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Commissie voor het Leefmilieu en de Energie, vergadering van 14 december 2022

08:38 § 103 → Video
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Présidence : M. Tristan Roberti, président.

Voorzitterschap: de heer Tristan Roberti, voorzitter.

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08:38 § 105 → Video
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Demande d'explications de Mme Victoria Austraet

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant la politique menée par le gouvernement à l'égard des souffrances des animaux en laboratoire.

Vraag om uitleg van mevrouw Victoria Austraet

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende het beleid van de regering inzake het lijden van dieren in laboratoria.

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08:38 § 107 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Depuis 2016, le nombre d’animaux utilisés et tués dans les laboratoires de la Région bruxelloise suivait une tendance baissière notable. De près de 98.000 animaux en 2014, nous étions arrivés à 55.688 individus soumis à des expériences en 2020.

Depuis le début de la législature, l'annonce de ces relatives bonnes nouvelles annuelles était accompagnée d'un communiqué de votre part, qui soulignait la diminution et l'associait aux subsides accordés par le gouvernement pour le développement d'autres méthodes de tests. Toutefois, en novembre dernier, votre communiqué qui a suivi la publication par Bruxelles Environnement des statistiques de l’expérimentation animale pour l’année 2021 a soigneusement évité la comparaison avec les chiffres de l'année précédente. Et pour cause, à la lecture des dernières statistiques, il n'y a vraiment pas de quoi se réjouir.

En effet, la tendance baissière observée les années précédentes s'est arrêtée net en 2021. Les laboratoires présents sur le territoire bruxellois ont utilisé 55.473 animaux, soit presque exactement le même nombre qu’en 2020. Le détail des chiffres nous informe que plus de 98 % de ces individus étaient des rongeurs. Les autres animaux soumis à des tests appartenaient pour la plupart à des espèces dites agricoles, essentiellement des poules et des cochons. Deux tiers des expériences réalisées entraient dans le cadre de la recherche fondamentale, soit un domaine qui ne vise pas une application directe en santé publique.

Une autre constante malheureuse est le niveau de souffrance éprouvée par les animaux. Comme les années précédentes, plus d’un cinquième des individus utilisés ont subi le pire degré de douleur, de l’aveu même des chercheurs à qui on laisse la liberté d’évaluer la gravité des expériences.

On se rappellera qu’en 2016, une enquête menée par l'ASBL GAIA en caméra cachée dans les laboratoires de la VUB permettait de se rendre compte, au-delà des chiffres, de la réalité vécue par les animaux utilisés à Bruxelles.

Les dernières statistiques contrarient donc la volonté que vous avez affichée de parvenir à l’objectif ultime de zéro expérimentation animale. Le surplace enregistré en 2021 ne va pas non plus dans le sens de la diminution drastique de l’utilisation d’animaux de laboratoire décidée par le gouvernement dans sa déclaration de politique régionale.

À mon sens, une réelle analyse des causes des diminutions observées les années précédentes a fait défaut jusqu'à présent. En 2021, je vous interrogeais justement à ce sujet, en indiquant que cette évolution baissière, probablement multifactorielle et conjoncturelle, pourrait un jour s’inverser en l’absence d’autres types de mesures. Un an plus tard, force est de constater que s’il n’y a pas, à ce stade, d’augmentation, il y a bien une stagnation.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- De significante daling van het aantal proefdieren in het Brussels Gewest tussen 2016 en 2020 wijt men aan de subsidies die de regering toekent voor de ontwikkeling van andere testmethodes. Maar aan de dalende trend is er volgens de jaarcijfers van 2021 een einde gekomen. Er werden in Brussel bijna net zoveel proefdieren gebruikt als in 2020. Meer dan 98% daarvan waren knaagdieren, het overige vooral kippen en varkens. Twee derde van de proeven gebeurde voor zuiver wetenschappelijk onderzoek, dus niet met het oog op directe toepassing voor de volksgezondheid.

Het is ook een jammerlijke constante dat een vijfde van de proefdieren aan de ergste vormen van pijn wordt onderworpen, zo geven zelfs de onderzoekers toe.

De recentste statistieken gaan in tegen uw wens om het aantal dierproeven tot nul te herleiden en tegen de gewestelijke beleidsverklaring dat de regering het gebruik van proefdieren drastisch zou terugdringen. Volgens mij zijn de werkelijke oorzaken van de daling tijdens voorgaande jaren nooit onderzocht.

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08:41 § 109 → Video
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Les subsides consentis par le gouvernement pour le développement de méthodes alternatives à l’expérimentation animale sont indéniablement une bonne mesure. Toutefois, si l’objectif est réellement la protection des animaux, ce subventionnement ne se substitue pas à des politiques de nature plus contraignante.

Les années précédentes, des esprits peu attentifs auront peut-être fait un lien direct entre ces subsides et la baisse du nombre d’animaux dans les laboratoires bruxellois. Mais corrélation n’est pas causalité. Preuve en est que l’année où le plus gros subside a été octroyé à la VUB en faveur des méthodes alternatives est aussi l’année où le nombre d’animaux sacrifiés pour la science a arrêté de diminuer.

Je souhaite donc à nouveau vous interpeller sur la nécessité de développer d’autres politiques contre les souffrances des animaux en laboratoire. Dans ce Parlement, nous avons déjà évoqué plusieurs idées pouvant être déployées en Région bruxelloise tout en étant conformes à la directive européenne en la matière. Il s’agirait, par exemple, de fixer un objectif clair et annuel de réduction du nombre d’animaux via l’acceptation des projets de recherche, ou encore de travailler à une révision des fonds octroyés à la recherche sur des animaux, notamment par Innoviris.

Au-delà des subsides consentis pour le développement de méthodes sans animaux, pourriez-vous indiquer quelles réflexions sont menées par le gouvernement en vue d’autres politiques en matière d’expérimentation animale qui permettraient d’atteindre au minimum l’objectif de réduction drastique ? Par ailleurs, menez-vous une analyse systématique des causes des évolutions statistiques observées dans le nombre d’animaux utilisés par les laboratoires situés à Bruxelles ?

Het is goed dat de regering subsidies geeft voor de ontwikkeling van alternatieve methodes, maar als het haar menens is met de dierenbescherming, is een dwingender beleid nodig. Ten bewijze, de VUB kreeg in het jaar waarin de daling stopte, de grootste subsidie voor alternatieve proeven.

Daarom dring ik opnieuw aan op een ander beleid dat het lijden van proefdieren echt tegengaat. Zo zou er een jaarlijkse doelstelling kunnen komen of kan Innoviris de fondsen voor dierproeven herbekijken.

Wat onderneemt de regering om een drastische vermindering van het aantal dierproeven te bewerkstelligen? Gaat u na wat de oorzaken zijn van de evolutie in het aantal gebruikte proefdieren?

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08:43 § 111 → Video
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Comme indiqué dans votre demande d'explications, le nombre d'animaux utilisés dans le cadre d'expériences scientifiques en Région bruxelloise a significativement diminué entre 2014 et 2021. De 97.803 animaux en 2014, nous sommes passés à 55.473 en 2021. Il s'agit donc d'une baisse de plus de 40 %. J'ai d'ailleurs fait état de ce chiffre dans un communiqué de presse du 15 novembre. Ce dernier a sans doute échappé à votre vigilance puisque vous avez fait référence à un communiqué de presse de 2021.

Comme je l'ai précisé s'agissant des chiffres de 2020, la crise sanitaire a sans doute frappé les activités des chercheurs, de sorte que l'examen des évolutions annuelles des chiffres réclame beaucoup de prudence. Comme vous, j'estime que ce chiffre est encore trop élevé. Si nous maintenons notre volonté de le voir baisser encore davantage, il est important de rappeler qu'aujourd'hui, il n'est pas encore possible de supprimer toute l'expérimentation animale. Cela reste bien sûr l'objectif ultime, mais la directive européenne 2010/63/UE, transposée dans notre législation régionale, le précise bien dans son introduction.

Dans ce contexte, et comme je ne cesse de le rappeler depuis le début de cette législature, le gouvernement entend soutenir le développement et la diffusion de méthodes alternatives ainsi que la sensibilisation des chercheurs au principe des 3 R. Cette politique me semble la plus appropriée puisqu'il est légalement impossible de fixer des mesures plus strictes que celles visées par la directive.

En effet, lors de la transposition de la directive relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques, le précédent gouvernement avait souhaité inscrire des règles plus contraignantes et inséré dans le projet d'arrêté une phrase dont la teneur était la suivante : « Le nombre d'animaux d'expérience dans la recherche translationnelle ou appliquée doit diminuer de 20 % par rapport au nombre total d'expériences effectuées en 2017. » Le texte visait donc un objectif quantitatif de réduction. Le Conseil d'État avait alors estimé que les articles visés comportaient des règles relatives à la réalisation d'expériences sur les animaux qui étaient plus strictes que le niveau de protection prévu par la directive 2010/63/UE et que ces articles devaient dès lors être omis du projet.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Het aantal proefdieren is inderdaad gestaag gedaald tussen 2014 en 2021. De coronacrisis heeft wellicht gevolgen gehad voor de activiteiten van de onderzoekers, wat betekent dat we de jaarlijkse evolutie met het nodige voorbehoud moeten bekijken. Ik vind net als u dat er nog te veel proefdieren worden gebruikt. Het blijft de bedoeling om op termijn helemaal geen dierproeven meer te gebruiken. In die context wil de regering de ontwikkeling van alternatieve methodes ondersteunen en onderzoekers warm maken voor het 3R-principe.

De vorige regering wou naar aanleiding van de omzetting van de Europese richtlijn in verband met de bescherming van proefdieren die voor wetenschappelijke doeleinden worden gebruikt, dwingendere regels opnemen in haar besluit, waardoor het aantal proefdieren met 20% moest dalen tegenover 2017, maar de Raad van State heeft die geschrapt, precies omdat ze strikter waren dan die in de richtlijn.

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08:46 § 115 → Video
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Le cadre européen nous interdit donc d'appliquer des conditions plus strictes. C'est pourquoi nous n'agissons pas directement, comme vous le souhaiteriez, avec un objectif quantitatif, mais indirectement par la promotion active des méthodes alternatives. Le gouvernement poursuit le financement du projet RE-Place qui, pour rappel, porte le cadastre des méthodes alternatives utilisées en Flandre et à Bruxelles. Son site internet favorise la mise en contact avec les chercheurs. En outre, la plateforme IC-3Rs diffuse les bonnes pratiques et organise des échanges constructifs entre chercheurs.

Cette année, le gouvernement a également voulu soutenir un nouveau projet. Nous participons au financement de la plateforme technologique d'excellence « Alternatives aux expérimentations animales », qui rassemble toutes les institutions universitaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Haute École Charlemagne ainsi que le centre de recherche agréé. L'objectif de cette plateforme est de rassembler en Wallonie et en Région bruxelloise un panel d'équipements pour développer des méthodes alternatives aux expérimentations animales. Un nouveau financement de 60.000 euros vient d'être octroyé à l'ULB. La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région wallonne financent également cette plateforme.

Enfin, en ce qui concerne l'analyse des causes des évolutions statistiques, il est prévu de soumettre ce point à la nouvelle Commission bruxelloise de l'expérimentation animale. C'est d'ailleurs elle qui opère les choix d'agrément des projets et qui cherche à imposer les règles les plus sévères selon le principe des 3 R (remplacement, réduction et raffinement).

Eigenlijk verbiedt het Europees kader ons om striktere voorwaarden op te leggen. Daarom leggen we de nadruk op alternatieve methodes. De regering blijft RE-Place financieren, dat een overzicht van de alternatieve onderzoeksmethodes in Vlaanderen en Brussel bijhoudt.

De regering helpt ook met de financiering van het technologische platform Alternatives aux expérimentations animales, dat alle universitaire instellingen van de Federatie Wallonië-Brussel, de Haute École Charlemagne en het erkende onderzoekscentrum groepeert. De ULB heeft ook net 60.000 euro ontvangen van de Federatie Wallonië-Brussel en het Waals Gewest.

De analyse van de statistische veranderingen wordt aan de nieuwe Brusselse commissie voor dierproeven toevertrouwd.

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08:47 § 117 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Je précise que je faisais bien référence à votre communiqué de presse de cette année. Vous avez raison de souligner que, depuis 2014, le nombre d'animaux de laboratoire a fortement diminué à Bruxelles. Personne ne niera qu'il s'agit là d'une très bonne nouvelle. Toutefois, comme je l'indiquais dans une question orale posée l'année dernière, j'ai l'impression que personne ne sait expliquer les raisons de cette baisse. Il revient à notre commission de les rechercher, car, quand on ne sait pas expliquer, on ne contrôle pas.

Pendant les discussions budgétaires, vous avez dit que ce n'est pas le gouvernement qui décide des projets de recherche, mais les commissions d'éthique. On est cependant en droit de se demander si celles-ci ont réellement la volonté de se passer de l'expérimentation animale. Ensuite, je ne vous crois pas aussi impuissant que vous le prétendez. Si l'on veut vraiment atteindre l'objectif d'une suppression totale de la souffrance animale, il est possible de mettre en place des outils indirects, mais contraignants. La directive européenne ne permet pas aux États membres d'aller plus loin sur le plan législatif, vous avez raison de le dire, mais elle n'empêche pas d'autres actions passant par des politiques de gouvernance. J'ai cité l'exemple des subsides octroyés par Innoviris pour réaliser des expériences sur des animaux.

On ne peut à la fois se targuer de reconnaître, dans notre législation, le statut d'être sensible des animaux, qui possèdent des intérêts et une dignité propres, et en torturer et tuer plus de 50.000 chaque année dans nos laboratoires. Vous avez fait référence au principe des 3 R, mais il existe depuis 1959. S'il permettait de changer radicalement les choses pour les animaux, après soixante ans, cela se saurait !

- L'incident est clos.

(Mme Cieltje Van Achter, deuxième vice-présidente, prend place au fauteuil présidentiel)

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Niemand beweert dat de sterke daling van het aantal proefdieren sinds 2014 geen goed nieuws is, maar ik heb de indruk dat niemand weet waar ze vandaan komt.

Tijdens de begrotingsbesprekingen hebt u gezegd dat ethische commissies over de onderzoeksprojecten beslissen. Maar willen die wel een toekomst zonder dierproeven?

U staat overigens niet zo machteloos als u wilt doen uitschijnen, want u kunt indirect dwingende maatregelen nemen, bijvoorbeeld door middel van de subsidies die Innoviris toekent.

U kunt zich niet op de borst slaan gevoelig te zijn voor dierenrechten en de waarde van dieren, terwijl u er tegelijkertijd elk jaar meer dan 50.000 in laboratoria laat doden. De 3R-principes bestaan al sinds 1959, maar hebben nog altijd geen echte verandering teweeggebracht.

- Het incident is gesloten.

(Mevrouw Cieltje Van Achter, tweede ondervoorzitter, treedt als voorzitter op)

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08:50 § 123 → Video
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Question orale de Mme Ingrid Parmentier

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant la situation de l'association Ever'y Cat.

Mme la présidente.- En l'absence de Mme Ingrid Parmentier, sa question orale est lue par M. Tristan Roberti.

Mondelinge vraag van mevrouw Ingrid Parmentier

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de situatie van de vereniging Ever'y Cat.

Mevrouw de voorzitter.- Bij afwezigheid van mevrouw Ingrid Parmentier wordt haar mondelinge vraag voorgelezen door de heer Tristan Roberti.

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08:51 § 127 → Video
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Question orale jointe de Mme Victoria Austraet

concernant la précarité financière de certaines associations de protection des animaux.

Toegevoegde mondelinge vraag van mevrouw Victoria Austraet

betreffende de financiële onzekerheid van bepaalde verenigingen voor dierenbescherming.

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08:51 § 129 → Video
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M. Tristan Roberti (Ecolo).- Attraper les chats errants pour les soigner et les stériliser n’est pas une mince affaire, d'autant qu'en Région bruxelloise, seulement dix trappeuses seraient actives. Parmi celles-ci, certaines sont des bénévoles de l'ASBL Ever'y Cat.

Ever'y Cat s'occupe uniquement des chats de rue. L'ASBL prend en charge les chats dans son refuge et les confie à des familles d'accueil, mais aide également les chats sans maître et qui ne sont pas sociables, en les nourrissant et en les stérilisant.

Active depuis 2011, Ever'y Cat a déjà capturé entre 5.000 et 7.000 chats. Par ailleurs, elle en a donné 1.871 à l'adoption et stérilisé 2.500. Chaque mois, l'ASBL a besoin de 4.000 à 6.000 euros pour ses frais de fonctionnement - achats de nourriture, logistique et frais de vétérinaire. L'ASBL fonctionne grâce à une équipe composée d'une centaine de bénévoles, à 60 familles d'accueil, aux budgets communaux et à la contribution de différents partenaires.

Dans le cadre de la commission de l'Environnement, nous avons rencontré en septembre la présidente du refuge ainsi que des bénévoles, et les constats sont plutôt alarmants. La présidente nous a annoncé qu'il était fort probable que son association ferme ses portes d'ici à trois mois, faute de moyens financiers pour poursuivre ses activités. Si tel est le cas, il faudra trouver une autre forme de placement pour de nombreux chats, et nous savons combien les refuges sont déjà débordés, sans parler des chats qui, dans le futur, ne pourront plus être pris en charge et sauvés grâce à Ever'y Cat.

Monsieur le Ministre, la Région pourrait-elle mobiliser un fonds d'urgence pour aider de telles associations lorsqu'elles sont confrontées à une situation dramatique ?

La stérilisation des chats est un sujet qui vous tient à cœur et nous vous en félicitons. La Région peut-elle mettre en place un subside récurrent suffisant pour les ASBL se chargeant de la stérilisation des chats errants, afin qu'elles n'aient pas à supporter elles-mêmes les frais inhérents à cette intervention ?

Ce subside pourrait-il être étendu aux autres frais vétérinaires encourus pour soigner ces chats, le cas échéant ? Il nous revient en effet que si certaines communes prévoient des budgets qui permettent de rembourser la stérilisation, ce n’est pas le cas pour les autres soins prodigués aux chats errants, alors qu’ils sont souvent indispensables pour leur santé.

De heer Tristan Roberti (Ecolo).- In het Brussels Gewest worden zwerfkatten gevangen om ze te verzorgen, te steriliseren en aan onthaalgezinnen toe te vertrouwen. Onder meer vrijwilligers van de vzw Ever'y Cat kwijten zich van die taak.

Die vzw, actief sinds 2011, kon al aan meer dan vijfduizend katten een beter leven geven. Daarvoor heeft de vereniging maandelijks 4.000 tot 6.000 euro nodig. Binnen de vzw zijn honderd vrijwilligers en zestig onthaalgezinnen actief.

Tijdens een hoorzitting kreeg onze commissie verontrustend nieuws te horen. Door een gebrek aan middelen zal het opvangcentrum waarschijnlijk binnen de drie maanden zijn deuren moeten sluiten.

Kan het gewest een noodfonds aanspreken om deze en andere verenigingen hun nuttige werk te laten voortzetten? Is een structurele subsidie mogelijk om straatkatten systematisch te steriliseren en andere veterinaire kosten te dekken?

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08:54 § 133 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- En septembre dernier, la commission de l'Environnement a réalisé une visite de terrain consacrée, une fois n’est pas coutume, à la compétence régionale du bien-être animal.

À cette occasion, quelques parlementaires ont pu, dans un premier temps, visiter les installations du refuge Veeweyde à Anderlecht et ainsi se familiariser avec le quotidien de l’accueil et des soins aux animaux. Dans un deuxième temps, ils ont accompagné l’association Ever'y Cat sur un lieu de trappage de chats errants.

Il est évident que ces ASBL rencontrent des montagnes de difficultés dans leur travail. Les refuges font face à l’afflux constant de nouveaux animaux, dont beaucoup proviennent des animaleries, et ont ainsi la lourde tâche de réparer, comme ils le peuvent, les dégâts d’un système et d'une législation qui traitent des êtres sensibles comme des marchandises.

Les associations qui s’occupent de la stérilisation des chats errants mènent quant à elles une mission périlleuse et éreintante, avec le sentiment décourageant de vider l’océan à la petite cuillère, faute d’une application suffisante de la loi sur la stérilisation obligatoire des chats domestiques.

Mais ce qui a peut-être encore été plus marquant lors de cette visite de terrain, c’est la réalité financière que connaissent ces organisations de protection des animaux. Étant donné la mission d’utilité publique qu’elles mènent toutes, notamment par le service indispensable qu’elles rendent aux communes et aux zones de police pour ce qui concerne les animaux errants ou maltraités, on pourrait penser qu’elles reçoivent des subsides à la hauteur de ce travail. C’est loin d’être le cas. Les quelque milliers d’euros annuels de fonds publics que certaines reçoivent ne couvrent qu’une infime fraction des frais de nourriture, des soins vétérinaires et des autres frais de fonctionnement leur incombant.

Si, heureusement, certaines ASBL voient l’avenir sereinement grâce à la générosité des citoyens qui les soutiennent financièrement, ce n’est pas le cas de toutes, en particulier celles de moyenne ou de petite taille. Ainsi, le manque structurel de fonds menace par exemple la subsistance de l’association Ever'y Cat, et vu l’aide qu’elle apporte à des milliers de chats errants, sa disparition serait une catastrophe pour le bien-être animal. La situation est d’autant plus inquiétante que la crise énergétique et économique que nous traversons affecte doublement ces associations. Premièrement, parce que les montants de leurs factures grimpent également en flèche et, deuxièmement, car beaucoup de citoyens n’ont tout simplement plus la possibilité financière de soutenir ces institutions par des dons.

Pourriez-vous faire le point sur vos rencontres avec le tissu associatif bruxellois actif dans la protection des animaux ? Les difficultés financières qu’il rencontre font-elles partie des thèmes abordés ?

Pour ces trois dernières années, combien de ces associations ont bénéficié d’un subside de la Région dans le cadre de sa politique de bien-être animal et à quelle hauteur ? De quelles associations s'agit-il exactement ?

Réalisez-vous une évaluation de la procédure d’octroi des subsides afin de déterminer si elle est suffisamment accessible aux associations ?

Le gouvernement a-t-il entamé une réflexion en vue de rehausser le montant des subsides octroyés à ces associations, afin que ceux-ci soient davantage en phase avec le service public qu’elles rendent ? S’agit-il par ailleurs d’une discussion que vous menez avec les communes ?

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Vzw's die rond dierenwelzijn werken, ondervinden heel wat moeilijkheden. De dierenasielen vangen een constante toestroom van dieren op en draaien zo op voor het foute systeem waarin dieren als koopwaar beschouwd worden. Verenigingen als Ever'y Cat, die zwerfkatten steriliseren, doen gevaarlijk en afmattend werk en hebben het gevoel te vechten tegen de bierkaai, doordat de verplichting om huiskatten te steriliseren onvoldoende wordt nageleefd.

De grootste problemen zijn echter van financiële aard. Ondanks het feit dat ze een opdracht van openbaar nut uitvoeren, blijven de subsidies ondermaats. Ook de giften van burgers volstaan lang niet altijd, zeker niet in de huidige economische crisis. Onder meer Ever'y Cat is daardoor in zijn voortbestaan bedreigd.

Hebt u de verenigingen voor dierenbescherming ontmoet? Is daarbij over de financiële moeilijkheden gesproken?

Welke verenigingen kregen de afgelopen drie jaar een gewestelijke subsidie? Is de procedure daarvoor voldoende toegankelijk?

Overweegt de regering een verhoging van de subsidies? Hebt u daarover gepraat met de gemeenten?

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08:57 § 135 → Video
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Ces questions me permettent de faire le point sur le subventionnement des associations actives en matière de bien-être animal. Je tiens tout d'abord à saluer le travail et l'investissement de nos refuges bruxellois et associations de protection animale. Ils réalisent une mission d'intérêt public et contribuent ainsi quotidiennement à la préservation du bien-être des animaux.

La question de Mme Parmentier concerne essentiellement la politique de gestion des populations de chats errants. Comme je l'ai déjà indiqué plusieurs fois au sein de cette commission, cette compétence relève de mon collègue M. Maron. Je vous invite dès lors à l'interroger sur ce sujet et, en particulier, sur les moyens mis en œuvre pour réduire les populations de chats errants. Car celles-ci se retrouvent ensuite dans des refuges, ce qui entrave le fonctionnement de ces derniers.

S'agissant des questions relevant de ma compétence, mon cabinet entretient des contacts réguliers avec tous les refuges bruxellois. Lors des discussions, certains refuges ont fait connaître leur demande d'obtenir un soutien financier des autorités publiques. Dernièrement, le refuge Ever'y Cat a été reçu à mon cabinet à ce sujet.

Sur ces trois dernières années, les refuges se sont vu octroyer des montants généralement croissants :

-  Ligue royale belge pour la protection des oiseaux : 7.700 euros en 2020, 17.000 euros en 2021 et 19.600 euros en 2022 ;

Ever'y Cat : 10.500 euros en 2020, 7.000 euros en 2021 et en 2022 ;

-  La Croix Bleue de Belgique : 3.000 euros en 2020 et 7.000 euros en 2021. Elle n'a rien demandé pour l'année 2022 ;

- Chats libres : 3.000 euros en 2020, 5.000 euros en 2021 et 7.000 euros en 2022 ;

- Veeweyde : 3.000 euros en 2020, 7.000 euros en 2021 et 12.000 euros en 2022 ;

- Le Fanal des animaux, qui est devenu le Fanal des chats : 3.000 euros en 2020, 7.000 euros en 2021 et 2022 ;

- CatRescue : 5.000 euros en 2021 ;

- WAF : 3.000 euros en 2022 ;

- Help Animals : 5.000 euros en 2022.

Je transmettrai la liste de tous ces subsides au secrétariat de la commission.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Minister Maron is bevoegd voor het beleid rond zwerfkatten.

Wat mijn bevoegdheden betreft, onderhoudt mijn kabinet regelmatige contacten met de dierenasielen en verenigingen voor dierenbescherming, die uitstekend werk leveren.

De voorbije drie jaar gingen de subsidies doorgaans in stijgende lijn:

Ligue royale belge pour la protection des oiseaux: van 7.700 euro in 2020 naar 19.600 euro in 2022;

- Ever'y Cat: van 10.500 euro in 2020 naar 7.000 euro in 2022;

Het Blauwe Kruis van België: 3.000 euro in 2020 en 7.000 euro in 2021 (geen aanvraag voor 2022);

- Chats Libres: van 3.000 euro in 2020 naar 7.000 euro in 2022;

- Veeweyde: van 3.000 euro in 2020 naar 12.000 euro in 2022;

- Le Fanal des Chats: van 3.000 euro in 2020 naar 7.000 euro in 2022;

- CatRescue: 5.000 euro in 2021;

- WAF: 3.000 euro in 2022;

- Help Animals: 5.000 euro in 2022.

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09:00 § 137 → Video
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Le formulaire de demande de subvention par les ASBL et les refuges a été simplifié autant que possible, mais nous devons tout de même demander une série d'informations afin de vérifier la nature de leurs activités, leur comptabilité, les responsables, etc. L'agent du département du bien-être animal chargé de ces dossiers se montre très disponible pour répondre à toute question et proposer un accompagnement aux refuges qui souhaitent être aidés à compléter le formulaire de demande.

Nous soutenons bien entendu les refuges dans les limites du budget alloué au bien-être animal, débattu au sein de cette commission et voté par le Parlement. Ce budget est en hausse, et les montants attribués à chaque ASBL augmentent d'année en année, sauf pour celles qui n'introduisent pas de dossier, bien entendu.

Il n'existe pas de fonds d'urgence qui couvrirait d'éventuels déficits soudains de ces structures. Si nous devions supporter un tel déficit, il nous faudrait disposer d'un mécanisme d'encadrement des dépenses et vérifier le bien-fondé de celles-ci. Il n'existe actuellement aucune forme de tutelle ou de contrôle, de sorte que ces structures jouissent d'une certaine liberté de gestion. C'est pourquoi nous recourons à un mécanisme d'appel à projets et prévoyons un montant maximum par refuge ou par ASBL. Si ceux-ci remplissent les conditions - qui sont assez simples -, ils obtiennent le crédit prévu au budget.

J'entends les demandes du secteur face aux difficultés nouvelles liées aux charges énergétiques. Je rappelle que, depuis deux ans, nous prévoyons un appel à subventions destiné aux refuges, qui leur permet d'obtenir jusqu'à 7.000 euros pour couvrir leurs frais. Deux ans auparavant, il n'existait aucune aide à cet égard.

Nous relancerons l'appel l'année prochaine. Le budget régional, que vous avez discuté et voté il y a quelques semaines, nous permet d'accroître les moyens afin que ces structures puissent couvrir les coûts de l'énergie. Nous allons ainsi augmenter le montant maximum de subsides que chaque centre peut obtenir, et ce à concurrence de 2.500 euros pour les grandes structures et de 1.000 euros pour les petites.

Het formulier om subsidies aan te vragen is zoveel mogelijk vereenvoudigd en er is een ambtenaar is beschikbaar om op alle vragen te antwoorden en de verenigingen te begeleiden. Uiteraard ben ik gebonden aan het budget dat toegewezen is aan het dierenwelzijn. Dat groeit elk jaar en dus stijgen ook de subsidies, behalve natuurlijk voor wie er geen aanvraagt.

Er zijn geen noodfondsen om plotse tekorten van de verenigingen op te vangen. Dat zou alleen kunnen als er een vorm van toezicht was op de uitgaven. In plaats daarvan werken we met projectoproepen met vrij eenvoudige voorwaarden. Zo konden dierenasielen de voorbije twee jaar een subsidie van 7.000 euro krijgen voor hun werkingskosten, wat voordien niet kon. In de nieuwe begroting wordt dat bedrag overigens verhoogd.

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09:03 § 139 → Video
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M. Tristan Roberti (Ecolo).- Ces associations remplissent effectivement une mission d’intérêt public : il est dans l’intérêt de tous que la question des chats errants soit maîtrisée.

Les budgets évoluent d’une année à l’autre.

Cette question visait à attirer l’attention sur la situation de ces refuges et déplorer la mise en péril de leurs activités par des problèmes budgétaires à hauteur de quelques milliers d’euros.

Nous nous réjouissons que vous y soyez attentif, et nous en suivrons l’évolution au fil des années et des prochains budgets.

Mme Victoria Austraet (indépendante).- Les chats errants à stériliser descendent tous de chats domestiques qui ne l’ont pas été.

Je note le détail des subsides octroyés ces dernières années aux associations ainsi que le détail de la ventilation pour l’année prochaine. Pendant les discussions budgétaires, nous avons déjà approfondi ce sujet en commission. J’ai salué cet effort budgétaire si bienvenu.

Il ne s’agit toutefois là que d’un ajustement à l’inflation, et non d’une réelle augmentation des subsides, qui restent une goutte d’eau dans les frais auxquels les refuges doivent faire face.

Les demandes de subsides des refuges sont-elles d’office acceptées et mises au budget ajusté l’année suivante, ou s’agit-il d’une enveloppe fermée ?

Le contexte financier est certes très tendu pour les pouvoirs publics également, mais on répète souvent que le bien-être animal est une priorité pour la Région bruxelloise, ce qui n’est guère reflété au niveau budgétaire, vu les différentes activités et missions.

