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Question écrite concernant les diagnostics de cancer durant et après le confinement.

de
Aurélie Czekalski
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°223)

 
Date de réception: 22/09/2020 Date de publication: 15/12/2020
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 04/11/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
02/10/2020 Recevable p.m.
 
Question    Avec le confinement, toutes les consultations, examens et interventions non essentiels ont temporairement été interrompus dès la mi-mars. Une mesure qui a aussi eu un impact sur le nombre de nouveaux diagnostics de cancer. Le dépistage est essentiel pour les cancers les plus mortels comme le cancer du sein, le cancer de la prostate et le cancer colorectal.

Permettez-moi de vous poser les questions suivantes :

- Quelle instance est responsable de la communication au sujet du programme de dépistage du cancer en Région de Bruxelles-Capitale ?

- Pourquoi n’y a-t-il pas de grandes campagnes au sujet du programme de dépistage du cancer depuis le déconfinement ?

- Quels sont vos contacts avec les mutualités à ce sujet. Celles-ci sont aussi des vecteurs de communication, elles sont un outil à ne pas négliger dans ce combat.

o La COCOM utilise-t-elle les services des mutualités pour être des relais au sujet du programme de dépistage des cancers ?
o Si oui, comment ?
o Si non, pourquoi ?
 
 
Réponse    1.

La loi spéciale de réformes institutionnelles confie aux Communautés la compétence en matière « d’éducation sanitaire, ainsi que les activités et services de médecine préventive, ainsi que toute initiative en matière de médecine préventive » (art. 5, I, §1er, 8°).

Cette compétence est plus particulièrement exercée, à Bruxelles, par la Commission communautaire commune, la Commission communautaire française et la Vlaamse Gemeenschap.


2.

A Bruxelles, les campagnes relatives au dépistage du cancer du sein et au dépistage du cancer du côlon sont toujours en cours et prennent la forme d’invitations envoyées au domicile.

S’agissant du dépistage du cancer du sein, Brumammo (récemment devenu Bruprévention) adresse aux femmes concernées, tous les deux ans, une invitation à se faire dépister dans l’une des unités de mammogaphie agréées.

Cela concerne, chaque année, 60.000 femmes.

S’agissant du cancer du côlon, un projet pilote (2018-2021) a été lancé par les trois autorités compétentes.

La méthode de travail est identique à celle du dépistage du cancer du sein : les Bruxellois âgés de 50 à 74 ans reçoivent, tous les deux ans, une invitation à se faire dépister.

En 2019, 151.111 personnes ont reçu une invitation à se faire dépister.

Munies de cette invitation, les personnes concernées peuvent se procurer le kit de dépistage dans les pharmacies.

Ce kit comprend le matériel de prélèvement ainsi que l’enveloppe prépayée servant à l’envoi du prélèvement à Bruprévention.


3.

Lors de récents contacts entre les SCR et certaines mutualités, celles-ci ont proposé de collaborer avec la Cocom dans le cadre de la sensibilisation au dépistage organisé des cancers du sein et du côlon.

Une première réunion de travail aura lieu dans le courant du mois de novembre afin d’envisager les modalités de concrétisation de cette collaboration.