Question écrite concernant l'état de la ferme de Rouge-Cloître jouxtant le Centre d'art.
- de
- Christophe Magdalijns
- à
- Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°229)
| Date de réception: 27/04/2020 | Date de publication: 09/06/2020 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 19/20 | Date de réponse: 08/06/2020 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 27/04/2020 | Recevable | p.m. |
| Question | Le site de Rouge-Cloître regorge de nombreux biens patrimoniaux parmi lesquels la ferme qui jouxte le Centre d’art. Celle-ci comme tout le site a fait l’objet d’études diverses pour en mesurer la valeur patrimoniale. La ferme de Rouge-Cloître paraît en très mauvais état et est d’ailleurs étançonnée afin d’en garantir la stabilité. De nombreuses interventions ont eu lieu et auront lieu sur l’ensemble du site de Rouge-Cloître. On citera par exemple le début récent des travaux de rénovation de la Maison du Prieur. Dans ce contexte, mes questions seront les suivantes: - Dans quel état est la ferme jouxtant le Centre d’art? Menace-t-elle ruine? - Disposez-vous d’une étude de stabilité et/ou d’un rapport technique récents vous permettant d’évaluer l’urgence de la situation? - Partant des informations dont vous disposez, quel est l’agenda des travaux devant être réalisés pour réhabiliter et préserver la ferme? Si oui, quel en est le timing? |
| Réponse | Le bâtiment de la ferme a été construit au cours du XVII siècle. Il a fait l’objet des nombreuses études entre 2008 et 2013. Une étude en stabilité a constaté plusieurs désordres dus à des erreurs de construction, à l’insuffisance des fondations et à la vétusté. À l’époque les différents intervenants n’ont pas trouvé une solution capable de répondre correctement aux enjeux patrimoniaux ainsi qu’aux problématiques structurelles du bâtiment. En effet, la solution proposée par les experts ingénieurs n’était pas compatible avec le caractère patrimonial du bâtiment et l’avis de la Direction du patrimoine culturel alors que, de l’autre côté, les interventions proposées par la Direction du patrimoine culturel nécessitaient un budget trop important pour financer le projet de restauration. Dans l’impossibilité de trouver une solution appropriée, le bâtiment a été mis en stabilité en 2007 grâce à un système d’échafaudages et le projet de restauration est resté en suspens. Aujourd’hui il s’avère utile de réévaluer l’état du bâtiment et de dégager une solution qui puisse permettre de restaurer l’immeuble en tenant compte de différentes contraintes (patrimoniales, environnementales, techniques, etc..) et de le réhabiliter en lui conférant une nouvelle affectation renforçant l’attractivité du site, d’autant que la réactivation de ce bien est complémentaire à la rénovation du Prieuré actuellement pilotée par la Direction Facilities du SPRB. La Direction Facilities va relancer cette année les discussions au sujet de l’avenir de cet immeuble, avec la Commune, Bruxelles Environnement, et la Direction du patrimoine culturel, et ce afin de faire évoluer rapidement la situation. |