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Question écrite concernant le ChatGPT et ses conséquences

de
Christophe De Beukelaer
à
Sven Gatz, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du Multilinguisme et de l'Image de Bruxelles (question n°564)

 
Date de réception: 06/02/2023 Date de publication: 20/03/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 17/03/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
09/02/2023 Recevable p.m.
 
Question   

Le 22 décembre 2022 fera date dans l’Histoire. C’est l’avènement au grand public de l’intelligence artificielle via la mise en ligne de ChatGpt.

Alors que nous en sommes encore au début, « Chatgpt » et « Claude » viennent de réussir les examens du barreau américain, examen de médecine ou encore un MBA.

« ChatGPT » va impacter tous ceux qui produisent des textes, y compris du code, comme les journalistes, les Community Managers, les professionnels du marketing, les avocats, les codeurs, etc. Mais il est également possible de l’utiliser pour tout ce qui touche au traitement de données, à la création visuelle, aux levées de fond, au secrétariat, et j’en passe.

Les métiers bureaucratiques, « intellectuels » et créatifs seront complètement chamboulés. L’intelligence artificielle sera pour l’intelligence ce que la machine à vapeur a été pour le travail manuel : une révolution.

Nous avons deux choix face à l’arrivée de l’intelligence artificielle dans nos vies :

  • Nous replier sur nos petites habitudes, ne dénoncer que les limites et les dangers, tenter de freiner le changement et de s’accrocher au monde tel qu’on le connait. C’est trop souvent là posture du monde politique.

  • Partir du principe que la technologie n’est en soit ni bien ni mal mais que tout dépend de ce qu’on en fait. Ça peut être une opportunité si on anticipe et qu’on accompagne, dès le début, ces changements. Respecter l’ancien en greffant le nouveau plutôt que de gaspiller de l’énergie et du temps précieux à le combattre. Anticiper et prendre ces sujets à bras le corps afin de veiller à ce que ces changements soient forces de biens pour notre société et les hommes et femmes qui les composent.

Dès lors, Monsieur le Ministre, je vous pose les questions suivantes :

  • Avez-vous étudiez l’impact que l’intelligence artificielle (IA) aura ou pourra avoir sur les administrations publiques ? Pouvez-vous nous faire part des conclusions ? Avez-vous mis en place un groupe de travail qui étudie la question ?

  • Comment formez-vous les fonctionnaires à l’intelligence artificielle, ses outils dérivés et ses potentiels ?

  • Implantez-vous déjà des projets en Intelligence artificielle (IA) au sein des administrations qui jouent un rôle important dans l’optimisation des tâches bureaucratiques, création visuelle, rédaction de texte, etc. ?

  • Avez-vous rencontré les entreprises et les acteurs clés actifs dans ces domaines ? Pouvez-vous nous faire part des conclusions de ces rencontres ?

  • Comment utilisez-vous les outils et plateformes basés sur l’intelligence artificielle afin de rendre les administrations plus efficientes ?

  • Dans les administrations dont vous avez la tutelle, avez-vous mis en place un groupe de travail qui étudie comment l’IA va transformer le travail de celles-ci ? Quels postes vont être affectés ? Avez-vous nommé un référent IA ? Avez-vous un plan afin de former le personnel à ces nouvelles technologies afin de rendre ces administration plus efficiente ?

 
 
Réponse    J’ai l’honneur de vous adresser les éléments de réponse suivants :

SPRB:
Tout d’abord, j’aimerais attirer votre attention sur le fait que les enjeux de l’IA sont tellement importants que le sujet concerne non seulement le gouvernement bruxellois mais aussi les administrations sous ma tutelle. Nous travaillons de façon unie ensemble autour de ce sujet avec un mandat fort pour le ministre Clerfayt en charge de la transformation numérique.
Je suis tout à fait aligné avec vous. La technologie en général façonne notre monde et notre vision de celui-ci. In fine, la maitrise de celle-ci est vectrice de démocratie ou d’oppression. Il est donc important pour la RBC de prendre le train de l’IA et non de le louper sachant que la « vapeur » de l’administration est la donnée.

