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Question écrite concernant l'évolution de la population des mouches et conséquences sanitaires en Région bruxelloise.

de
Ariane de Lobkowicz
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°347)

 
Date de réception: 25/05/2020 Date de publication: 17/07/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 17/07/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
15/06/2020 Recevable p.m.
 
Question    Nous connaissons des circonstances climatiques et météorologiques qui ont de multiples conséquences à des multiples niveaux.

La population de mouches et des moucherons en est un exemple très intéressant.

Après avoir connu un hiver très doux, favorable à la protection des œufs, des pupes ou des larves, nous avons connu un épisode pluvieux également favorable à leur développement. Par contre, j’ignore si la période de sécheresse que nous vivons actuellement à une influence sur ces populations.

Bien entendu, si une hausse du nombre de ces insectes est enregistrée cela entraînera une augmentation de leur prédation avec à terme, espérons-le, un retour à l’équilibre naturel.

Je voudrais vous demander comment votre administration évalue cette situation à l’heure actuelle ?

Je suis persuadée que le phénomène est suivi de près par les scientifiques de Bruxelles-Environnement ainsi que par tous ses agents présents sur le terrain par de simples constatations visuelles. Ces professionnels voient très bien d’une année à l’autre si des changements significatifs s’opèrent même si j’imagine que, concrètement, peu de mesures peuvent être prises.

Il n’en reste pas moins que je souhaite vous poser la question de l’évolution de la population des mouches en Région bruxelloise notamment en raison des conséquences sanitaires que pourrait entraîner un trop grand nombre de ces insectes.
 
 
Réponse    1)

L’Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale relatif à un schéma de surveillance pour le monitoring de l'état de la nature en Région de Bruxelles-Capitale liste les habitats et les espèces pour lesquels Bruxelles Environnement doit suivre l’état des populations. Conformément à cet arrêté les mouches et moucherons ne font pas l’objet d’un monitoring.


2)

Bruxelles Environnement ne dispose pas de données sur le sujet de l’évolution des mouches en Région Bruxelloise.

En ce qui concerne les risques sanitaires, l’arrêté mentionné ci-dessus prévoit un monitoring de certaines zoonoses qui relèvent d’une obligation européenne. Les mouches n’en font pas partie à ce stade.