire alors que le centre n’était pas encore installé. La Cocom explique en effet qu’en l’absence d’autorisations et de permis éventuels pour les travaux indispensables aux installations du centre, cette localisation est encore hypothétique, tout comme l’inclusion d’une SCMR. Pourtant, je constate que le choix du lieu fut annoncé à maintes reprises et l’ASBL Transit, désignée pour réaliser le projet ; la Cocom indiquait par ailleurs un budget de 14,7 millions d’euros en septembre 2022 et la demande de permis aurait été introduite fin 2022.

Mécontents de la concertation organisée par la Région, les riverains ont le sentiment que le projet leur est imposé sans tenir compte de leurs griefs fondés.

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10:29 § 129 → Video
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Welke studies zijn er ondertussen uitgevoerd in het kader van het toekomstige gewestelijke drugscentrum? Wat zijn de bevindingen en conclusies? Is er al een bouwvergunning voor het drugscentrum of is de aanvraag ingediend? Wat zijn de volgende stappen?

Hoeveel zal het toekomstige drugscentrum kosten?

Komt er een consumptiezaal met laag risico, ja of neen? Wordt er een 'politionele aandachtszone' - zeg maar een gedoogzone - ingericht in de omgeving van het centrum?

Gate, de spuitruimte van de stad Brussel, bestaat nu een jaar. Hoeveel volwassen consumenten heeft de politie sinds de start naar Gate begeleid? U weet immers dat de politie de opdracht heeft om gebruikers die in het bezit zijn van harddrugs, naar de spuitruimte te begeleiden.

De ruimte is sinds begin februari bij besluit definitief erkend. Wat houdt die erkenning in? In welke mate wordt Gate door de GGC gesubsidieerd?

Heeft het gewest weet van andere initiatieven in verband met consumptiezalen met een laag risico?

Hoe komt het gewest tegemoet aan de terechte vrezen en bezwaren van de buurtbewoners over de komst van het gewestelijke drugscentrum?

Quelles sont les conclusions d’éventuelles études concernant le centre et les futures étapes du dossier ? Y a-t-il ou non une demande de permis ?

Que coûtera ce centre ?

Comprendra-t-il une salle de consommation à moindre risque ? Une zone de non-droit s’établira-t-elle autour du centre ?

Combien d’adultes en possession de drogues dures la police a-t-elle orientés vers Gate, la SCMR de la Ville de Bruxelles, depuis son ouverture  ? Que recouvre la reconnaissance par arrêté de cet espace ? La Cocom participe-t-elle à son financement  ?

Comment la Région répond-elle aux craintes justifiées des riverains du futur centre ?

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10:31 § 131 → Video
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Mevrouw Els Rochette (one.brussels-Vooruit).- Ik sluit me graag aan bij de vraag van de heer Vanden Borre, al is mijn visie niet dezelfde.

We weten allemaal dat het druggebruik enorm toeneemt in het gewest, zowel in de stations als in de parken en op straat. Ik wil benadrukken dat het in de eerste plaats om een gezondheidsprobleem gaat. Op straat zijn druggebruikers volledig aan zichzelf overgeleverd, waardoor ze gemakkelijk aan heel gevaarlijke en goedkope drugs raken. Het gewest moet er dus in de eerste plaats voor zorgen dat zwaar verslaafde personen ergens terechtkunnen voor hulp.

Daarom zijn we ontzettend blij met Gate, dat nu één jaar bestaat. Mijnheer Vanden Borre, ik wil erop wijzen dat Gate geen spuitruimte is, maar een druggebruiksruimte. Woorden doen er echt toe. In Gate kunnen mensen veilig gebruiken en krijgen ze ook begeleiding. Het is een plek waar uiteindelijk ook structurele oplossingen tot stand komen.

Na één jaar blijkt dat de maatregel werkt: wie het centrum bezoekt, zet daarna vaak de stap richting hulpverlening. Daarnaast blijkt echter ook dat één enkele gebruiksruimte voor het gewest absoluut niet volstaat. We kijken dan ook uit naar de snelle komst, zonder te veel vertraging door procedurekwesties, van andere druggebruiksruimten. Pas dan zullen we het enorme probleem van druggebruik in de openbare ruimte op termijn kunnen oplossen.

Zijn er naast de toekomstige gebruiksruimte aan Thurn & Taxis nog andere gepland? We weten dat het belangrijk is om kleinere centra te spreiden over de stad, want zo blijft de eventuele overlast voor de omwonenden beperkt. Die overlast is wel uiterst relatief, want Gate en Transit werken heel goed met de buurtbewoners samen. Een ander voordeel van kleinere centra is dat de drempel voor de druggebruikers lager ligt.

Mme Els Rochette (one.brussels-Vooruit).- Il s'agit avant tout d'un problème de santé publique : la Région doit veiller à ce que les personnes fortement dépendantes puissent trouver de l'aide.

Nous sommes très satisfaits de Gate. Les toxicomanes peuvent y consommer en toute sécurité et recevoir des conseils. C'est un endroit où des solutions structurelles sont mises en place, la plupart des visiteurs acceptant de se faire aider. Toutefois, un seul centre n'est pas suffisant. Nous espérons donc l'arrivée rapide d'autres salles de consommation. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons résoudre l'énorme problème de la consommation croissante de drogues dans l’espace public.

Outre le futur centre intégré de Tour & Taxis, d'autres lieux sont-ils prévus ? Il est important de prévoir des centres plus petits, afin de limiter les nuisances pour les riverains. Celles-ci sont néanmoins très relatives, car Gate et Transit font du bon travail avec les habitants.

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10:35 § 133 → Video
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M. Jamal Ikazban (PS).- Il s'agit d'un projet gigantesque, réclamé par les acteurs de terrain en vue de mettre en place un véritable réseau structuré de réduction des risques, répondant à une politique cohérente de promotion et de prévention en matière de santé pour les usagers de drogues.

Il est important de souligner que ce sont des experts qui nous expliquent l'importance d'un tel projet. Encore faut-il que des politiques investissent des moyens et aient le courage d’instaurer ce type de dispositif. C’est le cas ici et je tiens à le saluer.

Ce projet constitue également une réponse aux troubles à l'ordre public occasionnés par la vue de prise de drogue sur la voie publique et l’abandon des seringues usagées. Il permet d’endiguer le sentiment d'insécurité et de nuisance lié à la consommation de drogues au vu et au su de toutes et tous.

Ces salles de consommation à moindre risque ont pour objectif premier de réduire la mortalité et l'exclusion sociale, et indirectement de restaurer la tranquillité publique. Dans notre Région, dès qu'un dispositif est aménagé, le syndrome Nimby (« pas de ça chez moi ») se fait jour chez les riverains. Il faut rappeler que le phénomène de la toxicomanie en rue pose d'énormes difficultés depuis de longues années, dans de nombreux quartiers de notre Région et dans l'ensemble du pays.

Contrairement à celles et ceux qui assènent des contrevérités dans la presse, en essayant d’attiser la haine et la peur chez les riverains, pour créer des troubles publics et des exclusions, mon groupe insiste sur l'importance de l’information et des rencontres avec tous les acteurs concernés pour déconstruire les préjugés. Nous pensons qu’il faut faire connaître les missions de ces salles et leur importance pour le grand public. Ce n’est pas toujours populaire, mais c’est tout à l'honneur des responsables politiques que de s’attaquer sérieusement à ces problématiques.

De heer Jamal Ikazban (PS).- Dit grootschalige project wordt gerealiseerd op aandringen van experts, maar de politiek moet dan nog de moed hebben om het waar te maken. Het biedt ook een antwoord op het onveiligheidsgevoel dat openbaar druggebruik en achtergelaten spuiten oproepen.

De gebruiksruimtes moeten in de eerste plaats de sterfte onder drugsgebruikers en de sociale uitsluiting tegengaan, maar ook de openbare rust herstellen. Zodra er ergens een initiatief wordt genomen, steekt het nimbysyndroom de kop op, maar het drugsprobleem op straat zorgt al jaren voor problemen in bepaalde wijken.

In tegenstelling tot wie leugens vertelt in de media en op de angst van omwonenden inspeelt, hamert mijn fractie op het belang van informatie voor het grote publiek.

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10:38 § 135 → Video
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À cet effet, nous avons eu écho de rencontres entre vous, les bourgmestres de la Ville de Bruxelles et de Molenbeek-Saint-Jean, les riverains et les acteurs de terrain sur les objectifs de cette nouvelle salle de consommation à moindre risque. Qu'en est-il ressorti ?

En écoutant certains de mes collègues, j'ai envie de rappeler que ce phénomène est extrêmement complexe et difficile à gérer. Tout le pays est concerné par les problèmes liés à la drogue et, au premier chef, par celui de l'approvisionnement et l'acheminement de la drogue. Celle qui est consommée dans nos rues et nos parcs arrive par le port d'Anvers et d'autres canaux.

Il importe également de ne pas stigmatiser les toxicomanes, qui restent des personnes malades et qui ont besoin d'aide. Cependant, il faut être intraitable avec le trafic de drogues et ceux qui acheminent ces substances nocives. Nous sommes face à un problème de sécurité, mais aussi à un problème de santé publique, qui doit faire l'objet d'une approche complète, cohérente et efficace.

Wat leverden de vergaderingen van u, de burgemeesters van Brussel-Stad en Sint-Jans-Molenbeek, de buurtbewoners en terreinwerkers op?

Met name de drugsbevoorrading en -trafiek zorgen voor problemen in het hele land. De drugs die in onze straten en parken gebruikt worden, komen onder meer via de haven van Antwerpen het land binnen.

We moeten de drugsverslaafden niet met de vinger wijzen: zij zijn ziek en hebben hulp nodig. Met drugdealers en -koeriers mogen we dan weer geen medelijden hebben. De veiligheid en de volksgezondheid zijn hier in het geding, en dus moeten we kordaat optreden.

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10:39 § 137 → Video
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M. David Weytsman (MR).- Nous avons déjà eu l'occasion de débattre de la gravité de ces problèmes de drogue. Les personnes exposées à des formes d'assuétude et leurs familles sont souvent entraînées dans une grande précarité. L'acuité du phénomène n'épargne pas les Bruxellois et Bruxelloises, qui voient encore aujourd'hui des personnes se droguer dans l'espace public.

Il faut intervenir davantage au niveau de la prévention, du soutien et de l'aide aux personnes ainsi que dans la lutte contre le trafic de drogue.

Dans ce dossier, l'absence de communication et d'information a été problématique dès le début. Les ministres compétents se sont renvoyé la balle de façon déplorable. Quand j'ai interrogé le ministre Maron, il m'a dit de m'adresser à M. Vervoort, qui va donc pouvoir nous répondre aujourd'hui. Lorsque j'ai interpellé le bourgmestre M. Close, il a reconnu que les premières réunions avaient été pour le moins floues, sans y avoir lui-même participé. Cette absence de présentation claire du projet a engendré une panique justifiée de la part des riverains.

Je vais revenir sur quelques inquiétudes persistantes. J'ai eu vent du fait que la dernière réunion, à laquelle je n'ai pas assisté, s'est mieux déroulée. Pouvez-vous expliquer aux parlementaires vos intentions dans le cadre de ce projet ?

M. Ikazban a raison de préciser qu'il s'agit d'un projet d'une taille gigantesque, élément qui effraye. En Cocof, j'ai voté en faveur des mécanismes permettant la création de salles de consommation à moindre risque, tout en rappelant la nécessité de multiplier les petites antennes, donc des salles de petite taille pour éviter d'autres problèmes. Ce bilan a déjà été tiré dans d'autres villes.

Aujourd'hui, je pense qu'il s'agit de 4.000 m². Si je comprends bien, une superficie de 250 m² est prévue pour les salles de consommation de drogue à moindre risque, ce qui est beaucoup plus grand que la moyenne européenne. Combien de personnes pourront y être accueillies ? Que comptez-vous faire des 3.800 m² restants ? En lisant les annales parlementaires, vous remarquerez que M. Maron ne savait pas me répondre à cette question lorsque je l'ai interrogé.

Une partie du projet est dédiée au logement, ce qui m'inquiète un peu. Le premier élément mentionné lors de discussions auxquelles j'ai assisté à Paris et à Luxembourg était en effet de ne pas mélanger des personnes exposées à des assuétudes avec des citoyens qui connaissent d'autres formes de précarité. Je pense en particulier aux personnes sans domicile fixe. Pouvez-vous nous expliquer si un accompagnement sanitaire ou un dispositif médical est prévu ? Pouvez-vous nous livrer une ventilation des éléments de ce projet important ?

De heer David Weytsman (MR).- We moeten meer inzetten op preventie, hulp en begeleiding, en tegelijk strenger optreden tegen drugshandel.

