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Question écrite concernant les méthodes d'évaluation pour la pérennisation de certaines pistes cyclables.

de
Anne-Charlotte d'Ursel
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°731)

 
Date de réception: 04/01/2021 Date de publication: 26/02/2021
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 24/02/2021
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
15/01/2021 Recevable p.m.
 
Question    Lors de l’exposé du budget 2021, vous avez dit qu’au niveau de la pérennisation de certaines pistes cyclables, vous alliez travailler projet par projet avec des évaluations.

Quelles sont les pistes cyclables prévues à l’évaluation pour 2021 ?

Vous parliez de certaines pistes cyclables qui ont plus de problèmes, quelles sont-elles ?

Vous avez parlé d’une évaluation en ligne qui serait en cours, où cela en est-il ?

Quelle forme prendra ce projet ?

Quelle évaluation spécifique est-elle prévue dans les quartiers ?

Comment comptez-vous mettre en place la concertation ?
 
 
Réponse    L’évaluation de toutes les pistes a commencée en 2020. Elle comprend notamment des comptages, une analyse de temps de parcours et une enquête en ligne.

L’enquête en ligne s’est déroulée en octobre-novembre 2020 ; les données sont en cours de traitement par le bureau d’études.

Les pistes où on a déjà pu observer plus de problèmes sont par exemple Sylvain Dupuis, où un nouveau projet est déjà lancé, ou Delleur pour laquelle des modifications sont à l’étude.

La suite donnée à chaque projet se fera en fonction des résultats de ces évaluations.

Les évaluations cherchent à tenir compte des avantages et inconvénients pour tous les modes (piétons, cyclistes, transport public, automobilistes) ainsi que d’éléments de sécurité routière. Par exemple, une piste cyclable peut apporter une amélioration pour les cyclistes et les piétons (moins de conflits piétons-cyclistes, ajout d’un chaînon manquant important dans le réseau cyclable) et une dégradation pour les automobilistes (temps de parcours moyen allongés légèrement ou plus fortement).

Il convient de faire la balance entre ces améliorations et les dégradations afin d’évaluer ce qui est acceptable pour chaque projet.

Il n’est pas prévu d’analyser systématiquement le trafic dans les quartiers pour toutes les pistes. Pour celles où une augmentation des temps de parcours est observée, un report éventuel d’une partie du trafic dans les quartiers est possible, mais n’est évidemment pas souhaitable. Au cas par cas, nous étudierons les retours de terrain et les données disponibles. Il est cependant plus difficile de quantifier les évolutions de trafic dans les quartiers par manque de référence ou de représentativité des échantillons.

Bruxelles Mobilité est encore en train d’évaluer les modalités et la pertinence au cas par cas.