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Question écrite concernant les actes de vandalisme sur les abribus.

de
Leila Agic
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°845)

 
Date de réception: 25/01/2021 Date de publication: 06/05/2021
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 20/04/2021
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
31/03/2021 Recevable p.m.
 
Question    Le 29 novembre, le pont du Germoir a été vandalisé. L’arrêt en question a été victime d’actes ayant brisé une vitre. Sur le muret derrière, on peut apercevoir des tags de tous genre, sans même parler des déchets et de la saleté aux abords de celui-ci.

Malheureusement, ces actes de vandalisme ne sont pas une exception.

Tout usager de transports en communs bruxellois peuvent témoigner qu’il leur est déjà arrivé d’attendre le bus ou le tram à un arrêt ayant un vitre brisé, une poubelle retournée, des déchets ou autres actes de vandalisme.

La conception du mobilier urbain est donc essentielle pour dissuader ou minimiser la portée des actes de vandalisme.

Depuis 2018, c’est la STIB qui gère les procédures d’attribution de marché pour la désignation d’un un seul et unique prestataire pour la conception et le placement des abribus sur l’ensemble du territoire de la Région bruxelloise.

Mes questions sont les suivantes :

- Combien de cas de vandalisme d’abribus ont été référencés en 2019 et au premier semestre 2020 ?
- Quels constats peut-on tirer au fil des années ? Le nombre de ces dégradations est-il jugé relativement stable dans le temps ?
- Des progrès ont-ils été fait quant à la qualité et à la résistance des équipements ?
- Dans le cas des abribus, qui supporte les frais de réparation ? Ces frais sont-ils entièrement à charge du concessionnaire ?
- Dans la négative, quels sont coûts annuels engendrés par ces dégradations ? Par qui sont-ils pris en charge ?
 
 
Réponse    Pour rappel il y a plusieurs gestionnaires e des abris aux arrêts en Région bruxelloise. La STIB est gestionnaire des abris existants dans 10 communes.

Ce que l’on peut entendre par acte de vandalisme est très large et très vague : vitre brisée, tags, mais aussi griffures, inscriptions au bic, brûlures, etc.

Comme il y a plusieurs gestionnaires de l’ensemble des abris de la Région, nous ne disposons pas de statistiques complètes et fiables sur le nombre de faits de vandalisme sur les abris. Ces informations se trouvent auprès des différents concessionnaires mais également de la police qui constate occasionnellement ce type de faits.

Par ailleurs, il arrive que les concessionnaires qui gèrent les abris soient avertis directement d’un dommage causé à leur abris et interviennent avant même que la STIB ne soit informée.

Nous ne disposons pas de données statistiques pour comparer les années précédentes, mais selon le ressenti sur le terrain la STIB ne constate pas d’augmentation des faits de vandalisme sur abris, excepté pour ce qui concerne les tags à l’acide. Les concessionnaires confirment que le phénomène reste relativement stable et que les pics de destruction sont plutôt en lien avec les émeutes.

Le point faible des abris reste le vitrage. La STIB se tient informée de ce qui est fait dans d’autres pays mais actuellement il n’existe pas de solution technique définitive permettant de régler ce problème.

Les frais de réparation des abris sont à charge des concessionnaires, soit JCDecaux et Clear Channel selon la commune.

Concernant l’arrêt Germoir, il s’agit d’un abri atypique et dont l’entretien est à charge de la STIB.