In dit dossier lopen de communicatie en informatiestroom van meet af aan spaak. Minister Maron verwees me door naar minister-president Vervoort en toen ik burgemeester Close om uitleg vroeg, beweerde hij dat de eerste vergaderingen warrig waren verlopen, al was hij er zelf niet eens bij. De buurtbewoners zijn dan ook terecht erg bezorgd. De laatste vergadering, waarop ik dan weer niet aanwezig kon zijn, is blijkbaar beter verlopen.

Kunt u ons toelichten wat u precies wilt bereiken met het project?

De heer Ikazban wijst er terecht op dat het om een gigantisch project gaat. In de GGC heb ik het principe van de risicobeperkende gebruikersruimten verdedigd, op voorwaarde dat het kleinschalige projecten zijn, zoals die ook al in andere steden hun nut hebben bewezen.

Hier gaat het om een project met een oppervlakte van 4.000  . Daarvan zou 250 m² dienen voor een drugsgebruiksruimte. Dat is veel groter dan het Europese gemiddelde. Hoeveel gebruikers kunnen er terecht? Wat bent u met de overige 3.750  m² van plan? Minister Maron kon mij daar nog niet op antwoorden toen ik hem de vraag stelde.

Het zit me niet lekker dat er ook woningen zouden komen in het project. Buitenlandse voorbeelden leerden al dat het geen goed idee is om verslaafden te mengen met bevolkingsgroepen die op een andere manier kwetsbaar zijn, zoals mensen zonder vaste verblijfplaats.

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10:42 § 139 → Video
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Pourriez-vous nous indiquer les prochaines grandes étapes du dossier ?

Pour le volet sécurité, un accord doit être conclu avec le parquet sur les salles de consommation à moindre risque. Une analyse des expériences doit absolument être réalisée, tel que cela était d'ailleurs prévu. Les riverains me disent que, dans le parc Fontainas, ils voient beaucoup plus de personnes en errance qu'avant l'ouverture de la salle de consommation. La raison en est que ces dernières viennent d'un peu partout, font la file, utilisent les produits et ressortent ensuite. Comment gérer pareille situation ?

Les riverains du quartier Anneessens nous disent qu'ils sont davantage confrontés à ce phénomène qu'auparavant. Est-ce lié au quartier ? Le problème ne sera-t-il pas le même le long du canal ?

Quel est l'échéancier des prochaines réunions avec les riverains et commerçants ?

Pourquoi avoir choisi cet endroit-là, précisément ? Sur ce point aussi, les habitants attendent une réponse.

Wat zijn de volgende belangrijke fasen in dit dossier?

Wat de veiligheid betreft, moet er een akkoord gesloten worden met het parket en moet de geplande evaluatie er komen. Omwonenden zeggen me dat er sinds de gebruiksruimte openging veel meer verslaafden rondhangen in het Fontainaspark. Hoe houden we zo'n situatie onder controle? Is het een typisch probleem voor de Anneessenswijk? Zou zich langs het kanaal niet precies hetzelfde probleem voordoen?

Wanneer wordt er weer overlegd met buurtbewoners en winkeliers?

Waarom werd uitgerekend deze locatie gekozen? Dat willen de buurtbewoners ook wel weten.

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10:44 § 141 → Video
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Nous nous associons au principe. Il faut faire de la prévention et il importe de disposer d’un grand centre intégré prévoyant différents types d’accueil. D'après les offres d’emploi qui ont déjà été publiées sur le site de Transit, un large panel de services y seront rendus. C’est un bon indicateur.

Mais, depuis la crise du Covid-19, nous savons que l’adhésion est un élément essentiel pour mener à bien un projet. C'est la raison pour laquelle il faut continuer à expliquer le projet au public, mais également aux députés. À ce sujet, je me tourne vers notre président. Nous sommes nombreux à nous interroger sur les exemples internationaux. Le ministre-président nous avait parlé de sa visite à Lisbonne et de tous les enseignements qu'il en avait tirés. Nous pourrions dès lors nous y rendre pour analyser et observer ce qui se fait ailleurs.

Nous pourrions également rencontrer l'ASBL Transit, afin d'aller au-delà du débat politique. Nous nous rendons bien compte de la technicité de différents aspects et une rencontre avec Transit nous permettrait d’être tous « à niveau ».

Nous pourrions, enfin, objectiver davantage la situation. J’entends M. Weytsman se fonder sur ses impressions mais nous disposons de l'Observatoire bruxellois pour la prévention et la sécurité , à même de nous délivrer des analyses très pointues ! Nous pourrions associer cet observatoire à une analyse des impacts et réticences qu’un tel projet pourrait susciter. Nous ne pouvons pas nous rendre place Anneessens et agir au doigt mouillé.

Je plaide dès lors pour davantage d’objectivation, des auditions et des visites.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Ecolo staat achter het principe van het centrum. Het is belangrijk om preventief te werken en om over een groot geïntegreerd centrum te beschikken waar allerhande soorten begeleiding worden verstrekt.

Sinds de coronacrisis weten we echter ook hoe belangrijk een voldoende groot draagvlak is om een project te laten slagen. Daarom moeten we het project blijven uitleggen aan het grote publiek en aan de parlementsleden.

Om de politieke tegenstellingen te overstijgen, zouden we kunnen samenzitten met de vzw Transit, die ons kan uitleggen hoe de vork in de steel zit. Het gaat immers af en toe over behoorlijk technische kwesties.

Laten we tot slot de zaken zo objectief mogelijk bekijken. De heer Weytsman laat zich leiden door bepaalde indrukken, maar we kunnen ook aan de slag met de uiterst nauwkeurige analyses van het Brussels Observatorium voor Preventie en voor Veiligheid . Dat is beter dan lukraak uitspraken te doen over de situatie op het Anneessensplein.

Ik pleit er bovendien voor om hoorzittingen en bezoeken te organiseren.

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10:47 § 143 → Video
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Je suis toujours disposé à ce que nous en organisions de manière conjointe et l'un de mes collaborateurs va s'en occuper. J'insiste, car cela vaut vraiment la peine.

M. David Weytsman (MR).- Je l'avais demandé également au niveau de la Cocom, car il y a deux volets à la question : sécuritaire et sanitaire.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Les travaux du futur centre intégré pour usagers de drogues en situation de grande précarité - dont l'ouverture est programmée pour 2026 - ont effectivement été confiés à la Société d'aménagement urbain (SAU). Le dossier relatif au permis d'urbanisme a été déposé en ligne auprès des instances concernées. Le montant initial du projet est d'un peu plus de 12,8 millions d'euros mais il pourra évoluer en raison de la hausse généralisée des prix des matériaux et des études de stabilité et de performance énergétique des bâtiments .

Le projet est expressément repris au sein du plan global de sécurité et de prévention . À ce titre, safe.brussels est amené à superviser les différents partenaires impliqués dans la mise sur pied du centre. Safe.brussels accompagne l'ensemble du dossier relatif au développement de ce dernier en créant, d'une part, un comité de pilotage réunissant les porteurs du projet - safe.brussels, Transit, la SAU, le Port de Bruxelles ou encore la Régie, pour son exécution - et, d'autre part, un comité d'accompagnement plus large se réunissant au moins deux fois par an et associant ces premiers acteurs ainsi que la STIB, Bruxelles Environnement, Molenbeek-Saint-Jean, la Ville de Bruxelles et les zones de police Bruxelles-Ouest et Bruxelles-Capitale / Ixelles.

L'aboutissement du projet est également précédé d'un processus d'information des riverains et acteurs clés du quartier. Ce processus va au-delà de simples obligations légales : une information correcte doit entraîner l'adhésion de la population. Dans ce cadre, les partenaires du projet, les acteurs de la santé (médecins et psychologues) et de la sécurité (police et justice) travaillent main dans la main pour organiser et soutenir ce processus. Une réunion a eu lieu le 29 mars dernier avec les bourgmestres concernés et l'ensemble des partenaires santé et sécurité. Un débat intéressant s'est ensuivi.

Ce n'est pas la première réunion à laquelle j'assiste dans le quartier et force est de constater qu'il est en mutation. En témoigne un clivage socioéconomique, les préoccupations variant d'un habitant à l'autre.

La dynamique de concertation en vigueur dans ce cadre était très intéressante. D'un côté, il y avait la majorité des gens qui ne disait rien et écoutait ; de l'autre, une minorité s'exprimait pour défendre le projet tant qu'il ne s'implantait pas sur leur territoire ! Un riverain issu du quartier des logements sociaux s'est exprimé de manière assez franche et a conclu son intervention en affirmant qu'il fallait laisser sa chance au projet, au vu de tout ce que le quartier avait connu depuis vingt ans. La majorité silencieuse s'est alors mise à applaudir et j'ai compris que le fait de s'exprimer en public relève d'une dynamique, du fait de se sentir en confiance pour exprimer son point de vue. L'issue de cette réunion était donc plutôt positive, puisque chacun a pu dire assez librement et ouvertement ce qu'il pensait.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Ik ben er altijd voor te vinden om dat samen te organiseren.

De heer David Weytsman (MR).- Ik vroeg hetzelfde in de GGC, omdat het niet alleen over veiligheid gaat, maar ook over hygiëne.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- De bouw van het nieuwe centrum, dat in 2026 de deuren moet openen, werd toevertrouwd aan de Maatschappij voor Stedelijke Inrichting (MSI). De bouwvergunning is aangevraagd en de kosten worden voorlopig geraamd op ruim 12,8 miljoen euro.

Het project is doelbewust opgenomen in het Globaal Veiligheids- en Preventieplan. Safe.brussels heeft een stuurgroep opgericht met alle belangrijke partners van het project (naast safe.brussels ook Transit, de MSI, de Haven van Brussel en de Regie). Daarnaast zette safe.brussels ook een ruimer begeleidingscomité op, waarin ook de MIVB, Leefmilieu Brussel, de gemeenten Sint-Jans-Molenbeek en Brussel-Stad en de betrokken politiezones vertegenwoordigd zijn.

De buurtbewoners en sleutelfiguren uit de wijk worden veel grondiger dan wettelijk verplicht geïnformeerd over het project. Zo willen we een draagvlak creëren. Op 29 maart vond er een interessante vergadering met de betrokken burgemeesters en instanties op het gebied van gezondheid en veiligheid.

Er loopt een diepe sociaal-economische breuklijn door de wijk, waardoor niet elke inwoner dezelfde zorgen heeft. De dynamiek op de hogergenoemde vergadering was dan ook zeer interessant. Aan de ene kant was er de zwijgende meerderheid, aan de andere kant een groepje dat het project wel zag zitten, maar niet in hun achtertuin. Een bewoner van de sociale blokken zei toen dat het project een kans moest krijgen, na alles wat de buurt de afgelopen twintig jaar al had meegemaakt, waarop de zwijgende meerderheid begon te applaudisseren. Er hing een positieve sfeer van vertrouwen en openheid.

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10:51 § 149 → Video
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Les craintes comme les questions que vous posez, Monsieur Weytsman, ont également pu être exprimées et, notamment, la question « Pourquoi là et pas ailleurs ? ». C'est toujours la même question, à laquelle je réponds souvent, de manière un peu abrupte : « Parce que. » Dans le cas présent, il s'agit de raisons essentiellement géographiques, mais aussi de considérations liées à la propriété du foncier, puisque le lieu relevait déjà du foncier public. Notre volonté était, en outre, d'être aux confins des deux rives du canal, étant donné que l'analyse policière réalisée soulignait l'existence de transferts entre Molenbeek-Saint-Jean et la Ville de Bruxelles en fonction des actions des uns et des autres. Quand ces personnes sont chassées d'un endroit, elles ne disparaissent pas, mais traversent simplement le canal.

À terme, l'idée est de créer ce type d’infrastructures à différents endroits dans la Région, mais cela nécessitera de régler la question financière et d'obtenir l'acceptation définitive du projet. Le but n'est pas de construire un mégacentre. Notre philosophie dans le cas présent est un peu différente de celle du centre du quartier Stalingrad. Bien que nous ayons aussi une vision intégrée, il ne s'agit pas de régler tous les problèmes de la Région bruxelloise en un même lieu.

Le futur centre abritera un service de réduction des risques, qui occupera seulement 280 m², sur une superficie globale de près de 4.000 m². Le concept de base est identique à celui de Gate, mais cette salle-ci sera organisée au sein d'un centre intégré qui servira de porte d'entrée vers un accès aux soins. C'est bien là la valeur ajoutée de ce genre d'approche qui associe des composantes sociales et médicales. Comme je l'ai déjà répété à maintes reprises, l'objectif est bien de sortir ces personnes de l'assuétude. Encore faut-il qu'elles en aient la volonté. Il nous appartient dès lors de les mettre en confiance afin qu'elles entament le chemin que nous leur proposons.

Nous entendons également mutualiser les lieux avec d'autres services. Comme je l'ai déjà dit, l'objectif n'est pas d'accueillir des drogués à tous les étages. Il y aura d'ailleurs un service de gardiennage. Concernant les heures d'accès à la salle proprement dite, le but est évidemment de l'ouvrir sept jours sur sept, mais ces éléments doivent encore être discutés au sein d'un groupe de travail spécifique mis en place par l'ASBL Transit.

