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Question écrite concernant la méthodologie de comptage des places de stationnement à Bruxelles

de
Marc Loewenstein
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1021)

 
Date de réception: 15/09/2021 Date de publication: 26/10/2021
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 22/10/2021
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
22/09/2021 Recevable p.m.
 
Question   

La presse du 11 septembre dernier nous informe que Parking.brussels a mandaté les bureaux Brat et Stratec pour effectuer différents relevés de données.

Parmi ces données, il y a les places de stationnement. Il en existerait 327.779 pour les véhicules à moteur en région bruxelloise.

J’aimerais vous poser les questions suivantes :

1. Comment a-t-on défini ce qu’est une place de stationnement dans le cadre de ce relevé de données ?

2. Quelle est la méthodologie utilisée pour ce relevé des places de stationnement ?

3. Quelle est la différence entre cette méthodologie et celle utilisée pour le comptage de 2014 ?

4. Les 327.779 places de stationnement concernent celle en voirie. Disposez-vous également des données hors voirie, avec la ventilation entre les parkings (garages/boxes/emplacements) appartenant à des personnes privées ou à des entreprises ?

5. Quelles sont les autres données qui ont été collectées par ces bureaux d’étude ?

 
 
Réponse    1. Un emplacement de stationnement est défini comme un espace situé sur la voie publique et destiné au stationnement d’un véhicule à moteur, tel que le prévoit le code de la route – à l’exception des emplacements situés devant un accès carrossable de propriété où aucun signe d’immatriculation n’est reproduit mais pour lesquels on observe régulièrement un stationnement de fait. Par convention, un équivalent véhicule particulier est considéré comme unité de référence, à savoir qu’un emplacement équivaut à 5 mètres de stationnement.
2. Les relevés ont été réalisés sur le terrain par des équipes d’une vingtaine d’enquêteurs équipés de tablettes munies d’une application de saisie de données et préalablement formés aux spécificités de chaque mission, pour une durée totale d’environ 50 jours sur le terrain, vérifications comprises. Chaque emplacement relevé est caractérisé en fonction de son orientation, sa situation et du type de réglementation en vigueur selon un série d’attributs définis en comité de concertation.
3. Dans une optique de comparabilité des jeux de données, une méthodologie similaire aux relevés de 2014 a été privilégiée. La principale différence réside dans la quantité d’information à relever sur le terrain : définition plus fine des emplacements réservés à des usages spécifiques, clé de détermination plus fine des emplacements situés devant un accès carrossable de propriété, photographies.
4. parking.brussels dispose d’une base de données du stationnement hors voirie, déclinée selon le type d’affectation, résultant de la compilation des informations disponibles dans le Cadastre, les permis d’environnement et l’Observatoire des bureaux. Les dernières données datent entretemps de 2014 et l’Agence étudie actuellement la possibilité d’une mise à jour.
Les bureaux d’étude ont effectué un relevé extrusif de la demande de stationnement au printemps 2019, ainsi qu’un relevé exhaustif de l’offre et de la demande de stationnement vélo à l’automne 2020.