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Question écrite concernant l’interdiction de visites guidées par la Société d’aménagement urbain (SAU) sur le site de la friche Josaphat

de
Gaëtan Van Goidsenhoven
à
Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°1001)

 
Date de réception: 08/02/2023 Date de publication: 13/04/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 23/03/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
10/02/2023 Recevable
 
Question    Il me revient que la SAU, propriétaire du site de la friche Josaphat, n’autorise plus les visites guidées sur le lieu, y compris pour les écoles.

La friche est pourtant un espace naturel où la biodiversité est très riche et dont l’intérêt pédagogique d’une visite n’est certainement pas à remettre en cause.

Dès lors, j’aurais souhaité vous poser les questions suivantes :

  1. Tout d’abord, quelles sont les raisons invoquées par la SAU pour interdire les visites guidées sur la friche Josaphat ?

  1. Ces raisons ont-elles été communiquées aux riverains ?

  1. Cette interdiction est-elle temporaire ou définitive ?

  1. Au cas où elle serait temporaire, quand, au mieux, pourront reprendre les visites ?

 

 

 

 

 
 
Réponse    J’ai l’honneur de vous apporter les éléments de réponse suivants :

La notoriété grandissante du site a fait se multiplier les demandes de visites individuelles et collectives, motivées par divers intérêts dans le chef des demandeurs, notamment pédagogiques, mais pas seulement.

En pratique, chaque sollicitation visant à permettre une visite des lieux requiert la présence d’un agent de la SAU pour ouvrir, fermer et veiller à la sécurité du site. Cela peut sembler trivial mais, en réalité, cela demande un investissement en personnel important que la SAU ne peut assumer, vu la taille relativement réduite de la structure.

Dès lors, et afin de ne consentir à aucun privilège envers certains, il a été décidé de n’autoriser les visites que pendant les périodes où le site est rendu totalement accessible au public. Par ailleurs, le site reste accessible aux membres des associations qui disposent d’un accès au site encadré par une convention.

A titre d’information, les associations disposant d’un accès encadré au site sont :

· La Compagnie des Nouveaux Disparus (location)
· Josaph’air (potagers des riverains)
· Quelques naturalistes riverains à des strictes fins d’observation.

La SAU a maintenu uniquement les accès existants de longue date mais ne peut élargir, pour les motifs de gestion exposés supra, de nouveaux accès.

Enfin, la SAU m’indique que la motivation de cette interdiction d’accès a été communiquée à chaque personne qui s’est adressée à la SAU pour obtenir une autorisation de visite. Les riverains sont informés du caractère privé et inaccessible au public par un panneau placé à l’entrée du site.


Sans préjuger des moyens dont la SAU pourrait disposer à l’avenir pour réitérer l’ouverture d’un parc temporaire comme ça a été fait en période de COVID, aucune période d’ouverture du site au public n’est envisagée à ce jour. En revanche, je me permets de rappeler que le projet de PAD vise justement à permettre une ouverture encadrée et balisée du site sur le quartier environnant.