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Question écrite concernant la politique du service d'incendie bruxellois en matière d'abattage d'arbres

de
Lotte Stoops
à
Pascal Smet, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente (question n°822)

 
Date de réception: 27/02/2023 Date de publication: 13/04/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 12/04/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
09/03/2023 Recevable
 
Question    Je vous ai déjà posé une question sur la politique du service d’incendie bruxellois en matière d'abattage d'arbres lors d'interventions, dans laquelle je vous demandais combien de fois en 2022 les pompiers avaient abattu un arbre parce qu'ils le jugeaient nécessaire dans le cadre de leur travail, et si les soins phytosanitaires faisaient partie de la formation des pompiers.

Vous indiquiez qu'à votre connaissance, les pompiers n’avaient pas abattu d’arbre en 2022, sauf dans un cas, place De Brouckère. Toutefois, à la fin de l'année dernière, après notre échange, un grand arbre a encore été abattu dans le bois de la Cambre. Ainsi, bien que ces cas semblent plutôt rares, je voudrais vous poser quelques questions complémentaires sur les procédures suivies et le contenu de la formation.

  • Quelle est la procédure interne du service d’incendie, lorsqu’un arbre doit être abattu ? Se concerte-t-il avec la commune où se trouve l'arbre ?

  • Fait-on appel à des experts pour évaluer l'état de santé de l'arbre avant de procéder à son abattage ?

  • La formation comprendrait une partie technique et une partie de sensibilisation. Combien d'heures de cours et combien de pages de matériel chaque partie comprend-elle ? Le contenu de la formation est-il testé auprès d’experts phytosanitaires ?

  • Le service d’incendie est-il en contact avec l'équipe du facilitateur Déminéralisation de Bruxelles Mobilité, dont relève également la fonction de “maître arboriste” ?
 
 
Réponse    - Par définition, les pompiers n’abattent jamais d’arbres s'il n’y a pas de danger immédiat. (p.ex. un arbre partiellement déraciné qui pourrait tomber sur une voie de tram ou de train.) Il s’agit d'une évaluation rapide (analyse des risques) réalisée par le responsable de l’intervention. En l’absence de danger immédiat, les pompiers n'interviendront pas. Par définition, l’abattage d’arbres ne fait pas partie des missions des pompiers.

- Non, des experts ne sont pas appelés étant donné que le personnel opérationnel du SIAMU ne procède à l’abattage ou au tronçonnage de branches QUE dans les cas liés à l’urgence tels que le dégagement de la voie publique, la mise en danger des biens, le fonctionnement des transports publics, une difficulté d’accès en urgence à un bâtiment ou une structure.
Nous n’effectuons pas d’abattage préventif.

- Le chef des opérations de secours présent sur les lieux d’intervention, évalue la nécessité de procéder à un tronçonnage dans le cadre de travail repris ci-dessus.
Les cours comprennent les différentes techniques de tronçonnage.
Seuls les aspects de dangers sont pris en compte pour justifier une intervention des pompiers.

- Non, il n’y a aucune raison que ce soit le cas, étant donné que l’abattage d’arbres ne fait partie des missions légales des pompiers.