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Question écrite concernant SOLIRIS.

de
Geoffroy Coomans de Brachène
à
Pascal Smet, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente (question n°350)

 
Date de réception: 25/01/2021 Date de publication: 23/03/2021
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 08/03/2021
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
16/02/2021 Recevable p.m.
 
Question    Lors d’une récente réponse, vous évoquiez SOLIRIS, la future plateforme de soutien aux acteurs bruxellois de la solidarité internationale que vous êtes en train de mettre en pied, en vue d’accroitre les synergies concrètes entre la Région et les communes bruxelloises.(1)

Dès lors, je souhaiterais vous poser les questions suivantes :

1. Où en est le projet SOLIRIS à ce jour, et un calendrier a-t-il déjà été fixé ?
2. La dénomination est-elle définitive ? Ne craignez-vous pas la confusion avec un médicament du même nom ?
3. Avez-vous déjà rencontré les communes bruxelloises dans le cadre de la mise sur pied de cette plateforme ? Si oui, quels sont les retours de leur part ?
4. Quelle budget la Région a-t-elle prévu de placer dans ce projet de plateforme de soutien ? Les communes ont-elles été sollicitées pour du contenu, et/ou pour une participation financière ?
5. Brulocalis est-elle également associée à ces démarches dans le cadre de cette future plateforme ?

https://international.brussels/2020/10/publication-du-rapport-annuel-2019-de-la-cooperation-bruxelloise-au-developpement/
 
 
Réponse    Le projet soliris.brussels avance comme prévu. La plateforme de soutien aux acteurs bruxellois de la solidarité internationale s’est pleinement concrétisée en 2020 et sera poursuivie en 2021.


Pour rappel, la plateforme soliris.brussels vise deux volets en priorité. D’un côté, les diasporas actives en solidarité internationale et, de l’autre, les communes bruxelloises.


Une première subvention accordée au CNCD-11.11.11 a ainsi permis de démarrer ou de développer toute une série d’actions de soutien aux diasporas en 2020, comme la réalisation (toujours en cours) d’une cartographie des associations diasporiques (une centaine répertoriées fin 2020) ; deux sessions de formations ou encore un cycle thématique sur la mémoire coloniale (sept conférences-débats et quatre projections de films).




En 2021, tout en continuant le soutien aux diasporas qui devra être maintenu sur le long terme au vu de leurs besoins, l’objectif est d’avancer sur le volet communal (voir réponse à la question 3 pour plus de détails) et d’assurer un lien solide entre ces deux dimensions, à travers notamment la création d’un site web dédié.

La dénomination
soliris est le fruit d’un travail participatif entre les communes et les associations qui sont impliquées dans cette démarche depuis le début. Soliris, réunissant l’idée de « solidarité internationale » et de « iris », est le nom qui est ressorti de commun accord entre tous les acteurs impliqués à l’époque. La volonté étant que les acteurs bruxellois concernés s’approprient pleinement cette dénomination.

Il est toutefois vrai qu’il existe un médicament dénommé
soliris. C’est pourquoi, Brussels International a suggéré aux acteurs qui sont impliqués dans ce processus d’utiliser la dénomination soliris.brussels et non uniquement soliris. Les premiers contacts avec l’Office européen des brevets sont positifs quand à l’utilisation du terme soliris.brussels. Nous attendons à présent une confirmation écrite officielle de leur part.

La dénomination n’est pas définitive au sens où elle pourra toujours être changée en fonction des besoins du projet et sur base des remarques des acteurs bruxellois de la solidarité internationale. Toutefois, en termes de légitimité, ce terme a jusqu’à présent rencontré un soutien unanime, qu’il convient également de respecter.

Comme mentionné précédemment, il est prévu de concrétiser l’axe communal de la plateforme soliris.brussels en 2021. À ce titre, j’ai invité le 2 février dernier les 19 communes bruxelloises à discuter des pistes de synergies possibles. 17 Bourgmestres ou Échevins en charge de la solidarité internationale ont répondu favorablement à cette invitation et les échanges ont été très positifs. Je souhaite d’ailleurs encore une fois les en remercier. Il a été décidé de constituer un groupe de travail mixte entre des représentants des communes, Brulocalis, Brussels International et mon cabinet afin de définir une liste d’actions concrètes à mener dès cette année. L’objectif étant que nous disposions d’une feuille de route commune dès cet été.



Pour le volet « diasporas » de soliris.brussels, une subvention de 95.000 € a été accordée au CNCD-11.11.11 afin d’assurer le soutien aux associations diasporiques de novembre 2020 à mars 2022, en ce inclus la production d’un site web dédié pour la plateforme et qui sera utile aussi bien aux diasporas qu’aux communes.



Pour le volet communal, les recommandations du groupe de travail évoqué plus haut nous permettront de définir une enveloppe budgétaire et la meilleure manière de l’utiliser.

Depuis les premiers jours du projet, Brulocalis a été l’interlocuteur prioritaire étant donné son expertise et sa légitimité en tant que représentant des communes. Je tiens ici aussi à remercier son personnel sans qui les avancées que nous connaissons actuellement n’auraient pas été possibles.