Question écrite concernant la démobilisation d'une base Ryanair à Zaventem et le risque sur les emplois.
- de
- Jamal Ikazban
- à
- Bernard Clerfayt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-Être animal (question n°111)
| Date de réception: 10/01/2020 | Date de publication: 03/03/2020 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 19/20 | Date de réponse: 03/03/2020 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 06/02/2020 | Recevable | p.m. |
| Question | En début de semaine1, des rumeurs circulaient dans les cockpits de Ryanair sur le risque de démobilisation de l’un de ses quatre avions basés à Bruxelles. Furieux que les choses se passent en stoemelings alors qu’il y aura forcément des répercussions sur 28 emplois, les syndicats et les employés ont finalement rencontré la direciton2. Direction qui refuse de parler de « licenciements », préférant le mot « transferts », sur base volontaire, sans compensation3, vers Charleroi ou en Europe. Les emplois menacés sont ceux des 18 membres d’équipage, 5 chefs de cabine, et 5 pilotes et copilotes. Cet été, la compagnie low-cost irlandaise fermait ses bases en Espagne et au Portugal avec des centaines d’emplois impactés pour les mêmes raisons qu’aujourd’hui : mise en cause de la sécurité de ses Boeing 737 Max cloués au sol depuis des mois. Les syndicats ont régulièrement dénoncé un manque d’effectifs à Ryanair et des manquements en matière de droit du travail : pas de règlement de travail local, pas d’assurance contre les accidents de travail et pas de service de prévention5. Ces licenciements-transferts ne vont pas arranger la donne. Le directeur controversé de l’entreprise devra, c’est certain, mettre son plan de croissance en veilleuse tant que les 135 Boeing commandés n’auront pas obtenu de certificat euro-américain de navigabilité. Ce qui aura très certainement des répercussions aussi bien à Charleroi que partout en Europe4. J’aurais voulu savoir : 1) Les investisseurs privés et publics ont fait savoir leur mécontentement face à la situation de crise que traverse Ryanair. Avez-vous été contacté par les syndicats ? 2) A côté de l’aide de la Région wallonne et des investisseurs privés, Bruxelles-Capitale a-t-elle également contribué ? 1 https://www.lesoir.be/271122/article/2020-01-06/ryanair-pourrait-retirer-un-avion-de-zaventem 2 https//www.rtbf.be/auvio/detail_jt-13h?id=2586414 3 https://www.7sur7.be/economie/ryanair-veut-transferer-28-membres-de-son-personnel-de-zaventem-vers-d-autres-bases~a902af11 4 https://www.rtbf.be/info/economie/detail_ryanair-nouvelles-craintes-sur-l-emploi-a-zaventem?id=10403317 5 https://www.lesoir.be/240890/article/2019-08-07/ryanair-va-fermer-des-bases-en-espagne-et-au-portugal |
| Réponse | A ce jour, je n’ai pas été contacté par les syndicats concernant Ryanair. Bruxelles Economie et Emploi, via la Direction emploi, n’a octroyé aucune aide à Ryanair. |