Je salue cette augmentation d’une année à l’autre et je vous encourage à poursuivre vos rencontres sur le terrain ainsi que votre travail au sein du gouvernement.

De heer Tristan Roberti (Ecolo).- Met deze vraag wilden we aandacht vragen voor de moeilijke situatie waarin de verenigingen zitten. Ik ben tevreden dat u die aandacht hebt.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- De zwerfkatten die gesteriliseerd moeten worden, stammen allemaal af van niet-gesteriliseerde huiskatten.

Ik ben blij dat de budgetten toenemen, maar in feite is dat alleen een indexaanpassing. Hoe dan ook blijven de subsidies een druppel op een hete plaat. Worden subsidieaanvragen van dierenasielen sowieso goedgekeurd?

Dierenwelzijn heet een prioriteit voor het gewest te zijn, maar dat blijkt niet uit de budgetten.

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09:05 § 143 → Video
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Les priorités ne manquent pas, et leur équilibre se trouve dans le budget. Celui-ci augmente en bien-être animal, même s'il n'est sans doute jamais suffisant pour satisfaire l'ensemble des demandes.

Auparavant, les subsides aux associations et refuges étaient accordés par le ministre au gré de ses envies, selon les demandes, et les montants octroyés étaient moindres. Nous avons remplacé ce système par un appel à projets ouvert à tous les centres. Le montant pour les grands centres - d'abord 5.000 euros, puis 7.000 euros - sera encore augmenté cette année de 2.500 euros. Pour les petits centres, l'augmentation sera de 1.000 euros, soit 16 %. C'est plus que l'inflation.

Les dossiers comportent quelques formalités, mais ne sont pas compliqués à remplir, et seuls ceux qui n'en introduisent pas ne reçoivent pas de subsides. Il arrive que le budget ne soit pas épuisé en fin d'année, ce qui permet parfois de répondre à une demande supplémentaire d'un centre, par exemple pour des travaux ou un programme spécial. Ce ne sont pas des montants très élevés, mais cela peut expliquer les légères fluctuations des chiffres. En général, les montants accordés aux centres sont ceux indiqués dans l'appel à projets.

- Les incidents sont clos.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- De begroting vormt een evenwicht tussen verschillende prioriteiten en de budgetten voor dierenwelzijn gaan in stijgende lijn. Die stijging is groter dan de inflatie.

Vroeger deelde de minister naar eigen goeddunken subsidies uit; nu is er een projectoproep die openstaat voor alle verenigingen. De formaliteiten daarvoor zijn eenvoudig en iedereen die een aanvraag doet, krijgt subsidies.

- Het incident is gesloten.

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09:07 § 147 → Video
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Question orale de Mme Victoria Austraet

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant l'accueil des réfugiés ukrainiens accompagnés d'animaux.

(M. Tristan Roberti, président, reprend place au fauteuil présidentiel)

Mondelinge vraag van mevrouw Victoria Austraet

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de opvang van Oekraïense vluchtelingen die vergezeld zijn van dieren.

(De heer Tristan Roberti, voorzitter, treedt opnieuw als voorzitter op)

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09:07 § 151 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Dès le début de la guerre en Ukraine en février dernier, nous savions que le conflit entraînerait un afflux massif de réfugiés en Europe, y compris en Belgique. Cet afflux a ceci de particulier que certains Ukrainiens n’ont fort heureusement pas abandonné leurs animaux de compagnie sur place. Cette réalité était aussi une donnée connue, puisque que les règles édictées par l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire pour encadrer l'accueil d’animaux sur le territoire belge ont été nettement assouplies pour permettre à ces personnes de fuir la guerre avec tous les membres de leur famille, c'est-à-dire aussi avec leurs animaux.

Si, dans un premier temps, les animaux ont été acceptés dans les infrastructures du centre de transit Ariane de Woluwe-Saint-Lambert, ils ont vite été déplacés à l'extérieur des chambres, avant d’être tout simplement refusés. En pratique, une personne ukrainienne arrivant avec son animal de compagnie à Bruxelles se voit donc contrainte soit de dormir dans la rue ou dans sa voiture si elle a la chance d’en posséder une, soit d'abandonner son animal, soit encore de quitter le territoire avec son animal. À la mi-juin dernier, le gouvernement bruxellois a organisé une conférence de presse pour présenter la structuration de son modèle d’accueil, notamment grâce à des solutions d’hébergement collectives et modulaires. Sauf erreur de ma part, le public particulier que représentent les réfugiés accompagnés d’animaux n’a pas été mentionné. Or, ces derniers font partie des personnes qui trouvent le plus difficilement une place d’hébergement.

Confirmez-vous que les réfugiés ukrainiens arrivant à Bruxelles avec des animaux de compagnie se voient refuser un accueil d’urgence au centre de transit Ariane, qui constitue le seul centre d'accueil d'urgence ?

Pouvez-vous nous exposer les démarches entreprises par le gouvernement bruxellois depuis mars dernier pour améliorer la situation des réfugiés accompagnés d’animaux ?

Savez-vous combien de réfugiés arrivent sur le sol bruxellois accompagnés d’animaux tous les mois ?

Des solutions ont-elles été prévues par le gouvernement à l’égard des réfugiés accompagnés d’animaux dans le cadre de la structuration du modèle d’accueil à Bruxelles, notamment à travers des reconversions de bureaux et des solutions d’hébergement modulaires ? Concrètement, les animaux de compagnie y seront-ils admis aux côtés de leur propriétaire ?

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Zodra de oorlog in Oekraïne uitbrak, wisten we dat er een massale toestroom van vluchtelingen op gang zou komen. De regels van het Federaal Agentschap voor de Veiligheid van de Voedselketen voor de opvang van dieren op Belgisch grondgebied werden aanzienlijk versoepeld om vluchtelingen in staat te stellen hun huisdieren mee te nemen.

Hoewel de dieren aanvankelijk werden geaccepteerd in het transitcentrum Ariane in Sint-Lambrechts-Woluwe, mochten ze al snel niet meer op de kamers en werden ze vervolgens simpelweg geweigerd. Een Oekraïner die in Brussel aankomt met zijn huisdier, wordt dus gedwongen om ofwel op straat of in zijn auto te slapen, ofwel zijn huisdier achter te laten, ofwel het land te verlaten met zijn huisdier.

Half juni organiseerde de regering een persconferentie over de organisatie van de opvang van Oekraïense vluchtelingen. Ik heb daar niets gehoord over oplossingen voor vluchtelingen met een huisdier, terwijl zij het moeilijkst onderdak vinden.

Klopt het dat Oekraïense vluchtelingen met huisdieren niet terechtkunnen in het transitcentrum Ariane, het enige centrum voor noodopvang?

Welke maatregelen heeft de Brusselse regering sinds maart genomen om de situatie voor vluchtelingen met een huisdier te verbeteren?

Weet u hoeveel vluchtelingen met dieren er elke maand in Brussel aankomen?

Heeft de regering oplossingen gepland voor vluchtelingen met huisdieren, zoals de verbouwing van kantoren of modulaire verblijfsoplossingen?

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09:09 § 153 → Video
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Les réfugiés ukrainiens qui arrivent en Belgique accompagnés de leurs animaux domestiques devraient être correctement accueillis, avec des solutions adaptées à leurs bêtes. Bien que plus complexe, cet accueil ne devrait pas être impossible.

La gestion du centre de crise Ariane relève de la responsabilité de l'autorité fédérale Fedasil. Comme je l'ai déjà précisé dans cette commission, le département du bien-être animal de Bruxelles Environnement s'est rendu sur place à plusieurs reprises afin de vérifier les conditions d'hébergement des animaux au regard des normes de bien-être animal. Lors de la dernière visite des inspecteurs vétérinaires, le 1er août 2022, le responsable du centre nous a informés que Fedasil avait décidé que le centre Ariane n'accueillerait plus d'animaux.

Cette décision est à resituer dans le contexte de la grave crise de l'accueil en Région bruxelloise, sachant que l'État fédéral est bien en peine d'assumer toutes ses obligations en matière d'accueil. Elle n'en est pas moins profondément regrettable et nous avons manifesté auprès des autorités régionales notre volonté de voir l'agence fédérale mieux traiter les réfugiés ukrainiens accompagnés d'animaux.

Au niveau de la Région bruxelloise, nous avons veillé, sur la plateforme helpukraine.brussels, à la mise en place de solutions d'hébergement pour les familles avec animaux. Cette plateforme contient également des informations sur les obligations d'identification et de stérilisation des chats, ainsi que la liste des communes qui offrent un soutien financier pour ce faire. La plateforme informe par ailleurs des soutiens qui peuvent être obtenus pour les soins aux animaux et des solutions d’hébergement suggérées, la première des solutions étant le plan d'hébergement citoyen et la liste des différentes plateformes qui permettent de mettre en relation des réfugiés et de potentiels accueillants.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- De opvang van Oekraïense vluchtelingen die met hun huisdieren in België aankomen, is wat complexer, maar niet onmogelijk.

Het beheer van het crisiscentrum Ariane valt onder de verantwoordelijkheid van het federale agentschap Fedasil. De inspecteurs van Leefmilieu Brussel hebben de locatie meermaals bezocht om de omstandigheden waarin de dieren worden gehuisvest te controleren. Tijdens hun laatste bezoek op 1 augustus 2022 kregen de inspecteurs te horen dat Fedasil had beslist om geen dieren meer toe te laten. Die beslissing is ingegeven door de problemen die de federale regering ondervindt om haar opvangverplichtingen na te komen.

Het gewest heeft ervoor gezorgd dat er op het platform helpukraine.brussels ook huisvestingsoplossingen voor gezinnen met dieren worden aangeboden. Het platform bevat daarnaast informatie over de verplichting om katten te chippen en te steriliseren, evenals de lijst van gemeenten die daarvoor financiële steun bieden.

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09:12 § 155 → Video
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Deux refuges bruxellois - Help Animals et Veeweyde - peuvent également assurer l'hébergement temporaire d'animaux au bénéfice de réfugiés qui n'auraient pas d'autre solution. Une aide spécifique de 5.000 euros a été octroyée à ces deux refuges pour couvrir des frais d'hébergement et de soins et les soutenir dans cette proposition d'accueil. Certes, ce n'est pas l'idéal, mais du moins est-ce une solution d'urgence.

Parallèlement, nous avons tenu à mettre en place une convention d'accueil temporaire, traduite en français, néerlandais et ukrainien, permettant au réfugié et à l'accueillant de se mettre d'accord sur les conditions d'hébergement temporaire des animaux. Il s'agit donc d'encadrer cet accueil et d'anticiper d'éventuels problèmes qui pourraient survenir lors de l'accueil d'animaux. Cette convention veille bien sûr à respecter tant les intérêts des animaux concernés que ceux du maître et de l'accueillant.

S'agissant des hébergements collectifs régionaux et des logements individualisés modulaires, les discussions sont toujours en cours afin de proposer des solutions adaptées au cas par cas, selon la nature des lieux.

Enfin, je ne dispose pas d'informations sur le nombre ou le type d'animaux qui accompagnent les réfugiés ukrainiens arrivant sur le territoire bruxellois chaque mois, car il n'existe pas de recensement centralisé. Les Ukrainiens arrivent sur notre territoire par différents canaux. Certains s'adressent aux centres d'urgence et à Fedasil tandis que d'autres arrivent directement par des connaissances qui les prennent en charge ou encore grâce à d'autres réseaux d'entraide.

À ce stade, il m'est impossible de développer davantage d'actions que celles dont je viens de vous parler.

Voorts kunnen de asielen van Help Animals en Veeweyde tijdelijk onderdak aan dieren bieden voor vluchtelingen die geen andere oplossing hebben. Daartoe is aan de twee organisaties een subsidie van 5.000 euro toegekend.

Daarnaast hebben we een overeenkomst voor tijdelijke opvang uitgewerkt, die vertaald is in het Frans, Nederlands en Oekraïens, waarin vluchteling en gastheer afspraken maken over de voorwaarden voor de tijdelijke opvang van de dieren.

Tot slot zijn er besprekingen gaande over aangepaste oplossingen in de collectieve en modulaire opvangstructuren.

Ik weet niet hoeveel Oekraïense vluchtelingen in Brussel aankomen met huisdieren en om welke huisdieren het gaat, aangezien er geen gecentraliseerd registratiesysteem is. Sommige Oekraïense vluchtelingen wenden zich tot de noodcentra en Fedasil, terwijl andere bij kennissen of hulpnetwerken terechtkunnen.

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09:14 § 157 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Vous avez raison de rappeler que la crise des réfugiés est effectivement un problème à régler au niveau fédéral et qu'elle ne concerne pas que les réfugiés accompagnés d'animaux, loin de là. J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'interpeller le ministre-président il y a quelques semaines sur cette situation inacceptable.

À l'heure actuelle, selon les bénévoles sur le terrain, la Croix-Rouge n'est plus présente à la gare du Midi. Dès lors, ceux qui arrivent à Bruxelles par cette porte d'entrée ne sont plus du tout pris en charge. Pour le moment, les réfugiés sont contraints de placer leur animal dans un refuge bruxellois tel que Veeweyde ou Help Animals, qui sont déjà saturés, ou de trouver eux-mêmes une famille d'accueil. La troisième option souvent trouvée par ces réfugiés est l'accueil dans un autre pays.

Vous évoquiez une situation et des mesures d'urgence, mais cela fait tout de même très longtemps que nous sommes confrontés à cette situation. Hier encore, j'ai vu une publication dans laquelle était évoquée une personne accueillie au centre Ariane depuis six mois, qui a dû confier son chien à une famille d'accueil. Je sais qu'il ne s'agit pas forcément d'une compétence de la Région, mais le gouvernement bruxellois gère malgré tout un certain nombre de compétences en lien avec la situation de ces réfugiés ukrainiens. Il est regrettable que nous n'ayons pas trouvé une solution plus pérenne et un accueil plus serein pour ces personnes.

M. Bernard Clerfayt, ministre.- Je ne suis pas chargé de l'accueil, mais le gouvernement bruxellois cherche des solutions plus pérennes et a manifesté son intention de prendre en gestion des bâtiments afin d'en faire des centres. À cet égard, deux options se sont présentées à Schaerbeek et à Molenbeek-Saint-Jean. Pour l'heure, le gouvernement est bien en peine d'avancer dans l'aménagement des locaux pour accueillir des familles ukrainiennes, car ces bâtiments sont systématiquement affectés à d'autres réfugiés.

En résumé, cette crise de l'accueil crée un plus grand désordre et davantage de difficultés pour les autorités désireuses d'y remédier. C'est l'effet de la crise, face à laquelle la Région est impuissante, même si elle y consacre des moyens considérables.

- L'incident est clos.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Uiteraard is de vluchtelingencrisis in de eerste plaats een zaak van de federale overheid. Ook hebt u wel degelijk een aantal noodmaatregelen vermeld. Zo kunnen vluchtelingen hun dieren tijdelijk onderbrengen in een dierenasiel of bij een pleeggezin. Het probleem is evenwel niet nieuw. Het is jammer dat we geen duurzamere oplossing hebben gevonden.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- De Brusselse regering zoekt naar meer permanente oplossingen en is bereid bepaalde gebouwen om te vormen tot opvangcentra. Er boden zich mogelijkheden aan in Schaarbeek en Sint-Jans-Molenbeek, maar voorlopig heeft de regering moeite om opvangplaatsen ter beschikking te stellen van Oekraïense gezinnen, omdat die systematisch aan andere vluchtelingen worden toegewezen.

- Het incident is gesloten.

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09:17 § 163 → Video
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Question orale de M. Martin Casier

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant la surpopulation féline et le permis d'adoption en Région bruxelloise.

Mondelinge vraag van de heer Martin Casier

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de overpopulatie van katten en de vergunning voor adoptie in het Brussels Gewest.

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09:17 § 165 → Video
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M. Martin Casier (PS).- Des visites de terrain au refuge Veeweyde et à l’ASBL Ever’y Cat, auxquelles mon collaborateur a pu prendre part, ont été effectuées en septembre dernier. Elles ont été l’occasion de se pencher sur le fonctionnement et les difficultés rencontrées par ces ASBL d'accueil, non seulement sur le plan financier, mais aussi au niveau du nombre de places. En effet, ces associations constatent que les campagnes de stérilisation ne portent pas complètement leurs fruits compte tenu du nombre croissant d’animaux abandonnés. En outre, à la suite de la crise sanitaire, de nombreuses familles ont accueilli des animaux, qu'elles ont abandonnés rapidement. On comprend dès lors pourquoi les centres d'accueil sont débordés.

Le permis d'adoption ne réglera pas l'ensemble du problème, mais permettra d'éviter les achats impulsifs d'animaux et le mal-être animal. Par ailleurs, le centre d'accueil sera déchargé d'une charge supplémentaire (travail, coût financier) liée aux allers et retours d'animaux.

Qu'en est-il de l'utilisation des enveloppes d'aide aux communes concernant la stérilisation des chats ? En effet, il apparaît sur le terrain que ces stérilisations ne portent pas encore leurs fruits.

Ces enveloppes d’aide sont-elles consommées intégralement ? Un ajustement financier de celles-ci est-il prévu ? De nouvelles mesures sont-elles envisagées pour essayer d'endiguer la surpopulation féline ?

De heer Martin Casier (PS).- Dierenopvangcentra worden geconfronteerd met financiële problemen en een toenemend aantal op te vangen dieren. Dat komt onder meer omdat vele gezinnen tijdens de gezondheidscrisis een dier adopteerden en dat vervolgens ook snel weer kwijt wilden.

De adoptievergunning zal niet alles oplossen, maar zal impulsieve aankopen wel beperken en op die manier ook de lasten voor de opvangcentra en onnodig dierenleed.

Voorts kunnen gemeenten gewestelijke steun krijgen om katten te steriliseren. De sterilisatiecampagnes blijken echter nog niet het verhoopte resultaat op te leveren. Wordt de uitgetrokken steun volledig benut door de gemeenten? Plant u bijkomende steun om de overpopulatie van katten aan te pakken?

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09:20 § 169 → Video
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Je constate que votre visite à Ever'y Cat a été fructueuse. Ils font de l'excellent travail.

L'instauration d'un permis de détention en Région bruxelloise est inscrite dans l'accord de majorité et fait l'objet de réflexions dans le cadre de l'élaboration du Code bruxellois du bien-être animal. Lors de la campagne « Donnez-nous votre voix », qui interrogeait le citoyen sur la politique du bien-être animal, nombre d'entre eux ont, de leur initiative, sollicité la mise en place d’un permis qui ne pourrait être attribué qu’à l’issue d’une formation ou d’un examen.

Il ne serait pas pertinent de répliquer le modèle wallon, où le permis est attribué sur simple demande à la commune, quasiment automatiquement, sans aucun encadrement, formation ou sensibilisation. N'en sont privés que ceux qui ont fait l'objet d'une condamnation pour maltraitance animale, ce qui ne concerne que quelques dizaines de personnes en Wallonie. Il n'aurait donc sans doute pas l'effet que vous souhaitez. C'est une pure formalité, une contrainte qui n'apporte aucune qualité ou formation supplémentaire dans l'attention portée à l'animal.

Aucune décision n'a encore été prise, mais, selon nos réflexions, le permis bruxellois devrait être obtenu après une formation, même courte. Il devrait d'abord se concentrer sur certaines espèces autorisées à la détention, mais moins communes que le chien ou le chat, comme le wallaby ou d'autres animaux particuliers.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- In het regeerakkoord heeft de regering zich ertoe verbonden te onderzoeken of het aangewezen is een vergunning voor de houders van dieren in te voeren.

Daar buigen we ons over bij de uitwerking van het Brussels Wetboek voor Dierenwelzijn . Uit een rondvraag blijkt dat vele burgers voorstander zijn van een vergunning die wordt toegekend op basis van een opleiding of een examen.

De bevolking lijkt dus minder gewonnen voor het Waalse systeem, waarbij alle burgers op eenvoudige vraag van de gemeente een vergunning krijgen, tenzij bij een veroordeling wegens dierenmishandeling, wat slechts het geval is voor een tiental personen.

De regering heeft nog geen beslissing genomen, maar we denken wel na over een vergunning op basis van een korte opleiding. In de eerste plaats zou die verplicht zijn voor het houden van bijzondere diersoorten, zoals een wallaby.

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09:23 § 171 → Video
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Enfin, l’instauration du permis wallon est trop neuve pour en mesurer les effets sur la réduction des populations de chats errants en Wallonie. Il n'y a pas non plus de maîtrise sur cette population dans cette Région. Ce n'est pas nécessairement l'instrument idoine, même si nous ne comptons pas nous en priver.

En ce qui concerne la gestion de la population de chats, il y a quelques mois, mon cabinet a eu l’occasion de rencontrer les refuges bruxellois accueillant des chats afin de trouver des solutions que la Région pourrait mettre en place pour endiguer le problème de la surpopulation féline. Ainsi, des idées pour une nouvelle campagne de sensibilisation ont été abordées, permettant de rappeler aux citoyens les obligations d’identification et de stérilisation des chats. Ces obligations sont encore neuves et ne sont pas inscrites dans les mentalités. En outre, la stérilisation est coûteuse, ce qui rend les gens réticents à en assumer la charge. Les campagnes continueront sur ce thème en 2023.

Lors de cette réunion, nous avons abordé quelques pistes de modification du cadre légal, des arrêtés en matière d’identification, de stérilisation et de commercialisation ou d'adoption des chats par les refuges.

Un arrêté est en cours d’adoption : il a été adopté en deuxième lecture et a fait l’objet d’une notification à la Commission européenne. S’il ne suscite pas de remarques particulières d’un État membre, il pourra être adopté en février 2023. Les mesures qu’il porte sont les suivantes :

- une obligation de stérilisation des chats par le refuge avant toute remise de l’animal à son propriétaire (sauf s’il s’agit d’un éleveur agréé, qui a par ailleurs l'obligation de stériliser) ;

- l’identification de tous les chats. Actuellement, elle ne concerne que les chats nés après le 1er novembre 2017 ;

- enfin, la possibilité pour les refuges de faire adopter les chatons orphelins ayant entre huit et treize semaines. Aujourd'hui ce n'est pas possible avant treize semaines, en raison de l'attachement à la mère, mais si le chaton n'a plus de mère, autant qu'il ait directement un maître, libérant ainsi une place dans le refuge.

Je l’ai indiqué en commission lors du vote du budget, une campagne de sensibilisation sera organisée en 2023. Le plan de communication est en cours de préparation.

Het is ook nog te vroeg om te beoordelen of het Waalse systeem een invloed heeft op het aantal zwerfkatten in Wallonië.

Enkele maanden geleden heeft mijn kabinet bij een aantal opvangcentra voor katten gepeild naar mogelijke oplossingen voor de overpopulatie. Als voornaamste idee werd er geopperd om een nieuwe bewustmakingscampagne te voeren om houders van katten te herinneren aan de identificatie- en sterilisatieplicht. Daar zullen we in 2023 dus op blijven inzetten met een bewustmakingscampagne.

Tijdens die ontmoeting werd er ook nagedacht over mogelijke wijzigingen van het wettelijke kader. Ondertussen heeft de regering een uitvoeringsbesluit in tweede lezing goedgekeurd en dat ligt nu voor bij de Europese Commissie. Hopelijk kan het in februari 2023 definitief worden aangenomen.

Volgens dat besluit moeten opvangcentra de sterilisatie regelen, voordat ze een kat overhandigen aan een houder en moeten voortaan alle katten geïdentificeerd worden, ook de katten die geboren zijn voor 1 november 2017. Het voorziet ook in de mogelijkheid om weeskittens al te kunnen adopteren vanaf acht weken in plaats van dertien.

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09:25 § 173 → Video
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Chaque année, j’incite les communes à octroyer une prime pour la stérilisation des chats domestiques. À ma connaissance, ce système de prime fonctionne bien et les enveloppes budgétaires communales sont épuisées chaque année. Seize communes sur dix-neuf distribuent des primes.

Dans le cadre du prochain appel à subventions aux communes, j’insisterai sur le bien-être animal et sur l’importance de la stérilisation des chats ; l’enveloppe budgétaire sera augmentée à cet effet. Elle est actuellement de 7.000 euros, voire de 9.000 euros si la commune compte plus de 75.000 habitants. Elle passera à 11.000 euros, ou à 15.000 euros si la commune compte plus de 75.000 habitants.

Si vous souhaitez plus d’informations sur l’enveloppe utilisée dans le cadre de la stérilisation des chats errants, je vous invite à poser une question à mon collègue le ministre Maron.

Enfin, concernant les refuges, ceux-ci peuvent introduire chaque année une demande de subvention pour un montant allant jusqu’à 7.000 euros. Le montant sera augmenté de 2.500 euros pour les grands refuges et 1.000 euros pour les petites structures.

Voorts maken zestien gemeenten gebruik van de mogelijkheid om premies toe te kennen voor de sterilisatie van huiskatten. Voor zover ik weet, werkt dat systeem goed en worden de gemeentelijke budgetten daarvoor volledig opgebruikt.

Voor de volgende subsidieoproep aan de gemeenten zal ik nog meer hameren op het belang van sterilisatie en dierenwelzijn. Het budget per gemeente zal ook opgetrokken worden tot 11.000 euro en 15.000 euro voor gemeenten met meer dan 75.000 inwoners.

Wat de middelen voor de sterilisatie van zwerfkatten betreft, richt u zich het best tot minister Maron.

Ten slotte worden de jaarlijkse subsidies voor opvangcentra opgetrokken met 2.500 euro voor grote centra en 1.000 euro voor de kleine.

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09:27 § 175 → Video
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M. Martin Casier (PS).- Effectivement, en ce qui concerne le permis d'adoption, je m'attendais en effet à ce que vous me renverriez vers le Code bruxellois du bien-être animal . Nous aimerions le voir instauré, mais je comprends la complexité du travail. Cela dit, vous avez donné quelques éléments de réponse.

S'il s'agit d'un acte administratif purement formel, c'est en effet déjà ça, mais cela ne changera pas grand-chose à la situation. Il serait utile de structurer la question autour de la sensibilisation au bien-être animal, avec une attention portée aux animaux moins habituels qui nécessitent une éducation supplémentaire des maîtres.

Ces deux balises sont intéressantes, avec le danger toutefois de mettre en place une procédure trop lourde qui finisse par être contournée. Je ne doute pas que vous trouverez une mesure équilibrée. L'enjeu est de ne pas susciter des chemins d'adoption en dehors de la légalité.

S'agissant de la stérilisation, je me réjouis d'apprendre que tous les budgets sont utilisés. Cela démontre leur intérêt. Il est également intéressant d'apprendre que trois communes ne l'ont pas fait et de se renseigner à ce sujet.

Enfin, je me réjouis des augmentations de budget.

- L'incident est clos.

De heer Martin Casier (PS).- De PS-fractie is voorstander van de invoering van een vergunning voor het houden van dieren, maar ik begrijp dat dat aan bod komt in het kader van de werkzaamheden inzake het Brussels Wetboek voor Dierenwelzijn .

Het lijkt me ook nuttig dat een dergelijke vergunning meer omvat dan een louter administratieve stap en bijvoorbeeld gebaseerd is op een opleiding. Dat mag evenwel niet ontaarden in een te zware procedure die niemand meer volgt, want dat zou illegale adoptienetwerken in de hand kunnen werken.

Het verheugt me dat de gemeenten hun subsidies voor sterilisatie volledig benutten, maar het verrast me dat drie gemeenten geen premies toekennen.

Ten slotte ben ik blij dat de budgetten worden opgetrokken.

- Het incident is gesloten.

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09:29 § 179 → Video
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Question orale de M. Gaëtan Van Goidsenhoven

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant les abandons d'animaux et la situation des refuges en Région bruxelloise dans le contexte de la crise énergétique.

M. le président.- En l'absence de M. Gaëtan Van Goidsenhoven, sa question orale est lue par Mme Dominique Dufourny.

Mondelinge vraag van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende het achterlaten van dieren en de situatie van de opvangcentra in het Brussels Gewest in de context van de energiecrisis.

De voorzitter.- Bij afwezigheid van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven, wordt zijn mondelinge vraag voorgelezen door mevrouw Dominique Dufourny.

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09:29 § 181 → Video
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Question orale jointe de Mme Dominique Dufourny

concernant la création d'une banque alimentaire pour animaux de compagnie à la suite d'une recrudescence d'abandons d'animaux.

Toegevoegde mondelinge vraag van mevrouw Dominique Dufourny

betreffende de oprichting van een voedselbank voor huisdieren na een toename van het achterlaten van dieren.

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09:29 § 183 → Video
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Mme Dominique Dufourny (MR).- La crise des prix de l’énergie nous frappe de plein fouet depuis plusieurs mois. Presque quotidiennement, la presse nous relate le désespoir de particuliers et d’entreprises qui font face à des factures de gaz et d’électricité aux montants pour certains astronomiques.

Si nous, êtres humains, sommes déjà sévèrement touchés par cette crise, il en va malheureusement de même pour nos chers animaux de compagnie. En effet, dans les moments tels que ceux que nous vivons, où nos concitoyens sont déjà en difficulté pour régler leurs factures d’énergie, leur pouvoir d’achat en prenant un coup, la capacité de garder sous leur toit un animal de compagnie s’en trouve affectée. En moyenne, et hors frais vétérinaires qui peuvent parfois être assez élevés, posséder un chat revient à 450 euros par an et un chien à 600 euros par an.

Face à cette situation alarmante pour bon nombre de ménages, les abandons d’animaux se multiplient ces derniers mois en Belgique. Les refuges étaient déjà débordés et la situation est encore plus tendue désormais pour la plupart d’entre eux. Et qui dit refuges submergés dit augmentation des euthanasies - à contrecœur bien entendu -, les refuges n'étant pas en mesure de faire face au nombre d’animaux dont il faut s’occuper. Le bien-être animal s’en trouve donc âprement détérioré.

En Wallonie, la ministre chargée du Bien-être animal propose d’aider à nouveau les refuges, comme ce fut le cas pendant la crise sanitaire. Les aides débloquées étaient alors de 4.500 euros par refuge. Sachant qu’à l’heure actuelle, les refuges font face à deux problèmes majeurs, à savoir l’augmentation des abandons et l’augmentation des factures d’énergie, ces aides devront être certainement beaucoup plus élevées.

Je voulais donc vous interroger sur ce que fait le gouvernement pour aider ces refuges qui se trouvent en grande détresse.

Premièrement, dans quelle mesure la hausse du nombre d'abandons d’animaux et les problèmes que vivent les refuges en Région bruxelloise sont-ils actuellement pris en considération par votre cabinet ?

Envisagez-vous de proposer des aides financières aux refuges bruxellois, à l’instar de ce que fait la ministre wallonne ? Dans l'affirmative, dans quelle fourchette ces aides se situeraient-elles ? D’autres mesures sont-elles à l’étude ? Vu l’urgence de la situation, une procédure d'octroi accélérée des aides est-elle prévue ?

En ce qui concerne les propriétaires d’animaux, une campagne de communication afin de les conscientiser sur la problématique de l’abandon est-elle à l’étude au sein de votre cabinet ? Comment cette campagne de communication se déploierait-elle ?

Comme dit plus haut, les coûts médicaux pour nos animaux de compagnie sont parfois conséquents. C’est pourquoi la ministre wallonne du Bien-être animal souhaite, à partir de 2023, interdire l’acquisition d’un chiot en provenance des pays de l’Est, où ils sont élevés à la chaîne, de sorte qu'ils développent beaucoup plus facilement des complications et des maladies. Une mesure similaire est-elle à l’étude en Région bruxelloise ?