Par ailleurs, cette salle devra faire l'objet d'une demande d'agrément sur la base de l'ordonnance de 2021 relative à l'agrément et au subventionnement des services actifs en matière de réduction des risques liés aux usages de drogues.

Er werden ook diverse zorgen geuit en sommigen vroegen waarom er precies voor die locatie werd gekozen. Een van de redenen was dat de grond al eigendom van de overheid was. We zochten ook een locatie die dicht bij beide oevers van het kanaal lag, omdat uit politieonderzoek is gebleken dat als je ingrijpt aan de ene kant van het kanaal, de problemen zich verplaatsen naar de andere kant.

Uiteindelijk is het de bedoeling om op meerdere plekken in het gewest zulke centra in te richten, als we daarvoor de middelen vinden. Het is dus niet de bedoeling om alle problemen in het hele gewest op te lossen met één centraal megacentrum.

De risicobeperkende ruimte zelf zal overigens slechts 280 m² beslaan. Die zal dus op dezelfde leest geschoeid zijn als Gate. Een groot verschil is wel dat ze deel zal uitmaken van een groter geïntegreerd centrum als opstapje naar sociale en medische zorg. Het uiteindelijke doel bestaat er dus in om mensen van hun drugsverslaving af te helpen. Dat kan echter alleen maar lukken als ze dat zelf willen.

In dat centrum zullen dus ook reeds bestaande diensten gecentraliseerd worden en uiteraard wordt er voorzien in bewaking. De openingsuren van de gebruiksruimte liggen nog niet vast, maar het doel is wel dat die elke dag toegankelijk is.

Voorts zal er voor die ruimte ook een erkenning aangevraagd moeten worden op basis van de betreffende ordonnantie uit 2021.

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10:54 § 151 → Video
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L'arrêté d'exécution de janvier 2022 définit avec précision les qualifications et le diplôme requis pour le personnel.

À l'instar de ce qui est mis en œuvre à Gate pour l'ouverture d'un espace de consommation supervisé dans le centre intégré, l'ordonnance prévoit de disposer d'une convention de collaboration établissant un lien structurel avec la zone de police et le service de prévention de la commune concernée. À la signature du protocole, des représentants de la zone de police étaient d'ailleurs présents. Ce processus part du parquet et ne se fait pas n'importe comment.

Le commissaire de police présent a rappelé que le rôle de la police ne change pas et que l'accent est mis sur la poursuite des activités liées au trafic de stupéfiants, avec une attention d'ailleurs accrue. L'objectif n'est pas de poursuivre les usagers simples qui, actuellement, ne sont pas inquiétés. Quand on observe les chiffres de la consommation de drogue dans les prisons, on se rend d'ailleurs bien compte que ce n'est pas en prison que la situation des usagers peut s'améliorer.

Le parquet est donc aussi impliqué dans ce processus. Dans la zone définie, la possession d'une petite quantité de produits, correspondant à une consommation individuelle, est tolérée si elle est consommée à l'intérieur du dispositif. Tout autre cas de possession fait en revanche l'objet de poursuites systématiques. L'idée est donc de créer une chaîne psycho-médico-sociale, tout en veillant à la sécurité.

In het uitvoeringsbesluit van januari 2022 staan de kwalificatievereisten voor het personeel.

Krachtens de ordonnantie moet er een samenwerkingsovereenkomst worden gesloten met de politiezone en de preventiedienst van de betrokken gemeente.

De politiecommissaris was overigens aanwezig toen het protocol werd ondertekend. Hij benadrukte dat dat niets veranderde aan de rol van de politie, die nog steeds gericht is op het vervolgen van drugshandel en niet de eindgebruiker. De cijfers tonen immers duidelijk aan dat het niet helpt om druggebruikers naar de gevangenis te sturen.

Ook het parket is nauw betrokken bij dit hele proces. In de afgebakende zone zal het bezit van een zeer kleine hoeveelheid drugs worden gedoogd als die gebruikt wordt in de daartoe voorziene ruimte. Personen die betrapt worden met een grotere hoeveelheid drugs die niet enkel voor persoonlijk gebruik dient, zullen systematisch vervolgd worden.

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10:56 § 153 → Video
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(verder in het Nederlands)

De politiediensten hebben tot nu toe vier drugsgebruikers begeleid naar de risicobeperkende gebruiksruimte Gate. Daarnaast zijn er uiteraard veel meer gevallen waarin de gebruikers zich op verzoek van de ordediensten zelf gaan aanmelden, maar daarover zijn er geen cijfers. De politie heeft regelmatig contact met het personeel van de risicobeperkende gebruiksruimte en werkt er nauw mee samen. Soms komen er ook agenten over de vloer.

Ik wijs erop dat het grootste deel van de financiering van Gate, meer bepaald 1,3 miljoen euro, afkomstig is van de stad Brussel. Het gewest kent daar via safe.brussels een bijkomend budget van 500.000 euro aan toe. De GGC verstrekt geen financiële tegemoetkoming. Ze treedt immers niet op als subsidiërende, maar als erkennende overheid. In die hoedanigheid heeft ze Gate definitief erkend. Desalniettemin trekt ze 230.000 euro uit om de uitvoering van het zorgtraject door het Medisch-Sociaal Opvangcentrum van Brussel te financieren. Dat opvangcentrum heeft met Transit een samenwerkingsovereenkomst gesloten om als projectpartner gezondheidszorg te verstrekken.

De definitieve erkenning van de risicobeperkende gebruiksruimte van Transit betekent dat ze voldoet aan de erkenningscriteria van de ordonnantie. De diensten van Iriscare hebben de kwaliteit van het project positief beoordeeld. Het toeleiden van kwetsbare druggebruikers zonder sociale bescherming naar een traject van welzijn en gezondheidszorg is wel degelijk een erkende doelstelling.

De overheid stelt alles in het werk om dat vernieuwende initiatief, dat de sociale cohesie moet bevorderen, zowel voor de kwetsbare doelgroepen als voor de buurt gunstig te laten zijn. Druggebruik en verslavingen in het algemeen vormen een probleem voor de volksgezondheid en voor de veiligheid in de stad. Dat kan gepaard gaan met overlast en kan een invloed hebben op de manier waarop burgers hun leefomgeving ervaren.

Kwetsbare druggebruikers zullen in het geïntegreerde centrum terechtkunnen voor aangepaste en coherente zorg. De buurtbewoners en ruim genomen alle Brusselaars krijgen er een aangename leefomgeving en een veilige openbare ruimte voor in de plaats. Dat moet de sociale cohesie in het gewest ten goede komen.

(poursuivant en néerlandais)

La police a jusqu’ici conduit quatre toxicomanes à Gate, et il n’y a pas de chiffres sur les nombreux bénéficiaires qui s’y sont rendus à sa demande. La police collabore étroitement avec cette salle de consommation à moindre risque (SCMR).

Avec son apport de 1,3 million d’euros, la Ville de Bruxelles assure le gros du financement de Gate. Ajoutons à cela un budget régional de 500.000 euros alloués par safe.brussels. La Cocom n’a accordé aucun subside, mais une reconnaissance définitive. Elle a, en revanche, attribué 230.000 euros au parcours de soins de la Maison d’accueil sociosanitaire de Bruxelles , aidée par l’ASBL Transit.

La SCMR de Transit a été reconnue définitivement, car elle répond aux critères de l’ordonnance, qui incluent l’orientation des toxicomanes sans protection sociale vers un trajet de soins de santé et de bien-être.

Dans le cadre de ce projet innovant de cohésion sociale, les pouvoirs publics veillent à concilier les intérêts du groupe cible et des citoyens, les premiers recevant une offre de soins adaptée et cohérente et les autres, un cadre de vie agréable et sûr.

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10:59 § 155 → Video
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(poursuivant en français)

Il existe à travers le monde près de 100 salles de ce type, et notamment dans chaque pays partageant une frontière avec la Belgique. Après Berne en 1986, les Pays-Bas et l'Allemagne ont suivi.

Nous avons discuté de l'exemple de Luxembourg, par ailleurs évoqué lors de la réunion publique. Ce n'est absolument pas comparable. Notre projet s'accompagne d'un encadrement maximal et d'une coopération étroite avec les services de police, tandis qu'à Luxembourg, on a simplement chassé les consommateurs. Et les retours que nous en avons semblent confirmer que cela a plutôt favorisé la création d'une zone de non-droit en dehors du centre-ville.

Cette approche vous permettra peut-être de vous faire une opinion. Je ne suis pas là pour convaincre, mais il faut pouvoir se confronter aux choses.

(verder in het Frans)

Wereldwijd bestaan er ongeveer honderd gebruiksruimten, ook in al onze buurlanden.

Het project in Luxemburg is absoluut niet vergelijkbaar met het Brusselse. Daar is er geen sprake van begeleiding en werden de drugsverslaafden gewoon verjaagd. Daardoor lijkt er een no-gogebied te zijn ontstaan buiten het stadscentrum.

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11:00 § 157 → Video
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(verder in het Nederlands)

We hebben ons gebaseerd op ervaringen in het buitenland om het concept bij te schaven, maar daar blijft het niet bij. Vandaag zijn we in staat om beleidsmatige en praktische aanbevelingen te doen aan andere overheden in Europa.

Transit en safe.brussels namen van 2018 tot 2020 deel aan het project Solidify onder leiding van het Europees Forum voor Stedelijke Veiligheid. In dat project konden steden die een jarenlange ervaring met risicobeperkende gebruiksruimten hadden opgebouwd, hun aanbevelingen en beoordelingen delen met steden die overwogen om een soortgelijke ruimte in te richten of daarmee bezig waren.

(poursuivant en néerlandais)

Pour affiner notre concept, nous nous sommes inspirés d'expériences à l'étranger, et pouvons désormais conseiller d'autres autorités en Europe.

Transit et safe.brussels ont participé, de 2018 à 2020, à Solidify, un projet du Forum européen pour la sécurité urbaine pour le partage d'expérience en matière de SCMR.

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11:01 § 159 → Video
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M. Sadik Köksal (DéFI).- S'il est important d'associer les riverains, il faut également, de manière globale, communiquer positivement à propos des initiatives prises. Quand on parle de « salle de drogue », cela ne concerne que 280 m² sur l'ensemble des 4.000 m². En outre, il y a un apport de soins relatifs aux assuétudes et à la précarité.

J'entends également l'intention de ne pas créer qu'un mégacentre, mais de décentraliser la structure à terme. J'espère qu'il ne faudra pas attendre 2026 ou 2027 avant de voir ce projet se concrétiser. Alors que le projet actuel est lancé, sachant que pareille démarche prend énormément de temps, il serait possible d'anticiper et de démarcher les communes participantes afin de trouver les lieux adéquats et d'entamer ces futurs projets de décentralisation.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Pour répondre à M. Weytsman, de mémoire, il est prévu d'accueillir dix-huit personnes en résidence. Cela a été discuté en réunion publique. L'objectif est d'accompagner ces personnes tout au long d'un processus lié à la toxicomanie.

M. David Weytsman (MR).- Je fronçais les sourcils car M. Köksal parlait de pauvreté. Or, ma crainte est justement de mélanger les publics.

De heer Sadik Köksal (DéFI).- Het is belangrijk dat er positief gecommuniceerd wordt over het initiatief, bijvoorbeeld over het feit dat er in het centrum ook zorg wordt verstrekt aan verslaafden en kwetsbare mensen en dat slechts een klein deel van het project een gebruikersruimte wordt.

Het verheugt me dat u naar meerdere kleinere centra streeft, maar ik hoop dat dat niet te lang duurt. Het gewest zou al aan de slag kunnen gaan met een aantal locaties.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Mijnheer Weytsman, als ik me niet vergis, is er in het centrum plaats voor achttien personen die daar langer kunnen verblijven in het kader van hun ontwenning.

De heer David Weytsman (MR).- De heer Köksal spreekt van verslaafden en kwetsbare mensen. Dat bevestigt mijn vrees dat er verschillende doelgroepen samenkomen in het project.

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11:03 § 165 → Video
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De heer Mathias Vanden Borre (N-VA).- Er zijn vier elementen waar ik het nog even over wil hebben.

Om te beginnen beloven steeds weer dezelfde partijen al decennialang beterschap, maar moeten we vaststellen dat het drugsprobleem in het Brussels Gewest nooit eerder zo groot was als vandaag. Hetzelfde geldt voor de kansarmen, de daklozen en de groep personen die hier illegaal verblijft. De problemen met die bevolkingsgroepen nemen schrikbarend sterk toe.

De drempel voor druggebruik verlagen, is volgens mij niet de oplossing. Mevrouw Rochette zei het al: veilig drugs gebruiken kan helaas niet. Dat is een illusie. Wie aangeeft dat dat met hulp van de overheid wel kan, geeft een fout signaal. Dat is niet de juiste manier om het drugsprobleem aan te pakken.

