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Question écrite concernant la fermeture annoncée de l'hébergement d'urgence de la Croix-Rouge situé rue de Trèves.

de
Stéphanie Koplowicz
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°66)

 
Date de réception: 13/03/2020 Date de publication: 04/05/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 04/05/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
13/03/2020 Renvoi en séance plénière p.m.
17/03/2020 Recevable p.m.
 
Question    Dans Le Soir du mardi 10 mars, on pouvait lire que l'abri d'urgence de la Croix-Rouge situé rue de Trèves était sur le point de fermer. Le centre est ouvert depuis 15 mois et accueille 230 personnes sans domicile fixe de notre ville. Des mères célibataires avec enfants, des familles, des mineurs et des célibataires. Après l'hiver 2019, le gouvernement bruxellois a décidé de débloquer des fonds pour laisser le centre ouvert. Le gouvernement a eu raison de le faire. Sur une base professionnelle, la Croix-Rouge, le CAW et Médecins du monde travaillent ensemble pour accueillir des personnes en détresse, leur offrir un séjour digne pour une courte période et les orienter. Mais elles sont maintenant menacées de se retrouver dans les rues dès le 1er avril.

Et ce ne sont pas les seules. Fin juillet, les 360 sans-abri de l'organisation Raphaël devront également quitter leur bâtiment. Et récemment, on a appris que la maison d'accueil de Bodeghem, dans le quartier d'Anneessens, avec ses 70 sans-abri, devra également fermer ses portes.

Notre ville choisit à juste titre de se concentrer d'abord sur le logement afin de lutter structurellement contre le sans-abrisme. Avec le PTB, nous soutenons l'idée d'investir d'abord dans le logement. La seule chose que nous disent les travailleurs sur le terrain est que peu de places supplémentaires sont encore opérationnelles. Les autres initiatives comme le Samusocial ne disposent pas non plus de places supplémentaires. La majorité des 230 familles et célibataires du centre de la rue de Trèves risquent donc de se retrouver à la rue en avril, faute d’un logement abordable.

En outre, nous nous interrogeons sur les choix du ministre en matière d'assistance professionnelle. Le refuge d'urgence travaille avec des travailleurs humanitaires professionnels qui sont formés pour recevoir le groupe cible vulnérable. Les résultats sont là, 60% des personnes accueillies sont orientées vers les bonnes initiatives.

Mes questions sont donc les suivantes :

- Pourquoi fermer un centre d'accueil qui fonctionne bien et qui affiche de bons résultats en termes de réinsertion ?

- Pouvez-vous garantir que, jusqu'à ce que tous les lieux d'hébergement soient opérationnels, des mesures transitoires seront prises pour garantir un nombre suffisant de places d'accueil ?
 
 
Réponse    Celle-ci n’est toutefois plus d’actualité puisque la Ministre Nathalie Muylle a confirmé la prolongation de l’intervention fédérale permettant la poursuite de l’accueil des personnes au sein du centre Rue de Trèves.

Pour l’avenir, nous avons sollicité, qu’une réflexion soit menée avec Madame la Ministre N. Muylle pour envisager que ce centre puisse fonctionner toute l’année et pas uniquement pendant la période hivernale.