Mevrouw Dominique Dufourny (MR).- De crisis in de energieprijzen treft ook onze gezelschapsdieren. Een kat houden kost jaarlijks zo'n 450 euro en een hond zo'n 600 euro. Voor veel gezinnen wordt dat moeilijk te betalen en dus worden er de jongste maanden veel meer achtergelaten dieren gevonden in België. De dierenasielen, die al overvol waren, krijgen het daardoor nog moeilijker en moeten, tegen hun zin, steeds meer dieren doen inslapen.

Houdt uw kabinet rekening met die situatie? Overweegt u bijkomende financiële steun voor de dierenasielen? Aan welk bedrag denkt u? Plant u ook andere maatregelen?

Werkt uw kabinet aan een bewustmakingscampagne voor de eigenaars van dieren? Hoe zal die eruit zien?

De medische kosten voor gezelschapsdieren kunnen hoog oplopen. Daarom wil Wallonië de verkoop verbieden van pups uit Oost-Europa, omdat die vatbaarder zijn voor bijvoorbeeld ziektes. Overweegt u ook een dergelijke maatregel?

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09:33 § 187 → Video
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Je poursuis avec ma question orale jointe.

En juillet dernier, je vous questionnais quant à la création d’une banque alimentaire pour les animaux au sein de la Région. J’avais en effet déjà émis des inquiétudes vis-à-vis des demandes d’aide qui persistent à affluer auprès des banques alimentaires.

J’entends bien qu'il est indispensable pour le futur maître ou gestionnaire de l’animal de se rendre compte que la détention d'un animal entraîne des obligations en matière de comportement, de soins ou d’espace à lui offrir, mais également un coût financier. Cependant, la crise énergétique est un événement inattendu avec un impact direct sur le portefeuille des ménages. En l’espèce, la crainte pour ces ménages est constante de devoir choisir entre se chauffer, se nourrir, payer le loyer ou nourrir et prendre soin de leurs animaux de compagnie.

Certes, ces personnes peuvent recourir aux services du CPAS ou faire appel à des associations, refuges et collectifs citoyens. Néanmoins, ces organismes peinent à répondre à toutes les demandes. De ce fait, en désespoir de cause, les personnes décident d’abandonner leurs animaux de compagnie au sein des refuges, qui sont à leur tour sous pression face à une augmentation d’abandons d’animaux. Il y a donc urgence à créer un dispositif de banque alimentaire pour animaux de compagnie en Région bruxelloise, et ce, même si aucune demande spécifique n’a été formulée par le secteur associatif auprès du département administratif du bien-être animal.

Votre cabinet ou ce département ont-ils pris l’initiative de contacter le fondateur de la banque alimentaire pour animaux de compagnie à Courcelles ? Celui-ci a en effet réitéré son intérêt pour la création d’une banque alimentaire pour animaux de compagnie au sein de la Région. Dans l’affirmative, quelles ont été les conclusions de cet échange ? Dans la négative, est-il prévu de le rencontrer ? Si oui, quand ? Si non, pourquoi ?

Enfin, en cette période de crise, un soutien financier supplémentaire a-t-il été octroyé aux communes, chargées du bien-être animal, ainsi qu’aux refuges animaliers afin de remédier à cette situation ? Si oui, quels montants ont été alloués respectivement ? À défaut, d’autres solutions ont-elles été mises en œuvre par votre administration et votre cabinet ?

Een andere mogelijk hulpmiddel zou een voedselbank voor gezelschapsdieren kunnen zijn. De stichter van een dergelijke voedselbank in Courcelles, zou er ook een willen oprichten in Brussel, maar is daar blijkbaar vanaf gestapt. Hebt u die man gecontacteerd of bent u dat van plan? Als u al een gesprek gehad hebt, wat heeft dat dan opgeleverd?

Hebben de gemeenten, die instaan voor het dierenwelzijn, extra financiële middelen gekregen om de crisis het hoofd te bieden? Overweegt u eventueel andere oplossingen?

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09:36 § 189 → Video
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Je tiens à vous rassurer : je prends très au sérieux la problématique des abandons d’animaux et c’est la raison pour laquelle nous avons mené une campagne de sensibilisation en collaboration avec l'Union Saint-Gilloise et trois refuges bruxellois. Basée sur le message qu'un animal est un coéquipier à vie, cette campagne met l’accent sur la responsabilité qu'implique l'accueil d'un animal.

Avec l’aide des refuges, nous avons élaboré un questionnaire à l'intention des citoyens qui envisagent d’adopter un animal, l'objectif étant de les inciter à se poser les bonnes questions sur leur capacité à prendre pleinement en charge l'animal en question.

En outre, depuis deux ans, un appel à subventions est adressé à tous les refuges bruxellois à hauteur de 7.000 euros. Un nouvel appel sera lancé en 2023. Dans le cadre des discussions budgétaires, il a été prévu une augmentation de 2.500 euros pour les grands refuges et de 1.000 euros pour les plus petites structures, afin de les aider à faire face à la hausse de leurs factures énergétiques. La procédure d’octroi reste identique, mais le formulaire sera simplifié.

S'agissant de la banque alimentaire pour animaux de compagnie en Région bruxelloise, la situation n'a pas évolué depuis votre dernière interpellation en juillet dernier. Ni mon cabinet, ni Bruxelles Environnement n’ont pour le moment rencontré l'auteur de l'initiative wallonne.

Sans lien avec la crise énergétique, la prime à destination des communes dans le cadre du label « Commune Amie des Animaux » a également été majorée. La prime maximale passe de 7.000 euros - 9.000 euros pour les grandes communes - en 2022 à respectivement 11.000 et 15.000 euros en 2023. Dans ce cadre, les communes organisent, par exemple, des collectes de dons au profit des propriétaires d'animaux démunis et d'associations et distribuent des chèques vétérinaires.

Enfin, s'agissant du commerce de chiots, dont certains sont maltraités et arrivent dans de mauvaises conditions, principalement en provenance des pays de l'Est, nous examinons le régime qui a été récemment mis en place en Wallonie, ainsi que d’autres mesures utiles visant à limiter les importations de chiots et de chatons.

À Bruxelles, il n’existe pas d’éleveurs commerçants, c’est-à-dire des éleveurs qui vendent des chiots issus d'autres élevages que le leur. Si de tels chiots arrivent à Bruxelles, c'est par le biais de citoyens qui les ont achetés en Wallonie, en Flandre ou ailleurs. Nous continuons à réfléchir à des solutions qui permettraient de mieux contrôler l'arrivée de tels chiots sur le territoire de la Région bruxelloise.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Ik neem de kwestie zeer ernstig. Daarom heb ik ook, samen met enkele asielen en de gemeente Sint-Gillis, een bewustmakingscampagne gevoerd over de verantwoordelijkheid van wie een dier in huis haalt.

Sinds twee jaar kunnen de dierenasielen ook een subsidie krijgen van 7.000 euro en dat bedrag zal in 2023 nog stijgen, met 2.500 euro voor grote centra en 1.000 euro voor kleine.

Wat de voedselbank voor dieren betreft, is er sinds uw interpellatie van juli 2022 niets veranderd.

Ook de premie voor de gemeenten in het kader van het label 'Diervriendelijke Gemeente' is verhoogd, van 7.000 euro voor de kleinere en 9.000 euro voor de grotere gemeenten in 2022 tot respectievelijk 11.000 en 15.000 euro in 2023.

Pups uit Oost-Europa zijn er inderdaad vaak slecht aan toe en ik bestudeer dan ook het Waalse initiatief in dat verband, naast andere mogelijke maatregelen. Dergelijke dieren kun je wel alleen in de andere gewesten kopen; in Brussel worden alleen dieren verkocht die de verkopers zelf hebben grootgebracht.

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09:39 § 193 → Video
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Mme Dominique Dufourny (MR).- Vous nous aviez déjà annoncé les augmentations, en 2023, des subsides alloués aux refuges (de 7.000 à 9.500 euros pour les grosses unités) et de l'enveloppe budgétaire octroyée aux grandes communes (de 11.000 à 15.000 euros).

Aux frais généraux liés à l'entretien et au nourrissage des animaux, il faut désormais ajouter la crise énergétique, en plus d'une augmentation du nombre d'animaux abandonnés. Les mesures annoncées auront donc un effet très limité. Ma question visait à savoir si une mesure spécifique avait été prise pour aider les refuges à affronter la crise énergétique.

La création d'une banque alimentaire pour animaux serait la bienvenue pour tous ceux qui, malgré les campagnes de sensibilisation, envisageraient d'abandonner leur animal de compagnie faute de moyens pour les nourrir. Cela résoudrait une partie du problème. Certains propriétaires ne bénéficient pas de l'aide du CPAS ni de celle de la Fondation Prince Laurent, parce qu'ils ne remplissent pas les conditions financières.

J'ai interrogé la commune d'Ixelles quant à la possibilité de créer une banque alimentaire. L'échevin du bien-être animal a trouvé l'idée intéressante. Lors des journées organisées dans les communes autour du bien-être animal, beaucoup de dons sont proposés. Outre le niveau communal, une telle banque alimentaire à l'échelon régional serait encore plus souhaitable.

Mevrouw Dominique Dufourny (MR).- Het is goed dat de subsidies stijgen, maar bij de normale kosten voor de asielen komen nu ook de verhoogde energieprijzen en de stijging van het aantal achtergelaten dieren. Komen er ook specifieke maatregelen om de asielen daarbij te helpen?

Een voedselbank voor dieren kan mensen helpen die anders hun dier misschien zouden achterlaten. Dat zou al een deel van het probleem oplossen. Het gaat om mensen die niet in aanmerking komen voor hulp van het OCMW of de Stichting Prins Laurent. De schepen van Elsene staat alvast positief tegenover zo'n voedselbank, maar het zou nog beter zijn, als die gewestelijk was.

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09:42 § 195 → Video
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Toute forme de solidarité spontanée citoyenne est la bienvenue. C'est une preuve d'humanité. Toute création d'une banque alimentaire organisée, à titre associatif, de quartier ou communale, est une bonne initiative. Je ne suis toutefois pas convaincu qu'une intervention régionale soit nécessaire.

Même si la Région organisait une grande banque régionale, resterait à régler la difficulté de la distribution pour s'assurer d'atteindre les bonnes personnes. Je pense, dès lors, qu'il est plus sage de mettre sur pied ce genre d'organisation au niveau local ou communal. La Région soutient d'ailleurs les communes dans cette voie, lesquelles peuvent inscrire les frais de ce genre de projet dans le cadre des subsides que nous leur accordons.

Je précise que le montant maximum des subsides octroyé aux associations était de 7.000 euros en 2022. Il passera à 8.000 euros pour les petites associations (+14 %) et à 9.500 euros pour les grandes associations (+35 %). Ces deux augmentations sont supérieures à l'inflation.

- Les incidents sont clos.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Elke vorm van burgersolidariteit, zoals een voedselbank, is natuurlijk welkom. Ik ben er echter niet van overtuigd dat het gewest daar een rol in moet spelen. Hoe moeten we bijvoorbeeld nagaan dat de hulp de juiste personen bereikt? Dat kan beter op lokaal vlak geregeld worden. Het gewest wil de gemeenten daarbij ondersteunen.

- De incidenten zijn gesloten.

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09:43 § 199 → Video
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Question orale de M. Jonathan de Patoul

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant la législation par rapport aux hypertypes.

Mondelinge vraag van de heer Jonathan de Patoul

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de wetgeving met betrekking tot hypertypen.

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09:43 § 201 → Video
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Il y a quelques mois, faisant suite à une campagne de sensibilisation des vétérinaires français intitulée « Souffrir pour plaire, non merci ! », je vous ai interrogé sur la question des chiens et chats hypertypés. Pour rappel, il s’agit d’animaux dont certaines caractéristiques sont délibérément sélectionnées et poussées à l’extrême.

Pour les chiens et les chats, l'hypertype est responsable d’états pathologiques graves pouvant être assimilés à de la maltraitance programmée. Ces animaux sont prédisposés à des affections respiratoires, locomotrices, cutanées et oculaires, à l’impossibilité de se reproduire naturellement ou encore à des troubles comportementaux. Cela implique des traitements médicaux à vie ou des corrections chirurgicales parfois complexes. Certaines races nécessitent des traitements ou des chirurgies qui coûtent des dizaines de milliers d'euros pour que l'animal puisse vivre correctement, avec un risque accru d'abandons.

Des pays comme la Norvège sont passés à l’étape supérieure en interdisant, par exemple, l’élevage et la vente de races telles que le cavalier King Charles et le bouledogue anglais. Toutefois, force est de constater que la question est complexe. Il est en effet important de déterminer correctement si la présence de ces caractéristiques extrêmes délibérément sélectionnées est source de mal-être pour l’animal, et la littérature scientifique n’est pas toujours abondante sur le sujet.

S’il ne sera jamais possible d'éradiquer complètement les troubles héréditaires chez les chiens et les chats en faisant des combinaisons responsables entre les animaux géniteurs, il est quand même possible de réduire considérablement la prévalence de certains troubles affectant le bien-être, tout en maintenant une diversité génétique suffisante au sein des races.

La question d’une législation spécifique sur les hypertypes et les troubles héréditaires chez les chiens et les chats est donc posée. Notons à ce propos que le commerce et l'élevage de chats et de chiens, ainsi que les troubles héréditaires associés, sont des phénomènes qui dépassent bien évidemment les frontières régionales et qui nécessiteraient une législation commune pour l’ensemble du pays.

Pour l'anecdote, je dispense chaque année, aux étudiants de première année de médecine vétérinaire à l'Université de Liège, un séminaire intitulé « Vétérinaire et politique », au cours duquel la question des hypertypes est régulièrement abordée. Je demande alors à ces étudiants ce qu'ils proposeraient en tant que futurs vétérinaires et comment ils pourraient apporter leur pierre à l'édifice sur la question du bien-être animal.

Avez-vous pris connaissance de l'avis du Conseil bruxellois du bien-être animal concernant une législation sur les hypertypes et troubles héréditaires chez les chiens et les chats ? Lui faisant suite, des réflexions sont-elles en cours pour améliorer le bien-être animal en relation avec les troubles héréditaires ?

Éleveurs, responsables de concours et d’expositions ou acheteurs, chacun porte sa part de responsabilité. Une sensibilisation générale à cette question, à l’instar de ce qui a été fait par les vétérinaires français, est-elle à l’ordre du jour ?

Le Conseil bruxellois du bien-être animal insiste fortement sur la nécessité d’un cadre législatif uniforme et spécifique à l’échelle du pays. Avez-vous eu des contacts à ce sujet avec vos homologues flamands et wallons ? Dans l'affirmative, qu’en est-il ressorti ?

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Hypertypen bij katten en honden zijn dieren die tot in het extreme op bepaalde kenmerken worden geselecteerd. Dat geeft aanleiding tot ziektebeelden die we als doelbewuste mishandeling kunnen beschouwen, waaronder ademhalingsmoeilijkheden, huidproblemen, voortplantingsmoeilijkheden en gedragsstoornissen. Ze moeten levenslang behandeld worden of complexe operaties ondergaan, wat handenvol geld kost. Het risico dat een dergelijk dier uiteindelijk afgedankt wordt, is groot.

In sommige landen is de kweek en verkoop van bepaalde rassen ondertussen verboden. Bij de invoering van een dergelijk verbod is de vraag of die doorgedreven selectie op kenmerken lijden bij het dier veroorzaakt. Veel wetenschappelijke literatuur is daar niet over te vinden.

Hoewel genetische problemen bij kruisingen van honden en katten niet altijd te vermijden zijn, kunnen bepaalde problemen wel voorkomen worden door voor voldoende genetische variatie te zorgen.

Uiteraard beperkt het probleem met de hypertypen zich niet tot het Brussels Gewest en is er nationale wetgeving nodig om het aan te pakken.

Bent u op de hoogte van het advies van de Brusselse Raad voor Dierenwelzijn over wetgeving betreffende hypertypen? Bekijkt u op basis daarvan hoe u het dierenwelzijn kunt verbeteren?

Wilt u over de problematiek een bewustmakingscampagne voor het grote publiek voeren?

Overlegde u met de Vlaamse en Waalse ministers voor Dierenwelzijn over een wetgeving voor het hele Belgische grondgebied? Zo ja, met welk resultaat?

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09:47 § 203 → Video
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Je vous remercie pour ces questions et pour votre analyse pertinente du phénomène des hypertypes. Vous mettez votre formation et votre expérience de vétérinaire au service du bien-être animal au sein du Parlement bruxellois, et c'est très intéressant.

J’ai bien évidemment pris connaissance de l’avis du Conseil bruxellois du bien-être animal sur cette thématique, comme je le fais pour tous ses avis. Je fais miennes ses conclusions, à savoir qu'il n'est pas nécessaire d'interdire certaines races, pour l’instant, mais plutôt de prévoir des combinaisons de caractères génétiques responsables. Cela impliquerait la mise en place, complexe, d’un système de contrôle de qualité des programmes d’élevage.

Le Conseil insiste sur la complexité du problème des hypertypes et la nécessité d’une réponse uniforme entre les trois Régions. C'est d’autant plus important pour la petite Région bruxelloise, où des animaux peuvent provenir des deux autres Régions. Voilà un sujet où la régionalisation de la politique du bien-être animal n’est pas gage d’efficacité. Nous avons en effet besoin de partager une même vision avec les deux autres Régions.

Mon cabinet a pris contact avec la Région flamande et la Région wallonne afin de connaître leur position sur le sujet et leur proposer la mise en place d’un cadre législatif harmonisé entre nos trois entités. J’attends leur réaction à cette proposition.

Dans l’intervalle, il n’est pas prévu de lancer une campagne de sensibilisation à ce sujet pour l’année à venir. Comme annoncé, l’année 2023 mettra l’accent sur la stérilisation des chats errants. Le programme pour 2024 n’a pas encore été arrêté. Je garderai à l’esprit la possibilité d'une campagne sur la question des hypertypes et du développement de caractères physiques qui feraient souffrir les animaux. L'argument esthétique ne devrait pas jouer dans ce domaine.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Uiteraard ben ik op de hoogte van het advies van de Brusselse Raad voor Dierenwelzijn over de problematiek. Ik ben het overigens met de raad eens dat het niet nodig is om bepaalde rassen te verbieden, maar dat er verantwoord moet worden omgesprongen met het kruisen van dieren. Daarom zijn er kwaliteitscontroles op de kweekprogramma's nodig.

De raad benadrukt dat de gewesten een gezamenlijke oplossing moeten uitwerken. In dit geval heeft de regionalisering niet tot een efficiënte aanpak geleid. Ik vroeg de Vlaamse en de Waalse minister naar hun mening over het onderwerp en stelde voor om voor de drie gewesten een gezamenlijk wettelijk kader uit te werken. Ik wacht nog op hun antwoord.

Voorlopig komt er geen bewustmakingscampagne over het onderwerp. In 2023 gaat er aandacht naar de sterilisatie van zwerfkatten en het programma voor 2024 ligt nog niet vast.

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09:49 § 205 → Video
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Ces animaux ne sont ni craquants, ni attendrissants. En réalité, ils souffrent toute leur vie ! C'est un autre slogan et cela rejoint ce que vous avez dit. Je suis content que Bruxelles soit à la pointe sur cette question et lance une dynamique de réflexion avec les autres Régions.

L'année passée, lors du séminaire avec les étudiants vétérinaires, il est ressorti de la discussion qu'il ne fallait pas spécialement interdire, mais plutôt encadrer. Nous allons donc dans la bonne direction.

- L'incident est clos.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Dergelijke dieren lijden hun leven lang. Het verheugt mij dat u het initiatief tot een overleg met de andere gewesten neemt.

- Het incident is gesloten.

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09:59 § 219 → Video
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Question orale de M. Martin Casier

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant l'étude de faisabilité pour la mise en place d'un fournisseur public et citoyen d'énergie en Région bruxelloise.

Mondelinge vraag van de heer Martin Casier

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de haalbaarheidsstudie voor de oprichting van een publieke en coöperatieve energieleverancier in het Brussels Gewest.

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09:59 § 221 → Video
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M. Martin Casier (PS).- Même si nous avons déjà eu l'occasion d'aborder ce sujet, je souhaitais prendre le temps de faire le point et de discuter de l'étude de faisabilité en cours chez Bruxelles Environnement. Ce sujet reste profondément d'actualité en raison de la crise énergétique, mais aussi des récentes évolutions en matière de fusion, particulièrement intéressantes pour le futur.

Plus que jamais, l’enjeu des moyens de production d’énergie est crucial pour mener une transformation écologique et environnementale afin de créer une société plus durable. La question de la consommation doit bien entendu s'ajouter à celle de la production, qui est fondamentale. Les technologies utilisées, le contrôle démocratique et l'engagement citoyen doivent être réfléchis.

En la matière, l’exemple de Hamburg Energie est particulièrement intéressant. Cette société publique productrice et fournisseuse d’énergie a été fondée en 2009 après qu’un référendum en a validé le principe à une très large majorité de participants (84 % de la population de Hambourg étaient en faveur de cette solution). Elle a pour but de fournir de l’énergie verte et du gaz, dont une bonne partie de biogaz, à ses clients. Je rappelle ici les discussions que nous avons eues lors des débats budgétaires en commission sur l'usine de biométhanisation qui sera créée en Région bruxelloise.

En 2019, Hamburg Energie fournissait près de 149.000 personnes et produisait en propre 195,6 GWh. Cela représente près de 70 % de l’électricité fournie - ce qui est absolument remarquable ! Sa faible dépendance du marché de l'énergie lui permet d'offrir une réelle stabilité des prix, le tout sous un contrôle citoyen et public. Un modèle du genre pour cette cité hanséatique, dont la Région bruxelloise aurait tort de ne pas s’inspirer.

De heer Martin Casier (PS).- Leefmilieu Brussel is bezig met een haalbaarheidsstudie over een publieke en coöperatieve energieproducent. Energieproductie en -verbruik zijn cruciaal voor de ecologische transitie: we moeten nadenken over zowel de gebruikte technologie als over de democratische controle en de inbreng van burgers.

Het gewest zou het voorbeeld van Hamburg Energie moeten volgen. Het bedrijf werd in 2009 met grote steun van de bevolking opgericht en voorzag in 2019 al zo'n 149.000 mensen van gas (voor een goed deel biogas) en groene stroom. Doordat het bedrijf het gas voor 70% zelf produceert, kan het de prijzen stabiel houden. Ik verwijs ook naar de plannen om een vergistingsinstallatie voor organisch afval in ons gewest te installeren.

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10:01 § 223 → Video
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La déclaration de politique générale indiquait qu'elle entendait promouvoir et développer une production collective d’énergie à partir de sources renouvelables. Ceci serait réalisé, d'une part, en soutenant les projets de développement de communautés d'énergie (regroupement volontaire d’habitants situés en aval d’une borne de quartier pour une gestion collective de la consommation et de la production d’énergie) et d'autre part, en soutenant des coopératives existantes ou nouvelles en vue de déployer des installations de production d’énergie, dont une catégorie de parts sera accessible à toute personne désireuse de participer à un projet collectif.

C'est tout le sens de la demande formulée par mon groupe : mettre en place une structure publique mais citoyenne, sous la forme d'une coopérative en production et en fourniture, qui sera aussi l'un des acteurs de la mise en place des communautés d'énergie dont on connaît l'intérêt.

Nous avons appris qu'une étude de faisabilité sur la possibilité de créer un fournisseur public d'énergie était en cours au sein de Bruxelles Environnement. Pour le groupe socialiste, il est fondamental et urgent qu'une telle analyse soit rapidement menée à bien, en tant que première étape de la mise en place d'un producteur et fournisseur public d'énergie en Région bruxelloise.

Cette étude a-t-elle bien été lancée ? Quel budget a-t-il été alloué pour sa réalisation ? Un appel d'offres a-t-il été organisé ?

Quels sont les contours précis de l'étude ? Prendra-t-elle en considération la question de la production d'énergie, dont le modèle hambourgeois démontre l'importance ? Aujourd'hui, être simplement fournisseur d'énergie ne règle rien à la question de la manière dont on produit l'énergie, donc de la production d'énergie verte et du contrôle de la stabilité des prix. Cela ne présente par conséquent pas d'intérêt en termes politiques.

Cette étude comportera-t-elle des volets techniques, commerciaux, économiques, juridiques et organisationnels afin de permettre de lancer de véritables actions en la matière, lors de la législature prochaine au plus tard ? Je suppose que c'est Bruxelles Environnement qui est chargée de mener cette étude. Si oui, combien de personnes y contribuent ? Quel est le temps de travail global qui a été estimé pour la réaliser ?

Un recours à un cabinet de consultance externe est-il prévu ? Quelle est sa mission ? Quel est le coût estimé ?

D'autres acteurs de la société civile et de la recherche, comme l'Institut de gestion de l'environnement et d'aménagement du territoire, ont-ils été sollicités et participeront-ils à cette réflexion ?

Quand sera-t-il possible de recevoir les premiers retours de l'étude ?

En lien avec l'usine de biométhanisation, l'étude va-t-elle intégrer d'autres évolutions de production d'énergie en Région bruxelloise pour bénéficier d'une vision globale ?

Conform de algemene beleidsverklaring om collectieve energieproductie uit hernieuwbare bronnen te stimuleren, enerzijds door energiegemeenschappen te ondersteunen, anderzijds door bestaande of nieuwe coöperaties te helpen bij het opzetten van energie-installaties, waarvan een deel van de aandelen algemeen toegankelijk zal zijn, pleiten wij voor de oprichting van een publieke, coöperatieve energieproducent en -leverancier.

De haalbaarheidsstudie van Leefmilieu Brussel is voor ons dan ook een wezenlijke eerste stap. Welk budget is ervoor uitgetrokken? Is er een openbare aanbesteding uitgeschreven? Hoeveel mensen bij Leefmilieu Brussel werken eraan mee? Wordt er ook een extern adviesbureau ingeschakeld? Zo ja, met welke opdracht en tegen welke prijs? Worden andere maatschappelijke actoren of onderzoeksinstellingen zoals het Institut de gestion de l'environnement et d'aménagement du territoire geconsulteerd?

Zal de studie ook peilen naar de haalbaarheid van een energieproducent, wat eigen energieproductie is essentieel, wil men de prijzen stabiel houden?

Zal de studie zowel de technische, commerciële, economische, juridische als operationele aspecten bekijken, zodat uiterlijk tijdens de volgende legislatuur de concrete uitwerking kan beginnen?

Zal de studie ook andere ontwikkelingen inzake energieproductie in rekening nemen, zoals de vergistingsinstallatie?

Wanneer mogen we de eerste resultaten van de studie verwachten?

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10:05 § 225 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Vous évoquez la déclaration de politique régionale et le soutien aux communautés d’énergie. Comme j’ai déjà pu le rappeler lors de la commission budgétaire, nous avons mis en place un facilitateur spécifique sur la thématique. Nous réunissons régulièrement l’ensemble des parties prenantes pour suivre l’évolution de cette mesure et une étude permettra de faire le point sur les dispositifs existants en 2023.

Les résultats semblent positifs, puisque des dizaines de demandes ont été introduites auprès du service de facilitation des communautés d'énergie. Des projets concrets devraient par ailleurs voir le jour au premier trimestre de l'année prochaine, qu'il s'agisse du partage d'énergie au sein d'un même immeuble ou de véritables projets de communautés d'énergie, au-delà des dispositifs pilotes déjà mis en place.

J’ai d'autre part travaillé avec la secrétaire d’État à l’Économie Barbara Trachte afin de permettre aux coopératives de déployer des installations renouvelables. C’est aujourd’hui le cas avec le produit Coopus proposé par finance&invest.brussels qui a ouvert ses produits financiers aux coopératives renouvelables. Coopus permet un soutien en prêt ou capital pour ce type de coopérative.

Vous noterez que la déclaration de politique régionale ne cite pas la mise en place ou le soutien de fournisseurs, mais bien de producteurs d’énergie. La différence est importante parce qu'il subsiste un enjeu en matière de production et de lien entre producteurs et fournisseurs.

Il existe déjà, en Région de Bruxelles-Capitale - dans le cadre de la législation dont nous avons discuté au printemps dernier -, un fournisseur public de dernier ressort qui a comme public cible les consommateurs précarisés. Ce rôle a été attribué par le législateur au gestionnaire du réseau de distribution Sibelga au moyen de la fourniture garantie et le statut de client protégé. Plusieurs milliers de ménages sont alimentés par ce fournisseur, qui n'est toutefois pas producteur.

De heer Alain Maron, minister.- Ter uitvoering van de beleidsverklaring hebben we de Facilitator Energiedelen en Energiegemeenschappen geïnstalleerd. Samen met alle betrokken partijen volgen we de werking daarvan op. De dienst heeft al tientallen aanvragen ontvangen en tijdens het eerste kwartaal van 2023 worden de eerste concrete projecten verwacht.

Daarnaast ondersteun ik samen met staatssecretaris Barbara Trachte de coöperaties om installaties voor hernieuwbare energie op te zetten. Zo kunnen zij nu financiering krijgen via Coopus van finance&invest.brussels .

De gewestelijke beleidsverklaring spreekt niet over de creatie van of steun aan energieleveranciers, maar wel degelijk over energieproducenten.

Er bestaat in ons gewest al een publieke leverancier die wettelijk verplicht is energie te leveren aan beschermde klanten, met name Sibelga. Duizenden kwetsbare huishoudens krijgen energie van die leverancier, die geen producent is.

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10:07 § 229 → Video
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Je vous confirme néanmoins qu’une analyse portant sur la faisabilité juridique de la création d’un fournisseur d’énergie public en Région de Bruxelles-Capitale au regard de la législation européenne et belge en vigueur est réalisée au sein de Bruxelles Environnement, à ma demande. Comme vous le savez certainement, mettre en place un fournisseur public, a fortiori s'il est aussi producteur, dans un marché libéralisé, présente des difficultés juridiques et opérationnelles, et ne peut s'improviser.

Pour ce faire, il a été fait appel à un consultant externe dans le cadre d’un marché public d’assistance juridique à la division Énergie air climat bâtiment durable de Bruxelles Environnement. Le service presté par un cabinet d’avocats a été estimé à 21.600 euros.

L’analyse, qui n'est pas finalisée à ce stade, souligne différents éléments. En premier lieu, le fait qu'il s’agira très certainement d’un long et complexe processus pour mettre en place une nouvelle entité juridique (rédaction des statuts et des autres documents sociaux, rédaction d’un potentiel contrat de gestion, demande d’octroi de licence de fourniture auprès de Bruxelles Gaz électricité, etc.). Toutes ces démarches administratives peuvent prendre un certain temps. L’adoption d’un texte législatif - une ordonnance - ne pourra être évitée si des missions de service public sont confiées à ce fournisseur public. Ce temps de réponse ne permet pas une mise en œuvre à court terme, c'est-à-dire dans le courant de cette législature, pour répondre à la crise énergétique.

Il est également important de s’assurer du respect strict des principes en matière d’aides d’État. Il faut éviter que d'autres fournisseurs ou la Commission européenne nous attaquent ensuite.

