Logo Parlement Buxellois

Question écrite concernant la première apparition de la punaise diabolique à Bruxelles.

de
Ariane de Lobkowicz
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°17)

 
Date de réception: 02/10/2019 Date de publication: 29/10/2019
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 29/10/2019
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
04/10/2019 Recevable p.m.
 
Question    C’est le journal « L’Avenir » qui a attiré notre attention sur la menace sans cesse croissante de la punaise marbrée, aussi appelée punaise diabolique, pour les arbres fruitiers mais aussi pour d’autres cultures.

Cet insecte est originaire d’Asie et sa progression en Europe n’en est qu’à ses débuts.

« L’Avenir » nous apprend qu’il s’attaque aux poires et aux pommes du sud de l’Europe mais maintenant également à celles de France, d’Italie et d’Allemagne. En Amérique du Nord, je cite toujours « L’Avenir », la punaise marbrée a généré des dégâts estimés à 37 millions de dollars dans les cultures de pommes.

Selon l’association flamande de protection de la nature, Natuurpunt, sa présence en Belgique est encore rare. Ainsi, un individu a été signalé en 2017 à Saint-Nicolas en Flandre orientale et deux autres ont été observés cette année à Charleroi et à Wavre-Sainte-Catherine.

Pour ma part, je pense en avoir identifié déjà trois en Région bruxelloise.

N’étant pas entomologiste, je ne puis qu’avancer une simple supposition. La punaise marbrée présentant des motifs bruns et gris et une marque blanche sur les antennes, j’ai l’impression que le spécimen capturé, que je joins en annexe à cette question, relève bien de cette description.

Par dérogation au nouveau règlement du Parlement qui impose un dépôt officiel des questions écrites via le greffe, je vous adresse également directement, Monsieur le Ministre, une copie de cette question accompagnée du spécimen de l’insecte afin de vous permettre de le confier à votre administration pour identification.

Est-ce que le spécimen que je vous envoie est bien une punaise diabolique ?

Que votre réponse soit positive ou négative, est-ce que Bruxelles-Environnement a déjà eu l’occasion d’en constater la présence sur le territoire de notre Région ?

Et si oui, des mesures particulières sont-elles envisagées ou déjà prises ?
 
 
Réponse    Est-ce que le spécimen que je vous envoie est bien une punaise diabolique ?

Bruxelles Environnement n’a pas été en mesure d’identifier le spécimen que vous avez collecté. En effet, pour rendre une identification possible il est nécessaire de suivre un protocole de prélèvement précis. Le spécimen que nous avons reçu était tout desséché et gravement endommagé de telle sorte que son identification était impossible. Par ailleurs, vous ne nous avez pas indiqué l’endroit où celui-ci a été trouvé.
Bruxelles Environnement a cependant pu conclure qu’il ne s’agissait pas d’un spécimen adulte mais plutôt jeune. Il aurait été plus facile de le laisser grandir et de le soumettre à identification une fois l’âge adulte atteint.

Que votre réponse soit positive ou négative, est-ce que Bruxelles Environnement a déjà eu l’occasion d’en constater la présence sur le territoire de notre Région ? Et si oui, des mesures particulières sont-elles envisagées ou déjà prises ?

La présence de la punaise diabolique n’a pas été constatée sur notre territoire.