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Question écrite concernant la prolifération des panneaux d'arrêts des différents opérateurs TEC, STIB et De Lijn.

de
Aurélie Czekalski
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°334)

 
Date de réception: 02/03/2020 Date de publication: 19/05/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 19/05/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
13/03/2020 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question    Tout utilisateur de transports en commun l’aura remarqué, dès qu’on se trouve à un arrêt de transport en commun où passent plusieurs opérateurs, on se retrouve face à une prolifération de poteaux d’arrêt ; chacun installant son modèle. Il y a une prolifération des piquets d’arrêts des différents opérateurs que sont les TEC, STIB et DE LIJN. Ces différents panneaux polluent et encombrent les zones d’arrêt et ils diminuent l’espace pour les piétons. Les utilisateurs y perdent leur latin en cherchant le bon panneau. Je m’interroge donc sur l’absence d’un modèle unique de ces poteaux d’arrêt.

En vertu du code de la route, un poteau d’arrêt interdit le stationnement 15 mètres de part et d’autre de l’emplacement dudit poteau. En outre, le poteau (ou un totem d’identification) comporte généralement la plaque reprenant le nom de l’arrêt, les lignes qui y passent et les horaires théoriques.

Les arrêts sont et font partie intégrante du système de transport public et de l’espace public. Les opérateurs de transport ne sont pas propriétaires de la voirie mais ils ont le droit d’usage gratuit. Chaque proposition d’aménagement d’arrêt doit par ailleurs être approuvée par le gestionnaire de voirie compétent.

La Région de Bruxelles-Capitale pourrait donc imposer un modèle unique de poteau d’arrêt commun à l’ensemble des opérateurs et ainsi tout rassembler pour plus de lisibilité et une communication optimale. Il s’agit ici d’un premier pas vers un système de transport en commun multimodal et inter-opérateur.

Madame la Ministre, je me permets donc de vous poser les questions suivantes :

· Pourquoi le Gouvernement bruxellois n’impose-t-il pas un modèle unique pour ces poteaux d’arrêt ?

· Y a-t-il une volonté de la part de Bruxelles-Mobilité d’imposer la non-prolifération de ces panneaux et de les rassembler sur un seul panneau pour une meilleure lisibilité ?

· En voirie régionale, la responsabilité incombe aÌ l’Administration régionale Bruxelles-Mobiliteì et plus particulièrement de la Direction de la Gestion et de l’Entretien (DGE), pour l’aspect « entretien » des voiries, y a-t-il déjà eu une réflexion au sein de cette DG au sujet d’un modèle unique pour les panneaux d’arrêt ?

· Des discussions ont-elles déjà eu lieu avec les trois opérateurs que sont les TEC, STIB et DE LIJN ?
- Si oui, quelles en sont les conclusions ?
- Si non, y a-t-il une volonté de les rencontrer à ce sujet ?
 
 
Réponse    Les poteaux sont de la responsabilité et de la gestion de l’opérateur de transport. Il effectue également l’entretien. Il y a plusieurs poteaux par arrêt y compris du même opérateur, souvent un poteau par operateur qui fait arrêt à cet endroit. Le volume des renseignements présents sur les poteaux ne permettent souvent pas de tout regrouper sur un seul poteau. BM n’a pas envisagé de modèle unique. BM va sensibiliser les opérateurs pour laisser un espace de 1m50 pour la circulation des usagers et piétons, mais ce n’est pas toujours possible.

La multiplication des poteaux est liée au fait qu’il y a un grand nombre d’informations à afficher (horaires, plans, informations générales) et non au simple fait qu’il y a plusieurs opérateurs. 

Le développement des réseaux de transport public sur Bruxelles ne permet plus de regrouper, sur un seul poteau, toutes les informations des différents opérateurs (nombre de lignes en augmentation, besoin d’espace pour les horaires, pour les plans de quartier, pour les messages liés aux perturbations...).

Les arrêts communs entre STIB, TEC et De Lijn représentent par ailleurs une minorité d’arrêts.

Tous les plans d’aménagement d’arrêt qui sont soumis à l’approbation du gestionnaire de voirie (y compris donc le placement des poteaux) veillent à respecter le Règlement Régional d’Urbanisme (RRU) et donc à respecter le passage libre d’1,5 m afin de pouvoir assurer la mobilité de tous.

Pour rappel, ces poteaux d’arrêt ne sont pas des poteaux destinés à un affichage commercial mais sont bien destinés à un affichage d’informations d’utilité publique.

Des discussions entre opérateurs ont déjà eu lieu à plusieurs reprises.

À l’époque, après concertation avec les collègues de De Lijn et du TEC, la STIB avait piloté l’opération.