La création d’un fournisseur public enverrait également un message aux fournisseurs actifs dans notre Région, déjà relativement découragés par le marché tel qu'il est à Bruxelles et qui le seraient plus encore par l'arrivée d’un concurrent public. Il faut en avoir conscience et intégrer cette donnée dans notre réflexion globale.

Leefmilieu Brussel onderzoekt niettemin op mijn vraag of de oprichting van een openbare energieleverancier juridisch haalbaar is. Het schakelde daarvoor een externe consultant in. De prijs voor de diensten van die laatste wordt op 21.600 euro geraamd.

Het onderzoek, dat nog loopt, toont alvast aan dat de oprichting van een nieuwe rechtspersoon een lang en ingewikkeld proces is. Het is met andere woorden onmogelijk om op die manier nog binnen deze regeerperiode een oplossing te bieden voor de energiecrisis.

Bovendien zou een openbare leverancier nog een extra concurrent vormen voor de in Brussel actieve leveranciers, die het nu al niet gemakkelijk hebben.

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10:10 § 231 → Video
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La situation actuelle sur le marché de l’énergie est critique pour les petits fournisseurs, et le marché bruxellois est structurellement peu attractif pour les fournisseurs, non seulement en raison de sa taille - il est minuscule comparé à la Flandre et à la Wallonie -, mais aussi de la composition socioéconomique des ménages.

Du reste, nous voyons que même là où le marché est totalement libéralisé et où les ordonnances relatives à l'organisation des marchés du gaz et de l'électricité en Région de Bruxelles-Capitale ne jouent pas, c'est-à-dire sur le marché des entreprises, il y a beaucoup moins de fournisseurs à Bruxelles qu'en Wallonie et en Flandre. Dès lors, les prétextes relatifs aux ordonnances et à leur aspect protecteur ne peuvent être invoqués pour ce qui concerne la fourniture des entreprises. Pourtant, même là, la concurrence est beaucoup plus faible à Bruxelles.

Par ailleurs, il est important de mesurer les dépenses publiques nécessaires pour assurer une telle activité dans un tel contexte. Autrement dit, cette entreprise - fût-elle publique - devra malgré tout être rentable, sinon ce sont les Bruxellois qui devront payer.

Par ailleurs, comme déjà expliqué dans cette commission, nous mettons en place une concertation avec les acteurs du marché de l’énergie, à savoir les fournisseurs, le gestionnaire de réseau et les représentants des consommateurs, sur les évolutions du marché au regard des enjeux de la transition énergétique, mais aussi de l’accès à l’énergie en tant que droit fondamental. Il s'agit là de réflexions concertées à moyen et long termes, qui n'ont rien à voir avec les groupes de travail déjà mis en place. La piste que constitue la création d’un fournisseur public et citoyen pourra - et devra - y être abordée.

Voor kleine leveranciers is de huidige situatie op de energiemarkt inderdaad kritiek. Bovendien is de Brusselse markt door zijn geringe omvang en de sociaal-economische samenstelling van de gezinnen structureel onaantrekkelijk.

Daartegenover staat dat ook in de volledig geliberaliseerde markt van de energielevering aan bedrijven, Brussel veel minder leveranciers telt dan de andere gewesten. Het argument dat ordonnanties een beschermend effect sorteren, houdt dus geen steek.

Hoe dan ook moeten we rekening houden met de kosten. Een dergelijke onderneming moet rendabel zijn, anders draaien de Brusselaars ervoor op.

Ten slotte plan ik overleg met de energieleveranciers, de netbeheerder en de vertegenwoordigers van de verbruikers over de marktevolutie in het kader van de energietransitie en van energie als basisrecht. Dat staat los van de bestaande werkgroepen. De mogelijkheid van een openbare en coöperatieve energieleverancier komt daar allicht ook aan bod.

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10:13 § 233 → Video
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M. Martin Casier (PS).- Au sujet de l'état des lieux du marché bruxellois, vous avez raison. C'est tout le sens de la proposition. Il est clair que ce ne sont pas les ordonnances « Gaz-électricité » qui expliquent à elles seules que nous ayons peu de fournisseurs. Un troisième opérateur arrivant aujourd'hui sur le marché bruxellois récupérera tous les petits clients qui ont du mal à payer, puisque les deux autres s'en débarrasseront. C'est la difficulté d'ajouter un acteur sur le marché, mais aussi l'intérêt d'en avoir un que nous puissions maîtriser, qui encourage la concurrence, etc.

Ce n'est pas parce que c'est un acteur public qu'il vendra l'énergie beaucoup moins cher. Ce n'est d'ailleurs pas l'objectif. L’idée est, à travers la question de la production et de la livraison d'énergie, de disposer d'un opérateur qui forme un levier pour une politique de transformation écologique. Cela implique une série de balises juridiques et financières.

À Hambourg, la société publique est rentable et elle fonctionne parfaitement bien. Le citoyen lambda n'y voit d'ailleurs aucune différence. Elle fait du marketing, comme n'importe quel fournisseur. Simplement, 70 % de l'énergie produite est verte, ce qui permet une stabilité des prix, et le service clientèle est sans doute un peu plus attentif que dans certaines sociétés privées.

Par ailleurs, créer une société publique permettrait d'être un acteur des communautés d'énergie et de gérer à une échelle plus large les initiatives publiques existantes telles que la biométhanisation ou Brussels-Energy. Celles-ci ont tout intérêt à être analysées dans le cadre de logiques collaboratives.

Si nous voulons aller vite, il faut aussi analyser rapidement le marché ou le contexte économique afin de lancer cet acteur dans les meilleures conditions, dès la prochaine législature. Je ne peux que vous encourager à dépasser le simple cadre juridique.

- L'incident est clos.

De heer Martin Casier (PS).- U hebt gelijk wat de Brusselse energiemarkt betreft. Als er vandaag een derde leverancier kwam, zouden de twee andere kleine verbruikers met betalingsmoeilijkheden naar de nieuwe leverancier doorschuiven. Dat is een probleem. Desalniettemin zou het goed zijn als er een leverancier is waar de regering controle over heeft.

Een openbare leverancier verkoopt niet noodzakelijk goedkopere energie. Dat is niet de bedoeling. Het doel is dat de nieuwe speler een hefboom vormt voor een ecologischere aanpak. Daar zijn juridische en financiële middelen voor nodig.

Een openbare speler zou overigens een rol kunnen vervullen in energiegemeenschappen en al bestaande overheidsinitiatieven, zoals de productie van biogas of Brussels-Energy.

U moet verder kijken dan het juridische kader en snel een marktonderzoek laten uitvoeren, zodat de nieuwe Brusselse speler er zo snel mogelijk kan komen.

- Het incident is gesloten.

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10:15 § 237 → Video
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Vraag om uitleg van de heer Fouad Ahidar

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de rattenbestrijding.

Demande d'explications de M. Fouad Ahidar

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la dératisation.

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10:15 § 239 → Video
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De heer Fouad Ahidar (one.brussels-Vooruit).- Al sinds 2020 stel ik u vragen over de rattenoverlast en over de acties van het Brussels Gewest om die te bestrijden. Iedereen die door Brussel wandelt kan erover getuigen: de rattenplaag begint zichtbare vormen aan te nemen. Je kunt ze overdag zien lopen over straat. Laatst deden wij een Clean-Up Walk voor de World Cleanup Day en vonden we drie dode ratten op een klein stuk park in een uur tijd. Die plaag is niet langer houdbaar en moet aangepakt worden.

Dat is niet alleen uw bevoegdheid. De strijd tegen de ratten moet gevoerd worden op vele fronten tegelijk. Er is onder andere bewustmaking nodig, een sterk netheids- en huisvestingsbeleid, een goed beheer van bouwwerven enzovoort. Leegstaande panden moeten vakkundig beheerd worden, maar geen leegstand is nog beter. De Brusselse riolen moeten worden gerenoveerd. We moeten het groen in de openbare ruimte goed bijhouden, struiken snoeien en bermen schoon houden. Ook is er nood aan afgesloten afvalcontainers die beter zijn dan de losse witte huisvuilzakken. Elke keer als we ons afval inclusief voedselresten op straat zetten, is dat een buffet voor het ongedierte.

Maar mijn geduld over de acties die u belooft, maar nog altijd niet hebt genomen, begint af te nemen. In april 2020 beloofde u dat er een gewestelijke dienst voor rattenbestrijding in de vorm van een vzw komt. In juli 2021 zei u dat het project voor de totstandbrenging van die entiteit zich in de eindfase bevond, maar we kregen geen precieze uitvoeringsdatum. In het voorjaar van 2022 hoorden we dat de administratie van Leefmilieu Brussel haar voorstel klaar heeft en dat het kabinet van minister Maron daarop had gereageerd. Het dossier is opnieuw in handen van de administratie voor aanpassingen, maar de vraag is wanneer het aan de regering wordt voorgelegd. Eind 2022 is er nog altijd geen tijdschema, terwijl de plaag zich verder uitbreidt in de stad.

M. Fouad Ahidar (one.brussels-Vooruit).- Depuis 2020, je vous interroge sur les nuisances causées par les rats et les actions entreprises par la Région. Le phénomène ne fait qu’empirer : les rongeurs se manifestent dans les rues en pleine journée.

La lutte contre ces nuisibles doit être menée simultanément sur plusieurs fronts, au-delà de vos compétences : sensibilisation, propreté publique, gestion des chantiers, des bâtiments inoccupés et des espaces verts, rénovation des égouts, utilisation de conteneurs à ordures, etc.

Je commence à perdre patience face à votre manque d’initiative. En avril 2020, vous aviez promis la création d’un service régional de dératisation sous la forme d’une ASBL. Après avoir franchi plusieurs étapes, le dossier a été renvoyé à l’administration pour adaptations, mais on ignore encore quand il sera soumis au gouvernement. Pendant ce temps, les rats pullulent de plus belle.

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10:17 § 241 → Video
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Die gewestelijke dienst is dringend nodig, want elke Brusselse gemeente heeft nu haar eigen aanpak, middelen en ambities voor de rattenbestrijding. Sommige gemeenten doen het werk zelf, anderen besteden het werk uit. Binnen een gemeente kan de aanpak ook jaarlijks veranderen. U antwoordde dat het voor Leefmilieu Brussel niet mogelijk is om permanent overzicht te houden over die gemeentelijke ontwikkelingen, maar we wachten dus op een gewestelijke dienst die zorgt voor coördinatie.

Wat is de stand van zaken van de Brusselse organisatie voor rattenbestrijding? Wanneer zal die van start gaan?

Wat is de stand van zaken van het project voor een tweede zoogdierenatlas van Leefmilieu Brussel? Er is nog altijd weinig bekend over de ernst van de rattenplaag en de rattenbrandhaarden. Wat zijn de vaststellingen? Wat doet u met die informatie?

Vandaag is de rattenbestrijding een gemeentelijke bevoegdheid, maar wat gaat u doen om de krachten te bundelen en de kennis te delen? Hebt u er zicht op hoeveel personeel en hoeveel financiële middelen op dit moment per gemeente naar ongediertebestrijding gaan? Wat is uw analyse? Zal de gewestelijke organisatie de efficiëntie kunnen verhogen, ook wat de aankoop van bestrijdingsmiddelen betreft?

Kijkt u in de analyse ook naar de grondoorzaken van de rattenplaag en de rol van het netheidsbeleid? Vergelijkt u de situatie met die in andere steden waar afval wordt verzameld in gesloten containers? Houdt u er rekening mee dat de inzameling met afvalzakken de rattenplaag in stand houdt, wanneer u zoekt naar alternatieven zoals ondergrondse containers?

Ce service régional est absolument nécessaire car chaque commune mène sa propre politique.

Où en est l’organisme bruxellois chargé de la dératisation ?

Où en est le deuxième atlas des mammifères de Bruxelles Environnement ? Que faites-vous de ses constatations ?

Avez-vous une idée des moyens humains et financiers consacrés par les communes à la dératisation ? Que comptez-vous faire pour coordonner leur action et partager les connaissances ?

Quelles sont les causes du phénomène  ? Quel est le rôle de la politique de propreté publique ? Envisagez-vous l’utilisation de conteneurs à ordures fermés, éventuellement enterrés ?

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10:19 § 243 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Je rebondis sur la deuxième question de M. Ahidar pour vous demander, à nouveau, si les opérations de dératisation ont fait l'objet d'une objectivation. En 2021, je vous adressais une question orale sur le sujet, en soulignant que l'élimination des rats bruns est une pratique courante. On en viendrait presque à ne plus prendre la peine de s'interroger sur la réelle nécessité ou l'efficacité de ces opérations de dératisation. Or, nous savons que, pour une série d'espèces telles que les pigeons urbains, les opérations de capture et d'euthanasie, désormais interdites, sont tout à fait inefficaces, car les animaux éliminés sont rapidement remplacés par un phénomène de compensation démographique.

Depuis ma dernière question, le sujet a-t-il été objectivé pour éviter de continuer à mener des opérations à la fois cruelles et inutiles ? Il faut rappeler que les rodenticides utilisés pour tuer les rats ont des effets particulièrement douloureux pour les animaux. En ce sens, ils ne sont pas conformes à l'article 15 de la loi sur le bien-être animal qui régit la mise à mort des vertébrés.

Plus important encore, il faut rappeler que les opérations de dératisation sont, la plupart du temps, illégales à Bruxelles. L'ordonnance bruxelloise sur la conservation de la nature interdit explicitement l'utilisation de poison et autres méthodes envers toutes les espèces de mammifères. Sauf lorsqu'elles font l'objet d'une dérogation légale, temporaire, spécifique, publiée au Moniteur belge, les opérations de dératisation menées par les particuliers, les communes et les instituts constituent une infraction à la loi. En réponse à ma question, vous aviez reconnu que beaucoup de ces opérations passent en effet sous le radar. Le gouvernement bruxellois a-t-il travaillé sur le sujet depuis lors ?

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- In 2021 gaf u toe u dat de verdelging van bruine ratten een gangbare praktijk is. Bijna niemand vroeg zich af of dat echt nodig is en of het wel doeltreffend is. Het staat vast dat het vangen en doden van de dieren, bijvoorbeeld stadsduiven, geen zin heeft. Andere dieren nemen heel snel de vrijgekomen ruimte in.

Liet u bestuderen of rattenverdelging zin heeft, zodat u wrede en nutteloze acties kunt vermijden? Rattenvergif heeft bijzonder pijnlijke effecten en is dus niet in overeenstemming met de wet op het dierenwelzijn.

Nog belangrijker is dat de meeste rattenverdelgingsacties in Brussel onwettig zijn, aangezien het gebruik van vergif tegenover zoogdieren in het gewest verboden is. Alleen wanneer er sprake is van een in het Belgisch Staatsblad gepubliceerde, tijdelijke, specifieke wettelijke uitzondering kan het.

Hebt u zich ondertussen over het onderwerp gebogen?

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10:21 § 245 → Video
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Je remercie mon collègue pour sa batterie de questions très pertinentes portant sur cette problématique.

Ma question sera simple : comment un particulier doit-il réagir à la présence d'un nombre important de rats dans son voisinage ? Quels sont les conseils à dispenser ? À qui doit-il s'adresser ?

Je suppose qu'en fonction de la commune, située en première ou en deuxième couronne, le phénomène n'a pas la même ampleur, même s'il est présent partout.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Hoe moet een particulier reageren wanneer hij veel ratten in zijn omgeving ziet? Wie moet hij in dat geval contacteren?

Ik veronderstel dat het probleem niet in alle gemeenten even groot is.

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10:22 § 247 → Video
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De heer Alain Maron, minister.- In uw vraag somt u een reeks acties op die volgens u moeten worden uitgevoerd om de aanwezigheid van ratten in de stad te bestrijden. Uw bewering dat er momenteel geen acties zijn, klopt echter niet.

Leefmilieu Brussel staat in voor de netheid en het onderhoud van de gewestelijke openbare parken en levert op dat vlak goed werk. Bij Net Brussel voeren we belangrijke hervormingen door om het gewestelijke systeem voor afvalophaling en de netheid in het hele gewest te verbeteren, met name via de nieuwe strategie clean.brussels.

U noemt ook de mogelijkheid om hermetisch gesloten vuilnisbakken te gebruiken voor particulieren. Het gebruik van gesloten containers moet in al zijn aspecten geanalyseerd worden. We hebben het daar regelmatig over.

Wat de ontwikkeling van containers en meer bepaald ondergrondse containers betreft, word ik regelmatig ondervraagd over het feit dat de afvalophaling in Brussel huis-aan-huis en via vuilniszakken gebeurt en niet via containers, behalve voor glas.

M. Alain Maron, ministre.- Vous énumérez une série d’actions à entreprendre pour lutter contre la présence des rats en ville. Il est faux de dire que rien n’est fait en ce moment.

Bruxelles Environnement gère efficacement les parcs publics régionaux, tandis que Bruxelles Propreté met en œuvre la nouvelle stratégie clean.brussels, qui vise à améliorer la propreté publique.

L’usage de conteneurs à ordures fermés doit être analysé dans tous ses aspects. Quant aux conteneurs enterrés, je rappelle que la collecte se fait à Bruxelles en porte-à-porte, avec des sacs-poubelles.

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10:23 § 249 → Video
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In dat verband wil ik erop wijzen dat in het merendeel van de flatgebouwen in het Brussels Gewest al containers gebruikt worden. Zo wordt 23% van het huishoudelijk afval ingezameld in containers. Harde vuilnisbakken worden ook gebruikt in verschillende Brusselse gemeenten, zoals Watermaal-Bosvoorde, Sint-Pieters-Woluwe en Ukkel.

Zoals u weet, stelt Net Brussel ook kleine oranje containers van 25 liter ter beschikking van huishoudens voor de sortering en de ophaling van voedselafval. Er zijn al meer dan 38.000 kleine oranje containers verdeeld via de gemeenten, de containerparken van Net Brussel en op markten. De verdeling van de kleine oranje containers wordt opgevoerd in het kader van de sorteerverplichting van voedselafval die begin mei 2023 in werking zal treden.

Wat de ondergrondse containers betreft, moeten verschillende problemen opgelost worden. De containers werken het sluikstorten vaak in de hand. Dat is te zien bij de glasbollen. Het percentage correct gesorteerd afval is aanzienlijk lager bij de ophaling via containers dan bij huis-aan-huisophaling. Om milieuredenen moeten we onze sorteerkwaliteit echter verder verbeteren.

Er zijn desondanks al verschillende ondergrondse containers geïnstalleerd in nieuwe wijken. Dat proces zal voortgezet worden zolang de technische omstandigheden dat toelaten.

Il convient de noter que 23 % des déchets ménagers sont déjà collectés dans des conteneurs fermés. Des poubelles rigides sont aussi utilisées dans plusieurs communes.

Bruxelles Propreté met à disposition des conteneurs orange de 25 litres pour le tri et la collecte de déchets organiques. Plus de 38.000 de ces conteneurs ont déjà été distribués en vue de l’entrée en vigueur, en mai 2023, de l’obligation de trier ces déchets.

Les conteneurs enterrés posent un certain nombre de problèmes. Souvent, ils favorisent les dépôts clandestins. Le pourcentage de déchets correctement triés est aussi plus faible que dans le cas de la collecte en porte-à-porte. Malgré cela, des conteneurs enterrés sont installés dans les nouveaux quartiers.

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10:25 § 251 → Video
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Tot slot ben ik minister van Leefmilieu en niet bevoegd voor het beheer van alle leegstaande gebouwen in Brussel.

De heer Fouad Ahidar (one.brussels-Vooruit).- Dat heb ik ook duidelijk gezegd in mijn vraag om uitleg. Ik vraag een gezamenlijke aanpak.

De heer Alain Maron, minister.- Wat wel onder mijn bevoegdheden valt, is het begeleiden van gemeenten, het bepalen van gedragslijnen en het verstrekken van informatie aan burgers. Zoals ik al heb uitgelegd, voert Leefmilieu Brussel die taken uit.

Zoals u zelf zegt, zijn de gemeenten verantwoordelijk voor de rattenbestrijding in het gewest. Volgens artikel 135 van de Nieuwe Gemeentewet zijn ze bevoegd voor de volksgezondheid, die aangetast kan worden door de snelle verspreiding van dieren die als ‘schadelijk’ geclassificeerd worden. De gemeente handelt in het openbaar domein en beschikt ook over juridische instrumenten, zoals het politiereglement, om een burger te dwingen om op zijn privédomein actie te ondernemen.

Enfin, je ne suis pas compétent pour les bâtiments vides.

M. Fouad Ahidar (one.brussels-Vooruit).- Je plaide pour une approche conjointe.

M. Alain Maron, ministre.- En revanche, je suis compétent pour accompagner les communes, définir des lignes de conduite et informer le citoyen, tâches exécutées par Bruxelles Environnement.

Les communes sont responsables de la dératisation dans la Région d’après l’article 135 de la nouvelle loi communale. Elles peuvent notamment agir par règlement de police.

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10:27 § 257 → Video
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(poursuivant en français)

Par ailleurs, je ne dispose pas d’un cadastre des moyens mis à la disposition de chaque commune. Outre les communes, les entreprises de dératisation ou d’autres institutions publiques -  comme Vivaqua ou Bruxelles Mobilité - sont également amenées à intervenir dans les domaines public et privé. De mon côté, je m'attache à améliorer la coordination, la communication et la priorisation des actions entre tous ces acteurs, précisément au travers de la future ASBL.

Je comprends votre impatience quant au projet de création d’une ASBL ayant pour mission la gestion coordonnée des espèces exotiques dites envahissantes ou des espèces dites liminaires. Les implications financières et juridiques de la création d'une telle ASBL sont importantes, et j'en ai la responsabilité. Or, je tiens à présenter un dossier le plus clair et le mieux argumenté possible à mes collègues du gouvernement, lesquels seront coresponsables du lancement de l'ASBL.

S'agissant de la dernière édition de l’atlas des mammifères, je vous renvoie à ma réponse à la question écrite que vous m’avez posée en juin 2022 sur le même sujet ainsi qu’aux données disponibles en ligne sur le site de Bruxelles Environnement.

Je vous informe également que Bruxelles Environnement participe depuis mars 2022 à une étude interrégionale sur le rat brun, en collaboration avec l'Instituut voor Natuur- en Bosonderzoek et l' Agence flamande de l'environnement.

L’étude poursuit un triple objectif :

- l'échange des connaissances, notamment en matière de surveillance et d'expertise, et la mise en relation avec l'expertise exceptionnelle sur le rat brun. Ce premier objectif englobe la réalisation de recherches sur la résistance du rat brun à différentes substances - en mettant l'accent sur la relation entre le bagage génétique et l'efficacité de la lutte sur le terrain - ainsi que le suivi de la tendance et de la propagation de ce trait en Flandre et dans la Région de Bruxelles-Capitale ;

- la centralisation des connaissances et la recherche sur les moyens de lutte respectueux des animaux et plus compatibles avec le bien-être animal. Cela passe, entre autres, par l'examen des effets des différents dispositifs sur les animaux et l'analyse des résultats sur la base d'essais ciblés en laboratoire et sur le terrain ;

- le partage des résultats de la recherche et des connaissances connexes avec les Régions, les provinces, les autorités locales et les citoyens, le but étant de sensibiliser ces derniers et d'optimiser le contrôle des rats bruns par toutes les parties concernées.

(verder in het Frans)

Ik heb geen overzicht van de middelen die ter beschikking staan van de gemeenten. Overigens treden ook verdelgingsfirma's en andere openbare instellingen op openbaar en privaat terrein op. Ik leg mij toe op de verbetering van de coördinatie en de communicatie en bepaal welke acties voorrang moeten krijgen.

Ik begrijp dat u graag snel de oprichting ziet van een vzw voor het beheer van schadelijke soorten, maar dat heeft aanzienlijke financiële en juridische implicaties. Ik wil dan ook een goed onderbouwd dossier kunnen voorleggen aan de overige regeringsleden.

Wat de zoogdierenatlas betreft, verwijs ik u naar mijn antwoord op uw schriftelijke vraag van juni 2022 en naar de website van Leefmilieu Brussel.

Dat laatste neemt overigens sinds maart 2022 deel aan een intergewestelijke studie naar de bruine rat. Het doel van de studie is kennis uitwisselen en centraliseren en onderzoeksresultaten delen met de gewesten, de provincies, de gemeenten en de burger. Zo willen we de rattenpopulaties onder controle houden.

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10:30 § 259 → Video
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Monsieur de Patoul, les communes agissent en cas d'atteinte à la salubrité publique lorsque des particuliers doivent faire face à des problèmes sur leur propriété. Le cas échéant, ils doivent faire appel à des entreprises privées.

La coordination, l'information et la recherche sont donc autant d'actions menées par Bruxelles Environnement sur l'espèce du rat brun. Nous continuerons dans ce sens avec implication et sérieux car, mine de rien, il s'agit d'un dossier complexe susceptible de créer certaines tensions.

Mijnheer de Patoul, gemeenten treden alleen op als de volksgezondheid op het spel staat. In andere gevallen moeten particulieren een beroep doen op een privébedrijf.

Leefmilieu Brussel zal in elk geval blijven inzetten op coördinatie, informatie en onderzoek betreffende de bruine rat.

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10:31 § 263 → Video
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M. Fouad Ahidar (one.brussels-Vooruit).- J'ai déposé cette demande d'explications au mois de juin. Entre-temps, j'ai reçu de nombreuses réactions, car la presse s'est penchée sur le sujet. Les réactions furent à ce point nombreuses que j'ai cru un instant que ma messagerie était envahie de courriers indésirables, mais la quarantaine de courriels reçus émanaient de citoyens qui demandaient une action à cet égard. Les réactions ont continué d'affluer, raison pour laquelle je me suis engagé à vous interpeller de nouveau.

Quelques mois plus tard, vous me dites qu'il n'y a toujours ni ASBL, ni coordination au niveau régional. Je n'ai pas obtenu de réponse à ma première question.

Pour la deuxième, vous me dites avoir déjà fourni une réponse au mois de juin, ce qui est exact. Je vais donc relire votre réponse. Vous confirmez qu'il n'existe pas de cadastre. On ne sait donc pas combien de personnes sont engagées dans cette lutte ni quels moyens financiers y sont consacrés.

En revanche, vous allez constituer une ASBL pour assurer la coordination alors même que vous ignorez ce qui se passe dans les dix-neuf communes ! Je ne comprends pas bien quelle est la stratégie adoptée. Enfin, les conteneurs peuvent à la fois être un problème ou une solution. Le fait que les gens ne trient pas leurs déchets est une autre histoire.

Quand l'ASBL annoncée va-t-elle être mise en place et opérer cette coordination avec les dix-neuf communes ? Il suffit de se promener le soir dans les environs de la gare du Nord et dans les parcs à Jette pour se rendre compte du problème. J'espère que nous ne connaîtrons pas la situation parisienne où, dès le mois de juin ou de juillet, vous devez partager votre pique-nique avec les rats.

Je ne comprends pas pourquoi il semble impossible d'obtenir une réponse concrète s'agissant de cette coordination lacunaire à Bruxelles. On parle souvent des pigeons dont on essaye de limiter le nombre, mais la problématique des rats devient vraiment insoutenable. On parle d'un million de rats, voire davantage, en Région bruxelloise. Il faut faire quelque-chose !

De heer Fouad Ahidar (one.brussels-Vooruit).- Sinds de indiening van mijn vraag in juni heb ik een veertigtal reacties gekregen van burgers die erop aandringen dat er wordt ingegrepen.

U zegt dat er nog altijd geen vzw of gewestelijke coördinatie is. Er is nog altijd geen overzicht, dus het is nog altijd niet duidelijk hoeveel mensen ratten bestrijden en hoeveel geld eraan wordt uitgegeven.

U gaat zelf een vzw oprichten die voor de coördinatie moet instaan, terwijl u niet weet wat er in de negentien gemeenten gebeurt! Ik begrijp die strategie niet.

Wanneer zal de vzw met de coördinatie met de negentien gemeenten starten? Ik begrijp niet waarom ik geen concreet antwoord krijg op mijn vragen.

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10:33 § 265 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Selon moi, il faut toujours se demander s'il y a réellement un problème avant de vouloir gérer une autre espèce. Forcément, la vue d'un renard suscite l'émerveillement, celle d'un rat, plutôt la crainte. Il faut également se poser la question de l'efficacité. Je trouve donc rassurant que des études et des recherches soient menées.

En ce qui concerne la méthode, je continue de penser que l'unique solution éthique, peu importe l'espèce, est la stérilisation. À cet égard, il existe un produit pour les rats, mais il n'a pas encore été homologué au niveau européen. Il y a dès lors lieu d'insister auprès de l'Union européenne afin que ce produit puisse être utilisé chez nous, et notamment à Bruxelles, comme nous le faisons déjà pour les pigeons ou les chats errants.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Volgens mij moeten we ons eerst afvragen of er werkelijk en probleem is. Het is in ieder geval een geruststelling dat er onderzoek wordt gedaan.

De enige ethische oplossing is sterilisatie. Er is een product waarmee dat kan, maar het is nog niet goedgekeurd in Europa.

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10:34 § 267 → Video
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- C'est un problème complexe, auquel les citoyens ne savent pas toujours comment réagir. Faire appel à des services de dératisation peut rapidement s'avérer très coûteux. Nous allons suivre le dossier de près.

- L'incident est clos.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Het is een complex probleem. De inschakeling van rattenverdelgingsdiensten kan duur uitvallen.

- Het incident is gesloten.

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10:35 § 271 → Video
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Question orale de Mme Victoria Austraet

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant les soins vétérinaires urgents à destination de la faune sauvage.

Mondelinge vraag van mevrouw Victoria Austraet

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de dringende veterinaire zorg voor wilde dieren.

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10:35 § 273 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Les amis des animaux se sont certainement tous retrouvés un jour dans la situation où ils découvrent un animal sauvage en détresse, sans savoir comment lui venir en aide ni vers qui se tourner.

Il s’agit souvent de cas urgents comme un pigeon, un renard ou un autre animal sauvage percuté par une voiture. L’ordonnance du 1er mars 2012 relative à la conservation de la nature nous apprend que les animaux sauvages indigènes sont strictement protégés. Son article 68 nous précise que cette protection stricte implique notamment l’interdiction de transporter ces animaux. Une exception est prévue à cette interdiction au § 2, 2°, lorsque des soins sont nécessaires « pour le transport d'une espèce blessée ou abandonnée vers un centre de revalidation, agréé conformément à la loi du 14 août 1986 relative à la protection et au bien-être animal, ou un vétérinaire ».

Le seul centre de revalidation de la faune sauvage en Région bruxelloise est la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux . On apprend sur son site internet que, s’il s’agit d’un animal dangereux ou coincé, il est possible de faire appel au service des pompiers. Cette information, pourtant importante, n'apparaît ni sur le site de Bruxelles Environnement qui, pour le reste, est pourtant relativement complet et instructif, ni sur le site du Service d'incendie et d'aide médicale urgente .

Prenons l’exemple du renard. Afin de partager au mieux l’espace public avec notre espèce envahissante, le renard a adopté en ville un mode de vie nocturne. Les accidents surviennent donc généralement à la tombée de la nuit. Malheureusement, et faute de moyens et de personnel, la Ligue ne dispose pas d’un service de garde vétérinaire ouvert 24 heures sur 24.