L’intelligence artificielle ne peut fonctionner correctement sans être alimentée par des données de qualité. Partant de ce constat, le gouvernement bruxellois a approuvé en mars 2021 une note sur la stratégie bruxelloise de la donnée. Cette note a pour objectif d’amener les administrations à adopter une culture et une architecture centrée sur la donnée, à documenter leurs données, à les rendre facilement accessibles tant aux autres administrations qu’au monde académique, aux entreprises privées et aux citoyens, tout en étant attentif à la protection des données.

La stratégie bruxelloise inscrit aussi son action dans le cadre du numérique responsable afin d’en limiter les impacts environnementaux.
La stratégie bruxelloise vise donc l’instauration d’un cercle vertueux dont les bénéfices sont doubles : (I), bénéfices pour les citoyens qui profitent d’une administration plus efficace (II) et bénéfices pour les entreprises qui peuvent alors améliorer leurs systèmes de traitement à valeur ajoutée. Cette approche aura aussi comme avantage de s’aligner sur les objectifs de la Commission européenne : « Donner accès pour les entreprises et les citoyens à des données publiques à haute valeur qui à terme renforceront la recherche et l’innovation ».
Depuis l’approbation de cette stratégie, paradigm.brussels a mis en place la plateforme régionale des données dont l’objectif est, d’une part, de faciliter les échanges de données et, d’autre part, de fournir aux autorités publiques des outils permettant de mieux valoriser ces données. En outre, le Regional Data Governance Office a été créé en septembre 2022 afin de soutenir les organismes régionaux dans leurs démarches visant à améliorer la gestion de leurs données (documentation et standardisation des données, amélioration de la qualité des données.
En ce début d’année 2023, mon cabinet, en collaboration avec paradigm.brussels, Easy Brussels et le SPRB, finalise la rédaction du code bruxellois de la donnée qui a pour objectif de pérenniser ces objectifs et offrira un socle juridique garantissant la sécurité des données pour les citoyens tout en supportant l’essor de projets d’intelligence artificielle nourris par des données de qualité et ce, au profit des autorités publiques bruxelloises et des pouvoirs locaux.




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Avez-vous étudié l’impact que l’intelligence artificielle (IA) aura ou pourra avoir sur les administrations publiques? Pouvez-vous nous faire part des conclusions ? Avez-vous mis en place un groupe de travail qui étudie la question?
Le Centre d'informatique pour la Région bruxelloise, paradigm.brussels (anciennement CIRB), joue le rôle d'orchestrateur des compétences numériques et des services informatiques pour l'écosystème public de la Région bruxelloise.

Talent.brussels a travaillé sur une note pour le ministre de la fonction publique en 2022 sur une stratégie et des actions qui pourraient être envisagées au sein des institutions afin d’intégrer les GovTech dans les processus RH. Cette note a été rédigée en se basant entre autre sur le travail d’étudiants en GRH de l’ULB dans le cadre d’une mission réalisée pour talent.brussels en 2021. Ceux-ci ont analysé le marché des outils à disposition et repris les dernières avancées dans le domaine de l’utilisation de l’IA dans les RH. Pour chaque processus RH, les différentes possibilités ont été identifiées. La note propose plusieurs actions qui sont de l’ordre de l’information (webinairs, création d’une bibliothèque, assurer une veille technologique, etc.) et de la formation (formations transversales à prévoir, sensibilisation).
Un hackaton régional est en cours de préparation par talent.brussels pour identifier des solutions GovTech innovantes pour la facilitation d’activités RH ou organisationnelles au sein des administrations bruxelloises et sera organisé dès qu’il y a des crédits disponibles.