Een ander element is dat de vzw Transit, die het monopolie heeft op de opvang van drugsgebruikers en daarvoor miljoenen euro's aan subsidies ontvangt, dringend moet worden doorgelicht.

Ik ben het ermee eens dat drugsgebruikers hulpbehoevend zijn. Ze moeten echter een zorgtraject aangeboden krijgen. Identificatie en begeleiding zijn minimumvoorwaarden, waaraan in de spuitruimte niet wordt voldaan. Om die reden blijf ik ze overigens een spuitruimte noemen. In dat drugscentrum wordt de kat bij de melk gezet, zeker in combinatie met de gedoogzone.

Dat brengt mij bij de bezorgdheden van de Brusselse burgers. Welke rol krijgen zij in dit verhaal? De overlast door het druggebruik is gigantisch. Kijk maar naar de gemiddelde metrohalte. Wat daar te zien is, is schrijnend. In de Noordwijk schreeuwen de buurtbewoners om hulp en om een antwoord van de overheid, dat echter uitblijft. U hebt het over participatie, maar daar is geen sprake van, aangezien de beslissingen vooraf al genomen zijn. Voor echte inspraak is er geen ruimte.

Ten slotte wil ik nog eens wijzen op de rol van de politie. De komst van een gedoogzone lijkt mij bijzonder problematisch. Het gedoogbeleid staat trouwens letterlijk in het protocolakkoord ingeschreven, dus doen alsof dergelijke zaken niet bestaan is feitelijk onjuist. Mijnheer Ikazban, ik beschik over de protocolakkoorden en kan u die bezorgen. Er staat in te lezen dat de politie uitdrukkelijk de opdracht krijgt om de wetgeving naast zich neer te leggen. De taken van een politieagent en de maatschappelijke rol van de politie worden daarmee met de voeten getreden.

Al die argumenten wijzen erop dat het Brussels Gewest helaas niet de juiste aanpak hanteert, waardoor het probleem alleen nog zal toenemen.

M. Mathias Vanden Borre (N-VA).- Cela fait des décennies que les mêmes partis promettent une amélioration, alors que le problème de la drogue n'a jamais été aussi grave en Région bruxelloise.

Abaisser le seuil de consommation de drogues n'est pas la solution. Comme le dit Mme Rochette, se droguer en toute sécurité n'est pas possible.

Il faut un audit de l'ASBL Transit, qui a le monopole de l'accueil des toxicomanes et reçoit des millions pour cela. La salle de consommation à moindre risque doit offrir un trajet de soins et ne pas se contenter de donner de la drogue aux toxicomanes en pleine zone de non-droit.

Les nuisances engendrées par la toxicomanie sont immenses. Les citoyens doivent participer à la réflexion, mais les pouvoirs publics les ignorent. Les décisions sont prises en amont, sans la concertation que vous prétendez mener.

Quant à la police, on lui demande littéralement dans l'accord de protocole de ne pas intervenir. C'est problématique.

La Région n'a pas choisi la bonne approche, ce qui ne fera qu'aggraver le problème.

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11:06 § 167 → Video
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Mevrouw Els Rochette (one.brussels-Vooruit).- Ik ben opgetogen dat u zowel aandacht besteedt aan de gezondheid en het welzijn van de drugsgebruikers als aan de bezorgdheid van de buurtbewoners. Ik zou hun allemaal aanraden om uw antwoord te beluisteren, want het zal hen geruststellen.

Iedereen erkent dat het gewest met een gigantisch drugsprobleem kampt. Met het opvangcentrum zorgt u voor een oplossing. Ik ben blij te horen dat er wordt overwogen om daarnaast ook kleinere opvangcentra in te richten om de hulpverlening beter te spreiden over het Brussels Gewest. Ik ben daar een sterke voorstander van.

Mme Els Rochette (one.brussels-Vooruit).- Je suis heureuse de vous voir si attentif à la santé et au bien-être des toxicomanes ainsi qu'à celui des riverains.

Avec ce centre, vous offrez une réponse à l'immense problème de toxicomanie à Bruxelles, et je salue votre volonté d'y ajouter des antennes plus petites pour mieux répartir l'offre.

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11:07 § 169 → Video
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M. Jamal Ikazban (PS).- Depuis des dizaines d'années, nous cherchons à résoudre les problèmes de toxicomanie, et rien n'a vraiment fonctionné jusqu'ici. Cela fait près de 40 ans que j'habite dans un quartier où je vois des personnes sombrer dans la drogue, en consommer parfois en rue et en subir les conséquences : problèmes de santé, pauvreté, destruction familiale, etc.

Cela fait des années qu'on lutte contre le trafic de drogue, mais même Anvers n'a pas trouvé la solution. Le problème est énorme et il faut faire preuve d'humilité et de sérieux. Les réponses apportées par le ministre-président me rassurent. Il me semble que les recommandations des professionnels et des acteurs de terrain ont été entendues.

L'information est essentielle, mais la désinformation reste le cœur de métier de certains. Comme le disait lors d'une réunion d'information le citoyen cité, il faut laisser sa chance à ce projet. Il a raison, c'est une position humble, lucide et cohérente.

De heer Jamal Ikazban (PS).- Het gewest zoekt al decennia tevergeefs naar een oplossing voor de drugsverslavingsproblematiek. Ook in Antwerpen vinden ze geen oplossing. Het is dan ook een gigantisch probleem waar nu eenmaal geen pasklare antwoorden voor bestaan. Daarom stelt het me gerust dat de minister-president zich nederig opstelt en de aanbevelingen van professionals ter harte neemt.

We moeten dit project een kans geven en alle betrokkenen zo goed mogelijk blijven informeren.

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11:09 § 171 → Video
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M. David Weytsman (MR).- Monsieur le Président, ce serait une bonne chose que nous puissions organiser cette rencontre avec Transit.

L'un des deux volets de ce projet est sanitaire. Nous en parlons un peu moins ici parce que nous sommes en commission des Affaires intérieures, mais j'ai essayé de le soulever avec votre collègue Alain Maron.

Monsieur Vanden Borre, dans les villes où ce dispositif a été mis en place - dont Luxembourg, que vous semblez critiquer -, il n'y a plus d'overdose, et ce n'est pas rien ! Cela pourrait concerner quelqu'un de votre famille ! L'absence d'overdose est déjà une victoire. C'est pour cela que ce dispositif n'est pas à balayer complètement. Cependant, il engendre aussi des difficultés, et c'est à ce niveau qu'il doit probablement être davantage intégré et que nous devons discuter.

Monsieur Mouhssin, je n'y vais pas « au doigt mouillé ». Je parle de retours du terrain, non seulement d'habitants - n'hésitez pas à faire du porte-à-porte autour du parc Fontainas pour vous en assurer -, mais aussi de la police locale. Cette dernière ne dit pas que c'est un mauvais projet, mais qu'il y a des difficultés, notamment parce que, contrairement à ce qui avait été dit, il provoque un appel d'air, comme les quatre ou cinq projets européens que je connais. Les gens viennent de loin pour aller dans ces centres de consommation. Comment gère-t-on les files, et les entrées et sorties ?

Monsieur le Ministre-Président, je pense que vous vous trompez lorsque vous dites qu'il n'y a pas de changement du côté de la police. Le protocole est lourd et il n'y a pas de tolérance par rapport aux drogues dures en Belgique. Quand on se déplace en possession de cocaïne, d'héroïne ou de méthamphétamines à s'injecter ou à fumer, la police intervient. Le protocole aux abords de la salle implique un changement.

(Remarques de M. Vervoort, ministre-président)

Il faut donc reconnaître qu'il y a un changement considérable dans la zone, qui appelle probablement un renforcement de la présence policière et de la prévention. Je vous avais mal compris. J'ai cru que vous disiez qu'il n'y avait pas de changement parce qu'il y avait une tolérance. Il y a éventuellement de la tolérance pour la marijuana, mais pas pour le reste.

Enfin, je suis déçu, parce que j'ai posé à plusieurs reprises des questions auxquelles je n'ai pas eu de réponse. Je ne fais pas partie de ceux qui poussent des hauts cris. Au début, j'ai eu peur lorsque l'on nous a annoncé que l'espace faisait 4.000 m², mais, il y a un peu moins d'un an, il a été dit que le centre de consommation de drogue à moindre risque n'occuperait que 280 m². Qu'en est-il de l'occupation du reste de l'espace ? Vous mentionnez juste que ce sera un centre intégré avec des composantes sociales et médicales. Quelles sont ces composantes ? En quoi ce centre est-il plus intégré que dans le quartier Stalingrad ? Dans ce quartier, il y a une salle de consommation, mais elle se trouve dans la même rue que la Maison d’accueil sociosanitaire de Bruxelles. Qu'y aura-t-il dans les 3.720 m² restants ?

De heer David Weytsman (MR).- Een ontmoeting met de vzw Transit lijkt me interessant.

Dit project is ook gericht op volksgezondheid. Mijnheer Vanden Borre, in steden waar dergelijke projecten lopen, doen er zich haast geen overdosissen meer voor. Dat is op zich een overwinning. Ik ben dus niet totaal tegen zo'n centrum gekant.

Toch mogen we de problemen die gepaard gaan met gebruiksruimten, niet onder de mat vegen. Zo blijken ze vaak een aanzuigeffect te hebben en dat leidt soms zelfs tot files. Hoe wordt dat in goede banen geleid?

U zegt dat er niets verandert aan de rol van politie, maar dat klopt volgens mij niet. Het protocol is wel degelijk verregaand. Er wordt immers een algemeen gedoogbeleid inzake drugsbezit ingevoerd, terwijl de Belgische politie tot nu toe altijd en overal moet ingrijpen als iemand wordt betrapt met harddrugs.

(Opmerkingen van de heer Vervoort, minister-president)

Dat is toch een behoorlijke koerswijziging voor de politie in die zone. Softdrugs werden al gedoogd, maar harddrugs nog niet.

De gebruiksruimte zelf zal slechts 280 m² beslaan. Waarvoor zal de overige 3.720 m² van het centrum dan precies gebruikt worden? U spreekt alleen van sociale en medische zorg, maar dat is erg vaag.

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11:13 § 175 → Video
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Une partie sera consacrée aux équipements médico-sociaux (de consultation médicale, psychologique, etc.) et l'autre à quelque 18 résidents.

M. David Weytsman (MR).- Il avait été dit que 18 personnes suivaient un parcours d'aide vis-à-vis de leurs assuétudes. J’avais compris d'un autre échange qu'une aile abritait aussi un centre d’hébergement pour personnes sans abri. Si ce n'est pas le cas, j’en suis très heureux.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- À ma connaissance, un tel centre d’hébergement n'a pas été évoqué lors de la réunion publique où le projet a été développé. Mais je veux bien aller vérifier. Nous communiquerons au secrétariat de la commission les éventuelles informations complémentaires.

En ce qui concerne l’approche policière, le fait d’être, dans une zone à délimiter, en possession de la dose qui sera consommée ne donnera pas lieu à un procès-verbal. Mais les personnes prises en charge sont référencées : elles n'arrivent pas de nulle part.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Een deel van het centrum wordt gewijd aan medische en sociale voorzieningen en een ander deel zal dienen als verblijfsplaats voor 18 bewoners.

De heer David Weytsman (MR).- Er komt dus geen centrum voor daklozenopvang, zoals ik tijdens een eerder debat had begrepen.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Ik kan me niet herinneren dat daar iets over gezegd werd, maar ik zal het nagaan.

In de zone zal er inderdaad geen proces-verbaal opgesteld worden wanneer mensen een kleine hoeveelheid drugs bij zich hebben, op voorwaarde dat ze bij het centrum geregistreerd zijn als gebruiker.

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11:15 § 181 → Video
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Vous avez parlé de sécurité et de santé, Monsieur le Ministre-Président. De mon côté, j'insiste sur l'importance du volet de la prévention.

Il n'est pas nécessaire de faire du porte-à-porte dans les quartiers Anneessens et Lemonnier si l'on s'y rend régulièrement. Le porte-à-porte permet de rencontrer la population de quartiers que l'on connaît moins bien. C'est une démarche que je ne ferai pas, car je rencontre les gens dans leur vie de tous les jours.

Par ailleurs, il est bon de rappeler que Transit est une ASBL, qui rassemble des représentants de tous les partis. Lorsque les informations circulent bien, nous les obtenons de nos administrateurs. C'est le cas jusqu'à présent, puisque les informations obtenues de nos administrateurs correspondent à ce qui est discuté en toute transparence. Le groupe Ecolo est cependant demandeur d'une rencontre avec l'ASBL Transit.

Nous aurons l'occasion d'évoquer la question d'une présence policière accrue dans le cadre de ma demande d'explications sur la norme KUL. Nous espérons à cet égard que tous les partis soutiendront la nécessité de changer cette norme le plus rapidement possible, pour avoir plus de policiers sur le terrain.

- Les incidents sont clos.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Ik wil nogmaals het belang van preventie benadrukken.

