Question écrite concernant la création de structures de mise en quarantaine.
- de
- Véronique Lefrancq
- à
- Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°120)
| Date de réception: 29/04/2020 | Date de publication: 16/06/2020 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 19/20 | Date de réponse: 11/06/2020 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 04/05/2020 | Recevable | p.m. |
| Question | Nous apprenons par voie de presse, le mardi 28 avril, la création de structures de mise en quarantaine pour les cas où la recommandation de rester isoler à la maison ne peut être appliquée. Le Gouvernement bruxellois a ainsi prévu un budget pour disposer de chambres d'hôtels ou d'auberges de jeunesse dans ce cadre. Dans cette optique, je souhaiterais vous poser les questions suivantes : - Pouvez-vous nous préciser les établissements hôteliers et les auberges de jeunesse concernées par cette mesure ? Quels services sont mis à dispositions des personnes qui bénéficieront de cet aménagement ? - Au-delà des chambres d'hôtels ou d'auberges de jeunesse, quelles mesures alternatives sont mises en œuvre par la Gouvernement bruxellois pour les personnes qui ne peuvent respecter la recommandation de rester isoler chez eux selon les cas suivants : soit que la personne n'a pas de domicile, soit qu'elle habite avec une ou des personnes à risque qui s'exposeraient à une forme grave de la maladie en cas d'infection - maladies cardiaques, patients diabétiques, immunodéprimés, personne âgée... - ? - Pouvez-vous nous donner la ventilation du budget dégagé, à savoir 2,5 millions d’euros ? - Quels sont les délais prévus pour ce dispositif et jusqu’à quand ce dernier est mis en place ? |
| Réponse | La décision de réserver ce budget a été prise à un moment ou nous pensions faire face à un volume très important de personnes à mettre en quarantaine et de difficultés pour certains de pouvoir se mettre en quarantaine dans leur domicile pour les raisons que vous évoquez : - soit que le domicile n’est pas adapté à la quarantaine, - soit qu'elle habite avec une ou des personnes à risque qui s'exposeraient à une forme grave de la maladie en cas d'infection : maladies cardiaques, immunodéprimés, personne âgée. Le projet devait être mis en chantier après le démarrage du suivi des contacts qui est prioritaire. Au vu de l’évolution actuelle de l’épidémie, le projet est mis en veille. S’il s’avérait nécessaire, nous prendrions appui sur le projet de collaboration avec les hôtels pour l’accueil des personnes sans-abris qui doivent être mises en confinement. |