Le SPRB et Bruxelles ConnectIT participent aux groupes de travail organisés par FARI (Institut pour l’Intelligence Artificielle issu d’une collaboration ULB/VUB et financée par la Région Bruxelloise au travers de fonds européens). Parmi, les projets portés par FARI, il y a l’élaboration d’une stratégie régionale pour le développement de l’intelligence artificielle à Bruxelles. A l’issu du projet, une feuille de route pour le développement de l’intelligence artificielle en Région bruxelloise et ses administrations sera proposée.
En 2022, easy.brussels a collaboré avec l’institut FARI, initié en 2020 par une collaboration entre la VUB et l’ULB, dans le cadre de son projet SimpLex.
SimpLex part du constat qu’en Région bruxelloise, il n’existe pas d’anticipation systématique de l’impact des réglementations, ni de la complexité de la législation, pour les citoyens et entreprises. Le projet a dès lors pour but d’améliorer cette situation.
L’une des approches proposées par SimpLex dans ce but consiste en l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle, tels que le Natural Language Processing et le Machine Learning, pour élaborer des tests ex-ante et ex-post de simplification administrative portant sur les projets réglementaires, incluant notamment une vérification du respect par le texte du principe Once Only.
Dans le cadre du RFF, le gouvernement bruxellois a mandaté les ministres Trachte et Clerfayt pour lancer une collaboration avec FARI, l’institut de l’intelligence artificielle pour le bien commun créé par l’ULB et la VUB via paradigm.brussels et Innoviris.  Une subvention de 10M€ a été dégagée dans ce cadre. 
Paradigm.brussels a lancé une série de projets pilotes avec différentes administrations (Actiris, Bruxelles environnement, Easy et paradigm.brussels lui-même).  Deux projets ont déjà été mis en œuvre avec succès. Le projet Simplex dirigé par par Easy et paradigm.brussels a montré le potentiel de l’IA dans la transformation numérique de l’administration montrant l’intérêt et le potentiel du « rules as code ». Il s’agit de la transformation complète du processus de création des lois et autres règlements administratifs partant de la création de texte écrit de façon à pouvoir être transformé en code informatique pour arriver à une automatisation de l’octroi de droit et d’information sur les devoirs de ceux-ci face à l’administration.   Ce changement de paradigme dans l’écriture de texte législatif compréhensible par des machines amène de surcroit un autre avantage qui est de rendre ces textes ainsi formulés compréhensibles par tout un chacun, citoyens, fonctionnaires, entrepreneur.  Il s’agit donc là également d’un acte d’ « inclusivité juridique ».  Si le budget bruxellois le permet sur le moyen ou long terme, la mise en œuvre de ce type de projet permettra de passer d’une administration en mode contrainte en une administration en mode service.

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Comment formez-vous les fonctionnaires à l’intelligence artificielle, ses outils dérivés et ses potentiels?
Pour l’instant une formation « Elements of AI » est disponible dans le catalogue de formations transversales de talent.brussels mis à disposition pour les administrations régionales via son plateforme unique MyTalent Learning.

Des communautés d’utilisateurs de données ont été créées à différents niveaux, Régional avec le Data Moves, et
SPRB au travers de la SPRB Data Community (animée par Bruxelles ConnectIT). Ces communautés servent notamment de lieux d’échanges autour des projets data en général notamment ceux impliquant le recours à l’Intelligence Artificielle.
L’intelligence artificielle ne fait pas encore partie du programme de formation proposé par easy.brussels.
Un programme de formation, de sensibilisation et de cocréation va être lancé en ce sens dans le cadre de la collaboration entre la RBC et l’institut FARI.  Paradigm.brussels a également lancé l’année passée une série de workshops de réflexion autour du potentiel de l’AI, de l’éthique et des cas d’usages, de façon transverse avec les administrations volontaires. On a pu y voir un intérêt fort pour l’IA.


· Implantez-vous déjà des projets en Intelligence artificielle (IA) au sein des administrations qui jouent un rôle important dans l’optimisation des tâches bureaucratiques, création visuelle, rédaction de texte, etc.?
talent.brussels
se concentre sur l'innovation et les technologies innovantes dans le domaine des ressources humaines et du développement organisationnel. L'existence de certaines applications qui peuvent soutenir les missions de talent.brussels grâce à l'intelligence artificielle fait l'objet d'une recherche constante. Pour être plus précis, la vision de talent.brussels est que l'IA peut apporter une valeur ajoutée dans un contexte clair, mais toujours en soutien à certains processus.

