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Question écrite concernant le comité de réseau Brustar

de
Magali Plovie
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°524)

 
Date de réception: 10/12/2021 Date de publication: 04/02/2022
Législature: 19/24 Session: 21/22 Date de réponse: 31/01/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
21/12/2021 Recevable Bureau élargi de l'Assemblée réunie
 
Question    Brustar est le réseau bruxellois en santé mentale pour enfants et adolescents développé dans le cadre de la réforme fédérale des soins de santé mentale. Le comité du réseau Brustar a été créé lors de la législature précédente ; il réunit différents secteurs afin de garantir une approche globale et intégrée des soins de santé mentale.

Plus récemment, la convention des psychologues de première ligne a été revue avec l’objectif de renforcer davantage l’intégration des soins de santé de mentale au niveau local.

C’est dans ce contexte que je souhaiterais vous poser les questions suivantes :

- De quelles structures est composé le comité de réseau Brustar ?

- Est-il prévu que d’autres secteurs y soient associés, en particulier dans le cadre des dernières mesures prises à l’égard des psychologues de première ligne ?

- A quelle fréquence ce comité de réseau se réunit-il ?

- Quelle est la stratégie mise en place pour atteindre cette intégration des soins au niveau intersectoriel et local ?

 
 
Réponse    Q1.
Le Comité de Réseau Exécutif (CRE) de Bru-Stars qui est l’organe décisionnel du réseau est composé des acteurs du secteur de la santé mentale spécialisé, des acteurs de la santé et du social et des acteurs de la société. Dans ce Comité, siègent également des représentants de l’ONE et de Kind en Gezin, du CAW Brussel, des Services d'action en milieu ouvert (AMO), de Huis voor Gezondheid, du Service d'Aide à la jeunesse (SAJ), du Délégué général aux droits de l'enfant (DGDE), de SOS Enfants et du VK Brussel, des usagers et proches, des services de santé mentale, des hôpitaux, ainsi que la Plateforme Bruxelloise pour le Santé mentale (PBSM).


Q2.

Suite à la nouvelle convention des soins psychologiques de première ligne, une mise à jour de la composition du Comité de Réseau a pu prendre forme à partir de janvier 2022 avec entre autre une représentation pour les Centra voor Leerlingenbegeleiding (CLB) et les Centres Psycho-Médico-Sociaux (PMS).

Il est également prévu d'inclure à nouveau une représentation plus forte des médecins généralistes, des planning familiaux et du secteur du handicap. L'idée est également d'inclure un représentant des psychologues/orthopédagogues conventionnés dans le cadre de la nouvelle convention des soins psychologiques de première ligne.



Q3.

Le Comité de Réseau se réunit au minimum une fois par mois.



Q4.
La stratégie qui est en train de se déployer consiste à suivre l’implémentation à deux niveaux afin de veiller à l’intégration de cette mesure aux réseaux existant. Le premier niveau est le Groupe de Travail Transversal qui a en charge de faciliter l’implémentation de cette mesure, les coordinateurs de réseaux adultes (BRUMENTA) et enfant ados (BRUSTARS). La composition de base de ce groupe de travail a encore fait l’objet de discussions récentes avec le cabinet fédéral, afin de tenir compte des spécificités Bruxelloises : ainsi que :

- Les quatre Antennes 107 régionales
- Quatre acteurs du réseau BUSTARS actifs sur le territoire des antennes ainsi que d’un représentant des dispositifs régionaux d’appui à la première ligne (Brusano et Bruzel)

- Un représentant de l’Inter Fédération de l’Ambulatoire des secteurs social-santé ambulatoires cocof.
- Un représentant de mon cabinet
- Un représentant mandaté par comité de réseau de soins en santé mentale enfants/adolescents et adultes/personnes âgées actif sur la région.


Cette représentation s'inscrit dans la vision de la convention et doit être liée au programme de détection et d'intervention précoces des réseaux de soins en santé mentale pour enfants/adolescents ou à la fonction 1 (donc de prévention). Il a par ailleurs été décidé de le rendre évolutif et flexible dans sa composition, afin de pouvoir l’ouvrir ou le réduire en fonction des sujets qui y sont abordés.



Le fédéral s’est aussi engagé, conformément au protocole d’accord signé en CIM santé en décembre 2020 et au dernier courrier envoyé aux deux réseaux Bruxellois, à respecter nos choix politiques régionaux en matière de gouvernance et d’organisation des soins de première ligne qui relèvent de nos compétences. Dans cet esprit, il a aussi ajouté des moyens supplémentaires par le fédéral, cinq équivalents temps plein, afin d’assurer l’intégration locale de ces soins avec l’appui de la fonction d’ « ambassadeur » de cet réforme, qui ont la mission d’assurer l’intégration de cette mesure au sein de la première ligne. Cette intégration locale constitue le deuxième niveau stratégique, en plus du Groupe de Travail Transversal.