Question écrite concernant l’aménagement du parc à daims dans le parc régional de la Héronnière à Watermael-Boitsfort
- de
- Aurélie Czekalski
- à
- Pascal Smet, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente (question n°592)
Date de réception: 14/02/2022 | Date de publication: 05/04/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 31/03/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
23/02/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | En plein cur de Watermael-Boitsfort et de la vallée de la Héronnière, le parc de la Héronnière s'étend sur près de 8 hectares et contribue au maillage vert de la Région de Bruxelles-Capitale. Ce site comprend un parc à daims qui se trouve dans une des zones semi-naturelles à haute valeur écologique entre lavenue des Princes Brabançons et lavenue de la Héronnière. Ce parc à daims accueillait à lannée un maximum de 3, 4 ou 5 daims. Avec les années, les daims ont vieilli et quitté le site peu avant le confinement. Bruxelles-Environnement, chargé du maintien et de lentretien de ce parc, a introduit le 4 octobre 2021 une demande de permis durbanisme pour développer un projet dagriculture urbaine avec production alimentaire. La demande de permis durbanisme ne sollicite pas de changement daffectation ou dutilisation du parc à daims. Il demande par contre le placement de clôture et barrières en métal adaptées aux ovins en vue de réaliser de lécopâturage dans le parc à daims. Dautre part, le Collège denvironnement a délivré le 31 juillet 2021 un permis denvironnement à la Coopérative du Chant des Cailles. Ce permis autorise sur le parc à daims un maximum de 6 adultes ou 25 agneaux en bergerie et un maximum 3 animaux en moyenne par an ou un maximum 11 animaux à un instant T en pâture. Mes questions sont les suivantes :
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Réponse | Le permis en cours d’instruction n’a pas pour objet de changer l’affectation de la zone. C’est le PRAS qui modifie les affectations. Un permis doit s’inscrire dans ce qui est permis dans le PRAS. A l’heure actuelle, le dossier est soumis aux mesures particulières de publicité. La commission de concertation se prononcera sur la compatibilité du projet avec la zone du PRAS dans lequel elle s’implante, et justifiera le cas échéant la compatibilité du projet avec la zone en question. Pour ce qui concerne la CRMS, une partie du parc à l’ouest se trouvant dans la zone de protection de la maison Stevens, la CRMS a été invitée à remettre un avis sur le projet, celui-ci est positif. |