Question écrite concernant la première stratégie régionale de propreté urbaine : ' clean.brussels : Ensemble, faisons briller la ville ! '
- de
- Emin Özkara
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1331)
Date de réception: 04/01/2023 | Date de publication: 20/03/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 22/02/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
18/01/2023 | Recevable |
Question | Ce 4 janvier 2023, je souhaite vous poser les questions suivantes en rapport avec la première Stratégie régionale de propreté urbaine : « clean.brussels : Ensemble, faisons briller la ville ! » :
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Réponse | 1) La méthode de construction de la Stratégie de propreté urbaine s’est voulue collaborative, allant à la rencontre des réalités du terrain, tentant d’y apporter des réponses concrètes à court, moyen et long terme. La liste des plus de 300 personnes invitées à participer au processus d’élaboration de clean.brussels témoigne du nombre et de la diversité des acteurs intervenant d’une manière ou d’une autre dans la problématique de la propreté en Région de Bruxelles-Capitale et qui peuvent donc être porteurs de solutions. Les communes, Bruxelles-Propreté, Bruxelles Mobilité, Bruxelles Environnement, Brulocalis, Zones de Police, Bruxelles Prévention et Sécurité, Fost Plus, WalloniePlusPropre, ERAP, BECI, SNCB, STIB, IBSA, Shopera, des comités de quartier, Recupel, Fevia, Denuo, le secteur du tabac ou encore la fédération Ressources en sont quelques exemples. En outre, le parti pris de la participation citoyenne dans le processus de co-création de la stratégie clean.brussels est de considérer que les habitants de la Région bruxelloise possèdent une expertise collective de terrain en matière de propreté publique, issue de leur expérience de vie au sein des quartiers. Dans cet esprit, la stratégie clean.brussels a bénéficié des apports et des visions de la population bruxelloise, à travers deux mécanismes de participation: - Dans un premier temps, une enquête a été largement diffusée sur les réseaux sociaux entre le 16 mars et le 30 avril 2022 avec une trentaine de questions fermées pour mesurer la sensibilité des habitants et usagers à la propreté publique. À la fin du questionnaire, les répondants ont eu l’occasion de partager leurs suggestions pour améliorer la propreté publique en Région de Bruxelles-Capitale. Grâce à la mobilisation de différents canaux de communication, l’enquête en ligne a mobilisé 3.658 répondants (dont 2.913 personnes qui l’ont complétée intégralement : 8 % de néerlandophones, 25 % d’anglophones, 67 % de francophones). - Dans un second temps, les participants à l’enquête ont eu l’occasion de s’inscrire à un forum de discussion pour approfondir la thématique. Le forum s’est déroulé en deux matinées, les 7 et 21 mai 2022, qui ont rassemblé une trentaine de personnes. Il en résulte que, dans le texte de la stratégie clean.brussels, les mesures les plus soutenues par les citoyens sont mises en évidence au moyen du logo « plébiscitée par la population ». Dans la pratique, la problématique de la propreté urbaine – dont on a vu qu’elle dépasse largement le cadre des missions de nettoiement – implique de nombreux autres acteurs, publics et privés. Cela nécessite une grande coordination entre les acteurs opérationnels présents à divers niveaux de pouvoir. Une clarification des rôles et des missions entre les parties prenantes est de ce fait indispensable afin de garantir un entretien optimal des espaces publics, d’exclure les « zones d’ombres ». 2) En mai 2023, la fréquence de collecte des sacs blancs va passer de deux à une fois par semaine, dans 10 communes bruxelloises : Auderghem, Berchem-Sainte-Agathe, Bruxelles-Ville (uniquement sur le territoire de Haren et Neder-Over-Hembeek), Evere, Ganshoren, Jette, Uccle, Watermael-Boitsfort, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre. Cette réorganisation permettra d’optimiser les tournées de collecte de sacs blancs tenant compte de l’évolution du tri et d’améliorer la propreté urbaine. 3) Les communes se sont positionnées favorablement par rapport aux 14 objectifs du plan stratégique clean.brussels. Il n’y a pas eu de résistance de leur part sur les différents points. Le premier bureau du conseil de coopération s’est tenu le 31 janvier dernier. Le conseil se tiendra quant à lui dans le courant du mois de février. 4) L’Agence travaille actuellement sur un projet de digitalisation de la collecte des bulles à verres à travers la mise en place de capteurs permettant de communiquer le taux de remplissage de celles-ci et, par conséquent, d’atteindre des gains en termes économiques et écologiques. De plus, une étude sur les corbeilles est actuellement en cours. Cette étude a pour objet la réalisation d’un plan d’actions visant à optimiser, rationaliser la présence de corbeilles publiques sur les voiries de la Région de Bruxelles-Capitale et améliorer leur accessibilité aux personnes porteuses d’un handicap. Elle fait référence à la mesure n°4 de la stratégie de propreté urbaine « clean.brussels ». En d’autres termes, cette étude permettra d’évaluer si les corbeilles en place répondent aux besoins des citoyens et des services de propreté. En améliorant leur efficacité, on devrait pouvoir réduire le nombre de déchets sauvages et de dépôts clandestins qui apparaissent à leur proximité. Un second enjeu est de rendre, en conséquence, la Région de Bruxelles-Capitale plus propre. Un troisième enjeu est d’améliorer le tri et la récupération des déchets en vue de leur valorisation. Un quatrième enjeu est de rendre la Région de Bruxelles-Capitale pionnière en matière d’inclusivité dans l’utilisation de corbeilles publiques. |