Les capacités du modèle GPT-3 Davinci n'ont été connues que fin novembre avec le lancement du ChatGPT. Selon OpenAI, l'entreprise à l'origine de ChatGPT, tous les paramètres, méthodologies et conditions pour une série de contextes d'utilisation spécifiques doivent encore être mis au point. D'après ce que l'on peut lire dans différents médias, le ChatGPT pourra avoir un impact très important dans les domaines d'action de talent.brussels.

SPRB : Les projets déjà implémentés portent principalement sur de la reconnaissance d’images pour l’identification des dégâts sur les routes ou la reconnaissance d’éléments comme des panneaux de signalisation et des arbres. Par ailleurs des outils d’OCR (Optical Character Recognition) ont été implémentés pour le traitement automatisé des factures (optimisation des tâches administratives).
L’intelligence artificielle ne fait pas encore partie du programme de formation proposé par easy.brussels.
Des workshops, une série de cas d’usage ont été identifiés.  Ceux-ci doivent être priorisés et seront présentés au Gouvernement par le Ministre de la transformation digitale en annexe à la stratégie IA pour la Région Bruxelloise.  Le projet Simplex (cf. plus haut) offre beaucoup de perspective, mais il requiert un budget conséquent qui devra être discuté au Gouvernement.
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Avez-vous rencontré les entreprises et les acteurs clés actifs dans ces domaines? Pouvez-vous nous faire part des conclusions de ces rencontres ?
talent.brussels
réalise des projections de marché et a déjà eu plusieurs contacts avec des fournisseurs d'outils et d'instruments utilisant l'IA.

SPRB : Les acteurs principaux du secteur (Microsoft, IBM …) ont été rencontrés dans le cadre du développement de la plateforme régionale des données. Leurs conseils ont porté sur l’importance du développement d’une culture data essentielle à la bonne utilisation de l’Intelligence Artificielle par les agents des administrations.

EASY BRUSSELS : Voir question 1.
La cellule transformation digitale de paradigm.brussels a été créée en ce sens.  Elle est en train de mettre en place un « innovation lab » pour l’administration d’idéation en vue de cocréation avec des partenaires privés et publics.  Il y régulièrement des rencontres avec l’écosystème mondial autour de l’IA tant au niveau de startups que de multinationales.  Paradigm.brussels est un membre de AI4Belgium et dans la gouvernance d’AI4Gov organisé par le SPF Bosa.  Paradigm.brussels est également en contact rapproché avec les administrations des différentes régions et communautés comme Digitaal Vlaanderen (où une réunion autour de l’AI et de la data a pris place dèbut février 2023), l’agence du numérique wallonne, l’ETNIC…Paradigm.brussels a également initié et coordonné au niveau de la Région Bruxelloise un appel à projet Européen pour la création à Bruxelles d’un site de Testing & Expérimentation AI en matière de mobilité multimodale. Fin 2022, paradigm.brussels, avec ses partenaires (STIB, Bruxelles Mobilité et Fari et le consortium Citcom.ai) ont gagné cet appel EU. Le futur site de Testing & Expérimentation AI à Bruxelles donnera la possibilité aux start-ups, PME, Industries, centre de recherches & universités et administrations EU de venir entraîner, tester, valider leurs algorithmes et solutions AI sur des données provenant du secteur public et privé.



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Comment utilisez-vous les outils et plateformes basés sur l’intelligence artificielle afin de rendre les administrations plus efficientes?
Actuellement, il n'y a pas d'utilisation formelle de ces outils au sein de talent.brussels. Malgré les performances remarquables du GPT-3 en matière de génération de réponses humaines, il existe plusieurs obstacles à sa transposition dans des cas d'utilisation spécifiques pour la fonction publique à l'heure actuelle.

En ce qui concerne les modèles GPT-3, une grande quantité de données d'entraînement est nécessaire et les modèles actuels sont principalement compétents en anglais, car de nombreux textes Internet qui servent de données d'e formation sont rédigés dans cette langue.