Lorsque l’on se retrouve avec un renard ou un autre animal sauvage blessé sur les bras, il reste alors la deuxième option, qui consiste à se tourner vers une clinique vétérinaire qui s’occupe des urgences. Or, plusieurs témoignages en ligne nous informent que les cliniques appelées dans ces cas-là refusent souvent de prendre en charge ces animaux en disant ne pas être habilitées par la Région pour soigner une espèce sauvage. On se retrouve alors dans une situation absurde où la protection stricte dont bénéficient les animaux sauvages indigènes se retourne contre eux.

En résumé, au manque de clarté et d’accessibilité des informations sur la marche à suivre s’ajoute le parcours du combattant lorsque le centre de revalidation est fermé et que les centres vétérinaires refusent de soigner des animaux sauvages.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Dierenvrienden die een wild dier in moeilijkheden tegenkomen, weten doorgaans niet wat ze moeten doen of tot wie ze zich kunnen richten. Vaak gaat het om dringende gevallen, zoals dieren die aangereden zijn door een auto.

Die dieren zijn in principe beschermd, wat betekent dat je ze niet mag vervoeren, maar dat mag uitzonderlijk wel om ze naar een erkend revalidatiecentrum te brengen. Zo is er in Brussel maar één, de Ligue royale belge pour la protection des oiseaux. Je kunt ook een beroep doen op de brandweer, maar dat weet haast niemand, omdat de websites van Leefmilieu Brussel en de brandweer zelf dat niet vermelden.

Bovendien gebeuren ongevallen met vossen vooral 's avonds en 's nachts, maar de Ligue royale heeft geen wachtdienst die de klok rond beschikbaar is. Om zo'n dier te helpen moet je je dus richten tot een dierenkliniek met een spoedafdeling. De klinieken weigeren echter vaak te helpen, omdat ze naar eigen zeggen geen gewestelijke erkenning hebben om wilde dieren te behandelen.

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10:37 § 275 → Video
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Un autre problème s’ajoute pour les animaux sauvages agonisant en forêt, à la suite de l’attaque d’un chien non tenu en laisse, par exemple. Cette situation est fréquente. Dans le passé, les gardes forestiers utilisaient leur arme à feu pour abréger le plus rapidement possible les souffrances de l’animal. À Bruxelles, les gardes forestiers n’étant plus autorisés à porter une arme à feu, ceux-ci se voient contraints, dans ce type de situation, soit à appeler un vétérinaire, qui mettra potentiellement beaucoup de temps à arriver sur place, soit à égorger l’animal avec une arme blanche. Une fois de plus, les animaux n’en sortent pas gagnants puisque, dans les faits, leur agonie est prolongée.

Le gouvernement a-t-il envisagé de développer davantage les informations disponibles sur le site de Bruxelles Environnement, afin de mieux renseigner les citoyens qui découvrent un animal sauvage blessé ?

Le gouvernement mène-t-il des opérations de communication et de contact auprès des vétérinaires et du Service d'incendie et d'aide médicale urgente afin de dresser un aperçu des capacités de la Région à soigner des espèces sauvages ? A-t-il observé des carences à ce propos ?

Le gouvernement a-t-il mené une réflexion sur la possibilité de prévoir une liste de vétérinaires de garde à même de soigner des animaux sauvages blessés sur le territoire régional ?

Une solution visant à abréger le plus rapidement possible les souffrances des animaux sauvages en forêt, en concertation avec les gardes forestiers, est-elle à l’étude ? Citons, par exemple, la possibilité de permettre aux gardes forestiers de détenir et d’utiliser des produits vétérinaires, afin de procéder à l’euthanasie, après formation.

Wat ook vaak gebeurt, is dat bosdieren aangevallen worden door loslopende honden. Vroeger kregen die vaak een genadeschot van de boswachter, maar die mag tegenwoordig geen vuurwapens meer dragen. Zo wordt het lijden van de dieren verlengd.

Zal de regering de bevolking beter inlichten over de mogelijkheden, via de site van Leefmilieu Brussel?

Onderzoekt de regering de capaciteit om wilde dieren te verzorgen in het gewest? Zijn er op dat vlak tekortkomingen?

Is het mogelijk om een lijst van dierenartsen van wacht die wilde dieren kunnen verzorgen, op te stellen?

Komt er een oplossing om het lijden van gewonde bosdieren zoveel mogelijk te beperken?

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10:39 § 277 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Vous me questionnez sur la difficulté que rencontrent les particuliers quant au secours urgent à apporter à la faune sauvage, et sur notre intention de mieux informer les citoyens via le site web de Bruxelles Environnement.

Mon collègue chargé du Bien-être animal, M. Clerfayt, a lancé le projet « Animal Welfare Initiatives Brussels ». Il consiste, par le biais de quatre groupes de travail, à améliorer la coordination entre les communes et la police concernant le bien-être animal et, entre autres, la situation des animaux trouvés morts ou blessés sur la voie publique. Il porte sur les animaux de tous types, pas seulement les animaux domestiques. Une fois les conclusions tirées et une méthodologie convenue entre les parties prenantes, Bruxelles Environnement pourra mieux répondre aux questions des particuliers. Bruxelles Environnement nous informe que l’avis du groupe de travail concerné est attendu pour la mi-2023, et dans la foulée, la communication sera élaborée puis diffusée pour l’ensemble des espèces animales.

Depuis septembre 2018, Bruxelles Environnement a établi, pour ses propres besoins, une convention avec le service du secours animalier du Siamu pour la capture et le transport des animaux sauvages blessés vers le centre de soins le plus approprié. De quoi assurer, grâce à une collaboration avec ces centres, un contrôle constant sur l’état sanitaire de la faune sauvage présente en Région bruxelloise.

Un point important de la convention est l’estimation de la quantité et du coût de ces interventions. C’est pourquoi cette convention prévoit l’obligation d’une évaluation annuelle afin d’établir pour le Siamu une juste contribution, sous la forme d'un forfait, compte tenu du volume variable des interventions. L’analyse de ces quatre années d’expérience suggère qu’un épisode de crise sanitaire peut influencer le nombre d’interventions.

Quant aux vétérinaires, si je dois en effet abonder dans le sens de votre analyse, je rajouterai que ces derniers orientent aussi leur pratique en fonction de leur spécialité, clientèle et agenda. Cela génère bien sûr des contraintes supplémentaires à l’organisation optimale d’un système de prise en charge de la faune sauvage blessée.

Concernant la forêt, il s’avère que l’utilisation de produits médicamenteux vétérinaires est fortement encadrée par la loi (autorisation, quantité, stockage, conservation, etc.). En outre, les gardes forestiers n’ont aucune formation ni habilitation vétérinaire et ne peuvent donc ni stocker ni faire usage de médicaments de premiers soins et encore moins de produits létaux, si la situation devait se présenter.

Nous sommes déterminés à avancer sur cette question importante. Je vous invite à revenir vers moi ou vers M. Clerfayt au deuxième semestre 2023, lorsqu'un état d'avancement supplémentaire sur le projet « Animal Welfare Initiatives Brussels » sera disponible.

De heer Alain Maron, minister.- Minister Clerfayt, bevoegd voor dierenwelzijn, startte het project "Animal Welfare Initiatives Brussels", dat erop gericht is de coördinatie tussen de gemeenten en de politie op dat vlak te verbeteren. Het gaat daarbij ook om wilde dieren. Het advies van de betrokken werkgroep wordt verwacht tegen midden 2023 en zal Leefmilieu Brussel helpen om de burgers beter bij te staan.

Ondertussen heeft Leefmilieu Brussel sinds 2018 een overeenkomst met de brandweer over de vangst en het vervoer van wilde dieren naar zorgcentra. Daarbij wordt jaarlijks het aantal interventies geëvalueerd in het licht van de financiële bijdrages van de betrokkenen en daaruit blijkt dat de gezondheidscrisis dat aantal sterk beïnvloed heeft.

Dierenartsen hebben een eigen cliënteel en specialisatie. Dat maakt het moeilijker om de zorg voor wilde dieren te organiseren.

Wat de bosdieren betreft, het gebruik van medicamenten is streng omkaderd en de boswachters hebben meestal ook geen medische opleiding of erkenning. Ze kunnen dus in principe geen medicamenten opslaan of toedienen. Daar willen we iets aan doen.

In de tweede helft van 2023 zal ik u meer kunnen vertellen.

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10:42 § 279 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Merci pour les explications et le calendrier fournis dans le cadre du projet « Animal Welfare Initiatives Brussels ». J'espère que les conclusions porteront leurs fruits. En attendant, je vous encourage à poursuivre la communication auprès des partenaires, mais aussi du grand public à ce sujet. Plusieurs personnes m'ont contactée ces dernières années parce qu'elles avaient trouvé un animal sauvage blessé et qu'elles ignoraient à qui elles devaient s'adresser ou la marche à suivre. Un travail d'information est à fournir, notamment par le biais de Bruxelles Environnement.

Concernant les animaux sauvages en forêt de Soignes et l'action des gardes forestiers, je me doutais que l'utilisation de produits vétérinaires leur poserait un problème. C'est la raison pour laquelle j'avais suggéré une formation. Je comprends qu'une réflexion doit encore être menée à ce sujet, peut-être pour un vétérinaire de garde.

- L'incident est clos.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Ik hoop dat het project "Animal Welfare Initiatives Brussels" iets oplevert. Intussen moet u blijven zorgen voor de bewustmaking bij uw partners en bij het grote publiek.

Een opleiding voor de boswachters zou een goede zaak zijn, maar ik begrijp dat daar wat denkwerk voor nodig is.

- Het incident is gesloten.

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10:43 § 283 → Video
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Question orale de Mme Victoria Austraet

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant l'impact de la fête nationale sur le parc du Cinquantenaire.

Mondelinge vraag van mevrouw Victoria Austraet

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de gevolgen van de nationale feestdag voor het Jubelpark.

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10:43 § 285 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Si la date de la fête nationale belge est une donnée invariable, le principal lieu de ses célébrations peut changer d’année en année. Ainsi, en 2022, rendez-vous avait été donné au parc du Cinquantenaire pour des concerts, un discours royal ainsi qu’un feu d’artifice en fin de soirée.

Le lendemain, nous avons pu lire dans la presse que près de 60.000 personnes avaient foulé les pelouses du parc pour l’occasion. C’est un chiffre de fréquentation inhabituel pour ce site, à tel point que Bruxelles Environnement a annoncé la réalisation d’une étude concernant l'impact de l’événement sur cet espace vert. Son équipe a observé des dégâts au lendemain des festivités et s'est inquiétée d’une potentielle dégradation durable de la végétation en raison du compactage des sols par la foule.

Par ailleurs, j'avais trouvé surprenant qu'il ait été décidé d’autoriser un feu d’artifice cette année, après les annulations en 2020 et 2021. De plus en plus souvent, au sein de ce Parlement et de la société civile, nous rappelons les nombreux dangers, nuisances et pollutions engendrés par ces déflagrations, et nous aurions pu espérer que nos décideurs optent pour d’autres formes de célébrations. En dehors de Bruxelles, plusieurs communes avaient d'ailleurs décidé d’interdire les feux d’artifice, soit pour éviter tout risque d’incendie facilité par la sécheresse, soit dans un but de protection des animaux, particulièrement sensibles aux déflagrations.

Nombreux sont ceux qui déplorent, en 2022, le tir de feux d’artifice, d’autant plus lorsque ces explosions ont lieu au milieu d’un espace vert abritant notamment plusieurs dizaines d’espèces d’oiseaux.

Bruxelles Environnement a-t-elle finalisé son évaluation des dégâts causés par les festivités du 21 juillet au parc du Cinquantenaire ? Dans l'affirmative, quelles en sont les conclusions ? Influent-elles sur le lieu choisi ou à choisir pour célébrer la fête nationale en 2023 ?

Quelles étaient les consignes données et les dispositions prises en amont par la Région et Bruxelles Environnement en vue de l’organisation des festivités au parc du Cinquantenaire ? Étaient-elles suffisantes, selon vous ?

Quelles sont les raisons qui ont amené les organisateurs à choisir le parc du Cinquantenaire plutôt qu’un espace non vert ? Vous paraissent-elles justifiées ?

Où en sont les réflexions du gouvernement sur la fin des feux d’artifice au profit d'autres spectacles ?

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- In 2022 werd de nationale feestdag gevierd in het Jubelpark. Bijna 60.000 mensen namen aan de festiviteiten deel.

De opkomst was zo hoog dat Leefmilieu Brussel de impact van het evenement zou onderzoeken. Leefmilieu Brussel vreest bijvoorbeeld voor blijvende schade aan de vegetatie.

Ik vond het ook verrassend dat er dit jaar opnieuw vuurwerk werd toegestaan, gelet op het gevaar, de overlast en de vervuiling die de explosies veroorzaken. We hadden gehoopt dat de beleidsmakers voor andere vormen van feestvreugde zouden kiezen. In meerdere gemeenten buiten Brussel werd vuurwerk verboden, hetzij om elk risico op brand te voorkomen, hetzij om de dieren te beschermen.

Heeft Leefmilieu Brussel zijn evaluatie van de schade afgerond? Wat zijn de conclusies? Hebben zij een invloed op de keuze van de locatie voor 2023?

Welke instructies hebben het gewest en Leefmilieu Brussel vooraf aan de organisatoren gegeven? Waren ze voldoende?

Waarom hebben de organisatoren gekozen voor een groene ruimte als het Jubelpark?

Hoe staat de regering tegenover het idee om het vuurwerk te vervangen door andere shows?

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10:46 § 287 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Un état des lieux d’entrée et de sortie a été effectué à l’occasion de la fête nationale. Néanmoins, il est difficile d’objectiver les impacts cachés et sur le long terme de ce type d’événements.

Les équipes de terrain de Bruxelles Environnement ont pu dresser un bilan des dégâts visibles après l’évènement et des constats qui ont été faits lors du montage, du démontage et de l’événement. La plupart des conditions de la convention ont bien été respectées par l’organisateur, mais pas toutes malheureusement.

Sans tous les énumérer, les dégâts les plus visibles sont la dégradation des pelouses à cause du piétinement et le passage de lourds véhicules lors du montage et du démontage. Les bars ont été installés dans les zones engazonnées alors qu’il avait été demandé que toutes les structures de type sanitaire, food trucks et bars, soient installées sur des zones minéralisées. Les food trucks n’ont été déplacés que sur demande de Bruxelles Environnement. Le nombre de toilettes était par ailleurs largement insuffisant comparé à la grande affluence (60.000 personnes), ce qui a entraîné l'apparition de nombreuses toilettes clandestines partout dans le parc.

Il semble que d’autres localisations avaient été initialement envisagées, telles que le Mont des Arts, la place des Palais ou le Sablon, mais la police et/ou le Siamu auraient rendu des avis défavorables, sans parler des bourgmestres. Le Cinquantenaire était, en quelque sorte, le « dernier recours » pour conserver l’aspect central de l’événement et son accessibilité.

Il faut rappeler que Bruxelles Environnement n'est que gestionnaire du Cinquantenaire. Le propriétaire en est la Régie des bâtiments, c’est-à-dire l’État fédéral, qui peut légitimement y organiser certains événements.

Enfin, je n’ai pas connaissance de réflexions au sein du gouvernement fédéral au sujet de la fin de l’organisation de feux d’artifice au profit de spectacles alternatifs.

Je me réjouis de la décision de la Ville de Bruxelles, notamment dans le cadre du dialogue que nous avons eu ensemble avec toutes les parties prenantes, d'organiser le feu d'artifice de la nouvelle année à la place des Palais, lieu qui nous semble plus adapté que le Cinquantenaire. J'espère que nous pourrons continuer à aller dans cette direction tout en garantissant des conditions de sécurité satisfaisantes.

De heer Alain Maron, minister.- Er werd een inventaris opgemaakt voor en na het evenement. Het is evenwel moeilijk om de verborgen gevolgen en de langetermijngevolgen te objectiveren.

De meeste voorwaarden werden nageleefd, maar helaas niet allemaal.

De meest zichtbare schade was de aantasting van de grasperken door vertrapping en door het verkeer van zware voertuigen tijdens de opbouw- en afbraakwerken. De bars werden opgesteld in de grasperken, terwijl er gevraagd was om alle sanitaire voorzieningen, foodtrucks en bars op verharde plaatsen te installeren. De foodtrucks werden pas verplaatst, nadat Leefmilieu Brussel op de voorwaarden wees. Bovendien waren er te weinig toiletten, waardoor heel wat mensen hun toevlucht namen tot wildplassen.

Naar verluidt werden eerst andere locaties overwogen, zoals de Kunstberg, het Paleizenplein of de Zavel, maar de politie en de brandweer zouden een ongunstige advies hebben gegeven, om nog maar te zwijgen van de burgemeesters.

Leefmilieu Brussel is slechts de beheerder van het Jubelpark. De eigenaar is de Regie der Gebouwen, met andere woorden de federale overheid, die er rechtmatig bepaalde evenementen kan organiseren.

Ik ben niet op de hoogte van discussies in de federale regering over de vervanging van het vuurwerk door andere shows.

Ik ben verheugd over de beslissing van de stad Brussel om het nieuwjaarsvuurwerk te organiseren op het Paleizenplein. Die locatie is veel geschikter dan het Jubelpark.

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10:49 § 289 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Vous avez mentionné une série de dégâts visibles ainsi que, potentiellement, des dégâts invisibles sur le long terme. En outre, toutes les consignes n'ont pas été respectées. Au vu de tous ces éléments, l'organisation d'une célébration accompagnée de feux d'artifice au milieu d'un espace vert semble effectivement une mauvaise idée, ne fût-ce qu'au regard de l'ordonnance bruxelloise relative à la conservation de la nature. J'espère que des conclusions seront tirées pour l'année prochaine.

Récemment, nous avons appris que la Région bruxelloise prévoit d'assouplir le dispositif de l'année passée, qui interdisait la possession et le tir de feux d'artifice durant la période des fêtes de fin d'année. La Ville de Bruxelles organisera à nouveau un feu d'artifice sur la place des Palais, à proximité directe du parc Royal. Je regrette que l'on poursuive l'organisation de feux d'artifice, nocifs tant pour l'environnement que pour la faune sauvage et les animaux domestiques.

- L'incident est clos.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Er is sprake van zichtbare schade en mogelijk ook van onzichtbare schade op lange termijn. Bovendien werden niet alle instructies opgevolgd. De organisatie van een feest met vuurwerk midden in een park is dus een slecht idee gebleken. Ik hoop dat daar lessen uit worden getrokken voor volgend jaar.

Vuurwerk is schadelijk voor het milieu en voor dieren. Ik betreur dan ook dat het gewest van plan is het verbod op het bezit en het afsteken van vuurwerk tijdens de eindejaarsperiode te versoepelen en dat Brussel-Stad opnieuw een vuurwerk organiseert op het Paleizenplein.

- Het incident is gesloten.

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10:50 § 293 → Video
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Question orale de Mme Victoria Austraet

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant le projet d'aménagement d'un étang de baignade à Neerpede.

Mondelinge vraag van mevrouw Victoria Austraet

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het project voor de aanleg van een zwemvijver in Neerpede.

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10:50 § 295 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Le 27 juin 2022, Bruxelles Environnement a présenté aux citoyens anderlechtois l'un des projets à l'étude dans le quartier Neerpede, dont l'objectif est, entre autres, de rassembler la zone des étangs en un seul espace vert, appelé parc de Neerpede.

Si certains aménagements, comme la naturalisation des berges ou la création d'une roselière, semblent faire l’unanimité parmi les riverains et les naturalistes, l’avant-projet de transformation de l’étang moyen en un étang de baignade, point central du dossier, engendre depuis de nombreux mois de vives protestations. La zone de baignade s’étendrait sur 5.000 m², soit près de la moitié de l’étang, et pourrait accueillir 225 nageurs. D’autres aménagements seraient prévus, dont la création d’aires de jeux et de loisirs.

Au début de 2021, vous annonciez qu’une première étude venait d’être réalisée par un bureau d’architecture paysagère, et qu’une deuxième phase suivrait en vue du projet concret d’aménagement. On peut facilement comprendre les craintes que cela suscite en matière de protection de la faune et de la biodiversité, puisque cela concerne une zone qui a, jusqu’ici, toujours été relativement épargnée par les nuisances des activités humaines. En réponse, un rapport d’incidences environnementales devra être réalisé et une enquête publique conduite avant la fin de 2022. En parallèle, la Région prévoit le dépôt d’un permis mixte pour cet automne.

On sent une volonté d’encadrer autant que faire se peut l’activité humaine sur le site, notamment en limitant le nombre de baigneurs et en prévoyant un seul point d’accès au bassin. Cela montre la menace bien réelle que constitue ce projet pour les espèces vivant actuellement aux étangs. Comme l’indique Bruxelles Environnement sur son site internet, « le site du futur parc de Neerpede renferme de nombreux biotopes, certains de grand intérêt biologique ».

Outre les perturbations provoquées directement dans l’étang moyen par son ouverture à la baignade, des nuisances et dégradations plus larges seront à craindre sur le site du fait de la nette hausse de sa fréquentation. Les critiques des riverains et des naturalistes à l’égard du projet semblent donc fondées.

Quel est le calendrier précis de l’enquête publique ?

Le rapport d’incidences environnementales a-t-il déjà été publié ? Quelles en sont les conclusions pour ce qui concerne, en particulier, la hausse de fréquentation des abords des étangs ?

Où peut-on consulter l’étude de biodiversité réalisée sur le site ? Pourriez-vous faire le point sur la séance d’information publique du 27 juin dernier ?

D'après la presse et certaines publications sur les réseaux sociaux, cette séance n’a pas convaincu les riverains du bien-fondé du projet. Que répondez-vous aux critiques exprimées ?

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Op 27 juni 2022 stelde Leefmilieu Brussel de plannen voor om de Neerpedevijvers samen te voegen tot één groene ruimte, het Park van Neerpede.

Sommige veranderingen, zoals de verwildering van de oevers of de aanleg van een rietveld, lijken unaniem te worden gesteund door de buurtbewoners en natuurliefhebbers. De plannen om de middelste vijver om te vormen tot zwemvijver lokken daarentegen hevig protest uit.

De vrees voor schade aan de fauna en de biodiversiteit is begrijpelijk. Daarom zal er een milieueffectenrapport worden opgesteld en zou er eind 2022 een openbaar onderzoek komen. Bovendien zal het gewest in het najaar een gemengde vergunningsaanvraag indienen.

Een en ander wijst erop dat men de menselijke activiteit zoveel mogelijk wil controleren, met name door het aantal baders te beperken en het zwembad maar één enkele toegang te geven.

Zoals Leefmilieu Brussel op zijn website vermeldt, bevat het toekomstige Park van Neerpede talrijke biotopen, waarvan sommige van groot biologisch belang zijn. Naast de directe verstoring van de middelste vijver zal de aanzienlijke toename van het aantal bezoekers bredere schade en verstoring veroorzaken. De kritiek van omwonenden en natuurliefhebbers lijkt dan ook gegrond.

Wanneer zal het openbaar onderzoek precies plaatsvinden?

Is het milieueffectenrapport al gepubliceerd? Wat zijn de conclusies?

Waar kunnen we de biodiversiteitsstudie raadplegen?

Volgens de pers en sommige berichten op sociale netwerken heeft de openbare informatievergadering van 27 juni de buurtbewoners niet overtuigd. Wat is uw reactie op de kritiek?

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10:54 § 297 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- La création d’une zone naturelle de baignade fait partie d’un vaste projet porté par la Région et la commune, dont les ambitions sont reprises dans le plan opérationnel de Neerpede acté par le gouvernement en janvier 2021, ainsi que par le conseil communal d'Anderlecht. Ce plan consiste à mettre en valeur et à protéger la dernière zone agricole et champêtre de Bruxelles.

Deux échelles sont considérées. Il s'agit premièrement du pays de Neerpede, couvrant plus de 600 ha de paysage rural parsemé de champs, de bois, d’étangs et de ruisseaux, et ensuite du futur parc de Neerpede, situé à l'intérieur du pays de Neerpede, s’étendant sur 40 ha, dont un tiers de plans d’eau. L’ambition est d'y créer une transition entre la ville et la campagne du Pajottenland s'étendant dans le pays de Neerpede.

La première phase de l’aménagement du parc de Neerpede consiste en la rénovation de la partie centrale du futur parc situé entre le grand étang de la Pede et le ring. Ce projet s’articule autour de l’aménagement d’une partie de l’étang moyen en étang naturel de baignade, mais comprend également d’autres missions importantes, telles que :

- la protection de la biodiversité en renaturalisant des plans d’eau et cours d’eau bétonnés – mal connectés, la qualité de l'eau et de la biodiversité y est médiocre – et en prenant en considération ces biotopes remarquables ;

- les aspects paysagers et l’aménagement du parc avec une vision cohérente et, idéalement, un seul gestionnaire pour l’ensemble du parc de Neerpede, ce qui n'est pas le cas actuellement ;

- la rationalisation des chemins et leur désimperméabilisation ;

- l’intégration de ce parc dans le quartier et la zone sportive existants, cette dernière accueillant déjà beaucoup d'activités.

Le projet actuel de rénovation de la partie centrale ne prévoit pas la création d’une aire de jeux et de loisirs. Cette programmation est prévue dans une autre phase du projet qui n’a pas encore commencé.

De heer Alain Maron, minister.- De aanleg van een natuurlijke zwemzone maakt deel uit van een omvangrijk project dat in januari 2021 door de regering en door de gemeente Anderlecht is goedgekeurd.

Het project omvat twee delen: het Land van Neerpede, een landelijk gebied van meer dan 600 ha met velden, bossen, vijvers en beken, en het toekomstige Park van Neerpede, met een oppervlakte van 40 ha, waarvan een derde uit water bestaat. De ambitie is om een overgang tussen de stad en het platteland te creëren.

De eerste fase van het Park van Neerpede bestaat uit de renovatie van het centrale deel van het toekomstige park tussen de grote Pedevijver en de Ring. Daarbij zal een deel van de middelste vijver tot een natuurlijke zwemvijver worden omgevormd. Voorts zal de biodiversiteit worden verbeterd door de vijvers en beken beter met elkaar te verbinden en natuurlijke oevers in te richten. Tot slot worden de paden beter aangelegd en onthard en zal het park beter in de wijk en de bestaande sportzone worden geïntegreerd.

De aanleg van een speel- en recreatiegebied is voor een latere fase.

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10:56 § 299 → Video
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Le projet permettra d’offrir un premier lieu naturel de baignade aux Bruxelloises et Bruxellois. Cette ambition, inscrite dans la déclaration de politique régionale, a tout son sens au regard des récentes canicules et de la crise énergétique mettant en difficulté les piscines intérieures chauffées. Un étang de baignade à Bruxelles permettra d’offrir ce type d’activités à celles et ceux qui n’ont pas ou peu l’occasion de quitter la Région.

En effet, la création d’une zone de baignade dans un tel espace vert est un défi qui doit être bien pensé. J’ai bien entendu les inquiétudes, et je tiens tout d’abord à rassurer. Ce projet a fait l’objet de nombreuses études préparatoires, notamment une étude de faisabilité, une étude économique et de gestion, un inventaire de la biodiversité et un inventaire phytosanitaire. À l’occasion des études de faisabilité et économique, d’autres cas d’étangs naturels de baignade en Belgique et à l’étranger ont été étudiés. Cette enquête de référence a permis de bien déterminer ce que l’on veut, mais surtout ce que l’on ne veut pas.

Afin de garantir la qualité de l’eau de baignade, nous sommes tenus de contrôler le nombre de baigneurs présents dans l'eau simultanément. Cela se fera au moyen de l’aménagement d’un pavillon d’accueil. Le nombre maximum est fixé à 225 baigneurs en même temps. Il est important de considérer ce chiffre comme un plafond qui ne doit être atteint que quelques fois par an. Le plafonnement du nombre de baigneurs pourrait se faire au moyen d'un système de réservation, par exemple. De multiples actions sont prévues afin que l'endroit ne devienne pas un lieu de rassemblement, ni d'attente.

Le contrôle du nombre de baigneurs permettra également de gérer la fréquentation autour de la zone de baignade. Il est en effet important que cette activité récréative ne se fasse pas au détriment de la biodiversité, de la quiétude des autres usagers du parc et bien sûr des riverains. Il est indispensable que la fréquentation du lieu reste sous contrôle.

L’étude de la biodiversité pourra, quant à elle, être consultée dans le cadre de l’enquête publique. Elle a permis de recenser les zones à haute valeur écologique qui doivent être protégées dans le cadre des aménagements futurs. Des contacts ont eu lieu avec le Conseil supérieur bruxellois de conservation de la nature et des associations de protection de l’environnement telles que Natagora et Inter-Environnement Bruxelles . Lors de ces échanges, ces associations ont confirmé que le projet est équilibré et que l’enjeu de la biodiversité est bien pris en considération.

L’activité de baignade pourrait avoir un effet sur la fréquentation du parc, c’est un fait, mais les mesures proposées permettront de préserver la biodiversité sur l’ensemble du parc. Toutes les zones du parc ne seront en effet pas accessibles au public. Certaines seront mises en défens, comme c'est déjà le cas de nombreux parcs gérés par Bruxelles Environnement. Un aménagement adapté permet d'interdire l'accès physique à certaines zones.

De aanleg van een zwemzone in een groene ruimte is uiteraard een uitdaging, maar ik wil u geruststellen. Er zijn talrijke voorbereidende studies uitgevoerd, waaronder een haalbaarheidsstudie, een economische studie en een inventaris van de biodiversiteit en de planten. Voor die studies werden andere natuurlijke zwemvijvers in België en in het buitenland bestudeerd.

Om de kwaliteit van het zwemwater te garanderen zijn we verplicht het aantal zwemmers te beperken tot 225 op hetzelfde ogenblik. Daarom komt er een ontvangstpaviljoen. Er zou kunnen worden gewerkt met een reserveringssysteem. Controle van het aantal baders zal ook helpen om een zicht te hebben op het aantal mensen rond de zwemzone. Het is belangrijk dat deze recreatieve activiteit niet ten koste gaat van de biodiversiteit, de rust van andere parkgebruikers en de omwonenden.

De biodiversiteitsstudie zal tijdens het openbaar onderzoek kunnen worden geraadpleegd. Daarin zijn gebieden met een hoge ecologische waarde bepaald, die moeten worden beschermd. Er zijn contacten geweest met de Brusselse Hoge Raad voor Natuurbehoud en milieuverenigingen als Natagora en Inter-Environnement Bruxelles. Zij bevestigden dat het project evenwichtig is en rekening houdt met de biodiversiteit.

De zwemactiviteit zou een effect kunnen hebben op de rest van het park, maar met de voorgestelde maatregelen wordt de biodiversiteit in het hele park beschermd. Zo zullen niet alle delen van het park toegankelijk zijn voor het publiek.

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11:00 § 301 → Video
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Quant à la séance d’information de juin 2022, nous l'avons organisé avec Bruxelles Environnement et la commune d’Anderlecht afin de présenter l’avant-projet et écouter les inquiétudes éventuelles et suggestions des usagers du parc, des riverains et de l’ensemble des personnes voulant mieux comprendre la proposition d’aménagement prévue. J’y ai participé et je suis resté longuement car des promenades étaient organisées autour des étangs pour les riverains et les personnes intéressées. J'ai bien entendu les inquiétudes de certains mais également l’enthousiasme de nombreux intervenants ainsi que le retour des associations naturalistes.

