Question écrite concernant l’entretien des œuvres d’art dans les stations de la STIB
- de
- Aurélie Czekalski
- à
- Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1500)
| Date de réception: 20/01/2023 | Date de publication: 20/03/2023 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 01/03/2023 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 01/02/2023 | Recevable |
| Question | Le métro bruxellois, cette véritable galerie d’art. Cependant, deux problèmes se posent concernant ces œuvres d’art : leur nettoyage (certaines sont vraiment crasseuses, avec une couche de poussières) et leur identification (certaines n’ont pas de plaquette lisible car trop en hauteur etc.).
Il s’avère que la STIB est uniquement l’exploitant des stations de métro, et que c’est la Région qui en est propriétaire et, dès lors, qui est en charge des œuvres d’art et autres agréments dans nos stations. Permettez-moi de vous poser les questions suivantes :
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| Réponse | - C’est la cellule Art & Architecture de la Direction de l’infrastructure des transports publics (DITP) de Bruxelles Mobilité qui est en charge, entre autres, du nettoyage des œuvres d’art dans les stations de métro bruxelloises. - Le nettoyage et la maintenance des œuvres d’art sont assurés de manière régulière via un contrat-cadre pluriannuel. Il s’agit de l’entretien périodique de l’ensemble des œuvres d’art, pérennes et éphémères, qui intègre : - les travaux de nettoyages proprement dits en tenant compte de la spécificité de chaque œuvre (selon les prescriptions de l’artiste et/ou de restaurateur); - les travaux de peinture (de propreté); - l’enlèvement rapide des graffiti sur les oeuvres d’art protégées ou non contre les graffiti ; - la pose de la couche protectrice (en fonction de la typologie de l’œuvre) ; - la location, le montage, le démontage et le transport d’échafaudage ; - diverses adaptations. - Il s’agit de missions ponctuelles qui font l’objet, dans chaque cas, d’une commande séparée basée sur le descriptif des postes à mettre en œuvre et l’estimation des métrés à prester établis préalablement par le prestataire de services. Les priorités d’intervention sont déterminées en fonction de : - la typologie de l’œuvre : peinture, sculpture, et leurs matériaux (toile, carrelage, panneaux émaillés, bronze, bois, composite, etc.), tout en tenant compte dans certains cas de leur fragilité ; - l’emplacement dans la station : accès, Hall d’accueil, couloirs, les quais – problème de la poussière noire, etc 😉 - l’agressivité et la fréquence de l’apparition des tags et du vandalisme ; - fréquentation de la station ; - facilité / complexité d’accès (travail de nuit, en hauteur ou au-dessus des voies il faut prendre des dispositions particulières avec l’usage d’un échafaudage ou une nacelle fournie par la STIB) ; - etc. - Afin d’améliorer la propreté des œuvres d’art dans nos stations, nous avons mis en place cette année un programme qui prévoit au moins un nettoyage par année de chaque œuvre. Ceci en sachant que les traitements prioritaires énoncés ci-devant resteront prioritaires. - Effectivement, les plaques d’indications des œuvres d’art sont principalement celles héritées du passé et peuvent être considérées comme obsolètes. Plusieurs pistes sont envisagées : - Un audit qui doit permettre de recenser l’ensemble des plaques des œuvres d’art (présentes et/ou manquantes) sur le réseau ; - Une étude qui porte sur la forme des plaques, afin de répondre aux exigences d’accessibilité universelle : par rapport à la forme (taille de lettres, logo), la visibilité physique (distance, hauteur), ainsi que l’accès à l’information (QR code). - Une étude sur la possibilité de visites guidées par le biais d’une application ; - Promotion des diverses expositions organisées dans certaines stations (Bourse – Grand-Place, Botanique, Yser, etc.), ainsi que des évents de manière à augmenter la visibilité ; - Veiller à l’actualisation des informations déjà disponibles sur les réseaux sociaux de BM, Urban, Visit Brussels, ainsi que de la STIB. |