Voorts herinner ik eraan dat Transit een vzw is waarin alle partijen vertegenwoordigd zijn. Het is dus niet moeilijk om informatie over het project te verkrijgen. Dat neemt niet weg dat ook Ecolo voorstander is van een ontmoeting met de vzw.

Ten slotte hoop ik dat alle partijen aandringen op een snelle wijziging van de KUL-norm, zodat er meer politieagenten kunnen worden ingezet op het terrein.

- De incidenten zijn gesloten.

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11:17 § 185 → Video
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Question orale de M. David Weytsman

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant le financement de la sécurisation des services et lieux menacés par le terrorisme et l'extrémisme.

Mondelinge vraag van de heer David Weytsman

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de financiering van de beveiliging van mogelijke doelwitten van terrorisme en extremisme.

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11:17 § 187 → Video
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M. David Weytsman (MR).- Plusieurs services et lieux sont en permanence menacés par le terrorisme et l’extrémisme en Belgique, y compris en Région bruxelloise. Dans plusieurs cas, ceux-ci sont mis en difficulté, car le financement de leur sécurité leur incombe, sur fonds propre.

En effet, pour faire face à cette menace permanente, les ASBL et autres structures font appel à des services de sécurité privés et se procurent du matériel. Ces acteurs ne reçoivent pas de subsides pour assurer la sécurité des employés et visiteurs.

C’est le cas par exemple du Service social juif , structure bien connue en Région bruxelloise, que j’ai rencontré. Ce dernier nous explique qu’il est en menace de niveau 3, selon l’échelle de l’ Organe de coordination pour l'analyse de la menace . Le niveau 3, dit grave, est désigné « lorsqu'il apparaît que la menace à l'égard de la personne, du groupement ou de l'événement qui fait l'objet de l'analyse est possible et vraisemblable ». Pourtant, il me revient que safe.brussels lui avait déjà, par le passé, octroyé un petit financement couvrant à peu près 5 % des dépenses de sécurité. Depuis lors, plus rien, malgré plusieurs demandes et prises de contact de sa part. Les financements pour couvrir des dépenses de matériel ont été octroyés juste après l’attentat au Musée juif de Belgique, mais jamais pour les importantes dépenses de personnel.

Qui bénéficie aujourd’hui de financements de safe.brussels pour assurer la sécurité des lieux et des personnes présentes sur place ? Pour quels montants ? Ma question est plus générale que l'exemple cité dans l'introduction.

Qui bénéficie aujourd’hui de financements de safe.brussels pour assurer la sécurité des lieux et des personnes présentes sur place menacés par le terrorisme et l’extrémisme ? Pour quels montants - infrastructures et dépenses de personnel ?

Dans la mesure où l’État reconnaît le lieu comme menacé par une attaque terroriste, pourquoi safe.brussels n’octroie pas de financement à ces lieux et services ? À qui incombe le financement de cette protection nécessaire, liée notamment à la fixation du niveau 3 ? Je veux également souligner la question de la responsabilité politique entre le pouvoir fédéral et la Région bruxelloise.

Quel travail est-il coordonné avec les communes et les zones de police ? Quel travail est-il réalisé avec et par les cellules de sécurité intégrale locales ?

De heer David Weytsman (MR).- Verschillende diensten en plaatsen worden permanent bedreigd door terrorisme en extremisme. Vaak verkeren die diensten in moeilijkheden omdat ze de veiligheidsmaatregelen voor werknemers en bezoekers met eigen middelen moeten financieren.

Dat is bijvoorbeeld het geval van de Service social juif, die volgens het Coördinatieorgaan voor de Dreigingsanalyse onder dreigingsniveau 3 valt. Net na de aanslag op het Joods Museum werden subsidies voor de bekostiging van materiaal toegekend, maar nooit voor de hoge personeelskosten.

Wie ontvangt steun van safe.brussels om de veiligheid te verzekeren van gebouwen, plaatsen en personen die bedreigd worden door terrorisme en extremisme? Welke bedragen zijn daarmee gemoeid? Gaat het zowel om infrastructuur- als om personeelskosten?

Als de staat erkent dat een locatie bedreigd wordt door een terroristische aanslag, waarom kent safe.brussels dan geen financiering voor de beveiliging ervan toe? Wie is verantwoordelijk voor de financiering van die noodzakelijke bescherming? Hoe zit het met de politieke verantwoordelijkheid tussen de federale regering, die het dreigingsniveau bepaalt, en het Brussels Gewest?

Welke maatregelen worden gecoördineerd met de gemeenten, de politiezones en de lokale integrale veiligheidscellen?

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11:21 § 191 → Video
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Sur la base des moyens qui sont mis à sa disposition, safe.brussels apporte un soutien à différents acteurs de la chaîne de prévention et de sécurité. Ainsi, safe.brussels est amené à financer tant des partenaires publics, tels que les zones de police et les communes situées sur le territoire de la Région, que des partenaires privés, tels que les ASBL.

Le plan global de sécurité et de prévention (PGSP) contient plusieurs dispositions visant à la sécurisation de lieux situés sur notre territoire. L'un de ses objectifs stratégiques consiste précisément à améliorer les conditions d'une sécurité objective et de contribuer au sentiment de sécurité. La promotion d'une image cohérente et rassurante de la Région est l'une des missions transversales confiées à safe.brussels dans le cadre du plan.

Safe.brussels est ainsi amené à subsidier différents acteurs. À l'heure actuelle, les zones de police et les communes de la Région sont les seuls partenaires qui bénéficient de subsides de safe.brussels pour assurer la sécurité des lieux et des personnes présentes sur place. En 2022, ces moyens provenaient en partie du fonds sommets européens, dont j'ai déjà pu expliquer longuement le mécanisme et les objectifs devant cette commission.

Pour rappel, le Fonds social européen subsidie certaines dépenses de sécurité découlant de l'organisation de sommets européens. Nous avons déjà débattu régulièrement ici de la question de savoir si ce budget était spécifique ou s'il laissait une certaine marge de manœuvre pour autant que les dépenses cadrent avec la fonction européenne de Bruxelles.

Ces montants sont complétés par d'autres moyens régionaux, soit sous la forme d'un financement direct (comme pour le plan bruxellois de prévention et de sécurité), soit par le biais d'un financement indirect (les différents dispatchings des zones de police, les caméras, le Centre pour la cybersécurité Belgique , les drones, etc.).

Les zones de police et les communes sont financées, entre autres, pour couvrir leurs dépenses en matière de sécurisation de différents lieux publics. En outre, s'agissant des zones de police, le financement qui leur est attribué a notamment pour objet le respect du protocole du 9 avril 2012 visant au renforcement de la sécurité dans les transports en commun et ayant pour but d'assurer une présence visible et un renforcement de la sécurisation desdits transports publics en surface. Dans ce contexte, il n'y a pas de distinction à apporter selon qu'il s'agit de lieux menacés par le terrorisme et l'extrémisme, ou de lieux devant être sécurisés pour d'autres motifs.

Safe.brussels est soumis aux principes de bonne gestion des moyens qui sont mis à sa disposition. Il doit donc octroyer des subventions et des aides financières à ses partenaires, selon ses propres capacités budgétaires et dans le respect des principes de transparence et d'égalité de traitement.

Ainsi, une association telle que le Service social juif pourrait introduire une demande de subvention ou soumissionner dans le cadre d'un appel à projets lancé par safe.brussels. Sa demande devrait alors s'inscrire dans le cadre du PGSP et, le cas échéant, dans celui de l'objet spécifique de l'appel à projets lancé, et serait appréciée au regard des principes et obligations légales précités.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Het Globaal Veiligheids- en Preventieplan bevat verschillende maatregelen om de objectieve veiligheid en het veiligheidsgevoel te verbeteren. Safe.brussels steunt daarvoor op verschillende publieke en private preventie- en veiligheidspartners.

Momenteel zijn de politiezones en de gemeenten de enige partners die subsidies van safe.brussels ontvangen om de veiligheid van bepaalde locaties en de daar aanwezige personen te garanderen. In 2022 waren die middelen gedeeltelijk afkomstig van het Fonds voor Europese Toppen.

Die bedragen worden aangevuld met andere gewestelijke middelen, hetzij in de vorm van directe financiering (onder meer via het Globaal Veiligheids- en Preventieplan), hetzij via indirecte financiering (oproepcentrales van de politiezones, Centrum voor Cybersecurity België, camera's, drones enzovoort).

De politiezones krijgen naast de subsidies voor de beveiliging van openbare plaatsen ook middelen om de beveiliging van het openbaar vervoer te versterken. Daarbij wordt geen onderscheid gemaakt tussen plaatsen die door terrorisme en extremisme worden bedreigd en locaties die om andere redenen moeten worden beveiligd.

Safe.brussels moet de subsidies en financiële steun verlenen binnen de grenzen van zijn eigen financiering en met inachtneming van de beginselen van transparantie en gelijke behandeling.

Een vereniging als de Service social juif kan een subsidie aanvragen in het kader van het Globaal Veiligheids- en Preventieplan of deelnemen aan een projectoproep van safe.brussels. De ontvankelijkheid van de aanvraag wordt beoordeeld op basis van de bovengenoemde beginselen en wettelijke verplichtingen.

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11:24 § 193 → Video
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En 2022, nous avons subsidié à hauteur de 146.000 euros le Centre communautaire laïc juif. Un montant de 100.000 euros a été octroyé au projet « Croire ou pas » et 46.000 euros pour une campagne de sensibilisation à la lutte contre l'antisémitisme.

La loi du 10 juillet 1996 relative à l'analyse de la menace dispose qu'il revient à l' Organe de coordination pour l'analyse de la menace de déterminer les mesures qui se révèlent nécessaires dans le cadre tant de son évaluation périodique que de son évaluation ponctuelle, ainsi que de coordonner l'approche globale des menaces. Par ailleurs, précisons que safe.brussels n'est pas nécessairement informé des évaluations de l'OCAM.

Nous travaillons à améliorer le flux d'informations entre le niveau fédéral et safe.brussels. Toutefois, ces informations ne sont communiquées aux autorités et organismes publics que sur l'initiative du directeur de l'OCAM et si lesdites autorités en ont besoin pour l'exercice de leurs missions d'intérêt public et de lutte contre la menace terroriste ou extrémiste.

Outre l'information donnée sur l'évaluation de la menace et la prise en première instance des mesures nécessaires pour appréhender cette dernière, safe.brussels finance les zones de police, lesquelles figurent parmi les principaux partenaires dans la sécurisation des lieux et structures présents sur son territoire. Nous ne refusons jamais de participer à d'éventuels investissements nécessaires dans l'espace public. Ainsi, safe.brussels a publié à deux reprises un manuel pratique dans le cadre de l'intégration de la sécurité à la conception.

Je rappelle par ailleurs que la coordination et la collaboration entre les zones de police et les communes interviennent à plusieurs niveaux :

- la plateforme régionale radicalisation et polarisation, qui réunit tous les représentants concernés et s'inscrit dans le cadre de la thématique 2.1 ;

- la participation à la cellule de sécurité intégrale locale existant en Région bruxelloise. Ce travail s'inscrit également dans le cadre des dispositions de la loi du 30 juillet 2018 portant création de cellules de sécurité intégrale locales en matière de radicalisme, d'extrémisme et de terrorisme ;

- dans le cadre de projets ne se limitant pas à la sécurisation de lieux divers au sens strict, mais adoptant une approche globale axée davantage sur la prévention.

In 2022 kende het gewest 146.000 euro steun toe aan het Centre communautaire laïc juif .

Volgens de wet van 10 juli 1996 moet het Coördinatieorgaan voor de Dreigingsanalyse (OCAD) bepalen welke maatregelen noodzakelijk zijn en bovendien de globale aanpak van de dreiging coördineren. Safe.brussels wordt overigens niet noodzakelijk op de hoogte gebracht van de analyses van het OCAD.

Daarnaast financiert safe.brussels de politiezones. Die zijn immers de voornaamste partners om locaties op het Brusselse grondgebied te beveiligen. Het gewest is altijd bereid om bij te dragen aan noodzakelijke investeringen in de openbare ruimte.

Bovendien werken de politiezones en de gemeenten op verschillende manieren samen, onder meer via het gewestelijke platform inzake radicalisering en polarisering, de lokale integrale veiligheidscellen en meer in het algemeen in het kader van ruimere projecten die meer gericht zijn op preventie.

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11:26 § 195 → Video
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M. David Weytsman (MR).- Nous avons bien compris qu’il existe des besoins de financement pour le personnel de sécurité attaché aux lieux que l’on a identifiés.

Il y a déjà eu dans le passé, tantôt du pouvoir fédéral, tantôt de la Région, des financements dédiés à de l’infrastructure de sécurité, même s’ils ne couvraient pas l’intégralité des besoins.

Dans le cas qui nous occupe, j’essaie de comprendre qui est responsable et qui pourrait participer au financement de ce personnel. Vous me dites qu’il serait possible de participer à un appel à projets dans le cadre de safe.brussels. Cela ne répond pas tout à fait au volet structurel, mais c'est déjà une première réponse.

