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Question écrite concernant la ventilation des travaux d'investissement des ouvrages et équipements métro et pré-métro.

de
David Weytsman
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°711)

 
Date de réception: 04/01/2021 Date de publication: 10/03/2021
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 23/02/2021
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
14/01/2021 Recevable p.m.
 
Question    Quelle ventilation avez-vous prévue pour les travaux d'investissement des ouvrages et équipements métro et pré-métro ?

Quelles opérations concrètes avez-vous prévues dans ce cadre ?

Quelles sont les opérations prévues qui concernent l’automatisation du métro ?
 
 
Réponse    La qualité de l’air dans les installations souterraines a toujours été l’une des préoccupations de la STIB pour le confort et la santé des voyageurs mais aussi particulièrement pour son personnel qui est amener à y rester jusqu’à huit heures par jour.

Depuis le début des années 80, des mesures ponctuelles de l’air (CO, Nox, analyse quantitative de poussière) sont donc réalisées dans le métro, aussi bien en tunnel que dans les postes de conduite dans le cadre de la législation sur le travail. Réalisées en toute transparence, ces analyses se sont toujours soldées par des résultats bien en dessous des valeurs limites fixées dans le cadre de cette législation.

Au vu de ces bons résultats, il n’a été prévu aucuns travaux d’investissement pour augmenter la ventilation des espaces publics des métro et pré-métro.

L’automatisation du métro et du pré-métro n’a pas en tant que tel un impact sur la ventilation. Le programme Nord-Albert a pour objet de permettre l’exploitation en métro du tronçon entre la Gare du Nord et la station Albert dans des infrastructures qui avaient été historiquement dimensionnées pour cette exploitation en métro. Il ne sera donc pas nécessaire de réaliser des travaux pour augmenter la ventilation des stations de ce tronçon.

Il va de soi par contre que des mesures sont prises pour limiter l’impact de travaux sur la qualité de l’air en limitant le dégagement de poussière en utilisant les outils appropriés, en cloisonnant les zones de chantier et en privilégiant les travaux de nuit si nécessaire. Ces mesures font l’objet d’un contrôle par l’équipe projet, par le coordinateur sécurité santé externe et par le Service Interne pour la Protection et la Prévention au Travail de la STIB.