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Question écrite concernant le point sur le réaménagement de la place Meiser.

de
Cieltje Van Achter
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°545)

 
Date de réception: 14/09/2020 Date de publication: 06/11/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 22/10/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
16/09/2020 Recevable p.m.
 
Question    J’ai interpellé plusieurs fois votre prédécesseur, M. Smet, sur la situation de la place Meiser. Depuis 2015 déjà, j’attire l’attention sur la situation insoutenable en matière de circulation sur cette place, connue comme l’une des zones les plus accidentogènes de notre Région. Or, le précédent gouvernement bruxellois n’a pas procédé aux ajustements nécessaires, alors qu’une étude de 2013 prescrivait déjà de nombreuses mesures de sécurité à court terme, notamment des adaptations des marquages en voirie, la suppression d’obstacles et de places de parking mal situées.

Dans une interpellation de juin 2016 à l’adresse de Pascal Smet, à l’époque ministre de la mobilité, je déclarais déjà qu’une reconfiguration des infrastructures de la place Meiser est indispensable pour améliorer la fluidité du trafic et, surtout, la sécurité. À l’époque, le ministre a néanmoins annoncé qu’un plan d’action effectif pour le réaménagement de la place ne pouvait être attendu que pour 2018. La décision initiale de construire un tunnel pour la circulation des trams et le trafic routier avait pourtant déjà été prise en 2013, avant les élections. Les plans ont ensuite été abandonnés et la décision coïnciderait avec les prochaines élections. La place Meiser est donc restée ainsi pendant des années la « place misère ».

En effet, le ministre a constaté en 2016 que l’étude Parkway-E40 montrait que les objectifs de fluidité du trafic sur le boulevard Reyers et l’optimisation de l’espace sur la place Meiser n’auraient pas pu être atteints. Cette analyse a ensuite donné lieu à la décision de ne pas construire de tunnel routier, mais d’aménager plutôt un tunnel pour les trams, qui sont fortement ralentis sur la place Meiser. Il n’y a pas eu de tunnel routier parce que le gouvernement voulait conserver les flux sur la moyenne ceinture en surface. En conséquence, les délais du réaménagement ont à nouveau dû être adaptés au niveau du calendrier et des budgets des projets. D’une part, la suppression du tunnel routier nécessitait une nouvelle étude de Beliris et, d’autre part, les tunnels à hauteur du complexe Reyers devaient aussi être rénovés. En outre, le ministre a également déclaré en 2016 que Beliris devait d’urgence faire réaliser une étude sur le tunnel pour les trams et le réaménagement de la place Meiser. À la fin de la législature, le permis devait ainsi au minimum avoir été demandé et toutes les études achevées. En outre, les plans devaient avoir été établis afin que le creusement du tunnel pour les trams et le réaménagement de la place Meiser puissent commencer dès le début de la législature suivante.

La nouvelle législature est maintenant bien entamée, et pourtant, peu de choses ont changé sur la place Meiser et quant aux éventuels projets pour la place : silence radio.

Je voudrais poser les questions suivantes à ce sujet :

1. Où en est l’étude de Beliris sur le tunnel pour les trams et le réaménagement de la place Meiser ? Cette étude peut-elle être transmise au parlement ?

2. Les permis nécessaires au réaménagement sont-ils disponibles et toutes les études sont-elles entre-temps achevées ?

3. Quels budgets ont-ils été / seront-ils débloqués pour le réaménagement ?

4. Quel est actuellement le calendrier du réaménagement ?
 
 
Réponse    La place Meiser et tout le quartier Reyers souffre d’un mauvais aménagement, nous héritons d’une situation en souffrance depuis trop longtemps.

La complexité est que tous les dossiers sur le quartier Reyers sont d’une manière ou d’une autre liés. Les aménagements sur le boulevard Reyers ont fait l’objet d’une étude d’incidences dont les résultats sont arrivés dans le courant du mois d’août 2020.

Sur base des résultats de cette étude d’incidences la région pourra maintenant examiner une demande de PU. Les études sur l’enfouissement du tram n’ont pas encore été entamées par Beliris.

En outre la crise covid-19 et la formation d’un nouveau gouvernement fédéral ont impacté l’avancement du projet. Dans les mois qui viennent, le gouvernement devra décider sur un projet efficace impliquant Beliris en tenant compte des possibilités budgétaires également.

Aujourd’hui je ne peux pas vous préciser un budget spécifique en dehors du PPI STIB qui parle de l’ordre de 20 mio/an pendant 5 ans. Le timing n’est également pas encore connu.