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Question écrite concernant les maisons de repos et l’accueil des réfugiés ukrainiens

de
Christophe De Beukelaer
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°589)

 
Date de réception: 23/05/2022 Date de publication: 20/09/2022
Législature: 19/24 Session: 21/22 Date de réponse: 13/07/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
08/06/2022 Recevable Bureau élargi de l'Assemblée réunie
 
Question    Depuis le début de la crise ukrainienne, la population belge s’est montrée extrêmement accueillante. Des familles ont ouvert les portes de leur maison et hébergent des réfugiés. Les communes sur tout notre territoire se démènent pour trouver des solutions au cas par cas.

Dans des situations de crise, nous devons être créatifs. Cette créativité amène les communes et les maisons de repos à vouloir collaborer mieux et exploiter les lits disponibles pour y accueillir temporairement des personnes qui fuient les bombes.

Or, Iriscare refuse cette possibilité et menace même de déclasser les lits qui seraient utilisés pour ce faire. C’est un vrai problème.

Monsieur le Membre du Collège réuni, pouvez-vous dès lors répondre aux questions suivantes :

  • Quelles sont les raisons qui ont poussé à refuser l’accueil des réfugiés ukrainiens dans les lits disponibles des maisons de repos bruxelloises ?

  • Quelles solutions explorez-vous pour y remédier?

 
 
Réponse    Le sujet a été abordé lors du Conseil de gestion de la santé et de l'aide aux personnes d'Iriscare du 22 mars 2022. Voici ce qui y a été communiqué :
Iriscare ne prend aucune initiative au sujet de l'accueil des réfugiés.
Bien entendu, les réfugiés ukrainiens qui sont dans les conditions pour être y être accueillis seront pris en charge financièrement, à l'exception de l'accueil des moins de 60 ans pour lesquels aucune dérogation n'est permise.
Si par contre une institution décide d'accueillir des réfugiés ukrainiens, en dehors de tout cadre prévu, il s'agit d'une initiative privée totalement à sa charge et donc sans prise en charge financière de la part d'Iriscare, c'est-à-dire qu'aucun forfait n'est payé pour les lits utilisés à cet effet. Nous ne désirons pas encourager ces pratiques.
Et ce afin de préserver les personnes fragiles résidents dans les maisons de repos pour personnes âgées et les maisons de repos et de soins ainsi que les résidences-services de tout risque accru de contamination au COVID. Mais aussi eut égard à la fatigue du personnel qui, depuis deux ans, participe à la gestion de la pandémie.
Ceci étant dit, Iriscare et mon cabinet explorent les différentes possibilités pour permettre l'accueil des réfugiés ukrainiens dans des ailes vides de maisons de repos.