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Question écrite concernant la faune sauvage et domestique durant la période de confinement.

de
Julien Uyttendaele
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°300)

 
Date de réception: 23/04/2020 Date de publication: 16/06/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 11/06/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
14/05/2020 Recevable p.m.
 
Question    La nature reprend ses droits.

Quelle est la réalité derrière cette image un peu romantique que l’on peut voir à longueur d’articles et de publications sur les réseaux sociaux ?

Les exemples se multiplient : des daims qui déambulent dans un centre-ville en France , des dauphins dans Venise, des éléphants dans les plantations de thé et même des poneys et un zèbres qui galopent sur une route.

Si l’image un peu onirique de la nature qui triomphe et plutôt charmante, il semble que la plupart de ces exemples soient des fakes. Néanmoins, la question se pose, autant durant la période de confinement que durant celle du dé-confinement.

La présence d’animaux sur la voie publique pourrait en effet s’avérer accidentogène avec la reprise du trafic routier.

Pouvez-vous me dire si :

- Des observations ou des comptages officiels ont été effectués ?

- Le nombre d’animaux sauvages tels que les renards, sangliers, ou chevreuils observés en milieu urbain est-il supérieur à la période précédant le confinement ?

- Le nombre de signalements d’animaux sauvages auprès des services compétents a-t-il augmenté ?

- A-t-on également relevé une augmentation du nombre de chats et de chiens errants ?
 
 
Réponse    1)
Aucun comptage officiel n’a été effectué pour évaluer ce phénomène ni par le Département Bien-être animal, ni par le Département Biodiversité, ni par le Département Forêts de Bruxelles Environnement.


2)
Sporadiquement des observations d’animaux sauvages en milieu urbain ont été faites. Néanmoins, aucune donnée n’est disponible pour évaluer ce phénomène qui reste, semble-t-il, marginal.


3)
A priori non, ou du moins pas selon les données dont dispose mon administration.


4)
L’administration de Bruxelles Environnement ne dispose d’aucune donnée pour répondre à cette question.