Ensuite, le modèle GPT-3 Text-Davinci-003 reste un "perroquet stochastique" car il est principalement entraîné à répondre de manière purement humaine et crédible. Cela signifie que des faits incorrects peuvent être générés en réponse à des questions ou instructions plus spécifiques. Cela signifie également que les données d'entraînement peuvent devenir une vulnérabilité en termes de sécurité.

Malgré ces obstacles, il existe bien sûr des possibilités d'utilisation au quotidien et plusieurs entreprises technologiques concrétisent des cas d'utilisation pour des modèles textuels tels que le GPT-3 Davinci. Par exemple, Microsoft intègre un modèle textuel dans son navigateur et ses outils Office, notamment pour résumer une grande quantité de texte ou répondre à des questions à ce sujet. Google, lui aussi, travaille d'arrache-pied pour proposer sa propre alternative sous la forme de Bard, la dernière itération de ses modèles LaMDA. Nous suivons de près ces évolutions et leurs applications potentielles.

SPRB :
Les plateformes et les outils basés sur l’Intelligence Artificielle servent à la simplification des tâches administratives et à l’analyse rapide de grands volumes de données pour la classification d’images.
EasyBrussels n’a pas encore implémenté de projet concret de ce type.

Aujourd’hui, nous n’utilisons pas encore d’IA embarquée au sein des plateformes régionales, faute de cadre et par manque de transparence des moteurs IA actuel.
Il y a un usage de l’IA dans la gestion des « scan cars » de parking.brussels. Les projets actiris et bien-être animal sont en phase de test.


· Dans les administrations dont vous avez la tutelle, avez-vous mis en place un groupe de travail qui étudie comment l’IA va transformer le travail de celles-ci? Quels postes vont être affectés? Avez-vous nommé un référent IA? Avez-vous un plan afin de former le personnel à ces nouvelles technologies afin de rendre ces administration plus efficiente?

talent.brussels
a lancé un projet en 2022 pour anticiper les tendances numériques, sociales et environnementales de la société. Le coaching de Be The Change analyse les besoins en compétences pour préparer l'avenir des emplois et des rôles dans la région de Bruxelles. En termes d'accompagnement, l'information et l'orientation des partenaires de talent.brussels autour des évolutions des métiers est une étape essentielle pour développer une open expertise en matière d’innovation pour les services publics. Cela devrait déboucher sur des propositions de formations concernant les compétences futures et nécessaires dans les métiers, y compris les compétences numériques.

Un deuxième projet a également été lancé par talent.brussels en 2022 pour compléter le dictionnaire de compétences régional avec les compétences génériques numériques. Actuellement, le dictionnaire des compétences se limite aux compétences comportementales et les compétences numériques n'ont pas encore été intégrées. Le résultat souhaité de ce projet est d'établir une taxonomie commune des compétences numériques au sein des institutions de la Région bruxelloise afin de répondre à l'importance croissante des compétences numériques dans les tests de recrutement, la mobilité professionnelle, la gestion administrative du personnel, les besoins de formation et les évaluations.

Comme expliqué au point 2, au niveau du
SPRB, la SPRB Data Community a une fonction d’évangélisation de la culture data et de l’utilisation de l’Intelligence Artificielle. Bruxelles ConnectIT est en charge de l’animation de cette communauté et de la bonne information aux administrations quant aux outils et plateformes existants, les projets futurs et déjà implémentés en matière de données et d’Intelligence Artificielle.
easy.brussels n’est pas impliqué dans un tel groupe de travail.
L’intelligence artificielle ne fait pas encore partie du programme de formation proposé par easy.brussels
La stratégie régionale AI va proposer un cadre pour booster l’IA dans la région avec notamment :
-la création de « champions IA » au sein des différentes administrations,
-l’utilisation du Testing & Expérimentation AI,
-un ensemble de formations.
Par ailleurs, la stratégie AI va proposer d’inclure un nouveau principe à l’organe d’architecture régionale (ARB), à savoir l’ « AI by design ».