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Question écrite concernant la semaine européenne des Régions et des Villes à Bruxelles.

de
Geoffroy Coomans de Brachène
à
Pascal Smet, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente (question n°32)

 
Date de réception: 06/11/2019 Date de publication: 16/12/2019
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 12/12/2019
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
15/11/2019 Recevable p.m.
 
Question    La 17ème édition de la Semaine européenne des Régions et des Villes a eu lieu à Bruxelles du 7 au 10 octobre dans les bâtiments de la Commission européenne et du Comité des Régions.

Durant les trois jours, plus de 6000 participants et 6000 orateurs sont venus de toute l’Europe afin de discuter du développement de la politique de cohésion de l’UE (développement économique, inclusion sociale, coopération transfrontalière, innovation régionale) et rencontrer des fonctionnaires d’administrations régionales et communales ainsi que des experts universitaires.

Ainsi, le point relais pour Bruxelles (Brussels International) a pu organiser deux conférences : l’intégration des nouveaux services mobilité dans les transports en commun et les défis sociétaux dans les villes intelligentes.

Pour ces raisons, Monsieur le Secrétaire d’Etat, je souhaiterais vous poser les questions suivantes :
-- Suite à l’organisation des deux conférences, est-ce qu’il y a eu des recommandations spécifiques qui ont été formulées ? Est-ce que la Région a apporté un soutien financier pour l’organisation, et à concurrence de combien ?
 
 
Réponse    Au cours de la Semaine européenne des régions, la Région de Bruxelles-Capitale a participé à plusieurs conférences. Pour deux séminaires, Brussels International a également été l'un des partenaires chargés de la coordination de l'événement. Il s’agit des séminaires « Les défis sociétaux dans les villes intelligentes : vers une ville intelligente plus éthique » et « L’intégration des nouveaux services de mobilité dans les transports en commun ».

Pour le séminaire « Les défis sociétaux dans les villes intelligentes : vers une ville intelligente plus éthique », le message était que, pour contrebalancer l’importante influence des GAFAM (les géants du web) sur des projets de ville intelligentes dans le monde entier, l’Europe devrait développer son propre modèle de villes intelligentes. Et ceci en impliquant les citoyens dans leur gestion, de façon à préserver notre mode de vie européen.


Pour le séminaire «Les défis sociétaux dans les villes intelligentes : vers une ville intelligente plus éthique», Madame Karima Delli, présidente de la Commission Transports a conclu que le plus grand changement de l’avenir sera probablement réservé aux voitures, car :
- une voiture n’est plus un produit, mais deveint aussi un service.
- les centres urbains bannissent de plus en plus les voitures : le transport par des moteurs à combustion individuels est polluant, bruyant et surtout inefficace ; des études montrent que le vélo électrique est le moyen de transport le plus rapide et fiable pour des distances de 0 à 10 km ;
- les combustibles fossiles seront certainement interdits à long terme.

Personnellement, j’étais invité comme orateur à la conférence dont le sujet était « Sustainable Urban development in a global perspective – what can the EU offer ». Les organisateurs de l’événement n’ont pas publié de conclusions sur le site internet en question à l’issue de l’événement.

Par le biais de Bruxelles Prévention et Sécurité, la Région de Bruxelles-Capitale était également impliquée dans un workshop présentant le partenariat pour la sécurité dans les espaces publics (partnership for security in public spaces). Et Perspective Brussels a participé avec Bruxelles Environnement et le CIRB à un petit atelier sur les données territoriales.

Lors de la présentation du partenariat pour la sécurité dans les espaces publics, il a été constaté qu’un rôle majeur peut être joué pour soutenir et influencer l’agenda politique de la Commission européenne en la matière. Par ailleurs, il est important de poursuivre les travaux relatifs au partenariat après sa durée formelle de 2 ans ainsi que de développer une coordination avec d’autres partenariats, Etats membres européens et programmes et initiatives pertinents (INTERREG, URBACT, etc.). Le partenariat doit également viser à mettre en place une approche de sécurité intégrée tenant compte des aspects sociaux.



Quant aux participants à la conférence sur les données territoriales, ils en sont venus à la conclusion qu’il y a une demande croissante en matière de open data et de données comparables sur les régions et villes, qui soient par ailleurs facilement utilisables par un grand nombre d’acteurs concernés. Ils ont entre autre également constaté :
- qu’il existe un besoin continu en échange d’expériences entre les organisations actives dans le domaine des données territoriales, afin de maximiser la compatibilité et de minimiser le travail en double.
- enfin, que la visualisation et la diffusion de données sont cruciales pour l’échange de connaissances sur les régions et les villes.

En ce qui concerne le volet financier, la Région de Bruxelles-Capitale n’a pas octroyé d’aide financière à la DG Politique régionale et urbaine ou au Comité des régions pour l’organisation de cette 17
e édition de l’événement.


Par contre, Brussels International, tout comme les autres partenaires, a contribué aux frais organisationnels du séminaire “L’intégration des nouveaux services de mobilité dans les transports en commun » qui s’est tenu au Brussels Info Point (BIP). La location de la salle de conférence et l’accueil (café) a coûté 202,12 EUR à la Région de Bruxelles-Capitale. Le séminaire « Les défis sociétaux dans les villes intelligentes : vers une ville intelligente plus éthique » a eu lieu dans le bâtiment Jacques Delors et n’a pas entraîné de frais, tout comme ma participation en tant qu’orateur lors de la conférence « Développement urbain durable, un défi mondial ».

En ce qui concerne l’accueil des journalistes des quatre coins de l’Europe pour les différents projets FEDER, Brussels International a pris en charge le transport par bus, la traduction et le lunch composé de produits du espace test agricole, coûtant au total 6487,72 EUR.

Les éventuels frais relatifs aux autres parties de l’événement ont été pris en charge par les administrations concernées.