Question écrite concernant l'application "join the sorority".
- de
- Nicole Nketo Bomele
- à
- Nawal Ben Hamou, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale en charge du Logement et de l'Égalité des Chances (question n°716)
Date de réception: 21/09/2021 | Date de publication: 16/11/2021 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 15/10/2021 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
01/10/2021 | Recevable | p.m. |
Question | Lancée par Priscillia Routard Trillard en septembre dernier en France, cette application a pour but de faciliter lentraide entre les femmes et les personnes issues de minorités de genre en cas dagression, de violence ou de harcèlement. Elle permet, en cas de besoin, de trouver une aide immédiate de proximité, 24h sur 24, 7j sur 7 et dispose dune alarme assourdissante pour faire fuir les agresseurs. Il est aussi possible de trouver du soutien, une écoute bienveillante, des contacts, des expertises ou encore un lieu sûr pour fuir via la recherche et le chat. Mais surtout, lobjectif est détablir une sororité entre les femmes. Lapplication sest déployée depuis : en Belgique notamment, en Suisse, aux Pays-Bas et en Algérie. Plus de 10 000 personnes lutilisent déjà.
La fondatrice de l'application nous a avertis que leur projet avait cruellement besoin de fonds afin de le pérenniser. Nous ne voulons pas que lapplication subisse le même sort que celle de Touche pas à ma pote, faute de subsides suffisants. Madame la Secrétaire dEtat, voici mes questions :
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Réponse | J’ai bien sûr entendu parler de cette application « Join the sorority » puisque mon cabinet a même rencontré au printemps dernier, sa fondatrice, Madame Trillard. Lors de cette longue rencontre, le projet nous a été exposé par cette dernière, et nous avons pu assurer la mise en réseau avec d’autres associations féministes. Sachez qu’il ne me revient pas d’assurer la promotion d’un outil privé s’il n’est pas financé par equal. Par ailleurs, des contacts sont établis avec des chercheurs universitaires, le CIRB et le cabinet Clerfayt afin d’envisager le développement d’un outil public concernant le sentiment de sécurité dans l’espace public. Une demande de subventionnement a effectivement bien été introduite par cette association, toutefois il s’agit d’une association française et non belge, leur demande n’était donc pas recevable. |