Question écrite concernant l'interdiction des expériences liées au tabac sur les animaux en laboratoire
- de
- Dominique Dufourny
- à
- Bernard Clerfayt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-Être animal (question n°886)
Date de réception: 21/01/2022 | Date de publication: 10/03/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 24/02/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
28/01/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | Dès 2019, lassociation 30 millions damis dénonçait lutilisation danimaux aux fins de tester la toxicité des substances présentes dans le tabac. Ces animaux sont ainsi forcés à inhaler de la fumée de cigarette, plusieurs heures consécutives par jour. Ces expériences vont à lencontre de la directive 2010/63/UE, qui invite les laboratoires à remplacer les tests sur les animaux par des méthodes alternatives et à réduire le nombre danimaux utilisés. Je souhaiterais aborder avec vous les éléments suivants : Est-ce que cette pratique est appliquée au sein de nos laboratoires, des entreprises pharmaceutiques en Région bruxelloise ? Dans laffirmative :
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Réponse | Cette pratique n’est pas utilisée en région bruxelloise qui interdit, d’ailleurs, les expériences sur animaux pour le développement de produits du tabac. Par contre, les substances chimiques (telles que le monoxyde de carbone, l'acide acétique ou l'ammoniac) ainsi que les additifs (comme le sucre, le cacao ou la vanille) présents dans les cigarettes et d’autres produits ne tombent pas sous la même interdiction. L'existence d'alternatives dépend de la question de recherche et est évaluée projet par projet en fonction de ses spécificités. Il n’est donc pas possible de fournir une réponse précise. |