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Question écrite concernant la collaboration entre Bruxelles-Propreté et le service propreté de la Ville de Bruxelles.

de
Bertin Mampaka Mankamba
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°281)

 
Date de réception: 18/04/2020 Date de publication: 26/05/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 26/05/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
22/04/2020 Recevable p.m.
 
Question    Différentes études classent notre Région, et plus particulièrement la Ville de Bruxelles, comme étant un des territoires les plus sales du pays.

En tant que Ministre bruxellois chargé de la Propreté, pourriez-vous nous informer sur les éléments suivants :

- Avez-vous pris connaissance de la convention qui lie la Ville de Bruxelles à Bruxelles-Propreté et l’avez-vous examinée ?
Si oui, quels sont les termes ou les engagements qui devaient faire l’objet d’une modification urgente afin de lutter efficacement contre la saleté sur le territoire de la Ville de Bruxelles ?

- A ce jour, en matière de nettoyage de voirie, pouvez-vous nous dire combien de personnes de Bruxelles-Propreté travaillent sur la Ville de Bruxelles ?

- Pouvez-vous nous indiquer le nombre de kilomètres de voirie de la Ville de Bruxelles pris en charge par Bruxelles-Propreté ?

- Quel est le volume de déchets évacués par Bruxelles Propreté sur les voiries de la Ville dont elle est en charge ?
 
 
Réponse    1)
La future stratégie de propreté urbaine a comme objectif d’améliorer de manière générale la collaboration entre les communes et Bruxelles-Propreté.

Je n’ai pas de positionnement sur la convention liant Bruxelles-Propreté et la Ville de Bruxelles en particulier, mais pour la mise en place d'une stratégie globale de propreté pour l'ensemble de la Région, qui implique évidemment les communes, tant dans l'élaboration qu'en tant qu'acteurs de cette stratégie.

Dans ce contexte, l’ensemble du processus d’interactions entre l’ABP et les communes sera également étudié et revu le cas échéant.


2)
La méthodologie de travail de l’Agence est telle qu’elle travaille sur base de plans qui peuvent traverser plusieurs communes bruxelloises.

L’Agence n’est donc pas en mesure d’estimer précisément la représentation par commune en nombre de personnes pour les différentes activités de nettoiement : balayage manuel, balayage mécanisé, vidange des corbeilles, curage des avaloirs, assainissement haute pression.


3)
135,46 kilomètres de voirie sur la Ville de Bruxelles sont pris en charge par Bruxelles-Propreté.

4)
La « tournée » de nettoiement des voiries ou d’enlèvement de dépôts clandestins se réalise par « plan », celle-ci s’effectue et traverse donc différentes communes.

De ce fait, l’Agence est dans l’incapacité de fournir des statistiques sur le volume de déchets évacués sur les voiries régionales d’une seule commune bruxelloise.