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Question écrite concernant le cyberharcèlement.

de
Hasan Koyuncu
à
Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°75)

 
Date de réception: 02/12/2019 Date de publication: 10/02/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 03/02/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
17/12/2019 Recevable p.m.
 
Question    Le cyberharcèlement est un fléau dont la propagation ne s’arrête hélas pas à la sortie de l’école car il peut s’exercer 24h/24 et 7j/7. De plus, il n’est plus l’apanage des adolescents, mais sévit aussi de plus en plus souvent chez les enfants. La collecte de preuves est toutefois plus facile pour le cyberharcèlement que pour d’autres formes de harcèlement.

Combien de plaintes relatives au cyberharcèlement la police a-t-elle reçues en 2018 pour la Région bruxelloise ?

Certaines tendances liées à l’âge et au sexe se dessinent-elles ?

A combien de plaintes une suite a-t-elle été réservée ?

Comment se passe la collaboration avec les autres Régions et le Fédéral ?
 
 
Réponse    Le Gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale porte une grande attention à la lutte contre le cyberharcèlement, il en a traduit sa volonté dans sa Déclaration de Politique Régionale 2019-2024.

Par ailleurs, Bruxelles Prévention et Sécurité dans sa mission de coordination de la politique de prévention et de la sécurité, encourage et coordonne, depuis plusieurs années, des partenariats avec la Police Fédérale, le CIRB et les zones de police locale en matière de cybersécurité. Un centre de cybersécurité a ainsi été créé en 2018 où de nombreux projets y sont développés.

Dans ce cadre, divers échanges ont lieu avec les services de la police fédérale. Ainsi, un partenariat entre les services de la Police Judiciaire Fédérale de Bruxelles et la zone de police de Uccle-Watermael-Boisfort - Auderghem est en cours de développement, il porte sur un nouveau système d’enregistrement des plaintes de victimes de cyberharcèlement ou de cyberattaques, et, vise à améliorer l’enregistrement des plaintes et la rapidité d’intervention des services de police de première ligne face à ces nouveaux phénomènes.

Ce projet « Cyber-aide » a initialement été développé en Région Wallonne. Il est un exemple des échanges qui ont lieu sur cette matière.


A terme, la formation d’utilisation de ce nouvel outil, sera confiée à l’ERIP.
En 2018, 1180 plaintes pour cyberharcèlement ont été déposées dans la Région de Bruxelles-Capitale alors qu’on en dénombrait 1115 en 2017.

Les données relatives aux victimes ne sont pas transmises dans la Banque Nationale de Données Générales (BNG), il n’est dès lors pas possible de connaître les tendances liées au sexe ou à l’âge des victimes.

Les informations liées au suivi des plaintes peuvent, quant à elles, uniquement être transmises par le Parquet.