Question écrite concernant les éventuelles exceptions ou extensions dans l'octroi des primes de soutien dans le cadre de la crise du coronavirus
- de
- Bianca Debaets
- à
- Barbara Trachte, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, en charge de la Transition économique et de la Recherche scientifique (question n°538)
Date de réception: 24/03/2022 | Date de publication: 08/06/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 19/05/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
04/04/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | Il y a quelque temps, j'ai déjà eu l'occasion de vous interroger sur les éventuels cas de discrimination dans l'octroi des primes de soutien aux hébergements touristiques dans le cadre de la crise du coronavirus et l'élargissement éventuel des conditions d'éligibilité (cf. QE n° 501).
Dans votre réponse, vous avez déclaré que ces primes et les conditions applicables ont été conçues de manière à ce que les abus ou les fraudes soient pratiquement impossibles. Par exemple, le chiffre d'affaires minimum de 25.000 euros pour l'année de référence 2019 devait permettre d’éviter que les entreprises "fantômes" ou "zombies" ne puissent demander la prime. Néanmoins, et malgré le régime de conditions adéquat, il existe toujours un risque que certains "entrepreneurs honnêtes" soient exclus. Par exemple, les commerçants qui n'ont pas réalisé le chiffre d'affaires demandé au cours de l'année de référence en raison de diverses circonstances (maladie, congé de maternité, etc.) mais dont l’entreprise est également saine ne pourront toujours pas demander de prime. De même, en raison des différentes primes dans d'autres secteurs, il existe un risque que certains entrepreneurs passent à travers les mailles du filet. Par exemple, ceux qui ont changé de forme juridique pendant ou peu après l'année de référence pourraient être considérés à tort comme une "nouvelle entreprise" et donc, techniquement, comme "n'existant pas encore depuis assez longtemps" pour pouvoir obtenir certaines primes. Là aussi, une correction de certaines conditions semble souhaitable. C'est pourquoi je voudrais vous poser les questions suivantes :
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Réponse | L’ensemble des mesures de soutien adoptées dans le cadre des conséquences économiques de la crise sanitaire sont élaborées en concertation avec les secteurs et soumises à l’avis de Brupartners. Outre les contacts étroits avec les représentants sectoriels, la Task Force Economie continue de se réunir régulièrement pour en assurer un monitoring. Les aides adoptées, dont les primes, se veulent diversifiées pour répondre aux besoins d’un maximum d’acteurs et sont évolutives pour d’adapter avec un maximum d’agilité aux conséquences des mesures sanitaires et soutenir les entreprises les plus affectées. La prime idéale permettrait de prendre chaque situation individuelle en compte et de l’adapter aux besoins de l’entreprise. Cependant, l’élaboration des mesures nécessite un équilibre entre efficacité administrative (de traitement et de paiement), efficacité économique (vers les entreprises les plus touchées) et la nécessaire sécurité juridique des dispositifs. Il n’est, dans ce cadre, pas possible d’établir des exceptions aux arrêtés adoptés. L’égalité de traitement entre les entreprises bénéficiaires est essentielle. |