Ce projet doit être équilibré, comme c'est le cas dans tous les parcs gérés par Bruxelles Environnement. Le contexte est particulier puisqu'il s'agit d'un parc adjacent à une zone sportive et situé en bordure de ville, non loin du Ring. L'aspect lié à la biodiversité doit donc être prise en considération, tout comme les aspects récréatifs, ludiques, paysagers voire sportifs. Nous devons trouver cet équilibre dans tous les parcs de Bruxelles Environnement, car ils n'ont pas comme unique objectif la protection de la biodiversité. Si c'était le cas, il n'y aurait plus de plaines de jeux ni de possibilité de faire des promenades. En résumé, ils seraient interdits au public. Or, les parcs garantissent également le bien-être de la population.

Aujourd’hui, le projet est en voie de finalisation. Une demande de permis mixte (permis d’urbanisme et d’environnement) est sur le point d’être déposée. Dans ce cadre, un rapport d’incidences environnementales a été établi par un expert indépendant. Celui-ci a noté les points d’attention suivants : la biodiversité, la mobilité et l’usage du parc. Ce projet de baignade doit s’intégrer dans le contexte existant qui accueille déjà des activités sportives et par ailleurs se faire en tenant compte des quartiers résidentiels voisins. Il faut minimiser les nuisances potentielles. Il est ainsi proposé de réorganiser l’accès automobile de l’ensemble du parc via le sud de la drève Olympique. Cela permettra d’éviter la circulation de transit dans le quartier du Scherdemael. Cette proposition est reprise dans le plan opérationnel de Neerpede. Je rappelle qu'un terminus de tram se situe à cet endroit, ce qui garantit une accessibilité assez aisée en transports en commun.

Le calendrier prévu dans le cadre de la demande de permis est le suivant :

- introduction de la demande de permis mixte fin décembre 2022 ;

- enquête publique début 2023 ;

- constitution d'une commission de coordination par urban.brussels une fois l’enquête close.

Au-delà des mesures de publicité imposées dans la procédure de demande de permis, Bruxelles Environnement et la commune d’Anderlecht ont prévu des séances d’information et de dialogue - certaines ont déjà eu lieu - afin de s’assurer que l’ensemble des personnes qui souhaitent consulter le projet et remettre un avis puissent le faire dans les meilleures conditions. J'ai personnellement assisté à deux d'entre elles à Anderlecht même et nous poursuivrons dans cette voie, même si je n'y assisterai pas toujours. Ce dialogue est indispensable pour garantir le caractère équilibré du projet et rassurer, eu égard aux inquiétudes légitimes de certaines personnes.

De informatievergadering in juni 2022 werd samen met Leefmilieu Brussel en de gemeente Anderlecht georganiseerd. Ik hoorde bij sommigen bezorgdheid, maar ook veel enthousiasme, en de natuurverenigingen gaven hun feedback.

De context is bijzonder omdat het park grenst aan een sportterrein en gelegen is aan de rand van de stad, niet ver van de Ring. We moeten dus een evenwicht vinden tussen de biodiversiteit en de recreatieve, landschappelijke en sportieve aspecten.

Eind december 2022 wordt de aanvraag voor een gemengde vergunning (stedenbouwkundig en milieu) ingediend. In het milieueffectenrapport, opgesteld door een onafhankelijke expert, werden biodiversiteit, mobiliteit en gebruik van het park als aandachtspunten genoteerd. Potentiële overlast moet tot een minimum worden beperkt. Daarom wordt voorgesteld de toegang tot het park voor auto's te reorganiseren via het zuidelijke deel van de Olympische Dreef. De eindhalte van de tram garandeert de bereikbaarheid met het openbaar vervoer.

Het openbaar onderzoek zal begin 2023 plaatsvinden. Urban.brussels zal een coördinatiecomité oprichten zodra het onderzoek is afgerond.

Naast de openbaarmakingsmaatregelen die in de vergunningsprocedure zijn opgelegd, hebben Leefmilieu Brussel en de gemeente Anderlecht informatievergaderingen en debatten gepland, zodat iedereen in de best mogelijke omstandigheden zijn mening kan geven. Die dialoog is essentieel om het evenwichtige karakter van het project te garanderen en iedereen gerust te stellen.

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11:03 § 303 → Video
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Je comprends qu'il s'agit d'un plan plus large qui - pour certains de ses éléments - semble avoir été unanimement accepté par les riverains.

Je comprends également que ce projet s'inscrive dans le cadre de lieux situés à proximité de l'activité humaine et du ring de Bruxelles, mais cela n'empêche pas la présence de nombreux biotopes, dont certains présentent un intérêt biologique non négligeable, selon Bruxelles Environnement. Le site des étangs est d'ailleurs classé en tant que zone à haute valeur biologique sur la carte d'évaluation biologique de Bruxelles Environnement.

Vous mettez en avant le critère du respect de la biodiversité, en vue de la réalisation du projet. Nous verrons ce qu'il en est concrètement, je prendrai le temps de relire votre réponse et de consulter les analyses réalisées.

- L'incident est clos.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- U benadrukt de bescherming van de biodiversiteit. Het vijvergebied staat inderdaad ingekleurd als een gebied met hoge biologische waarde op de kaarten van Leefmilieu Brussel. Ik zal de tijd nemen om uw antwoord te herlezen en de analyses te raadplegen.

- Het incident is gesloten.

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11:04 § 105 → Video
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Question orale de Mme Anne-Charlotte d’Ursel

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant le tri et le recyclage du plastique.

Mondelinge vraag van mevrouw Anne-Charlotte d’Ursel

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het sorteren en recycleren van plastic.

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11:04 § 107 → Video
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Mme Anne-Charlotte d’Ursel (MR).- En janvier 2021, les ménages et les entreprises de la Région bruxelloise ont été amenés à passer au nouveau sac bleu. Désormais, ce ne sont plus uniquement les bouteilles et flacons en plastique que les Bruxellois jettent dans ces sacs, mais la quasi-totalité des emballages en plastique.

Par ailleurs, Bruxelles Propreté a annoncé récemment que depuis 2010, les habitants de Bruxelles avaient l’obligation de trier tous leurs déchets ménagers. Or, depuis quelques années, les Bruxellois ont tendance à respecter de moins en moins les règles en matière de collecte des déchets. Ce changement de comportement a pour conséquences une malpropreté accrue les jours de collecte, des accidents pour les employés et les citoyens, ainsi qu'un effet négatif sur la perception des services de propreté.

Même si, en matière de recyclage, la Belgique fait figure de bon élève en Europe, le recyclage du plastique dans notre pays reste insuffisant. En effet, à peine 10 à 13 % du total des déchets plastiques collectés en Belgique sont recyclés dans notre pays. Le reste du volume est traité aux Pays-Bas, en France, en Allemagne et en Espagne, par exemple. Le transport de ces déchets génère une quantité non négligeable d’émissions de carbone.

Les modes actuels de production, d’utilisation et de mise au rebut des matières plastiques ont induit une congestion avérée du système, avec des défis environnementaux désormais criants. Environ 8 millions de tonnes de déchets plastiques finissent chaque année leur parcours dans les océans. Alors que le papier, le verre et les métaux sont recyclés en proportions très satisfaisantes, il n’en est rien pour le plastique, dont un peu plus de 30 % des déchets européens sont récupérés pour être recyclés. Les produits contenant du plastique sont extrêmement variés et se composent généralement de très nombreux polymères différents, eux-mêmes associés à d’autres composants tels que le métal, ce qui rend très complexe l’activité de tri en aval.

Une autre difficulté réside dans le fait que le tri, l'éventuel recyclage et l’enfouissement à l’étranger des déchets plastiques les plus difficilement recyclables, notamment en Asie, restent économiquement plus compétitifs, transport inclus, que le traitement de ces mêmes déchets sur le territoire européen. L’activité de recyclage du plastique est souvent, économiquement, peu attractive. Elle concerne de petites structures et dépend de gisements d’approvisionnement dont la quantité et la qualité sont parfois insuffisantes.

Mevrouw Anne-Charlotte d’Ursel (MR).- In januari 2021 moesten de Brusselse gezinnen en ondernemingen overschakelen op de nieuwe blauwe zak, waarin je nagenoeg alle plastic verpakkingen kwijt kunt.

De laatste jaren leven de Brusselaars echter steeds minder de regels voor afvalsortering na. Dat zorgt voor gevaarlijke situaties, een vuilere leefomgeving en een slechte reputatie voor de netheidsdiensten.

Plastic wordt in België nog steeds onvoldoende gerecycleerd. Slechts 10 tot 13% van het plasticafval wordt in eigen land verwerkt. De rest wordt naar het buitenland vervoerd, wat voor extra uitstoot zorgt.

Jaarlijks komt zo'n 8 miljoen ton plasticafval in de oceanen terecht. Slechts 30% van het Europese plastic wordt gerecycleerd. Vaak worden heel uiteenlopende polymeren gebruikt in één product, wat het sorteren en recycleren bemoeilijkt.

Een groot probleem is dat het economisch nog steeds rendabeler is om plasticafval naar bijvoorbeeld Azië te transporteren dan om het in Europa te verwerken.

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11:07 § 109 → Video
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Pourriez-vous donner une évaluation après deux ans de mise en œuvre du système qui ouvre les sacs bleus à de nouveaux déchets ? Le tri en général est-il mieux respecté ? Les quantités récoltées sont-elles plus importantes, tant sur le plan du volume que du poids ? Les sacs blancs se dégarnissent-ils ?

La ligne de tri du centre de tri Recyclis avait une capacité de 20.000 tonnes mais, depuis 2021 et l’instauration du nouveau sac bleu, le site ne trie plus ces sacs au profit de Fost Plus. Quelle est la proportion de déchets en plastique mal triés depuis l’instauration des nouveaux sacs bleus ? Quelles sont les principales problématiques rencontrées ? Et comment y remédiez-vous ?

Quelle est la quantité de déchets en sacs bleus recyclés à Bruxelles et à Gand ? Comment est recyclé le reste ? Vous avez évoqué le souhait des Régions de créer de nouvelles filières de recyclage des déchets en plastique inclus dans les sacs PMC, à proximité des zones de production desdits déchets. Avez-vous avancé dans ce dossier ? Quelle est la prochaine étape du projet ?

Connaissant l’ambition de Fost Plus de passer de 12 à 75 % de taux de recyclage des emballages ménagers en plastique à Bruxelles, comment le gouvernement bruxellois compte-t-il soutenir l’ouverture et la création de nouveaux centres de recyclage spécialisés dans le traitement des différents types de matériaux en plastique ?

Kunt u het gebruik van de nieuwe blauwe zak na twee jaar evalueren? Wordt er beter gesorteerd? Wordt er nu meer afval opgehaald via de blauwe zak en minder via de witte?

De sorteerlijn van Recyclis had een capaciteit van 20.000 ton, maar sinds de invoering van de nieuwe blauwe zak sorteert dat centrum de blauwe zakken niet meer. Levert dat problemen op? Hoe lost u die op?

Hoeveel afval uit de blauwe zakken wordt er gerecycleerd in Brussel en Gent? Hoe wordt de rest gerecycleerd? De gewesten willen meer capaciteit voor het recycleren van plasticafval in de nabijheid van waar dat afval geproduceerd wordt. Schiet dat een beetje op?

Zal de regering de oprichting van nieuwe gespecialiseerde recyclagecentra ondersteunen?

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11:08 § 111 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- L’élargissement des consignes de tri à d’autres emballages en plastique a eu pour effet que plus d’emballages en plastique peuvent désormais être placés dans le sac PMC bleu, et que des emballages en plastique qui constituaient avant des erreurs font maintenant partie du tri. Par conséquent, les quantités globales d’emballages ménagers collectés et recyclés ont augmenté.

En 2021, 17.448 tonnes ont été collectées contre 15.000 à 15.500 tonnes les années précédentes, soit une augmentation d’un peu plus de 12 %. En 2022, une légère augmentation se poursuit (plus 7 % les huit premiers mois par rapport à 2021), mais ces chiffres sont encore à confirmer dans le bilan annuel. Les quantités d’emballages collectés dans le nouveau sac bleu à Bruxelles ont évolué positivement, de 12,4 à 14,9 kilos par habitant et par an.

Cette augmentation à Bruxelles reste cependant inférieure à l’augmentation nationale moyenne évaluée et annoncée par Fost Plus. On pourrait en déduire qu’il reste des emballages en plastique dans les déchets résiduels et qu’il existe encore un potentiel d’amélioration du comportement de tri des Bruxelloises et des Bruxellois.

De nombreux facteurs peuvent expliquer et influencer les performances en matière de tri des déchets. Le projet de recherche-action Citizen Waste mené pour le compte de Bruxelles Environnement liste différents facteurs susceptibles d’expliquer pourquoi le nombre de fractions triées et la qualité du tri restent parfois insuffisants à Bruxelles :

- le type de logement et le manque de place pour trier ;

- le type d’habitat, caractérisé par une forte densité de population et un taux important de logements collectifs ;

- le manque de connaissances, ou la mauvaise compréhension des consignes de tri et des possibilités existantes ;

- le taux élevé de nouveaux arrivants et de logements mis en location ;

- l’accessibilité aux infrastructures de tri, par exemple les recyparks dont le maillage est encore insuffisant ;

- le manque de confiance dans les filières de valorisation et les doutes sur le devenir des fractions triées ;

- le manque d'intérêt et d'implication, ainsi qu'une défiance parfois par rapport à l’autorité et aux institutions en général ;

- l’environnement, le tri et la réduction des déchets qui ne sont pas toujours une priorité au regard de la situation socioéconomique.

De heer Alain Maron, minister.- In de nieuwe blauwe zak mogen inderdaad meer plastic verpakkingen dan in de oude en dus is de hoeveelheid afval dat daarmee wordt opgehaald, ook toegenomen: 17,5 ton in 2021 tegen gemiddeld 15 tot 15,5 ton de jaren daarvoor, of een stijging van 12,4 tot 14,9 kilo per inwoner per jaar.

Die toename is echter lager dan in de andere gewesten. Dat wijst erop dat er nog heel wat plasticafval tussen het overige huishoudelijke afval verzeilt. Heel wat factoren zijn daarop van invloed:

- het plaatsgebrek in woningen;

- het grote aantal collectieve woningen;

- onwetendheid over de sorteerregels;

- het hoge aantal nieuwkomers;

- de (on)toegankelijkheid van de infrastructuur, bijvoorbeeld de containerparken;

- twijfels over wat er met het gesorteerde afval gebeurt;

- wantrouwen tegenover de overheid en gebrek aan burgerzin;

- het feit dat men andere prioriteiten heeft.

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11:11 § 113 → Video
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Les administrations -  Bruxelles Propreté et Bruxelles Environnement en particulier - et mon cabinet travaillent justement sur l’ensemble de ces facteurs. J’ai déjà eu l'occasion de vous parler des politiques de sensibilisation des ménages, ainsi que des entreprises ayant pour objectif de favoriser le tri, d'améliorer le service et les infrastructures. J'y reviendrai certainement.

Environ 80 % de la quantité totale de PMC issue de Bruxelles et entrant dans le centre de tri sont dirigés vers le recyclage mécanique. Seule la fraction résiduelle, composée d'erreurs de tri, ne va pas au recyclage et doit être évacuée.

Recyclis à Forest servait auparavant de centre de tri et est désormais utilisé comme station de transfert, depuis l'extension du sac bleu. Lorsque les PMC bruxellois étaient triés chez Recyclis, les déchets d’emballages ménagers en plastique étaient triés en quatre fractions : polyéthylène haute densité (PE-HD), polytéréphtalate d'éthylène (PET) clair, PET bleu et PET coloré.

Avec l’élargissement des consignes de tri et la construction de nouveaux centres de tri utilisant les dernières technologies, les déchets d’emballages ménagers en plastique collectés en sac bleu sont actuellement triés en dix fractions : PET clair, PET bleu, PET transparent coloré, PET barquette, PE-HD, polypropylène (PP), polystyrène (PS), polyoléfines mixtes, films en polyéthylène (PE) et autres films. Une onzième fraction, les bouteilles opaques en PET, sera prochainement ajoutée. Le centre de tri PreZero à Gand, où sont triés l’ensemble des sacs bleus bruxellois, après un passage par Forest où ils sont compactés en vue du transport, dispose de ces technologies.

La dernière étape de l’extension des consignes de tri est la création de la capacité de recyclage pour ces nouveaux matériaux d'emballages en plastique. Cinq procédures à long terme ont été lancées via des appels à projets par Fost Plus pour une durée de neuf ans, avec un engagement pour le recyclage d'environ 80 % des tonnages estimés au niveau belge.

Le centre Ecoo à Houthalen recycle depuis 2021 les flux polyoléfines mixtes et autres films, soit les flux de plastique en mélange qui sont riches en polyoléfines. Une nouvelle installation de recyclage de films en polyéthylène vient d’être inaugurée à Beringen.

Filao recyclera à partir de 2023 des bouteilles en PET à Couillet, à côté du centre de tri Valtris. Une usine de recyclage des barquettes PET, située à Neufchâteau, devrait être opérationnelle début 2024.

Une cinquième usine de recyclage est prévue pour le recyclage des fractions PE-HD/PP. Ces usines s'inscrivent dans l'ambition à long terme de Fost Plus d'offrir une solution de recyclage au niveau belge pour chaque emballage du marché, comme notre Région l’y pousse plus que jamais, avec le concours des deux autres Régions, dans l’objectif que les emballages ménagers belges en plastique soient majoritairement recyclés en Belgique.

Net Brussel, Leefmilieu Brussel en mijn kabinet werken aan al die zaken.

Zo'n 80% van het Brusselse plasticafval wordt mechanisch gerecycleerd. Enkel de rest, die grotendeels uit fout gesorteerd afval bestaat, wordt afgevoerd. Het centrum Recyclis in Vorst deed vroeger dienst als sorteercentrum en nu als transfercentrum.

Toen Recyclis nog het plasticafval sorteerde, was er sprake van vier fracties, maar tegenwoordig zijn dat er al tien: helder polyethyleentereftalaat (PET), blauw PET, transparant gekleurd PET, bakjes in PET, polyethyleen met grote dichtheid (PE-HD), polypropyleen (PP), polystyreen (PS), gemengde polyolefinen, folies in PE en andere folies. Binnenkort komen daar nog ondoorzichtige PET-flessen bij.

Fost Plus heeft via projectoproepen een aantal Belgische recyclagecentra geselecteerd die die fracties kunnen recycleren. Zoals gezegd, wordt ongeveer 80% van het afval op die manier verwerkt.

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11:15 § 115 → Video
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Mme Anne-Charlotte d’Ursel (MR).- Nous constatons qu'en matière de déchets en plastique - qui sont à l'origine d'une grande partie de nos émissions de CO2 - la marge de manœuvre de la Région bruxelloise se limite au tri et à la collecte.

C'est évidemment en amont - au niveau des entreprises qui optent pour des types d'emballage ou de plastique plus ou moins recyclables - et en aval - au niveau des recycleurs, c'est-à-dire les clients de Fost Plus - qu'il faut agir.

S'agissant des conventions signées avec Fost Plus, dans quelle mesure avez-vous la possibilité d'exiger une plus grande traçabilité et un contrôle afin d'avoir une vue objective du déroulement du tri après l'intervention de Bruxelles Propreté et l'affectation des importants investissements réalisés par la Région ?

Ma seconde question porte sur la communication et la sensibilisation des ménages. J'entends que le potentiel de tri est encore important. Qu'est-il prévu de faire en 2023 pour améliorer la situation ?

Mevrouw Anne-Charlotte d’Ursel (MR).- De mogelijkheden van het gewest zijn beperkt tot inzamelen en sorteren. Er moet dus worden ingegrepen bij de ondernemingen, die minder plastic verpakkingen moeten gebruiken, en bij de recycleerders.

Hebt u in de overeenkomsten met Fost Plus afspraken gemaakt over een betere traceerbaarheid, zodat objectief kan worden nagaan wat er met het afval gebeurd?

Er kan nog veel beter gesorteerd worden. Hoe zult u in 2023 verder werk maken van de bewustmaking van de gezinnen?

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11:16 § 117 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Nous poursuivons la sensibilisation. De nouvelles obligations seront mises en œuvre à partir de mai 2023, y compris sur le sac bleu. La sensibilisation est nécessaire avec les acteurs de terrain, les communes, etc. dans les prochains mois.

Le gouvernement fédéral continue à travailler sur les normes de produits. Je prends bonne note de l'engagement de votre parti à soutenir cette optique. La ministre fédérale subit parfois des blocages au sein du gouvernement fédéral au sujet de l'interdiction de certains produits nocifs. Toutes les formations politiques doivent l'encourager en ce sens mais, malheureusement, ce n'est pas toujours le cas.

Comme vous le savez, nous transposons également la directive européenne relative aux plastiques à usage unique, des concertations interrégionales sont menées, tout comme une réflexion au niveau bruxellois, le tout pour diminuer les quantités en amont.

La gouvernance de Fost Plus est pour le moins complexe. Nous les incitons à mettre en place des filières en Belgique, afin d'éviter que les plastiques aboutissent sur le marché international après avoir été traités au sein des usines. Nous souhaitons que ces plastiques soient utilisés en Belgique, dans des usines construites à cet effet. L'ensemble des Régions sont alignées sur cette finalité. La Région wallonne et la Région flamande demandent également à Fost Plus de valoriser les nouveaux matériaux découlant du système de recyclage dans des usines en Belgique, pour l'utilisation la plus locale possible.

Pour la traçabilité au sens strict, qui dépasse le cadre de Fost Plus, il s'agit de normes internationales de marché. Je peux vous fournir des informations détaillées si vous me posez une question plus précise.

De heer Alain Maron, minister.- We werken voort aan de bewustmaking. Vanaf mei 2023 komen er nieuwe verplichtingen en ook daarover moet iedereen geïnformeerd worden.

De federale regering werkt ondertussen aan strengere productnormen. Ik hoop dat alle federale meerderheidspartijen daaraan zullen meewerken. Daarnaast zetten we de Europese richtlijn over plastic voor eenmalig gebruik om en overleggen de gewesten over hoe de afvalberg verkleind kan worden.

Met Fost Plus liggen de zaken ingewikkeld. We sporen Fost Plus aan om in België fabrieken te bouwen die het afval hier kunnen verwerken, zodat we het niet meer hoeven uit te voeren. Daar zijn alle gewesten het over eens.

Voor de traceerbaarheid gelden de internationale marktnormen.

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11:18 § 119 → Video
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Mme Anne-Charlotte d’Ursel (MR).- Je reviendrai sur la traçabilité, qui me semble essentielle.

- L'incident est clos.

Mevrouw Anne-Charlotte d’Ursel (MR).- De traceerbaarheid is essentieel. Ik kom daar later op terug.

- Het incident is gesloten.

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11:19 § 123 → Video
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Question orale de Mme Isabelle Emmery

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant l'arrêt du Conseil d'État à propos de la LEZ et plus particulièrement la prise en compte de critères socioéconomiques.

Mondelinge vraag van mevrouw Isabelle Emmery

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het arrest van de Raad van State over de LEZ en meer in het bijzonder de inachtneming van sociale en economische criteria.

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11:19 § 125 → Video
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Mme Isabelle Emmery (PS).- Dans le cadre du développement de la zone de basses émissions, le gouvernement a affirmé sa volonté d'une sortie du diesel au plus tard pour 2030, et de l'essence et du LPG au plus tard pour 2035. À cette fin, il a déterminé des mesures d’accompagnement en fonction de la situation sociale des ménages. On retrouve ainsi le texte suivant dans les travaux préparatoires à la législation : « À titre d’exemples, le gouvernement pourra encadrer certains aménagements adressés aux ménages et aux entreprises, tels que : un droit d’accès payant à la zone de basses émissions, limité dans le temps ; des aides financières pour les particuliers (afin notamment de favoriser un changement modal) ; des aides financières pour les entreprises ; des points d’information et d’accompagnement à destination des citoyens et entreprises. »

Un arrêt du Conseil d’État de septembre dernier constate que le Code bruxellois de l'air, du climat et de la maîtrise de l'énergie (Cobrace) vise une mise en place progressive de la ou des zone(s) de basses émissions dans la Région de Bruxelles-Capitale, couplée à des périodes transitoires et de tolérance, afin de permettre aux conducteurs des véhicules touchés par la mesure attaquée de remplacer leur véhicule ou de réaliser la transition vers des possibilités de mobilité alternatives.

Le Conseil d’État décrit ensuite les mesures que le gouvernement est habilité à adopter : « Le gouvernement doit tenir compte de la nature, du type et de l’utilisation qui est faite du véhicule, ainsi que de critères socioéconomiques et de situations exceptionnelles. » Ou encore : « Afin de compenser dans une certaine mesure l’impact négatif subi par des particuliers et des entreprises à la suite de la mise en place des zones de basses émissions, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale peut également prévoir des mesures d’accompagnement. »

Au regard de la situation économique dramatique que vivent nombre de nos concitoyens et des enjeux climatiques qui nous sont chers, quelles sont les mesures que vous avez entreprises ou comptez entreprendre afin, d'une part, de poursuivre la mise en œuvre de cette politique en garantissant l’adhésion de la population et, d’autre part, de soutenir les personnes les plus précaires qui ont besoin de leur véhicule et n’ont pas d’autres solutions ?

Envisagez-vous une communication d’information et de sensibilisation sur l’aide dont peuvent bénéficier les ménages ainsi que les entreprises ?

Mevrouw Isabelle Emmery (PS).- Bij de invoering van de lage-emissiezone (LEZ) bevestigde de regering dat ze tegen 2030 diesel wil bannen uit het gewest, en tegen 2035 ook benzine en LPG. Ze werkte in dat kader begeleidingsmaatregelen uit, zoals een in de tijd beperkt, betalend toegangsrecht tot de LEZ of financiële steun voor particulieren en ondernemingen.

De Raad van State stelt in een arrest dat de regering rekening moet houden met het type voertuig en het gebruik dat ervan wordt gemaakt. Daarnaast mag ze ook sociaal-economische factoren en uitzonderlijke situaties niet uit het oog verliezen. Ze moet dan ook voor begeleidingsmaatregelen zorgen.

Heel wat Brusselaars hebben het op dit ogenblik economisch gezien moeilijk. Tegelijkertijd zijn er dringend maatregelen tegen de klimaatverandering nodig.

Welke maatregelen wilt u nemen om uw beleid met steun van de bevolking te kunnen doorvoeren? Hoe wilt u tegelijkertijd kwetsbare personen die afhankelijk zijn van hun wagen, ondersteunen?

Bent u van plan om een informatie- en bewustmakingscampagne te voeren over de steunmaatregelen voor gezinnen en ondernemingen?

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11:22 § 127 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- La question de la qualité de l’air est effectivement importante. La mauvaise qualité de l'air est à l’origine de nombreux décès prématurés dans notre pays et affecte davantage les personnes les plus vulnérables et les plus précarisées, à Bruxelles également. Il est donc important de prendre des mesures en faveur de son amélioration. Par ailleurs, la littérature scientifique qui démontre les effets délétères de la pollution atmosphérique sur toute une série d'organes est de plus en plus abondante. C'est d'ailleurs ce qui a conduit l'Organisation mondiale de la santé à formuler davantage de recommandations et de normes en la matière.

Travailler à l'amélioration de la qualité de l'air est donc crucial, singulièrement dans les quartiers denses et populaires de Bruxelles. C’est ce que nous faisons au quotidien avec toute l’équipe du gouvernement, en investissant massivement dans les transports en commun, dans la mobilité active et partagée, mais également dans la mise en place de la zone de basses émissions (LEZ). Cette approche commence à porter ses fruits, et la qualité de l’air dans la Région s’améliore peu à peu, même s’il reste encore beaucoup de pain sur la planche.

Pour en venir à votre question, depuis la création de la LEZ, il est prévu de nombreuses mesures d’accompagnement sous la forme de dérogations, de pass journaliers et de divers systèmes de primes. Durant cette législature, nous avons intensifié ces mesures visant à rendre la transition plus juste. Il le fallait, parce que le gouvernement précédent n'y avait pas pensé. Certains jalons avaient été mis en place, mais très peu de mesures de transition concrètes avaient été prises.

En janvier 2021, nous avons mis en place un système de dérogation pour les personnes bénéficiant de la carte de stationnement personne handicapée et du statut de bénéficiaire de l'intervention majorée. En janvier 2022, nous avons renforcé la prime LEZ pour le remplacement d’une camionnette concernée par les critères d’accès LEZ. La prime est désormais accessible aux PME et dans le cadre d'un leasing. Nous avons triplé le budget y afférent.

En avril 2022, nous avons lancé la nouvelle prime Bruxell’air - ici aussi, le budget a été triplé - pour les Bruxellois qui radient leur plaque d’immatriculation. Un budget mobilité est désormais modulé en fonction des revenus du ménage, et c'est la tranche de revenus inférieure qui rencontre le plus de succès. L’accès à cette prime a été sensiblement facilité. La prime Bruxell'air a d’ailleurs été nommée cette année dans le cadre des « Digital Society Awards », qui récompensent les meilleurs projets de simplification administrative.

Par ailleurs, l’offre de mobilité a été élargie afin de mieux répondre aux profils des demandeurs : abonnement STIB 65+, taxis, TaxiBus de la STIB pour les personnes à mobilité réduite, etc.

De nombreux services de facilitateurs ont également été mis en place. Ainsi, le « Mobility Coach » offre un accompagnement personnalisé aux ménages, et le « Fleet Coach » fait de même pour les entreprises.

De heer Alain Maron, minister.- Een slechte luchtkwaliteit veroorzaakt heel wat voortijdige overlijdens en treft in de eerste plaats kwetsbare personen en armen. Het is dan ook belangrijk dat de luchtkwaliteit verbetert, zeker in de dichtbevolkte Brusselse volkswijken. De regering werkt daar dagelijks aan wanneer ze massaal investeert in openbaar vervoer en actieve vervoersmodi. Ook de lage-emissiezone (LEZ) kadert in haar beleid rond een betere luchtkwaliteit. De eerste resultaten daarvan worden stilaan zichtbaar, al is er nog veel werk.

De vorige regering nam bij de invoering van de LEZ al een aantal begeleidingsmaatregelen, die de huidige regering heeft uitgebreid om de overgang rechtvaardiger te doen verlopen. Zo voerden we in januari 2021 een systeem van uitzonderingen in voor personen met een handicap of een verhoogde tegemoetkoming. In januari 2022 breidden we de LEZ-premie voor de vervanging van een bestelwagen uit naar kmo's en leasevoertuigen. Het budget daarvoor is verdrievoudigd.

Dat laatste is eveneens het geval voor de nieuwe Brussel'Air-premie voor Brusselaars die hun nummerplaat laten schrappen. De premie is veel toegankelijker geworden en wordt aangepast aan de inkomsten van het betrokken gezin. Ze kent vooral succes bij de lagere inkomensklassen.

Voorts is het mobiliteitsaanbod uitgebreid en beter op de gebruikersprofielen afgestemd, met een 65+-abonnement bij de MIVB, de TaxiBus -dienst voor personen met een beperkte mobiliteit enzovoort. Faciliterende diensten, zoals de Mobility Coach of de Fleet Coach bieden begeleiding aan particulieren en ondernemingen.