Vous attirez également mon attention sur le fait que du côté du pouvoir fédéral, c’est l’Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) qui définit le type de sécurité à mettre en place. Je vérifierai, mais je ne crois pas que lorsque l’OCAM pointe les différents niveaux de sécurité, il entre dans les détails.

Cela veut-il dire que vous m’invitez à vérifier si le pouvoir fédéral est en mesure de participer à ce genre de financement de personnel, ou estimez-vous que cela relève plutôt des compétences de la Région ?

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- L’OCAM peut définir des lieux comme étant à risques particuliers. Dans l’évaluation du risque, je ne crois pas que l’OCAM ait défini un risque plus important. Les institutions européennes, elles aussi, demandent que des mesures d’accompagnement soient prises de manière spécifique pour des lieux plus sensibles. C’est d’ailleurs également ce que nous faisons pour les bâtiments publics sensibles, comme à la rue de la Loi, par exemple.

Concernant le musée, je n’ai pas connaissance de mesures particulières, hormis une présence policière à chaque ouverture ou activité organisée par le musée. Ces dispositifs sont pris en charge par le budget de la zone de police. La Région subventionne de manière générale les zones de police, mais ce sont elles qui, sur le terrain, peuvent être amenées à prendre des mesures ou à assurer une sécurité particulière en fonction des risques. Pour certains bâtiments, comme les ambassades, le pouvoir fédéral assure cette prise en charge particulière, mais cela se règle entre États.

Dans le cadre de notre appel à projets, nous parlons d’actions spécifiques pouvant générer des subventions particulières. Il s’agit d’un appel général auquel tout le monde peut répondre. Pour ma part, je cherche à encourager le dépôt de projets de subventionnement.

Concernant la sécurité physique, nous sommes sur des voiries gérées par la Ville de Bruxelles.

De heer David Weytsman (MR).- In het verleden werden er al middelen uitgetrokken voor de materiële aspecten van beveiliging, maar er is ook een behoefte aan financiering voor de personeelskosten.

Ik probeer te achterhalen wie waar precies aan zou kunnen bijdragen. U zegt dat de betrokkenen kunnen deelnemen aan een projectoproep van safe.brussels, maar dat is geen structurele oplossing.

U beweert ook dat het Coördinatieorgaan voor de Dreigingsanalyse (OCAD) moet beslissen over veiligheidsmaatregelen, maar ik denk niet dat het OCAD daarover gedetailleerde informatie verstrekt.

Wilt u zeggen dat de federale overheid zou kunnen bijdragen aan de kosten voor het beveiligingspersoneel, of is dat eerder een taak voor het Brussels Gewest?

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Het OCAD identificeert locaties die aan bijzondere dreigingen zijn blootgesteld. Ik denk echter niet dat de diensten waar u het over hebt volgens het OCAD meer gevaar lopen dan andere gevoelige plekken, zoals bepaalde Europese instellingen.

Voor het Joods museum gelden er volgens mij geen bijzondere maatregelen, behalve meer aanwezigheid van de politie. Die maatregelen komen voor rekening van de betrokken politiezone. Het gewest financiert de politiezones, die zelf bepalen welke bijzondere maatregelen noodzakelijk zijn. In het geval van sommige andere locaties, zoals ambassades, zorgt de federale overheid voor de beveiliging. Staten regelen dat onderling.

De projectoproepen van het gewest betreffen weliswaar specifieke acties, maar kunnen wel aanleiding geven tot bijzondere subsidies.

Voorts bevinden de locaties waar u het over hebt, zich op gemeentewegen van de stad Brussel.

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11:30 § 199 → Video
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M. David Weytsman (MR).- L'exemple que j'ai cité ne se situe pas sur le territoire de la Ville de Bruxelles. Je relirai posément votre réponse pour tenter de mieux comprendre. Le sentiment général que je souhaite partager avec vous est que ces institutions juives sont très exposées et font l'objet d'une menace de niveau 3.

Lorsque je leur ai rendu visite, j'ai été choqué d'apprendre qu'elles paient l'intégralité des dépenses de personnel pour assurer la sécurité. Le Service social juif , par exemple, est systématiquement en déficit parce que seul, il n'arrive pas à couvrir ces dépenses.

N'est-ce pas une responsabilité régionale ou fédérale – je n'établis pas la compétence avec certitude – d'intervenir partiellement ou intégralement ? Il y va de la sécurité de personnes particulièrement exposées et, en l'occurrence, du Service social juif, qui est disponible pour tout le monde.

Vous ne m'avez pas vraiment répondu, j'approfondirai donc mes questions.

M. le président.- Ce cas étant très précis, il est préférable de vous mettre en rapport direct avec le cabinet du ministre-président.

- L'incident est clos.

De heer David Weytsman (MR).- Het voorbeeld dat ik gaf, betreft een locatie buiten het grondgebied van de stad Brussel.

Ik wilde vooral uw aandacht vestigen op het feit dat joodse instellingen een hoog risico lopen. Ik vond het dan ook schokkend dat die zelf moeten opdraaien voor de personeelskosten voor hun beveiliging, terwijl ze daar niet allemaal voldoende middelen voor hebben.

Daarom probeer ik vooral na te gaan of de overheid hier niet moet ingrijpen en zo ja, om welk beleidsniveau het dan zou gaan. U hebt die vraag niet echt beantwoord.

De voorzitter.- Voor een dergelijke specifieke vraag richt u zich het best rechtstreeks tot het kabinet van de minister-president.

- Het incident is gesloten.

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11:35 § 207 → Video
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Demande d'explications de M. Ahmed Mouhssin

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant la mise en œuvre de l'accord de gouvernement régional relatif à la réadaptation et à l'actualisation de la norme KUL.

Vraag om uitleg van de heer Ahmed Mouhssin

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de uitvoering van het Brusselse regeerakkoord over de aanpassing en actualisering van de KUL-norm.

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11:35 § 209 → Video
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Après chaque événement tragique qui frappe nos concitoyens - armes qui circulent et sont utilisées, meurtre d'un agent de police, trafic de drogue, etc. -, les bourgmestres revendiquent, à juste titre, plus d'hommes en police locale et un soutien plus fort de l'État fédéral. Or, sans révision de la norme KUL, le cadre actuel, incomplet, est inadapté aux grandes zones urbaines.

Il y a quelques mois, la police judiciaire fédérale de Bruxelles priait les zones bruxelloises de lui envoyer des policiers pour le suivi de certaines enquêtes en matière de grande criminalité. Les bourgmestres ont répondu favorablement, mais ont profité de l’occasion pour rappeler à la ministre de l’Intérieur de revoir la norme KUL.

Cette norme a été établie en 1999 dans le but de déterminer une capacité policière théorique par commune, sur la base d'une formule mathématique. Le fondement de cette analyse était de déterminer le mieux possible la capacité policière à partir d'un certain nombre d'indicateurs pertinents. Quatorze variables explicatives ont été retenues, auxquelles ont ensuite été ajoutées des variables spécifiques pour les cinq grandes villes du pays. Les quatorze paramètres sont :

- le degré d'équipement ;

- la population ;

- la superficie ;

- le nombre d'habitants de plus de 65 ans ;

- le nombre de bénéficiaires du minimum vital et de chômeurs ;

- le nombre d'employés dans l'horeca ;

- le nombre de nuitées ;

- le nombre de délits ;

- le nombre de changements d'adresse ;

- le nombre d'accidents de la route ;

- la capacité pénitentiaire ;

- le revenu cadastral ;

- le pourcentage d'habitations de faible confort ;

- le revenu net imposable.

La norme KUL n'a été ni modifiée ni actualisée depuis 1999. Si, dès le départ, elle défavorisait les communes urbaines, la réalité de ces dernières a en outre bien changé entre-temps, et cette norme est encore plus obsolète aujourd’hui. En 2019, l’accord de majorité prévoyait d'interpeller le gouvernement fédéral afin de se voir octroyer des moyens financiers supplémentaires adaptés aux zones bruxelloises à travers une actualisation de la norme KUL.

En 2020, l’accord de majorité fédéral a intégré un engagement sur le sujet, rappelant que « le financement de zones de police locales (norme KUL) est obsolète et doit être adapté à la réalité d’aujourd’hui » et que « le système des dotations fédérales aux zones de police et les moyens de prévention fédéraux seront réformés pour faire place à un système de financement objectif et transparent qui favorisera en outre la taille optimale des zones de police ».

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- De KUL-norm is niet aangepast aan de grote stedelijke zones. Die hebben nood aan meer lokale politieagenten.

Enkele maanden geleden vroeg de federale gerechtelijke politie van Brussel de Brusselse politiezones om haar bij te staan in een aantal onderzoeken naar zware criminaliteit. De burgemeesters gingen daarop in, maar drongen nogmaals bij de minister van Binnenlandse Zaken aan op een herziening van de KUL-norm.

Die norm werd in 1999 vastgesteld om de theoretische politiecapaciteit per gemeente te bepalen op basis van een wiskundige formule, die is gebaseerd op veertien variabelen, waaronder bevolkingsaantal, oppervlakte, aantal ouderen, strafbare feiten, werklozen enzovoort. Voor de vijf grootste steden werden er specifieke variabelen toegevoegd. De KUL-norm viel nadelig uit voor stedelijke gemeenten en die mismatch is mettertijd alleen maar erger geworden. In het regeerakkoord van 2019 staat dat de Brusselse regering een herziening van de KUL-norm zou eisen van de federale regering.

In 2020 werd in het federale regeerakkoord opgetekend dat de KUL-norm achterhaald is en dat ze zou worden hervormd "tot een objectief en transparant financieringsmodel dat bovendien een optimale grootte van politiezone stimuleert."

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11:38 § 211 → Video
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Récemment, la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, a annoncé la clôture d'une étude visant à optimiser l'échelle des zones de police locale. Vous nous en aviez parlé en commission et vous nous aviez fait savoir que vous ne disposiez pas de cette étude. Il s'agit d'une analyse qualitative des zones de police déjà fusionnées.

La ministre Verlinden a également communiqué le lancement d'une deuxième étude visant à évaluer la santé financière des différentes zones de police. Les résultats de cette étude, attendus pour l'été prochain, devraient permettre d'effectuer des analyses ciblées en vue de l'élaboration d'un nouveau modèle de financement durable.

Il semble que le gouvernement fédéral se soit lancé dans une succession d'études qui retardent la mise en œuvre de la révision de la norme KUL.

Comment la concertation s'est-elle déroulée avec le pouvoir fédéral afin que les zones bruxelloises se voient octroyer les moyens nécessaires pour assurer la sécurité policière ?

Comment la concertation s'est-elle déroulée avec le pouvoir fédéral afin que des moyens financiers supplémentaires et adaptés aux zones bruxelloises soient fournis, au travers d’une réadaptation et actualisation de la norme KUL ?

Comment avez-vous coordonné les zones de police et relayé leurs revendications auprès de la ministre fédérale de l’Intérieur ? Avez-vous eu accès à l’étude sur l’analyse qualitative des zones de police déjà fusionnées et en avez-vous analysé les résultats ?

Onlangs kondigde de federale minister van Binnenlandse Zaken aan dat er een studie was afgerond over de optimalisering van de schaal van de lokale politiezones en dat er een tweede studie was gestart om te peilen naar de financiële gezondheid van de politiezones. Minister Verlinden zei van de resultaten van de tweede studie te zullen uitgaan om een nieuw, duurzaam financieringsmodel uit te werken.

Het lijkt erop dat de federale regering zich verschuilt achter een reeks opeenvolgende onderzoeken om de herziening van de KUL-norm op de lange baan te schuiven.

Hoe verliep het overleg met de federale regering over de aanpassing van de KUL-norm?

Hebt u de eisen van de politiezones gebundeld en doorgegeven aan de minister van Binnenlandse Zaken? Hebt u de eerste studie kunnen inkijken?

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11:40 § 213 → Video
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Mme Fadila Laanan (PS).- Je remercie M. Mouhssin d'avoir déposé une demande d'explications à propos de ce dossier très important pour notre Région. Rappelons toutefois qu'une série auditions ont été menées au sein de cette commission sous la législature précédente. Dans nos interventions, nous avons également beaucoup insisté sur l'importance de l'actualisation et de l'adaptation de la norme KUL, qui ne porte ni sur la capacité policière minimale nécessaire à une zone de police pour remplir ses missions ou exercer ses compétences, ni sur les méthodes de travail concrètes d'une zone de police.

Pour définir cette norme, il n'avait pas vraiment été tenu compte des spécificités bruxelloises telles que le moindre degré d'équipement de la police, la tenue d'événements internationaux, la croissance démographique et le grand nombre de navetteurs. Ces paramètres ont encore évolué par la suite, a fortiori comparativement aux autres grandes villes belges que sont Anvers, Gand, Liège ou Charleroi.

