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Question écrite concernant la stratégie bruxelloise en vue de maximiser la vaccination pour les plus de 50 ans.

de
Viviane Teitelbaum
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°470)

 
Date de réception: 31/05/2021 Date de publication: 04/10/2021
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 29/07/2021
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
19/07/2021 Recevable p.m.
 
Question    Afin d’encourager la vaccination et pour offrir une couverture vaccinale maximale pour la population, de nouvelles initiatives sont actuellement mises en place par les autorités wallonnes.

L’opération « Revax 50+ », lancée le lundi 31 mai, a en effet pour objectif de relancer la campagne de vaccination pour toute personne âgée de plus de 50 ans. Concrètement donc, les personnes de 50 ans et plus qui, lors du premier appel, hésitaient à se faire vacciner ou qui auraient laissé leur code se périmer, qui auraient égaré leur invitation ou encore celles qui n’auraient pas reçu le courrier qui leur était destiné, etc. ont à présent le droit à une « seconde chance ». Ces personnes peuvent alors appeler un numéro gratuit afin de prendre un rendez-vous prioritairement dans un centre de vaccination.

Si les personnes ne saisissent pas cette « seconde chance » de vaccination, elles pourront toujours aller se faire vacciner avec la population générale, comme c’est le cas chez nous en Région de Bruxelles capitale, mais elles perdront leur ordre de priorité.

Cette campagne wallonne semble d’ailleurs porter ses fruits car, depuis son lancement le 20 avril dernier, pour les plus de 80 ans, l’opération Re Vax a déjà enregistré 39.000 rendez-vous de vaccination par téléphone.

J’en viens à mes questions :

Pourriez-vous d’abord me préciser le nombre de personnes de plus de 50 ans qui sont vaccinées à ce jour ? Que représente ce nombre proportionnellement à la population totale des plus de 50 ans qui pourrait être vaccinée ? Quel est l’objectif à atteindre ?

Une campagne de rappel ou « seconde chance » pour la population plus à risque est-elle prévue à Bruxelles également ? Si oui quand celle-ci sera-t-elle planifiée ? Quelles seront les personnes concernées ? Par quels moyens les personnes concernées en seront-elles informées ? Sinon, pourquoi  pas?

Est-il également prévu de relancer une campagne d’information et/ou de sensibilisation à la vaccination ? Dans l’affirmative, quelle stratégie sera privilégiée pour le faire ? Sur quels acteurs de la société civile vous appuierez vous ? Quel budget pourrait -y être consacré.
 
 
Réponse    Concernant le nombre de personnes de plus de 50 ans vaccinées, à ce jour (14/07/2021), 271 895 personnes de plus de 50 ans ont été vaccinées avec une première dose sur 360 728 personnes de cet âge, c'est-à-dire une proportion de 75%. 242 437 personnes de plus de 50 ans sont complètement vaccinées, ce qui représente 67% de la population. Notre objectif est d’atteindre les plus de 80% pour les 65 ans et plus, 70% pour l'ensemble des 18 ans et plus.


Concernant
les campagnes de rappel ou de seconde chance et celle d’information et de sensibilisation, en Région Bruxelles-Capitale, il n'y a pas de nécessité pour une campagne "seconde chance" dans le sens administratif, vu qu'à partir du moment où le citoyen est invité, l'éligibilité pour s'inscrire sur Bru-Vax reste valide. Dans les autres régions, si les citoyens manquent leur rendez-vous ou refusent la vaccination, ils doivent se réinscrire pour la vaccination.

Par ailleurs, la semaine passée, la Cocom a lancé une campagne d’information par sms aux bruxellois.es de plus de 45 ans. La même opération est prévue prochainement pout tous les bruxellois.es de plus de 18 ans.

Depuis le début, les SCR communiquent et sensibilisent d'une manière pro-active vers les publics cibles, avec une attention spécifique pour les plus de 65 ans et les citoyens avec des facteurs de risques. De nombreuses campagnes de communication, réunions hebdomadaires avec les communes, discussions avec des organisations et partenaires sur le terrain continuent. Les antennes locales en coopération avec les communes ont également réussi et continuent à augmenter la couverture vaccinale chez les citoyens vulnérables et difficiles à atteindre.

Dans un premier temps, les antennes vaccinaient les citoyens de plus de 50 ans en priorité.

Sous le slogan "leave no one behind", spécifiquement pour les plus de 65 ans et les citoyens avec facteurs à risque, un travail important est en cours avec les acteurs de la première ligne qui ont une relation de confiance avec les citoyens, afin de les sensibiliser et supprimer les dernières barrières plus culturelles, idéologiques et logistiques vis-à-vis de la vaccination.

Nous travaillons en coopération avec les cercles des médecins généralistes, les maisons médicales, et les pharmacies et d'autres acteurs de terrain via Bruss'help.

Nous monitorons également le taux de vaccination par quartier.

Dans les quartiers moins couverts, nous développons davantage d'actions de sensibilisation et des antennes de vaccination sont mises en place. Depuis le 14 juin, l'ouverture des centres de vaccination pour les plus de 65 sans rendez-vous et les antennes de Molenbeek, St-Josse, St-Gilles et Anderlecht sont des beaux exemples de dispositifs ciblés et de proximité mis en place par les communes et la COCOM pour supprimer les dernières barrières logistiques à la vaccination.

Nos actions de sensibilisation et de communication sont adaptées en continu, et déclinées en matériel de communication didactique adapté au public cible (dans des langues différentes, via l'utilisation de sigles, …). Il n'y a pas de budget additionnel spécifique prévu pour ces actions, qui s'inscrivent dans le budget approuvé actuellement par le Collège.