Question écrite concernant le label Entreprise écodynamique dans le secteur culturel
- de
- Lotte Stoops
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1396)
Date de réception: 23/03/2023 | Date de publication: 23/05/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 02/05/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
28/03/2023 | Recevable |
Question | Le label Entreprise écodynamique récompense et encourage les entreprises, associations et institutions bruxelloises qui agissent pour réduire l'impact de leur activité sur l’environnement. Le label valorise les démarches en éco-gestion, notamment en matière de gestion et prévention des déchets, d’utilisation rationnelle de l’énergie, de gestion de la mobilité des travailleurs et de nuisances sonores. Pour renforcer la durabilité, l’efficacité énergétique et la résilience aux changements climatiques, tous les secteurs économiques doivent être impliqués. Cela vaut également pour le secteur culturel. J’aimerais donc avoir plus d'informations sur le label Entreprise écodynamique dans le secteur culturel. Mes questions sont les suivantes:
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Réponse | 1. La première version du label Entreprise Ecodynamique a labellisé 220 sites d'activité à Bruxelles entre 1999 et 2016. En 2018, le label a été revu pour l'intégrer dans la politique de promotion de l'économie circulaire de la région. Avec cette nouvelle version les compteurs ont été remis à zéro, proposant aux entreprises de s’engager dans la démarche écodyn via ce nouveau dispositif. Depuis l'introduction de la nouvelle version du label en 2018, un total de 107 sites situés dans la région de Bruxelles-Capitale ont été distingués avec le Label Entreprise Ecodynamique. 2. Parmi les organisations ayant obtenu le label, 12 opèrent dans le secteur culturel. Compte tenu du grand nombre de personnes qu’ils touchent et du nombre d’entreprises concernées, le secteur culturel a été identifié comme secteur prioritaire pour le développement du label dans les prochaines années. 3. Depuis 2018, aucun dossier de candidature au label n'a été définitivement refusé. Le système de candidature permet au candidat de s’auto-évaluer au fur et à mesure qu’il choisit les bonnes pratiques qu’il met en œuvre. Le candidat peut donc décider, en toute transparence, de ne soumettre son dossier pour évaluation que lorsqu’il est certain d’obtenir un score suffisant pour atteindre la première, seconde ou troisième étoile. De plus, un soutien important est apporté aux candidats par le helpdesk. Si un candidat ne semble pas être en mesure d’atteindre la première étoile, l’accompagnateur Ecodyn l’informe des ressources/soutiens disponibles au sein de la Région qui pourraient lui convenir. En effet, le but de ce label est bien d'accompagner l’entreprise dans sa transition de manière constructive et efficace. 4. Effectivement, certaines entreprises ont rencontré des difficultés lorsqu’elles ont tenté d’obtenir le Label. Les obstacles généralement rencontrés sont les suivants : • Un manque de connaissances en matière d'éco-gestion, car la gestion de la candidature est généralement effectuée par des personnes dont le métier est éloigné de celui de l'environnement ; • Un manque d'informations sur les pratiques environnementales en place dans l'entreprise ; • Un manque de temps pour impliquer les collègues dans la collecte de toutes les informations nécessaires et pour remplir les informations sur la plateforme ; • La complexité des obligations légales et des bonnes pratiques liées au bâtiment ; • Un manque de maîtrise de certaines bonnes pratiques, en particulier pour les entreprises locataires. Afin de lever les freins à la labellisation, Bruxelles Environnement organise des formations sur les concepts et bonnes pratiques de l’éco-gestion et propose un accompagnement sur mesure et un helpdesk. Le référentiel a également été récemment simplifié en vue d’en réduire la charge administrative. Une évaluation régulière des freins à la labellisation est également réalisée auprès des organisations, et les outils d'aide et d'accompagnement sont adaptés en fonction. 5. Bruxelles Environnement prévoit un helpdesk pour répondre aux questions des candidats tout au long du processus, depuis la création du dossier jusqu’à sa soumission. A la demande des candidats, un accompagnement personnalisé sous la forme d’une visite sur place peut également être offert. Si le dossier ne remplit pas certaines conditions, il repasse en phase de rédaction, et le candidat reçoit l'aide du helpdesk pour se mettre en ordre. Bruxelles Environnement propose également des sessions d’information mensuelles pour expliquer le fonctionnement du Label, de la plateforme électronique et présenter les services à disposition des candidats. 6. Le Label Entreprise Ecodynamique déploie des actions de communication adressées à tout potentiel labellisé (organisations de toutes tailles et de tous types ayant un site d'activité en Région de Bruxelles-Capitale), mais aussi des actions spécifiquement adressées à certains publics-cibles identifiés comme étant "prioritaires". Depuis début 2022, 3 secteurs prioritaires ont été identifiés, dont le secteur culturel. Les activités de communication ayant déjà été entreprises ou prévues avant la fin de 2023 sont les suivantes : · Sessions d'information à destination des différents secteurs/types d'organisation ; · Formations liées à des thématiques spécifiques aux différents publics-cibles et un récapitulatif via des articles internet ; · Présence à des événements spécifiques avec tenue de stand ; · Mise en avant des labellisés existants notamment dans le secteur de la culture. Dans ce contexte, une vidéo a été réalisée sur la salle de concert de l’Ancienne Belgique ; · Organisation d'un workshop intitulé "L’écogestion dans les secteurs sport, santé et culture : retours d’expériences d’entreprises écodynamiques" lors de l’événement de clôture de la Shifting Economy Week et la publication d’un article récapitulatif ; · Envoi de courriers de démarchage aux bourgmestres des communes bruxelloises ; · Communication régulière sur les réseaux sociaux ; · Développement de messages-clés spécifiques aux différents publics-cibles prioritaires ; · Campagne de communication à grande échelle prévue pour l'automne 2023, qui comprendra des actions spécifiques pour les différents publics-cibles prioritaires. |