Le statut particulier de la Région bruxelloise se traduit par une hausse significative du nombre de manifestations à caractère revendicatif. En tant que capitale belge et européenne, et siège d'institutions internationales importantes, la police est souvent sollicitée pour le maintien de l'ordre et l'encadrement d'événements de toutes sortes. Nous l'avons encore constaté avec la pandémie et l'importance du travail des zones. Tous ces facteurs ont exigé une vigilance accrue et permanente de la part des effectifs, ainsi qu'un renforcement des mesures de sécurité.

Il s'agit de défendre la position de la Région lors des discussions actuelles au sein du gouvernement fédéral. Comme l'a rappelé M. Mouhssin, il incombe à la ministre fédérale de l'Intérieur, Mme Annelies Verlinden, d'assurer cette actualisation en tenant compte des spécificités de notre Région. Les constats sont là, et le gouvernement fédéral annonce la révision de la norme KUL dans son accord de majorité. Il demeure toutefois en attente de cette étude pour évaluer la santé financière des différentes zones de police.

Des réunions ont-elles été organisées entre vous et l'autorité fédérale, en la personne de la ministre de l'Intérieur ?

Quels sont les résultats de l'étude, si vous en avez eu quelques échos ?

Disposez-vous d'informations sur la reconnaissance de la spécificité de notre Région dans le processus d'actualisation de la norme KUL et du financement qui l'accompagne ?

Mevrouw Fadila Laanan (PS).- Tijdens de vorige regeerperiode vond een reeks hoorzittingen plaats over dit thema. In de commissie hebben we sterk aangedrongen op een herziening van de KUL-norm. Die houdt immers onvoldoende rekening met typisch Brusselse kenmerken zoals het grote aantal pendelaars en de demografische groei. Aangezien Brussel de hoofdstad van België en van de Europese Unie is, vinden er ook talloze betogingen en protesten plaats. Daardoor verhoogt de werklast van de Brusselse politiezones.

Het is dan ook van belang dat het gewest zijn belangen verdedigt ten aanzien van de federale regering, die overigens in haar regeerakkoord heeft aangekondigd dat ze KUL-norm zou herzien.

Hebt u hierover vergaderd met de minister van Binnenlandse Zaken?

Wat zijn de resultaten van de studie?

Meent u dat de specifieke behoeften van het Brussels Gewest in het kader van de aanpassing van de KUL-norm erkend worden?

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11:42 § 215 → Video
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M. Sadik Köksal (DéFI).- Comme l'a rappelé notre collègue Ahmed Mouhssin, la déclaration du gouvernement fédéral annonçait une révision. Quatorze critères avaient été définis par la ministre fédérale de l'Intérieur, en complément de la présence d'un établissement pénitentiaire. Une étude a déjà été réalisée. Avons-nous pu au moins en obtenir les résultats ?

Il est certes parfois nécessaire de disposer de plus de chiffres pour mieux objectiver la situation, mais l'étude lancée était certainement déjà assez complète. En continuant à retarder la mise en œuvre de la nouvelle norme et de nouveaux modèles de calcul, on agit au détriment de la Région bruxelloise. Depuis deux décennies, nous subissons un sous-investissement, tant au regard de nos missions qu'au regard de la croissance démographique que nous avons connue par rapport aux autres Régions.

Je souhaiterais connaître les éléments de réponse que le ministre-président peut déjà nous apporter aujourd'hui. Je voudrais également appeler mes collègues présents dans la majorité fédérale à faire avancer le dossier à ce niveau, puisqu'il s'agit bien d'une compétence fédérale.

De heer Sadik Köksal (DéFI).- In haar regeerakkoord heeft de federale regering een aanpassing van de KUL-norm aangekondigd. Er is ook al een studie uitgevoerd. Kunnen we op zijn minst de resultaten krijgen?

Het feit dat de aanpassing steeds weer uitgesteld wordt, is nadelig voor de Brusselse politiezones, want die krijgen al twee decennia te weinig middelen.

Ik roep mijn collega's uit de federale meerderheidspartijen op om er bij hun partijgenoten op aan te dringen werk te maken van het dossier.

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11:44 § 217 → Video
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Le financement des zones de police - et de la police intégrée en général - est un sujet de préoccupation depuis le lancement de la réforme. La raison est à trouver dans l'application d’une norme définie sur la base d'un modèle qui n’était pas destiné à calculer un financement, mais à répartir le personnel policier nécessaire par commune. Tel était le but de la norme KUL.

À cela s'ajoute un sous-financement chronique de la police fédérale, qui est par essence responsable et chargée d'un grand nombre de missions au profit de la capitale. À partir du moment où la Région doit disposer d'un nombre plus élevé de policiers, pour assurer la sécurité d’une métropole qui est non seulement une capitale nationale et européenne, mais aussi le siège d'importantes institutions internationales, et où le financement prévoit la prise en charge par l'État fédéral d'un pourcentage identique pour l’ensemble des communes du pays, il est évident que la part restante sera bien plus lourde à supporter pour les communes bruxelloises.

Cette norme de financement ignore également le surcoût que représentent les heures du soir, les nuits et les week-ends, bien plus élevé en Région bruxelloise qu'ailleurs dans le pays.

Certes, des mécanismes correctifs complètent depuis lors la dotation de base, comme la compensation pour l’équipement individuel pour le maintien de l'ordre, le fonds fédéral pour la sécurité routière, l’aide au financement à la formation des aspirants, etc. Cela n'a cependant jamais permis de réduire l'écart entre le coût des missions des zones bruxelloises et celui accordé de manière globale aux autres zones du pays.

Par ailleurs, les données des quatorze variables de la norme KUL n'ont jamais été actualisées : la population bruxelloise a augmenté de 20 % en 20 ans, alors que la population belge n'a, elle, augmenté que de 10 %, notamment.

La seule prise en considération de la situation spécifique de Bruxelles concerne le fonds de financement du rôle international et de la fonction de capitale de Bruxelles, permettant de subsidier les communes et les autres zones pour les dépenses de sécurité et de prévention en relation avec la fonction de capitale nationale et internationale.

Il faut tout de même souligner que le montant de ce fonds n'a été revu qu'une seule fois, en 2012 sous le gouvernement Di Rupo, passant alors de 25 à 50 millions d’euros, pour malheureusement ne plus jamais être indexé par la suite.

Force est de constater que plus personne n’est véritablement en mesure de comprendre le mode de calcul des moyens alloués. En revanche, la grande majorité s'accorde quant à la nécessité de réviser un système qui est illisible et inéquitable.

Cet état de fait a d’ailleurs été relayé par la Commission permanente de la police locale , dont l'un des vice-présidents est - vous le savez - le chef de corps de la zone de police de Bruxelles-Capitale / Ixelles, ou encore par le Conseil fédéral de police, où siège également le même chef de corps.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- De KUL-norm werd in het leven geroepen om het politiepersoneel over de gemeenten te verdelen en niet om de financiering van de politiezones te berekenen. Daar knelt het schoentje.

Daarbij komt dat de federale politie chronisch ondergefinancierd is, terwijl zij belast is met een groot aantal opdrachten in de hoofdstad.

Ook houdt de KUL-norm geen rekening met de meerkosten van nacht- en weekenduren, die in het Brussels Gewest veel hoger liggen dan in de rest van het land. Er bestaan weliswaar correctiemechanismen, maar die volstaan niet.

Bovendien zijn de veertien variabelen van de KUL-norm nooit geüpdatet.

Specifiek voor Brussel is er enkel het Fonds ter financiering van de internationale rol en de hoofdstedelijke functie van Brussel, waarvan het bedrag nog maar één keer is herzien.

Niemand begrijpt nog hoe de toegekende middelen worden berekend. Haast iedereen is het erover eens dat dit onbegrijpelijke en oneerlijke systeem moet worden herzien.

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11:47 § 219 → Video
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De plus, les états généraux de la police qui ont été organisés par la ministre de l'Intérieur et auxquels ont participé des acteurs bruxellois ont conclu que la simplification, la rationalisation et un financement clair et simplifié sont aujourd'hui plus nécessaires que jamais si l'on veut que le modèle de la police intégrée subsiste.

Dans le cadre de ces échanges, il a été fait mention de l'étude de l'université de Gand évaluant les fusions de dix zones de police, dont les résultats sont disponibles en ligne. Celle-ci estime la taille idéale d'une zone de police à un chiffre oscillant entre 300 et 500 membres du personnel. Pour votre information, plus de la moitié des zones de police du pays ne dépassent pas les 100 policiers, ce qui n'est évidemment pas le cas des zones de police bruxelloises.

Sur la base de ces conclusions, la ministre de l'Intérieur travaille à un nouveau modèle de financement dans le cadre de l'accord de la Vivaldi. Ainsi, elle a encore récemment déclaré lors de la réunion de la commission de l'Intérieur du 12 avril dernier : « Préalablement à la réforme du modèle général de financement de la police locale, il faut d'abord obtenir une image précise de la situation financière actuelle des zones de police locale. Sur cette base, nous pourrons élaborer un modèle durable dans lequel le financement sera proportionnel aux missions tout en étant suffisamment flexible pour pouvoir répondre aux changements sociétaux. Il doit par ailleurs être question d'une égalité de traitement budgétaire par rapport à la police fédérale. »

Ces conclusions vont dans le sens de ce dont nous avons besoin pour Bruxelles, à savoir un financement qui tienne compte, à sa juste valeur, des fonctions que doivent exercer les zones de police bruxelloises dans le contexte qui est le nôtre. Bien sûr, nous ne sommes pas naïfs, les moyens sont limités. Il faudra dès lors suivre cette discussion de près et tous les acteurs bruxellois concernés veilleront à ce que le rôle de Bruxelles soit correctement pris en considération. Il y va de l'intérêt des Bruxellois, mais aussi et surtout de l'image de la Belgique en général, Bruxelles étant à la fois une capitale nationale et internationale. Un rôle dont d'aucuns se vantent à l'étranger, mais qui implique aussi une prise en considération particulière de nos besoins, notamment en matière de sécurité et de prévention.

Par ailleurs, au lieu de se baser sur le nombre d'habitants, nous pourrions tenir compte du nombre de navetteurs qui rentrent chaque jour dans Bruxelles. On parle de 400.000 personnes. Or, quand ces 400.000 personnes sont présentes sur notre territoire, nous devons aussi assurer leur sécurité. Cela semble aller de soi et, pourtant, cela n'a jamais été pris en considération. À cet égard, je pense qu'il y a unanimité ou presque, hormis chez ceux qui, à la marge, considèrent toujours que l'argent est mal dépensé.

De conclusie van de Staten-Generaal van de Politie luidt dat een vereenvoudiging, rationalisering en duidelijke financiering meer dan ooit noodzakelijk zijn. Naar aanleiding van de staten-generaal werd een studie van de UGent aangehaald, waaruit blijkt dat een politiezone idealiter 300 tot 500 personeelsleden telt. Op basis daarvan werkt de minister van Binnenlandse Zaken aan een nieuw financieringsmodel.

Dat gaat in de richting van wat Brussel nodig heeft, namelijk een financiering die rekening houdt met de functies die de politiezones uitoefenen. We zijn natuurlijk niet naïef, want de middelen zijn beperkt. We volgen het dossier op de voet.

In plaats van ons enkel te baseren op het aantal inwoners, zouden we ook rekening moeten houden met het aantal pendelaars, dat op 400.000 wordt geschat.

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11:50 § 221 → Video
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Tout le monde s'accorde à dire qu'il faut refinancer les zones de police bruxelloises, mais il semble qu'aucune méthode ne permette ce refinancement dans un délai raisonnable. Dire que l'on va réaliser une étude sur la réalité des financements des polices à l'approche de la fin de la législature, alors que cette problématique est au programme de l'accord de majorité depuis 2019, ce n'est pas sérieux.

Selon moi, nous avons un problème de méthodologie et je pense que la Région bruxelloise doit faire de ce dossier une priorité. Des lieux de concertation existent, dont le Comité de concertation, et la Région doit se mettre au travail. Aujourd'hui, force est de constater que des concertations sont organisées avec les zones de police et les grosses communes. La Région a un rôle à jouer en matière de sécurité et de prévention depuis la sixième réforme de l'État et cela doit se traduire dans les négociations. Lorsque les communes n'ont pas les moyens de financer une série de missions qui leur sont attribuées, la Région doit leur venir en aide. D'aucuns demandent pourquoi safe.brussels ne finance pas telle ou telle opération, mais les moyens de cet organisme d'intérêt public ne sont pas destinés à cela.

En définitive, j'aimerais qu'il y ait concertation et que nous nous dotions d'un plan. La ministre fédérale affirme qu'une nouvelle analyse sera réalisée d'ici la fin de l'été. Que se passera-t-il ensuite ? Attendrons-nous que les élections soient passées pour prendre des mesures ? Nous souhaitons obtenir un minimum de réponses et demanderons encore aux députés fédéraux Ecolo d'insister sur ce point. J'espère que tous mes collègues feront état de cette préoccupation et que, en tant que ministre-président, vous taperez du poing sur la table.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Iedereen is het erover eens dat de financiering van de Brusselse politiezones moet worden herzien, maar geen enkele methode lijkt dat binnen een redelijke termijn mogelijk te maken.

