Question écrite concernant la situation des refuges pour animaux pendant la crise du coronavirus et les mesures prises pour les soutenir.
- de
- Ingrid Parmentier
- à
- Bernard Clerfayt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-Être animal (question n°223)
| Date de réception: 06/04/2020 | Date de publication: 28/04/2020 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 19/20 | Date de réponse: 28/04/2020 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 06/04/2020 | Recevable | p.m. |
| Question | Le 27 mars, le journal La Capitale1 a relayé les difficultés rencontrées par les refuges pour animaux, en particulier celui de Veeweyde, leur activité étant fortement affectée par l’épidémie. Les adoptions sont toujours possibles moyennant le respect de certaines règles (sur rendez-vous, en respectant la distanciation physique, une seule personne à la fois). Cependant, à Veeweyde, une forte diminution a été observée: 8 adoptions en une semaine, au lieu de 20 à 30. Le séjour des chiens et chats se prolonge anormalement, ce qui augmente les charges financières et le travail des refuges. Le 27 mars, la presse a également rapporté le cas d'un chat qui aurait été contaminé au covid 19 par son maître2. Le chat souffrait de diarrhée et de problèmes respiratoires, une semaine après que son maître ait développé les premiers symptômes de la maladie. Pour les spécialistes consultés, il s'agit là d'un cas exceptionnel et l’homme n’a donc rien à craindre de son animal de compagnie qu’il s’agisse d’un chien, d’un chat ou de tout autre espèce. On peut donc continuer à le prendre dans ses bras ou à le caresser. Cependant, à l'instar des objets, un animal qui fréquente une personne malade, peut être un porteur passif du virus. Monsieur le Ministre, voici mes questions: - Quelles sont, de façon générale, les mesures prises pour aider les refuges pour animaux à traverser cette crise? 1 https://www.lacapitale.be/538965/article/2020-03-26/noubliez-pas-nos-amis-4-pattes?fbclid=IwAR1VViMYTRu5rAA5D0s_B9CenWsK6iLe1smvW8UfDKgC31inqQjwn8BSEKU 2 https://www.rtbf.be/info/societe/detail_nos-animaux-peuvent-ils-nous-transmettre-ou-attraper-le-coronavirus?id=10449810 |
| Réponse | Lorsque les mesures de confinement ont été ordonnées par les autorités fédérales, une analyse a immédiatement été effectuée afin de cerner leur impact sur les refuges agréés de la région. Il a été constaté que les adoptions d’animaux n’étaient plus possibles, raison pour laquelle j’ai immédiatement plaidé auprès des autorités fédérales : - la nécessité d’inscrire l’activité des refuges à la liste des activités essentielles ; - la nécessité, pour éviter une saturation des refuges et assurer le bien-être des animaux, de permettre des adoptions sur rendez-vous. J’ai également sollicité une confirmation officielle de la possibilité, pour les bénévoles, de se rendre aux refuges afin de prendre soin des animaux. Plusieurs contacts ont été pris avec les cabinets des Ministres wallon et flamand du bien-être animal afin de coordonner notre action et renforcer ce positionnement. Par ailleurs, depuis le début de la crise, plusieurs contacts ont été pris avec les refuges, par l’intermédiaire de mon cabinet ou du Département Bien-être animal de Bruxelles Environnement, afin de mesurer l’impact de la crise sur leurs activités. Outre ces démarches, afin de permettre aux refuges agréés de continuer à prendre soin de leurs animaux, le gouvernement a décidé, sur ma proposition, d’octroyer une aide financière à tous les refuges agréés dont le montant varie en fonction de la taille de l’établissement. La répartition s’effectue de la manière suivante : - 3.000€ pour les refuges dont la capacité d’accueil maximale est supérieure à 30 animaux. - 2.000€ pour les refuges dont la capacité d’accueil maximale est égale ou inférieure à 30 animaux et fonctionnant avec des familles d’accueil. - 1.500€ pour les refuges dont la capacité d’accueil maximale est égale ou inférieure à 30 animaux et ne fonctionnant pas avec des familles d’accueil. |