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11:25 § 129 → Video
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Lors de l’adoption, l'été dernier, du nouveau calendrier LEZ 2025-2036, le gouvernement a également ajouté de nouvelles mesures d’accompagnement :

- des améliorations des park and ride (P+R), avec une meilleure accessibilité à celui de Kraainem ou l'aménagement d’un autre sur le site de lhôpital universitaire néerlandophone de Bruxelles (Universitair Ziekenhuis Brussel, UZ Brussel)  ;

- l’augmentation, de 8 à 24 jours par an, du nombre maximum de pass journaliers, afin de répondre à la demande des visiteurs et professionnels ;

- une dérogation pour les bus, minibus et camionnettes utilisés pour le transport scolaire ou le transport collectif de personnes avec un handicap, parfois avec leur matériel ou leurs marchandises, immatriculés avant le 31 décembre 2025 et de moins de 11 ans ;

- à partir de 2025, l’envoi systématique d’un avertissement avant une première amende afin d’informer au mieux les personnes concernées, même si elles ont déjà été averties lors du passage au contrôle technique ou via d'autres dispositifs.

Tout ceci s'ajoute aux efforts considérables consentis par ma collègue Elke Van den Brandt et par l'ensemble du gouvernement, afin d'introduire une gratuité partielle des transports en commun pour de nombreux publics, d'augmenter l’offre et la fréquence des transports en commun notamment à l'aide du plan bus, de lancer l’achat de nouvelles rames de métro, d'élaborer un plan tram qui verra bientôt le jour et, de manière générale, d'investir massivement dans les transports en commun. Cela concerne 20 % du budget régional ! Une série de projets d’accompagnement à la pratique du vélo, comme Vélo Solidaire et Cairgo Bike, permettent également d’aider les plus précaires et les familles à se mettre à la mobilité active.

La question de la transition juste est donc au cœur de l’action du gouvernement depuis le début de la législature.

La communication est évidemment la clé pour permettre aux publics visés d’avoir accès à ces dispositifs de soutien et d'accompagnement. De très nombreux canaux sont utilisés : les sites web mais aussi la presse, les réseaux sociaux, les courriers et les campagnes d'information. Ces efforts seront poursuivis au cours des mois et années à venir, notamment en ciblant les publics a priori les plus précaires.

Toen de regering tijdens de zomer van 2022 de nieuwe LEZ-kalender goedkeurde, nam ze nog bijkomende begeleidingsmaatregelen, waaronder een verbetering van de park-and-rides, een verhoging van het maximale aantal dagpassen naar 24 en een uitzondering voor bussen, minibussen en bestelwagens voor schoolvervoer of collectief vervoer van personen met een handicap. Alvorens er een eerste boete wordt opgelegd, zal er vanaf 2025 automatisch eerst een waarschuwing worden verzonden naar wie de LEZ niet meer in mag.

Die maatregelen komen bovenop de massale investeringen in het openbaar vervoer, waar alles bij elkaar 20% van het gewestbudget naartoe gaat. Voorts worden de Brusselaars via projecten gestimuleerd om vaker te fietsen.

De regering is dus wel degelijk bekommerd om een rechtvaardige overgang bij de invoering van de LEZ.

Uiteraard speelt communicatie een zeer belangrijke rol. Die verloopt via uiteenlopende kanalen, zoals websites, de pers of brieven. Ook de komende jaren zullen er nog informatiecampagnes volgen, die ook gericht zullen zijn op de kwetsbaarste groepen.

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11:28 § 131 → Video
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Mme Isabelle Emmery (PS).- Nous sommes tous convaincus que la qualité de l'air revêt une importance cruciale à Bruxelles et que les habitants des quartiers denses sont les plus vulnérables et paient le prix le plus fort de sa dégradation. L'effet social est évident.

Nous sommes également persuadés que la stratégie globale d'amélioration de la qualité de l'air envisagée par le gouvernement est la bonne et que les transports publics ont un rôle important à jouer en la matière.

L'éventail de mesures est très large et la couverture semble optimale. Il faut toutefois s'assurer de manière objective de l'efficacité des mesures. Par ailleurs, la communication est elle aussi capitale et il faut veiller à ce que personne ne se sente exclu de l'accompagnement auquel il a droit.

- L'incident est clos.

Mevrouw Isabelle Emmery (PS).- De luchtkwaliteit in Brussel moet beter. De regering maakt daar duidelijk werk van en het openbaar vervoer speelt daarbij een belangrijke rol.

Er zijn veel maatregelen genomen, die alle groepen aangaan. U moet echter wel nagaan of ze allemaal doeltreffend zijn. Voorts moet u ervoor zorgen dat u via uw communicatie alle Brusselaars bereikt.

- Het incident is gesloten.

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11:30 § 135 → Video
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Question orale de Mme Aurélie Czekalski

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant les problèmes concernant l'envoi des factures de la part de Vivaqua.

Mondelinge vraag van mevrouw Aurélie Czekalski

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de problemen met de verzending van de facturen door Vivaqua.

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11:30 § 137 → Video
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Je tiens à signaler que ma question date du mois de juin. Entre-temps, différentes informations ont été publiées dans la presse, rendant ma question obsolète. Nous avons notamment appris que 85.000 clients avaient été touchés, que Vivaqua avait dû recourir à des crédits à court terme pour pouvoir maintenir ses investissements et payer ses fournisseurs et que la compagnie procédait à l'engagement de personnel. En novembre, Vivaqua a, par ailleurs, fait face à de grandes difficultés de facturation et à une hausse importante des coûts de personnel et de matériaux affectant sa capacité d'investissement. Vivaqua a dès lors dû emprunter pour payer son personnel.

Depuis la fin du mois de mai, de nombreuses personnes ont signalé ne plus recevoir leur facture de la part de Vivaqua. Ce problème a perduré plusieurs mois. Les Bruxellois concernés ont essayé de contacter la société à plusieurs reprises par courriel et par téléphone, sans réponse, si ce n'est, dans certains cas, un accusé de réception automatique expliquant que les services de Vivaqua étaient débordés.

La société Vivaqua connaissait à ce moment-là des problèmes techniques qui retardaient l’envoi des factures et le traitement des demandes. Son site internet indiquait que ces problèmes faisaient suite à la mise en place d’un nouvel outil de gestion des données des clients.

L'opération informatique de basculement vers un nouveau système a été effectuée en novembre 2021. À la suite de ces changements, plusieurs erreurs ont été constatées au niveau du transfert des données des clients. La facturation a, dès lors, dû être interrompue et n'a pu reprendre que petit à petit. Des problèmes persistent néanmoins pour les personnes qui ont effectué leur relevé du compteur en 2022. L’arrivée de ce nouveau système devait apporter un meilleur service aux clients pour répondre encore plus rapidement aux différentes demandes. On peut regretter ces bugs au démarrage.

Je vous ai déjà interrogé à plusieurs reprises sur le service à la clientèle de Vivaqua. Il s’agit d’un lien important entre les Bruxellois et le service public, l’administration ou tout autre organisme. Le temps d'attente téléphonique, à l’époque de ma question, était considéré comme très long et le service n'était, par ailleurs, pas accessible par les moyens modernes de communication comme les réseaux sociaux. On constate malheureusement toujours les mêmes problèmes actuellement.

Les problèmes sont-ils résolus ? Si oui, depuis quand ? Si non, pourquoi ?

Quelles ont été leurs conséquences pour les clients ? Combien de clients ont-ils été concernés par ce bug ?

Quelles sont les conséquences à court et à long termes pour Vivaqua ?

Quelles facilités de paiement ont été mises en place pour les clients ?

À ce jour, quel est le bilan du service à la clientèle de Vivaqua ? Quel est le nombre de plaintes enregistrées par le service, en français et en néerlandais ? Combien de problèmes décrits dans ces plaintes ont-ils été résolus ?

Quels sont les temps d'attente au téléphone pour joindre le service à la clientèle de Vivaqua ? Quelle est l’évolution en la matière sur cinq ans ? Combien de personnes contactent-elles ce centre d'appels et comment sa gestion est-elle organisée ?

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Al sinds mei ondervindt Vivaqua heel wat problemen om facturen te versturen. Daardoor moet het zelf leningen aangaan om noodzakelijke investeringen te kunnen doen en om zijn personeel en leveranciers te kunnen betalen. Vivaqua beriep zich op technische problemen, te wijten aan de nieuwe informaticatool voor klantenbeheer. Het instrument, dat alles eenvoudiger moest maken, leverde tal van fouten op.

De klantendienst van deze openbare instelling is ondermaats. Klanten slagen er amper in om contact op te nemen met hun leverancier.

Zijn de problemen ondertussen opgelost? Wat zijn de gevolgen van al dat falen voor de klanten? Hoeveel klanten werden getroffen door de problemen? Werden er betalingsfaciliteiten voorgesteld?

Wat zijn de gevolgen, op korte en langere termijn, voor Vivaqua zelf?

Hoe werkt ondertussen de klantendienst? Hoeveel klachten ontvangt die en hoeveel van de gesignaleerde problemen werden opgelost? Wat zijn de wachttijden aan de telefoon?

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11:33 § 139 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Pour rappel, Vivaqua est une intercommunale. En tant que ministre, je n’ai aucune prise sur ses enjeux opérationnels et techniques. Le contrôle démocratique de Vivaqua est exercé par les conseils communaux et par le biais de la représentation au sein de son conseil d'administration. La quasi-totalité des partis, dont le vôtre, y sont représentés. Je le répète, je ne suis pas le ministre de tutelle de Vivaqua. Les éléments que je vais vous donner m'ont été aimablement transmis par Vivaqua, mais, a priori, cette commission n'est pas le lieu pour répondre à des questions d'ordre opérationnel. Vivaqua n'est pas un organisme régional.

Comme vous, je regrette les problèmes de gestion, apparemment avérés, au sein de Vivaqua et leurs conséquences sur les usagers. Selon Vivaqua, leur source est à trouver dans le transfert vers un nouveau système de gestion de la clientèle en novembre 2021. Lors du basculement, il est apparu que des problèmes de migration de données ne permettaient pas de lancer la facturation avec un niveau de qualité suffisant.

Le 22 décembre 2021, les premières factures d’acompte ont pu être émises en masse. Avec la modification de la structure tarifaire entrée en vigueur en 2022 - elle découlait, effectivement, d'une ordonnance régionale, mais n'est pas à l'origine du problème -, le premier envoi d’un lot important de factures comprenant des volumes 2022 n’a pu intervenir que le 16 juin. Au total, entre ces deux dates, 268.000 factures de décompte ont été envoyées. La grande majorité des factures relatives à la consommation 2022 ont été envoyées sur sept semaines seulement au lieu de sept mois. Cela explique en grande partie les problèmes d’accessibilité des services de Vivaqua en juillet et en août.

Malgré une phase de test poussée, des cas de factures erronées ou difficilement compréhensibles sont apparus. Au début du mois d'août, vu les erreurs persistantes, un gel de l’envoi des factures a été décidé afin d’en analyser les causes. Ainsi, le 30 septembre dernier, la facturation d’acompte a été relancée pour les installations pour lesquelles aucune autre demande ou problème n’est à traiter. D’ici à la fin du mois de décembre, un total de plus de 254.000 factures d’acompte auront été envoyées pour un montant global de plus de 50 millions d'euros.

À ce stade, il n’est malheureusement pas possible de fixer un délai définitif pour la résolution de tous les problèmes résiduels, mais Vivaqua m’indique que dans les prochains jours, la facturation des décomptes reprendra progressivement pour environ 50.000 installations supplémentaires.

De heer Alain Maron, minister.- Vivaqua is geen gewestelijke dienst, maar een intercommunale en als minister heb ik geen vat op operationele of technische kwesties van die dienst. Het zijn de gemeenteraden die instaan voor de democratische controle op Vivaqua.

Dat neemt niet weg dat ook ik de problemen bij Vivaqua betreur, want die hebben verstrekkende gevolgen voor de klanten. Volgens Vivaqua ligt inderdaad de overstap naar een nieuw systeem van klantenbeheer in november 2021 aan de basis van de moeilijkheden. Daardoor kon een heel pak facturen pas vanaf 16 juni de deur uit. Daarna werden er op zeven weken tijd evenveel facturen verzonden als er normaal gezien op zeven maanden worden verstuurd. Dat verklaart waarom de diensten van Vivaqua in de maanden juli en augustus zo moeilijk bereikbaar waren.

Mensen werden massaal geconfronteerd met onbegrijpelijke of ronduit foute facturen. Daarom werd begin augustus het verzenden van de facturen stopgezet. Op 30 september werden er opnieuw voorschotfacturen verstuurd voor klanten bij wie er geen problemen waren gemeld. Tegen eind december zullen er op die manier 254.000 voorschotfacturen zijn verstuurd, voor een totaalbedrag van meer dan 50 miljoen euro.

Ik kan momenteel niet zeggen wanneer alle problemen zullen zijn opgelost. Vivaqua heeft me wel laten weten dat de verzending van de afrekeningsfacturen voor zo'n 50.000 klanten in de komende dagen zal hervatten.

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11:36 § 141 → Video
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Les clients concernés ont surtout été affectés par la non-réception de factures, de décomptes ou d’acomptes, selon le cas. Des problèmes de calculs erronés de soldes nets en faveur de l’abonné ou en faveur de Vivaqua sont aussi survenus. Vivaqua fait état de quelques milliers de cas. Le problème le plus fréquent (quelque 50.000 cas) résulte d’un retard accumulé depuis le 15 novembre 2021 dans le traitement de formulaires de déménagement. Vivaqua a procédé à un recrutement de renforts temporaires pour assurer cette mission. Une solution temporaire d’externalisation du traitement des formulaires de déménagement a également été mise sur pied.

Au sujet des facilités de paiement, fin 2021, un projet d’ordonnance a été approuvé par le Parlement fixant de nouvelles règles, claires et univoques, d’octroi des plans de paiement par Vivaqua. Ainsi, Vivaqua ne peut plus refuser une demande de plan de paiement d’une durée inférieure ou égale à 12 mois lorsqu’il s’agit d’une consommation normale. Si ce n’est pas suffisant, tout usager peut demander à Vivaqua l’établissement d’un plan de paiement raisonnable de 18 mois.

Au sujet des plaintes, depuis le début de l’année et jusqu’au 30 novembre dernier, Vivaqua communique que 1.738 plaintes concernant le service à la clientèle ont été enregistrées (86 % en français, 14 % en néerlandais). Le motif principal (30 %) des plaintes porte sur un formulaire de déménagement non encore traité. Selon les conditions générales de Vivaqua, la compagnie dispose d'un délai de dix jours ouvrables pour se prononcer sur la recevabilité de la plainte. Un délai de deux mois est fixé pour la réponse et la réaction sur le fond. Ces délais sont respectés dans 88 % des cas, selon Vivaqua. Cependant, les problèmes opérationnels et techniques précités empêchent dans bien des cas qu’une solution concrète soit apportée à la plainte. La plainte peut être considérée comme traitée sans être pour autant résolue.

Vivaqua veille depuis quelques années à l’accessibilité de son centre d'appels. Les problèmes rencontrés depuis le basculement vers le nouveau système de gestion fin 2021 ont engendré une détérioration de l’accessibilité de Vivaqua pour deux raisons principales : les retards ou erreurs dans les factures émises et le retard dans le traitement des formulaires de déménagement. Ces deux points se sont traduits par un accroissement d’interpellations d’usagers alors que le traitement de ces demandes ou appels prenait lui aussi plus de temps, surtout les premières semaines, avec le nouvel outil. En effet, certaines fonctionnalités dans le nouveau système n'étaient pas optimisées, voire étaient erronément configurées, et les collaborateurs manquaient encore de maîtrise. Vivaqua a engagé huit collaborateurs supplémentaires au début de l’année et dix personnes additionnelles en mai/juin, en renfort temporaire.

Pour ce qui est de vos questions plus techniques, je peux vous transmettre les informations complémentaires fournies par Vivaqua, mais il me semble qu'il n'est pas de ma responsabilité de le faire. Vous pouvez obtenir ces informations par le biais de vos propres administrateurs au sein de Vivaqua.

Velen van hen kregen geen voorschotfactuur of geen afrekening. Anderen kregen een fout berekende factuur. Voor zo'n 50.000 klanten traden aanzienlijke vertragingen op bij de verwerking van verhuisformulieren. Daarom heeft Vivaqua tijdelijk extra werkkrachten aangeworven en werd veel achterstallig werk aan een extern bedrijf doorgegeven.

Eind 2021 keurde dit parlement een ontwerp van ordonnantie goed over de betalingsfaciliteiten. Bij normaal verbruik kan de afbetaling gespreid worden over maximaal twaalf maanden, en zo nodig kan dat in overleg worden uitgebreid tot achttien maanden.

Dit jaar ontving Vivaqua al 1.738 klachten over de klantenservice, waarvan 86% in het Frans en 14% in het Nederlands. In 30% van de klachten gaat het over een niet behandelde verhuismelding. Binnen de twee maanden moet Vivaqua op zo'n klacht reageren en dat gebeurt wel degelijk in 88% van de gevallen, maar door operationele en technische problemen is het vaak niet mogelijk om het gesignaleerde probleem te verhelpen.

Vivaqua wil bereikbaar zijn voor zijn klanten. De problemen met de facturatie en de verhuisformulieren zorgden echter voor een toevloed aan oproepen. Om de achterstand weg te werken en een betere service te kunnen verlenen, wierf de dienst in het begin van het jaar acht extra medewerkers aan en in mei en juni kwamen er daar nog tien bij, allemaal tijdelijk.

Voor de meer technische kwesties zult u via uw plaatselijke vertegenwoordigers rechtstreeks bij Vivaqua moeten aankloppen.

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11:40 § 143 → Video
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Vous n'ignorez certainement pas que je suis en contact avec des collègues administrateurs au sein des conseils d'administration et que nous avons échangé régulièrement sur le sujet. Je leur transmettrai le compte rendu de notre commission. Ces problèmes durent depuis longtemps et des solutions doivent être apportées, en tout cas par les instances de Vivaqua.

J'ai d'ailleurs entendu dire que ce problème met l'intercommunale dans l'embarras, du fait de ses effets sur sa trésorerie. C'est également ennuyeux pour les Bruxellois, qui reçoivent peut-être une facture erronée alors que les fins de mois sont de plus en plus difficiles. Un courrier envoyé par Vivaqua aux Bruxellois précisait que l'impact du retard serait étalé sur les provisions à venir jusqu'au prochain relevé de compteur. En effet, les retards accumulés sont assez importants et mettent Vivaqua et les Bruxellois en difficulté.

Même si certains aspects échappent à votre compétence, je ne peux que vous inviter à ne pas perdre ce dossier de vue.

M. Alain Maron, ministre.- Je rejoins entièrement votre analyse, et mesure le degré d'insatisfaction des Bruxellois ainsi que l'ampleur des problèmes rencontrés par ceux-ci et Vivaqua. J'espère aussi que ces problèmes trouveront une solution dans les meilleurs délais.

- L'incident est clos.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Vanzelfsprekend sta ik in contact met die plaatselijke vertegenwoordigers.

De problemen slepen al te lang aan, Vivaqua moet nu met oplossingen komen. Het moet daar niet mee talmen, want de dienst komt ook zelf in de financiële problemen. En ondertussen krijgen de Brusselaars foute of laattijdige facturen, terwijl velen het al moeilijk genoeg hebben om de eindjes aan elkaar te knopen.

U bent dan misschien niet rechtstreeks bevoegd, maar u mag dit dossier niet uit het oog verliezen.

De heer Alain Maron, minister.- Ik deel uw analyse en hoop net als u dat er snel een oplossing komt, zowel voor de ontevreden Brusselaars als voor Vivaqua zelf.

- Het incident is gesloten.

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11:41 § 149 → Video
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Question orale de Mme Aurélie Czekalski

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la collecte des déchets organiques dans les écoles.

Mondelinge vraag van mevrouw Aurélie Czekalski

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de inzameling van organisch afval in de scholen.

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11:41 § 151 → Video
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Les déchets alimentaires représentent 40 % du sac blanc actuellement. Les déchets alimentaires, étant constitués à 80 % d’eau, ne contribuent pas vraiment à la production d’électricité et de chaleur. Les jeter dans les sacs orange permet de les valoriser en énergie verte et en compost dans des centres de biométhanisation.

Le tri des déchets organiques est mis en place dans certaines écoles depuis quelque temps déjà et s'inscrit dans le cadre de l'apprentissage du tri des déchets et de la lutte contre le gaspillage. Certaines de ces écoles ont demandé à Bruxelles Propreté d'obtenir des poubelles orange pour effectuer ce tri et de confier le ramassage de ces poubelles à Bruxelles Propreté.

Cependant, pour des impératifs opérationnels, Bruxelles Propreté ne parvient pas pour l'instant à répondre aux demandes de mise en place de la collecte organique au sein des établissements scolaires. De leur côté, les écoles doivent attendre que l’obligation soit réelle afin de pouvoir trier comme il se doit. Encore une aberration, oserais-je dire.

Pour quelles raisons Bruxelles Propreté n’est-elle pas en mesure d’assurer la collecte organique au sein des établissements scolaires ?

Quelle communication sera-t-elle déployée auprès des établissements scolaires lorsque le tri des déchets organiques aura été rendu obligatoire ?

Vous n'ignorez pas que les finances des établissements scolaires ne sont pas au beau fixe, et que ceux-ci devront payer pour le ramassage des déchets organiques. Quelles sont les discussions en cours à ce sujet avec les pouvoirs organisateurs et les ministres de l’Enseignement ?

Quel sera le surcoût pour les écoles ? Des aménagements ou des tarifications spécifiques sont-ils prévus ?

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- 40% van de inhoud van de witte vuilniszakken is voedselafval. Voor elektriciteits- en warmteproductie is dat afval maar weinig nuttig, maar als het in de oranje vuilniszak terecht zou komen, kan het dienen voor groene energie en compost.

Sommige scholen sorteren hun organisch afval. Ze hebben Net Brussel gevraagd om daarvoor oranje vuilnisbakken te installeren en het afval te komen ophalen. Net Brussel kan momenteel evenwel niet op die vraag ingaan.

Waarom kan Net Brussel geen organisch afval ophalen in de scholen?

Wat zal aan de scholen worden gecommuniceerd op het moment dat het verplicht wordt om organisch afval te sorteren?

De scholen zullen moeten betalen voor de inzameling van hun organisch afval. Lopen daarover besprekingen met de inrichtende machten en de ministers van Onderwijs?

Wat zullen de meerkosten zijn voor de scholen?

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11:43 § 153 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Les établissements scolaires font partie des clients non ménagers de Bruxelles Propreté. Comme tous les clients commerciaux, auxquels s'applique la règle de la libre concurrence, ils ont le loisir de signer des contrats avec n’importe quels collecteurs de déchets agréés pour la collecte de leurs déchets, y compris les déchets organiques.

À l'heure actuelle, Bruxelles Propreté assure la collecte de déchets auprès de 160 établissements scolaires en Région bruxelloise.

Son département commercial est en pleine réorganisation. Le but est d'accroître ses capacités opérationnelles pour faire face à l’obligation de tri des déchets organiques (collectes dédiées, adaptation du charroi et des systèmes informatiques), d’améliorer le service à la clientèle et d'opérer une transition progressive vers la nouvelle stratégie tarifaire qui sera d’application à partir de 2023.

Tous ces changements - avec une montée en gamme progressive pour pouvoir prendre en charge de nouveaux clients - ont un impact important sur les équipes opérationnelles et commerciales.

S'agissant de la communication et de l'information, la connaissance des obligations en matière de tri, la qualité du tri et le suivi des quantités de déchets sont très variables d’une école à l’autre.

Bruxelles Environnement est en charge d'informer tous les acteurs concernés au sujet de l'obligation de tri des biodéchets dans le cadre de la mise en œuvre de l'arrêté « Brudalex », qui a été adopté le 23 juin 2022. Cela se fait par le biais de séances d’information, de l'envoi de renseignements écrits à un large panel d’acteurs et de publications sur le site internet de Bruxelles Environnement.

J'ai moi-même participé à une séance d'information organisée à l'intention des pouvoirs publics, y compris locaux, qui sont également pouvoirs organisateurs d'écoles.

S'agissant plus particulièrement des écoles, seul un tiers d'entre elles affirme mener des actions (usage de la gourde ou réduction des quantités de papier, par exemple). La plupart des écoles sont toutefois demandeuses d’une meilleure formation des élèves et d’un meilleur accompagnement.

D'une part, il convient donc de veiller à la propreté, au tri et à la prévention des déchets dans les écoles, dans le respect des nouvelles obligations, notamment en ce qui concerne les déchets organiques. D'autre part, ces mesures doivent être accompagnées d'une sensibilisation, d'une intégration dans les cours et de l’adoption de comportements adaptés aux défis environnementaux ainsi qu'au cadre réglementaire.

C’est pourquoi j’ai chargé Bruxelles Environnement d’élaborer un plan complet à destination des écoles. Ce plan se déploiera selon deux axes :

Le premier axe visera à informer toutes les écoles des nouvelles obligations en matière de tri et des outils à leur disposition pour optimiser la gestion des déchets (propreté, prévention, tri, recyclage) de façon à engendrer une diminution significative du tout-venant.

La diffusion de l’information dans les écoles s’appuiera sur chaque réseau d’enseignement, tant en ce qui concerne les modes que le calendrier. Les outils envisagés englobent des brochures d’information, un dossier pédagogique et des modules de formation pour les enseignants, pour les directions et pour les responsables du personnel d’entretien.

De heer Alain Maron, minister.- Het staat scholen vrij een overeenkomst te sluiten met de afvalinzamelaar van hun keuze.

Vandaag zamelt Net Brussel het afval van 160 scholen in.

Net Brussel wordt volop gereorganiseerd om de capaciteit te verhogen, de dienstverlening te verbeteren en over te schakelen op het nieuwe tariefsysteem. Al die wijzigingen hebben een grote impact op de operationele en commerciële teams.

Leefmilieu Brussel is ermee belast alle betrokkenen te informeren over de verplichte sortering van organisch afval.

Amper een derde van de scholen voert acties, bijvoorbeeld rond het gebruik van drinkbussen. Toch zijn de meeste scholen vragende partij voor een betere vorming en begeleiding van de leerlingen.

Scholen moet dus minder afval produceren en dat beter sorteren, maar dat kan niet zonder te werken aan meer bewustmaking. Daarom heb ik Leefmilieu Brussel de opdracht gegeven een totaalplan voor de scholen op te stellen. Dat plan is opgebouwd rond twee pijlers.

De eerste pijler beoogt alle scholen te informeren over de nieuwe verplichtingen inzake afvalsortering en de beschikbare instrumenten voor een optimaal afvalbeheer, zoals informatiebrochures, een pedagogisch dossier en opleidingsmodules voor onderwijspersoneel.

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11:46 § 155 → Video
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Le second axe visera à accompagner, dans un premier temps, une septantaine d’écoles fondamentales présentant des difficultés particulières dans la gestion des déchets. Des intervenants spécialisés aideront ces écoles à établir un plan de réduction des déchets comportant un suivi, l’installation de solutions (de compostage, par exemple), des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire, d’amélioration de la propreté, d’augmentation de la qualité du tri, à la fois par l’intégration du thème dans les cours des enseignants et par un système d’écogestion plus performant.

Par ailleurs, pour les établissements scolaires, mais aussi pour toute entreprise bruxelloise, il convient également de rappeler que Bruxelles Environnement propose une série de facilitateurs dédiés. Ces accompagnants peuvent être sollicités pour entamer une analyse de la production de déchets, pour aider à diminuer leur production au maximum et à en limiter ainsi l'impact environnemental et financier.

Enfin, pour les établissements scolaires qui sont clients de Bruxelles Propreté, une communication ciblée est aussi prévue. Chaque établissement fera l’objet d’une attention particulière, afin d’accompagner et d'expliquer :

- les modifications tarifaires découlant de l’abrogation de l’arrêté fixant la tarification des prestations de Bruxelles Propreté ;

- la nécessité d’apporter la preuve de la gestion de ces déchets, notamment organiques, par exemple en concluant un contrat avec le département commercial de Bruxelles Propreté ou un autre collecteur de déchets.

La révision de l’arrêté tarifaire, qui fixait également les tarifs pour les déchets non ménagers, ne prévoit plus d’exonérations spécifiques, contrairement à l’arrêté du gouvernement qui prévaut encore actuellement. En effet, les analyses que j’ai commandées montrent que ces exonérations présentaient des risques juridiques importants. En outre, la pratique de ces exonérations entretenait un système différencié qui ne répond plus aux pratiques du marché et qui ne respecte pas le principe du pollueur-payeur.

J’ai néanmoins conscience de l’impact potentiel de ces modifications pour les acteurs concernés. Dans la plupart des cas, ceux-ci sont déjà supposés passer par des marchés publics qui empêchent toute pratique discriminatoire. J’ai toutefois demandé que l’impact sur ces clients soit suivi et analysé par les équipes commerciales, et que celles-ci veillent à proposer une offre adaptée permettant d’assurer une transition juste, progressive et adéquate. La nouvelle offre tarifaire devra ainsi :

- veiller à couvrir les coûts réels liés à l’activité ;

- garantir quelques grands principes : incitation au tri, respect du principe pollueur-payeur, maintien d’un service suffisamment attractif pour les petits producteurs de déchets, etc. ;

- encourager à la réduction des déchets.

Le travail de sensibilisation et d’accompagnement relatif à la diminution des déchets et au tri doit également permettre, en plus de limiter l’incidence environnementale, de limiter l’impact financier pour les établissements scolaires.

De tweede pijler beoogt in eerste instantie een zeventigtal scholen te begeleiden die met specifieke problemen kampen bij hun afvalbeheer.

Scholen kunnen overigens, net als bedrijven, ook altijd een beroep doen op de begeleiders van Leefmilieu Brussel om hun afvalproductie te analyseren en te verminderen.

Ten slotte zal Net Brussel gericht communiceren met de scholen om hen in te lichten over de tariefwijzigingen en over het bewijs dat ze moeten leveren dat hun organisch afval wordt beheerd, bijvoorbeeld door een overeenkomst te sluiten met Net Brussel of een andere afvalinzamelaar.

Het nieuwe tariefsysteem zal niet langer in vrijstellingen voorzien. Ik ben me bewust van de potentiële impact daarvan en heb dan ook gevraagd om die zaak op te volgen en te analyseren, en te zorgen voor een geleidelijke overgang. De nieuwe tarieven moeten de kosten dekken en tot minder afval leiden.

De bewustmaking en begeleiding inzake afvalvermindering en -sortering moeten ook de financiële gevolgen voor de scholen beperken.

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11:49 § 157 → Video
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Il est vrai qu'il faut entamer le travail de sensibilisation dès le plus jeune âge, autrement dit à l'école. Parmi les actions à soutenir ou à promouvoir, je pense notamment aux matinées ou aux après-midi de sensibilisation au recyclage ou au tri.

Pour ce qui concerne les arrêtés tarifaires, j'ai bien compris les enjeux, et ma question fait précisément suite à l'après-midi de formation brillamment organisée par Bruxelles Environnement et à laquelle nous étions présents.

M. Alain Maron, ministre.- Un de nos objectifs est de continuer à informer, notamment les parlementaires.

- L'incident est clos.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Kinderen moeten inderdaad van jongs af aan bewust leren omgaan met sorteren en recycleren.

