Question écrite concernant l'euthanasie de complaisance d'animaux de compagnie.
- de
- Victoria Austraet
- à
- Bernard Clerfayt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-Être animal (question n°798)
Date de réception: 09/09/2021 | Date de publication: 26/10/2021 | ||
Législature: 19/24 | Session: 20/21 | Date de réponse: 22/10/2021 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
24/09/2021 | Recevable | p.m. |
Question | Les euthanasies dites de complaisance, ou encore de convenance, consistent en le fait deuthanasier un animal de compagnie qui est en parfaite santé physique et psychique, pour la seule raison que sa vie est devenue un fardeau pour ses propriétaires.
Ces particuliers ne veulent pas abandonner leur animal dans un refuge et préfèrent le faire euthanasier pour des raisons financières ou autres, justifiant généralement leur demande par lexistence de problèmes comportementaux. Qui veut noyer son chien, laccuse de la rage. Des vétérinaires, qui ont étudié tant dannées pour venir en aide aux animaux, se voient donc mettre fin aux jours danimaux en bonne santé. Pourtant, linterdiction de faire périr un animal sans nécessité prévue à larticle 1er de la loi relative à la protection et au bien-être des animaux devrait suffire à interdire cette pratique. Cest dailleurs sur cette base juridique quun vétérinaire a été attaqué en justice à Charleroi. Ne parvenant pas à obtenir paiement pour les soins quil prodiguait à un chat, il a tout simplement euthanasié celui-ci.
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Réponse | Bruxelles Environnement ne dispose pas d’informations spécifiques sur cette pratique. Les contrôles des vétérinaires sont effectués sur base de plainte. Comme déjà précisé, les travaux actuellement en cours relatifs à l’élaboration d’un code bruxellois du bien-être animal envisagent tous les stades de la vie de l’animal. |