Question écrite concernant les traces du SARS-Cov-2 dans les eaux usées bruxelloises.
- de
- Christophe De Beukelaer
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°586)
| Date de réception: 25/11/2020 | Date de publication: 21/01/2021 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 20/21 | Date de réponse: 19/01/2021 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 08/12/2020 | Recevable | p.m. |
| Question | Pourriez-vous nous transmettre : - le relevé des prélèvements effectués depuis le 01/01/2019 jusqu’à aujourd’hui dans les eaux usées bruxelloises. Je suppose que les prélèvements se font dans les deux stations d’épuration mais pouvez-vous inclure les prélèvements sur tous les lieux s’il y en a d’autres ? - Pour chacun de ces prélèvements, les analyses quant à la présence du SARS-Cov-2. |
| Réponse | 1-2/ Tout d’abord, nous ne pouvons vous répondre qu’à partir du 1er janvier 2020 et non 2019 comme l’indique votre question (la présence du SARS-CoV-2 n’a pu être décelée qu’à partir de 2020). Ceci étant dit, dès le début de la pandémie, suite aux publications de l’OMS et aux échanges avec nos partenaires (VEOLIA, SEDE, …) et collègues belges (Bruxelles Environnement, AQUAFIN, SPGE) sur le sujet, la sécurité de son personnel et de ses sous-traitants étant la priorité, la SBGE a décidé d’appliquer le principe de précaution et considérer ainsi qu’il y a bien des traces de Covid-19 dans les eaux usées arrivant sur ses installations. En concertation avec la médecine du travail, la SBGE a ainsi renforcé les mesures de protection du personnel pour limiter les contacts avec les eaux usées surtout en présence d’aérosols (nettoyage d’équipement par exemple). En relation avec ce qui précède, la SBGE n’a pas analysé la quantité d’ARN covid-19 présent lors de la première vague. La SBGE est par contre restée disponible pour participer à des analyses si un protocole permettant d’intégrer et comparer les résultats était proposé et mis en place par les autorités de contrôle de la pandémie. Pour la 2ème vague, suite à des contacts avec la SPGE qui avait mis au point un protocole d’analyse et de suivi, la SBGE a démarré une campagne afin d’informer le Cabinet du Ministre Maron sur l’évolution de la présence du covid 19 dans les eaux usées bruxelloises. Cette campagne s’est déroulée du 11/08 au 10/09 en entrée des 2 stations d’épuration bruxelloises ; les résultats sont présentés sur le graphique ci-dessous.  En parallèle de cette première campagne, l’institut Sciensano a mis au point un nouveau protocole de surveillance à l’échelle nationale auquel les opérateurs de l’épuration des 3 régions ont décidé de participer. La campagne de surveillance pilotée par Sciensano a démarré à Bruxelles le 14/09 et a remplacé la campagne en cours en partenariat avec la SPGE. L’étude est d’ores et déjà prévue sur une durée de 2 ans. Plus d’informations sur la campagne de surveillance nationale peuvent être trouvées sur le site de Sciensano à l’adresse suivante : https://www.sciensano.be/fr/coin-presse/covid-19-surveillance-des-eaux-usees. L’interprétation des résultats de cette campagne est en cours chez Sciensano. A noter que la SBGE a participé également à une campagne de prélèvement au niveau Européen. Le prélèvement pour cette étude s’est déroulé le 14/09 sur les 2 stations d’épurations bruxelloises en même temps que dans les autres pays de l’Union européenne. |