Het Brussels Gewest moet van dit dossier een prioriteit maken. Als de gemeenten de middelen niet hebben om een reeks opdrachten te financieren, moet het gewest hen te hulp schieten.

Ten slotte acht ik het noodzakelijk dat er overleg plaatsvindt en dat er een duidelijk plan is. Of zullen we wachten tot de verkiezingen voorbij zijn alvorens maatregelen te nemen? Ik hoop dat u als minister-president met de vuist op tafel slaat om het dossier te doen vooruitgaan.

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11:52 § 223 → Video
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Mme Fadila Laanan (PS).- Nous sommes dans l'attente. J'espère que la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden obtiendra facilement l'aperçu précis du paysage financier des zones de police qu'elle souhaite.

Nous devons veiller ensemble, tant au niveau de la Région bruxelloise qu'au niveau fédéral, à l'interpeller régulièrement et l'empêcher de faire traîner ce dossier. Nous ne pouvons pas arriver en fin de législature en n'ayant rien fait. Je sais que vous y êtes attentif et mon groupe vous soutient dans vos démarches. Le pouvoir fédéral a déjà eu quatre ans pour en faire une priorité. Il est important pour notre Région de revoir la norme KUL.

Mevrouw Fadila Laanan (PS).- We moeten voorkomen dat de federale minister van Binnenlandse Zaken het dossier laat aanslepen. Het is immers van groot belang voor het Brussels Gewest dat de KUL-norm wordt herzien.

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11:53 § 225 → Video
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M. Sadik Köksal (DéFI).- Nous restons sur notre faim, étant donné que nous ne voyons toujours aucune évolution positive pour la Région bruxelloise, mais surtout pour nos six zones de police. J'espère que ce dossier ne fera pas l'objet de tractations au niveau fédéral, en vue d'imposer une fusion des zones de police en Région bruxelloise.

Lors de précédentes réunions de la commission, nous avons eu l'occasion de nous pencher sur d'autres études, qui ont permis de démontrer que la méthodologie bruxelloise donne de très bons résultats par rapport à d'autres et qu'une telle fusion ne permettrait pas de réaliser des économies d'échelle.

La vigilance est donc de mise et j'invite les partenaires de la majorité Vivaldi à ne pas accepter n'importe quoi, au niveau fédéral, au détriment des Bruxellois.

- L'incident est clos.

De heer Sadik Köksal (DéFI).- Uw antwoord stelt ons teleur. Ik hoop dat de federale regering het dossier niet gebruikt om een fusie van de Brusselse politiezones af te dwingen.

Ik roep de partijen uit de Vivaldi-meerderheid op om niet om het even wat te aanvaarden, ten nadele van de Brusselaars.

- Het incident is gesloten.

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11:54 § 229 → Video
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Question orale de Mme Anne-Charlotte d’Ursel

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant la lutte contre la pratique de « deadheading » des taxis en lien avec l’aéroport de Zaventem.

M. le président.- En l'absence de Mme Anne-Charlotte d'Ursel, s a question orale est lue par M. David Weytsman.

Mondelinge vraag van mevrouw Anne-Charlotte d’Ursel

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de strijd tegen 'deadheading' door taxi's van en naar de luchthaven van Zaventem.

De voorzitter.- Bij afwezigheid van mevrouw Anne-Charlotte d'Ursel wordt haar mondelinge vraag voorgelezen door de heer David Weytsman.

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11:55 § 233 → Video
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M. David Weytsman (MR).- Les courses à vide (deadheading) consistent à se rendre d'un point à un autre sans passager à bord. Cette pratique se produit pour différentes raisons, mais elle est souvent liée au transport de personnes, où les chauffeurs de taxi se rendent à un lieu de prise en charge sans passager à bord, ou dans un autre lieu, après avoir déposé des passagers.

Le fait que les taxis roulent à vide entre deux courses pose plusieurs problèmes. Premièrement, ce faisant, les taxis augmentent les coûts de carburant, d'entretien et d'usure du véhicule, ce qui peut réduire les marges bénéficiaires des entreprises de taxi.

Deuxièmement, cette pratique contribue à une augmentation tout à fait inutile des émissions de gaz à effet de serre et des niveaux de pollution de l'air, avec des conséquences potentiellement néfastes pour l'environnement et la santé publique.

Troisièmement, le deadheading n'est-il pas tout simplement inefficace ? En effet, il apparaît que les taxis qui roulent à vide entre deux courses peuvent causer des retards et faire attendre les clients éventuels, engendrant une utilisation inefficace des ressources. Sans parler de l'absurdité de la situation ! Mme d'Ursel ne l'a pas évoquée en ces termes, toutefois interdire aux taxis bruxellois d'aller chercher des clients à Zaventem n'a aucun sens !

Dans un contexte de crise climatique et énergétique, mais aussi eu égard aux débats et au subtil équilibre que nous avons trouvé en élaborant l'ordonnance transitoire relative aux services de taxis et aux services de location de voitures avec chauffeur, ce gaspillage d’argent, de carburant et de temps est de plus en plus préoccupant, d'autant que la Région wallonne vient de prendre des dispositions similaires à celles de la Région flamande.

Que prévoit le gouvernement bruxellois pour limiter ou arrêter cette pratique des taxis en lien avec l’aéroport de Zaventem ? Le but étant de promouvoir un mécanisme de réciprocité qui a été au cœur d'une mécompréhension ou de mésinterprétations. Quoi qu'il en soit, n'avez-vous pas aujourd'hui suffisamment d'exigences à formuler auprès du gouvernement flamand ?

Par ailleurs, un avant-projet de décret visant à réformer le secteur des taxis a été voté récemment en Wallonie, en deuxième lecture, me semble-t-il. La Région de Bruxelles-Capitale a-t-elle été associée à cette réforme wallonne des taxis ?

Enfin, existe-t-il une concertation entre les trois Régions du pays avec l'objectif de développer une vision commune et cohérente pour le secteur des taxis à tous les niveaux de pouvoir ?

De heer David Weytsman (MR).- Met het begrip 'deadheading' wordt bedoeld dat een taxi een bepaald traject aflegt zonder passagiers. Daar zijn allerlei redenen voor: zo moet een taxi zich naar een bepaalde plek begeven om er passagiers op te pikken en rijdt hij leeg terug nadat ze zijn afgezet.

Deadheading is problematisch. Ten eerste leidt de praktijk tot hogere brandstof- en onderhoudskosten voor de taxi's. Ten tweede nemen de uitstoot van broeikasgassen en de luchtvervuiling toe. Ten derde is deadheading gewoonweg inefficiënt.

Deze verspilling van geld, brandstof en tijd is hoe langer hoe zorgwekkender. Overigens is het ook te gek voor woorden dat Brusselse taxi's geen klanten mogen oppikken in de luchthaven.

Het Vlaams Gewest en het Waals Gewest namen al maatregelen. Wat zal de Brusselse regering ondernemen om deadheading van taxi's die van of naar de luchthaven van Zaventem rijden terug te dringen of stop te zetten?

Is het Brussels Hoofdstedelijk Gewest betrokken geweest bij de hervorming van de taxisector in Wallonië?

Overleggen de drie gewesten om een gemeenschappelijke visie op de taxisector te ontwikkelen?

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11:58 § 235 → Video
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- La question fait référence aux courses dont le point de départ est l'aéroport de Bruxelles-National. Étant donné qu'il est situé sur le territoire de la Région flamande, il convient de faire appliquer la réglementation flamande relative au transport de personnes, à travers le décret de 2019. Conformément à l'art. 8 de l'arrêté du gouvernement flamand du 8 novembre 2019 relatif aux conditions d'exploitation du transport individuel rémunéré des personnes, au cours d'une course effectuée sur le territoire de la Région flamande par un service de taxis ou un service de location de voitures avec chauffeur autorisé dans une autre Région, aucune personne ne peut monter à bord sur le territoire de la Région flamande, sauf si la course a été commandée.

Le gouvernement bruxellois ne peut pas y réglementer les services de taxis, qui sont une compétence de la Région flamande. Par conséquent, un taxi bruxellois qui dépose un client à l'aéroport de Bruxelles-National ne peut pas prendre en charge un client qui n'a pas réservé préalablement sa course.

Nous n'avons pas été associés à la rédaction du projet de décret wallon relatif au service de taxis. Nous n'avions pas non plus été consultés par l'administration flamande.

Concernant la concertation entre les trois Régions, l'art. 92bis § 2 de la loi spéciale prévoit que les Régions ont conclu des accords de coopération pour le règlement des questions relatives aux services de taxis qui s'étendent sur le territoire de plus d'une Région. En décembre 2019, nous avions exploré avec nos homologues flamands et wallons la mise en place d'un comité de coopération chargé d'aborder les grandes questions de mobilité, notamment liées aux taxis.

Une fois que le décret sera passé en troisième lecture et adopté en Région wallonne, je suis tout à fait disposé à relancer l'idée, si un accord équilibré en faveur des différentes parties peut aboutir.

Le véritable nœud du problème, que nous avons déjà évoqué ici, est l'emplacement de l'aéroport, à Zaventem. S'il ne se trouvait pas si proche de Bruxelles, la question ne se poserait sans doute pas en ces termes.

Un accord devrait bien entendu permettre aux chauffeurs bruxellois et wallons de prendre place dans la file. Je ne doute pas que nous puissions en parler, mais c'est sans garantie de résultat. Un contact a été pris avec les services concernés du gouvernement wallon, qui souhaitent attendre que le décret soit voté avant de lancer un processus de concertation entre les trois Régions. Nous pourrons donc l'entamer prochainement.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Uw vraag gaat over taxiritten met als vertrekpunt Brussels Airport, die in het Vlaams Gewest is gelegen. Overeenkomstig het besluit van de Vlaamse regering van 8 november 2019 mag niemand op het grondgebied van het Vlaams Gewest een taxi van een ander gewest nemen, tenzij die taxirit op voorhand werd besteld.

De Brusselse regering is dus niet bevoegd voor deze aangelegenheid. Ze werd niet betrokken bij de hervorming van de taxidiensten in Wallonië en evenmin geraadpleegd door de Vlaamse administratie.

We hebben contact opgenomen met de diensten van de Waalse regering, die willen wachten tot over het decreet is gestemd voordat overleg tussen de drie gewesten wordt aangeknoopt. We zullen dus binnenkort overleg kunnen plegen over deze kwestie.

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12:01 § 237 → Video
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M. David Weytsman (MR).- Si le décret wallon passe en deuxième lecture, il sera soumis tout prochainement au parlement. Puis-je vous demander d'être volontariste dans ce dossier ? Les commissaires ici présents sont unanimes : cette situation est aberrante. Il s'agit d'un aéroport national, où la plupart des passagers convergent vers Bruxelles. Essayons d'abord de défendre les intérêts des taxis bruxellois et tant mieux si nous pouvons faire de même pour les taxis wallons.

Il s'agit d'une vraie frustration dans le cadre de cette réforme. Ce contre-argument a été utilisé à plusieurs reprises et a été annoncé par des collègues d'autres formations politiques. Je l'ai, pour ma part, toujours soutenu : il faut trouver une solution. Maintenant que la réforme de l'ordonnance transitoire a été votée, on peut enfin fixer des priorités et répondre aux vrais problèmes. Il me semble que ce dossier en fait partie, s'agissant de l'avenir du secteur des taxis à Bruxelles.

M. le président.- Je vous signale que cet aéroport se nomme depuis belle lurette Brussels Airport. Il faut systématiquement utiliser cette dénomination, car cela fera avancer notre cause.

De heer David Weytsman (MR).- Ik zou willen dat u zich daadkrachtig opstelt in dit dossier. Het is al te gek dat Brusselse taxi's geen passagiers mogen oppikken in de nationale luchthaven. Laten we eerst de belangen van de Brusselse taxi's proberen te behartigen. We moeten een oplossing vinden.

De voorzitter.- Ik wijs erop dat de luchthaven de naam 'Brussels Airport' draagt. We moeten systematisch die benaming gebruiken, want dat zal onze zaak vooruithelpen.

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12:02 § 241 → Video
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M. David Weytsman (MR).- Je devrais peut-être demander à M. le ministre-président de faire de même pour l’aéroport de Bruxelles-Sud. Ainsi, nos taxis bruxellois pourraient s’y rendre, eux aussi, si tant est qu’ils soient intéressés.

- L'incident est clos.

De heer David Weytsman (MR).- Ik zou de minister-president misschien moeten vragen om hetzelfde te doen voor de luchthaven Brussels South in Charleroi. Ook daar zouden Brusselse taxi's passagiers moeten kunnen oppikken.

- Het incident is gesloten.

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