De heer Alain Maron, minister.- Een van onze doelstellingen is te blijven informeren.

- Het incident is gesloten.

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11:50 § 163 → Video
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Question orale de Mme Aurélie Czekalski

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la récupération de l'eau pluviale.

Mondelinge vraag van mevrouw Aurélie Czekalski

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de opvang van het regenwater.

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11:50 § 165 → Video
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- La crise climatique nous a démontré à quel point l’eau était importante. Entre inondation et sécheresse, ces événements sont propices à des ruptures d’approvisionnement en eau potable. À Bruxelles, une grande partie de l’eau de pluie est réceptionnée inutilement par les égouts, sans qu’elle soit récupérée et réutilisée. Pourtant, cette récupération représente un grand potentiel. Le projet Brusseau exposé lors d’une séance de présentation des projets Innoviris, le 26 septembre au Parlement bruxellois, proposait différentes solutions pour utiliser ce potentiel inexploité :

- la création d'une rivière urbaine qui constitue un ensemble de dispositifs et d’aménagements hydrologiques et paysagers de basse intensité technologique, qui permet aussi le stockage, l’infiltration ou encore la conduite de l’eau vers des exutoires dits naturels ;

- la création d’îlot d’eau inspiré d’un projet réalisé par la faculté d'architecture La Cambre-Horta de l’ULB pour explorer les enjeux autour d’une gestion commune et partagée de l’eau à l’échelle de l’îlot urbain ;

- et la modification des modes de calcul en intégrant les temps des projets urbanistiques.

Cette présentation est l’occasion pour moi de revenir sur le plan de gestion de l'eau 2022-2027. Ce plan propose une meilleure gestion des eaux pluviales, qui suit majoritairement le parcours du tout-à-l'égout, en prônant le maillage pluie. Il propose notamment que la Région se montre innovante en matière de « water reuse », c’est-à-dire la distribution d’eau non potable à des fins non industrielles à partir de l’eau filtrée par les stations d’épuration. Le plan prévoit également une coordination avec les Régions avoisinantes pour apporter une réponse aux événements de sécheresse.

Avez-vous connaissance du projet Brusseau ? Quelle est la position du gouvernement bruxellois à ce sujet ? Avez-vous des contacts avec cette association ou d'autres qui proposent des solutions similaires ? Dans l'affirmative, à quoi ont abouti ces échanges ?

Avez-vous des contacts avec vos homologues dans d’autres villes ou Régions employant des procédés permettant la récupération de l’eau ?

Le dialogue à mener avec les Régions avoisinantes dans le cadre de mesures à prendre contre la sécheresse, mentionné plus haut, a-t-il déjà commencé ?

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Overstromingen en droogte leerden ons de voorbije jaren hoe belangrijk een goed waterbeheer is. In Brussel stroomt een groot deel van het regenwater zonder meer de riolen in, terwijl het hergebruikt kan worden. In het op 26 september 2022 voorgestelde Innovirisproject Brusseau zijn verschillende mogelijkheden opgenomen om regenwater te recupereren, zoals de aanleg van een stedelijke rivier, de creatie van een watereiland of de aanpassing van de meetmethoden.

In het Waterbeheerplan 2022-2027 is opgenomen dat het gewest innovatief moet omspringen met hergebruikt water. Ook wordt in het plan bepaald dat er met de andere gewesten overlegd moet worden over de aanpak van droogteperioden.

Bent u op de hoogte van het Brusseauproject? Hoe staat de regering daartegenover? Hebt u al overlegd met die vereniging, of met verenigingen die vergelijkbare oplossingen uitwerken?

Overlegde u met collega's in andere steden of gewesten over de recuperatie van water?

Is er al overleg met de andere gewesten geweest over de aanpak van droogte?

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11:53 § 167 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Le projet Brusseau et son successeur Brusseau bis me sont bien connus. J'ai eu l'occasion d'en rencontrer les porteurs.

Le premier est une recherche financée par Innoviris de 2017 à 2019 par le programme Co-Create, qui a impliqué des laboratoires de la VUB et de l’ULB, des associations et quelques acteurs privés. Elle a eu lieu sur des territoires regroupant des communautés dites hydrographiques instaurées dans les communes de Forest, Jette et Ganshoren. L’objectif était, en collaboration avec les habitants, de réaliser des diagnostics et des propositions d’aménagement pour réduire les risques d’inondation.

Brusseau bis est un projet financé par Innoviris dans le cadre du programme Experimental Platforms 2021-2023, auquel participent des universités, des associations, Bruxelles Environnement et Vivaqua. Ce projet s’inscrit comme une expérimentation pour accélérer la transformation des territoires étudiés en fluidifiant les échanges entre citoyens et administrations.

Bruxelles Environnement subventionne également plusieurs associations dont l’action vise à rendre la Région plus résiliente pour et grâce à la gestion de l’eau, notamment des eaux de pluie : désimperméabilisation des sols, végétalisation, revalorisation de l’eau comme ressource. L'ASBL Coordination Senne, par exemple, œuvre à une gestion intégrée et durable de l’eau par une approche interrégionale. On trouve par ailleurs les États généraux de l’eau, qui font partie du projet Brusseau bis, ou l’ASBL NoWayBack, conjointement financée par Bruxelles Propreté pour son projet opensource.brussels, qui vise à revaloriser les eaux de pompage des chantiers qui, jusqu'ici, se perdaient à l’égout.

Plus largement, Bruxelles Environnement finance, à travers l’appel à projets « Inspirons le quartier », des initiatives citoyennes collectives pour rendre la ville mieux adaptée et plus résiliente. Cela passe aussi par les acteurs communaux, qui jouent un rôle essentiel en tant que gestionnaires de leurs territoires. Nous soutenons également les communes par des subsides Action climat pour mettre en œuvre des mesures environnementales à ce sujet.

Si les associations mettent en avant des projets, la concrétisation de ceux-ci se fait bien souvent avec l’appui des autorités locales et régionales. De plus, un certain nombre de communes sont très actives via les plans Action climat, y compris sur la gestion de l'eau.

Ensuite, la Région met en place une stratégie de gestion intégrée des eaux pluviales, qui entend les valoriser pour qu’elles ne soient plus rejetées à l’égout et réalimentent les cycles naturels, en vue de se prémunir des conséquences négatives liées au changement climatique. Nous nous appuyons pour cela sur des exemples, en Belgique et à l’étranger, de villes aux caractéristiques et climat comparables. Des échanges ont notamment lieu avec Paris, Lyon, la communauté d’agglomération de Douai, Anvers, Louvain, Gand et Liège.

De heer Alain Maron, minister.- Ik ken Brusseau, Brusseau Bis en de initiatiefnemers van het project.

Brusseau is een tussen 2017 en 2019 door Innoviris gefinancierd onderzoek in de gemeenten Vorst, Jette en Ganshoren. Het doel was om samen met de inwoners onderzoek te doen en voorstellen uit te werken voor aanpassingen om overstromingen te voorkomen.

Ook Brusseau Bis wordt gefinancierd door Innoviris. Naast Leefmilieu Brussel en Vivaqua zijn er universiteiten en verenigingen bij betrokken. Het doel hier is de heraanleg van de betrokken omgeving versnellen via een beter overleg tussen burgers en overheid.

Daarnaast subsidieert Leefmilieu Brussel verscheidene verenigingen die het gewest klimaatbestendiger willen maken via het regenwaterbeheer, zoals de vzw's Coördinatie Zenne en NoWayBack. Die laatste wordt mee gefinancierd door Net Brussel voor een project rond hergebruik van water dat op werven wordt opgepompt.

Leefmilieu Brussel ondersteunt via een projectoproep ook burgerinitiatieven om de stad klimaatbestendiger te maken. De gemeenten spelen daarbij een belangrijke rol en kunnen dan ook op subsidies rekenen.

Voorts werkt het gewest aan een beheerstrategie voor regenwater, dat niet langer in de riolen mag verdwijnen, maar een natuurlijke cyclus moet kunnen volgen. Zo kan Brussel zich wapenen tegen de negatieve gevolgen van de klimaatverandering. Ik overlegde daarover al met een aantal stadsbesturen, waaronder die van Parijs, Antwerpen, Gent en Luik.

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11:56 § 169 → Video
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Ces échanges sont pour la plupart organisés dans le cadre des missions de la plateforme des opérateurs et acteurs de l’eau ou via le réseau des conseillers eau, chaque commune ayant désigné au minimum un représentant sur cette thématique.

La Région est également membre de comités de concertation entre Régions, de commissions internationales ou de projets européens dans lesquels des échanges approfondis ont lieu à ce sujet.

Ensuite, Bruxelles Environnement assure une veille technologique dans ce domaine grâce à l’expertise de consultants étrangers, notamment français, ou à des collaborations avec Adopta, une association du nord de la France riche de plus de vingt ans d’expérience dans la mise en œuvre d’une gestion intégrée des eaux pluviales.

Il n’est pas rare que Bruxelles Environnement soit aussi invitée par d’autres métropoles à présenter ses actions lors de colloques ou en accueillant dans notre Région des délégations pour échanger sur ces thématiques.

En ce qui concerne le plan de gestion de l'eau 2022-2027, il subit effectivement un retard. À la suite de l’avis des conseils consultatifs et de la réalisation du rapport sur les incidences environnementales, le projet de plan a été adopté en deuxième lecture par le gouvernement le 22 septembre dernier. Une enquête publique de six mois est en cours depuis le 1er novembre. Ce retard dans l’adoption du plan n’empêche toutefois pas les opérateurs de l’eau et acteurs de terrain de prendre des mesures qui s’inscrivent dans le cadre du plan précédent, en assurant une mise en œuvre davantage orientée vers les défis futurs.

Il en va ainsi par exemple des mesures liées à l’approvisionnement en eau potable de la Région, cet été fut à cet égard l’occasion de mettre à l’épreuve l’appareil de production de Vivaqua, et à l’encadrement vers une mise en pratique du « reuse », à savoir la fourniture d’eau issue des stations d’épuration à des fins industrielles. Il s’agit d’une mesure qui n’était pas abordée précédemment malgré la volonté d’encourager le recours à de l’eau alternative ou non potable pour des usages qui ne nécessitent pas une telle qualité de potabilité.

Une autre mesure que je peux citer est la mise en œuvre d’aménagements de gestion intégrée des eaux pluviales dans l’espace public et, pour certains nouveaux projets, dans l’espace privé. Ainsi, nous allons plus loin que ce que le plan de gestion de l'eau 2016-2021 prévoyait.

Finalement, concernant le dialogue avec les autres Régions, des échanges existent entre les administrations. C’est spécifiquement le cas avec les autorités wallonnes dans la mesure où Vivaqua y prélève la toute grande majorité des eaux destinées à la production d’eau potable pour Bruxelles et ses autres clients.

Cet été, les réunions de la cellule sécheresse de la Région bruxelloise succédaient à celles du centre de crise wallon où Vivaqua était représentée de sorte que nous pouvions, si nécessaire, nous accorder sur des mesures cohérentes à prendre. Les bonnes réserves dans les aquifères et la capacité de production de Vivaqua nous ont permis de prévenir d'éventuels problèmes. Nous faisions également le point hebdomadairement sur les mesures décidées en Flandre.

Dat overleg vindt meestal plaats in het kader van de opdracht van de watersector of via de waterconsulenten: elke gemeente heeft minstens één vertegenwoordiger voor het thema. Het gewest zit ook in overlegcomités waar het thema diepgaand wordt besproken.

Voorts zorgt Leefmilieu Brussel voor technologisch toezicht, waarvoor het kan rekenen op de expertise van buitenlandse consultants en de samenwerking met een Franse vereniging met meer dan twintig jaar ervaring in regenwaterbeheer. Het agentschap wordt regelmatig door andere grote steden uitgenodigd om een presentatie te geven over zijn aanpak.

Het Waterbeheerplan 2022-2027 heeft wat vertraging opgelopen. De regering keurde het in september 2022 in tweede lezing goed, waarna op 1 november een zes maanden durend openbaar onderzoek begon te lopen. De spelers uit de sector kunnen echter nu al toekomstgerichte maatregelen nemen die bij het vorige Waterbeheerplan aansluiten, zoals de maatregelen in verband met de drinkwaterbevoorrading van Vivaqua.

Ten slotte overleg ik wel degelijk met de andere gewesten, in het bijzonder met Wallonië, aangezien Vivaqua daar het grootste deel van zijn drinkwater water haalt.

Afgelopen zomer volgden de bijeenkomsten van de Brusselse droogtecel op die van het Waalse crisiscentrum waarop ook Vivaqua aanwezig was. Zo konden we de maatregelen zo nodig op elkaar afstemmen. Dankzij voldoende reserves en de voldoende grote productiecapaciteit van Vivaqua kon Brussel problemen voorkomen. We bespraken ook wekelijks de Vlaamse maatregelen.

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11:59 § 171 → Video
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Je pense en effet qu'il faut examiner tous les projets innovants menés à cet égard, tant au niveau national que dans d'autres villes-régions.

Ma collègue Cieltje Van Achter est déjà intervenue sur le plan de gestion de l'eau lors des débats budgétaires. L'enquête est supposée se terminer en avril, si ma mémoire est bonne.

M. Alain Maron, ministre.- Effectivement.

Mme Aurélie Czekalski (MR).- Vous aviez répondu que vous ne restiez pas inactif à ce stade, mais, dans l'intervalle, le plan n'est toujours pas approuvé, et nous devons déjà penser au plan suivant. Nous reviendrons régulièrement sur le sujet.

- L'incident est clos.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Als ik me niet vergis, loopt het onderzoek in april af?

De heer Alain Maron, minister.- Inderdaad.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- U zegt dat u niet bij de pakken blijft neerzitten. Het plan is echter nog steeds niet goedgekeurd, terwijl u al aan het volgende zou moeten werken. Ik kom hier nog op terug.

- Het incident is gesloten.

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12:00 § 179 → Video
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Question orale de Mme Aurélie Czekalski

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la collecte et le réemploi des déchets de bois.

Mondelinge vraag van mevrouw Aurélie Czekalski

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de inzameling en het hergebruik van houtafval.

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12:00 § 181 → Video
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- À Bruxelles, comme partout en Belgique, le cycle de vie des produits manufacturés, notamment le bois, est peu vertueux. Le produit se fabrique, se consomme et est ensuite jeté. Notre consommation de bois génère un flux de tonnes de déchets par an. Les déchets sont pris en charge par des secteurs publics et privés, qui traitent ces derniers en les recyclant, en les éliminant ou par l’enfouissement technique. Pourtant, ces déchets ont un grand potentiel de réemploi, inexploité. Le système actuel ne favorise pas un tel procédé.

Dans un même temps, le volume global des déchets domestiques, notamment le bois, ne cesse d’augmenter. Cette augmentation finit, elle aussi, par être éliminée par les mêmes procédés, sans qu’aucune solution de réemploi ne soit mise en place. Les déchets représentent toujours un problème environnemental de premier ordre et des mesures concrètes doivent être prises.

Face aux enjeux climatiques, une gestion alternative des déchets de bois par la valorisation du réemploi serait intéressante. Les pouvoirs publics, notamment la Région de Bruxelles-Capitale, représentent l’un des premiers leviers pour arriver à une solution de réemploi. Le projet Wood in Molenbeek, présenté lors d’une séance d’information Innoviris en septembre dernier, proposait par exemple d’étendre un projet expérimenté à Molenbeek sur l’ensemble du territoire régional. Ce projet consiste à revaloriser les déchets de bois, en les distribuant de manière locale à des collectivités ayant besoin de ce matériau, au lieu de les éliminer.

Quelle est la position du gouvernement bruxellois concernant le projet Wood in Molenbeek ?

Des mesures ont-elles déjà été prises pour le réemploi des déchets de bois en Région bruxelloise ? Le gouvernement bruxellois envisage-t-il de nouvelles mesures ?

Quel est le système actuellement mis en place afin d’assurer le recyclage du bois ou son réemploi ? Quel budget est-il alloué pour ce faire ?

Le citoyen est également sous-informé quant à la production de déchets en bois qu’il génère et ses possibilités de les réemployer. Quelle stratégie de communication est-elle mise en œuvre pour informer les citoyens ?

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Ons verbruik van hout genereert jaarlijks tonnen afval. Houtafval heeft een groot potentieel inzake hergebruik, maar het huidige systeem bevordert dat niet.

Het volume houtafval blijft maar toenemen, terwijl er geen enkele oplossing komt om het te hergebruiken. Er zijn concrete maatregelen nodig.

Het Brussels Gewest beschikt over middelen om houtafval te hergebruiken. Zo stelde Wood in Molenbeek voor om het proefproject in Sint-Jans-Molenbeek naar het hele gewest uit te breiden. Bij dat project wordt houtafval lokaal verdeeld aan organisaties die het nodig hebben.

Wat is het standpunt van de regering over Wood?

Zijn er in het Brussels Gewest al maatregelen genomen om houtafval te hergebruiken? Plant de regering nieuwe maatregelen?

Welk systeem bestaat er momenteel om ervoor te zorgen dat hout wordt gerecycleerd en hergebruikt? Is daarvoor een budget beschikbaar?

Welke communicatiestrategie is er opgezet om de burgers te informeren?

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12:02 § 183 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Rendre l'économie de notre Région toujours plus circulaire par plus de tri et par un meilleur service rendu aux citoyens et citoyennes par Bruxelles Propreté fait bien partie de mes objectifs. Comme vous, je suis convaincu que nos déchets sont des ressources qu’il faut valoriser pour limiter les émissions carbone qu’ils engendrent et lutter contre le changement climatique.

Le projet Wood in Molenbeek (WIM) a été pionnier à Bruxelles dans la revalorisation du bois issu des dépôts clandestins et a pu démontrer le potentiel de ces déchets, ainsi que la valeur ajoutée sociale d’un tel atelier pour le quartier. Le gouvernement soutient ce type d’initiative innovante puisque le projet WIM a pu voir le jour grâce à un financement de la Région au moyen de l'action co-création d’Innoviris.

La Région bruxelloise travaille activement à la filière bois à travers plusieurs canaux, chacun dédié au traitement des différents gisements de bois. En effet, les gisements de bois sont variés. On peut différencier le mobilier, le bois de construction, ainsi que les différents types de bois, traités ou non, collectés dans les recyparks et via les collectes à domicile effectuées par Bruxelles Propreté. Leurs voies de valorisation sont donc multiples.

À travers un soutien financier à l’économie sociale active dans le réemploi et aux recycleries locales, la Région permet d’allonger la durée de vie du mobilier en bois - étape la plus vertueuse sur l’échelle de Lansink. Elle soutient également la mise en place de filières de réemploi du bois de construction ou de mobilier à travers divers projets :

- l’appel à projets Be Circular avec des lauréats tels que Rotor, Batiterre, MCB Atelier ou la menuiserie de l’Atelier Groot Eiland ;

- le projet Irisphere, financé dans le cadre de la programmation du Fonds européen de développement régional 2014-2021, qui vise la mise en place d’un site de recherche et développement pour développer des solutions de manutention de chutes de bois autrement inutilisables ;

- ou encore au moyen du projet pilote de reconditionnement des palettes de la fédération EMbuild, en partenariat avec Shippit pour le dépôt et le stockage, et les Ateliers de Tertrepour le reconditionnement.

En parallèle de ce soutien aux acteurs de l’économie sociale et circulaire, Bruxelles Environnement et Bruxelles Propreté mènent actuellement une étude conjointe sur l’accès aux gisements de bois de classes A et B collectés par Bruxelles Propreté dans les recyparks et à domicile.

À l’heure actuelle, la reprise du bois de classe B collecté par Bruxelles Propreté dans ses recyparks a été attribuée par procédure de marché public à la firme Renewi qui, selon les derniers chiffres à ma disposition, le traite à 80 % au moyen d'un processus de recyclage et à 20 % par incinération. Le taux de recyclage fait d’ailleurs l’objet d’un critère d’attribution spécifique dans la procédure de marché. Le bois de classe A, quant à lui, est repris par la firme Veolia qui, selon son offre, le recycle à 100 %.

De heer Alain Maron, minister.- Het streven naar meer circulaire economie is wel degelijk een van mijn doelstellingen.

Uit het project Wood in Molenbeek blijkt het potentieel van houtafval en de sociale toegevoegde waarde van zo'n werkplaats voor de wijk. De regering steunt dit vernieuwende initiatief.

Het Brussels Gewest werkt actief aan het hergebruik van hout via verschillende kanalen. Elk kanaal focust op de verwerking van een van de verschillende soorten hout, want die zijn al dan niet behandeld enzovoort.

Dankzij financiële steun aan de sociale economie en lokale recyclagebedrijven zorgt het gewest voor een langere levensduur van houten meubilair. Het steunt ook de oprichting van ketens voor hergebruik via diverse projecten. Ik verwijs onder meer naar de projectoproep Be Circular en het project Irisphere.

Leefmilieu Brussel en Net Brussel voeren momenteel een studie uit over het gebruik van hout van klassen A en B die Net Brussel inzamelt.

Via een recyclageprocedure verwerkt het bedrijf Renewi 80% van het hout van klasse B dat Net Brussel in de containerparken inzamelt. De overige 20% wordt verbrand. Het hout van klasse A wordt door het bedrijf Veolia voor 100% gerecycleerd.

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12:05 § 185 → Video
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L’étude précitée, réalisée conjointement par Bruxelles Environnement et Bruxelles Propreté, a pour objectif d'obtenir un meilleur classement pour le traitement de ce bois sur l’échelle de Lansink. Les acteurs impliqués dans la valorisation du bois - dont WIM fait partie - sont consultés tout au long de l’étude. Les résultats sont attendus pour début 2023.

Le potentiel d’une filière locale de valorisation est important puisque Bruxelles Propreté collecte dans les recyparks près de 10.000 tonnes de bois A et B par an, dont une partie pourrait s'avérer intéressante pour l’écosystème circulaire local. La Région dépense annuellement près de 1 million d’euros pour la valorisation du bois. En outre, au travers des différentes initiatives mentionnées ci-dessus, la Région a déjà investi 1,8 million d'euros pour stimuler les filières locales de valorisation du bois. Les initiatives fleurissent donc sur le territoire, et les suites de l’étude sur l’accès aux gisements de bois de Bruxelles Propreté devraient avoir un effet accélérateur.

En ce qui concerne l'information des citoyens, les diverses recycleries locales promeuvent le réemploi du mobilier. Néanmoins, l’ensemble des projets cités étant en phase d’étude et de lancement, une communication au grand public est encore prématurée à ce stade. Bruxelles Environnement conseille ainsi aux citoyens d’apporter leurs déchets bois aux recyparks, et la Région, au travers de diverses initiatives de Bruxelles Environnement, promeut activement le réemploi.

- L'incident est clos.

De bovenvermelde studie heeft als doel een betere rangschikking te halen voor de verwerking van dat hout op de ladder van Lansink. De resultaten worden begin 2023 verwacht.

Het potentieel van een lokale recyclingketen is aanzienlijk, aangezien Net Brussel jaarlijks bijna 10.000 ton hout van categorie A of B inzamelt in de containerparken. Een deel daarvan kan interessant zijn voor het lokale circulaire ecosysteem. Het gewest geeft jaarlijks bijna 1 miljoen euro uit aan de recyclage van hout. Daarnaast heeft het gewest al 1,8 miljoen euro geïnvesteerd om lokale recyclingketens te stimuleren via de bovenvermelde initiatieven.

Een communicatiecampagne voor het grote publiek is in dit stadium nog voorbarig. Leefmilieu Brussel raadt burgers aan hun houtafval naar de containerparken te brengen en het gewest promoot hergebruik.

- Het incident is gesloten.

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12:07 § 191 → Video
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Question orale de M. Gaëtan Van Goidsenhoven

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la pratique du braconnage en Région de Bruxelles-Capitale, en particulier à Anderlecht.

Mondelinge vraag van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de praktijk van stroperij in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, met name in Anderlecht.

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12:07 § 193 → Video
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Si la préservation de la biodiversité en Région bruxelloise passe par des mesures visant à protéger la nature et les différents espaces naturels présents en son sein, elle passe aussi par la lutte contre une pratique nocive et souvent invisible qu’est le braconnage.

On pourrait croire que cette pratique est depuis longtemps absente de notre Région. Lors d’une question qui vous avait été posée en juillet 2019, vous aviez d’ailleurs expliqué que, selon les agents de terrain, le braconnage était extrêmement rare et qu’aucun dossier n’avait été ouvert par Bruxelles Environnement à ce sujet.

Vous aviez ajouté qu’aucune procédure n'avait été intentée devant les tribunaux depuis plusieurs années et qu’aucun accent particulier n'était mis sur la problématique au sein de Bruxelles Environnement depuis votre entrée en fonction. Pourtant, dans un article de presse de juillet 2022, plusieurs riverains vivant aux alentours des étangs de Neerpede se plaignaient d’actes de braconnage ciblant les canards. Plus récemment, des individus ont été pris en flagrant délit de braconnage par la police au parc des Étangs, à Anderlecht. La pratique du braconnage en Région bruxelloise est donc manifeste, toute proportion gardée, et pose un problème pour notre faune locale.

Des mesures structurelles sont-elles prises actuellement par Bruxelles Environnement afin de lutter contre le braconnage en Région bruxelloise ?

Au vu de l’interpellation récente de plusieurs individus au parc des Étangs, à Anderlecht, en plein acte de braconnage, des mesures spécifiques concernant cet endroit sont-elles à l’étude ? En est-il de même pour Neerpede, où des riverains se sont plaints récemment de faits semblables ?

Depuis 2019, des dossiers concernant le braconnage ont-ils été ouverts par Bruxelles Environnement ? Si oui, pourriez-vous les détailler ? D’autres faits que ceux énoncés précédemment sont-ils parvenus à votre connaissance ? À la lumière des faits rapportés précédemment, le gouvernement bruxellois envisage-t-il d'inciter Bruxelles Environnement à mettre l'accent sur la lutte contre le braconnage ?

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Het Brussels Gewest doet veel om de natuur op zijn grondgebied te beschermen, maar ondertussen wordt er wel duchtig gestroopt. In 2019 zei u nog dat die praktijk niet meer voorkwam op ons grondgebied, maar in een persartikel van juli 2022 lezen we dat heel wat omwonenden van de vijvers van Neerpede melding maakten van stroperij tegen eenden. Ook bij het Vijverpark in Anderlecht betrapte de politie stropers op heterdaad.

Als we de fauna willen beschermen, moeten er maatregelen worden genomen. Wat onderneemt Leefmilieu Brussel?

Hoeveel dossiers heeft Leefmilieu Brussel sinds 2019 geopend? Kent u nog andere gevallen dan die in Neerpede en Anderlecht? Zult u Leefmilieu Brussel aansporen tot actie?

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12:09 § 195 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Vous m’interrogez sur les mesures structurelles prises par Bruxelles Environnement pour lutter contre le braconnage. En tant qu’officiers de police judiciaire, les gardes forestiers sont chargés, dans le cadre de l’ordonnance « Nature », de cette lutte contre le braconnage. Ils effectuent des tournées de surveillance la journée.

Dans le cas spécifique du parc des Étangs d’Anderlecht et de Neerpede, un garde forestier effectue des rondes ponctuelles de jour pour limiter cette pratique. Des contacts ont également été pris avec la police pour bénéficier d'un soutien.

Du braconnage au lapin dans le bois du Laerbeek à Jette a été constaté par Bruxelles Environnement. D’après les observations, il s’agirait plutôt de braconnage au furet.

Les faits de braconnage en Région de Bruxelles-Capitale restent toutefois des événements rares, ne justifiant pas, à ce stade, que les procédures et actions de l’administration soient réexaminées par le gouvernement. Des outils de lutte sont prévus dans l'ordonnance « Nature », les règlements de police et la législation générale.

De heer Alain Maron, minister.- De boswachters zijn, in het kader van de Natuurordonnantie, belast met de strijd tegen de stroperij. In het Vijverpark en in Neerpede loopt een boswachter gerichte wachtrondes. Daarbij kan de politie ingeschakeld worden.

In het Laarbeekbos in Jette werd stroperij op konijnen gemeld, maar het bleek om fretten te gaan.

Al met al blijven de gevallen van stroperij in ons gewest beperkt. Het lijkt ons voorlopig niet nodig de procedures aan te scherpen. Er staan voldoende instrumenten in de ordonnantie, in het politiereglement en in de algemene wetgeving.

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12:11 § 197 → Video
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- La reconnaissance des faits constitue une avancée. Toutefois, je pense que la réalité de ce phénomène est sous-estimée. À certains endroits, cette pratique est problématique, car outre le fait de s'en prendre à des animaux, elle dérange les biotopes en piétinant des roselières et d'autres abris.

Ce phénomène doit être suivi de manière sérieuse. Il ne s'agit pas d'un fantasme de riverains, mais d'un fait attesté, et son impact est plus grave qu'on ne le dit. Je vous incite à y être plus vigilant pour que je n'aie plus à me présenter devant vous avec d'autres nouvelles encore plus désagréables à entendre.

- L'incident est clos.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Het is goed dat de feiten al erkend worden. Ik denk wel dat de omvang van het fenomeen onderschat wordt. Niet alleen worden de dieren opgejaagd, er worden daarbij ook rietvelden vertrappeld. Stroperij moet ernstig worden genomen.

- Het incident is gesloten.

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12:13 § 201 → Video
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Question orale de M. Gaëtan Van Goidsenhoven

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant le projet d'extension de la réserve naturelle de la Roselière de Neerpede.

Mondelinge vraag van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het project tot uitbreiding van het natuurreservaat Rietveld van Neerpede.

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12:13 § 203 → Video
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Créée en 2019, la réserve naturelle de la Roselière à Neerpede constitue un véritable îlot de nature à quelques centaines de mètres du ring de Bruxelles. L’endroit est d’ailleurs très prisé par les naturalistes qui viennent régulièrement y admirer les différentes espèces d’oiseaux ayant élu domicile en son sein. Il s'agit donc d'une zone de grand intérêt biologique pour la Région bruxelloise.

Cet espace naturel bénéficie désormais du statut de réserve naturelle agréée par le gouvernement bruxellois. D’une superficie de 60 ares, la réserve est affectée en zone agricole par le plan régional d'affectation du sol et gérée par l’ASBL Natagora. La réserve est composée, notamment, de zones humides, dont une mare creusée il y a quelques années.

Bruxelles Environnement étudie actuellement une extension de la réserve de la Roselière dans le cadre de son plan opérationnel de Neerpede. La commune d’Anderlecht s’est d’ailleurs prononcée en faveur de cette extension et souhaite vivement voir ce projet aboutir. Il est envisagé d’étendre la réserve aux parcelles situées au nord de la zone et qui sont composées principalement de massifs de roseaux. Le site s’étend sur 78 ares et est classé dans le plan régional d'affectation du sol comme zone verte à haute valeur biologique.

Cependant, ces parcelles n’appartiennent ni à la Région, ni à la commune d’Anderlecht, mais bien au CPAS de la Ville de Bruxelles. L’extension de la réserve à ces zones détenues par le CPAS nécessite donc l'accord de ce dernier. D’après les informations qui m’ont été fournies par la commune d’Anderlecht, un courrier a été adressé en juin 2022 par Bruxelles Environnement afin d’engager des discussions avec le CPAS en vue d’une éventuelle acquisition du terrain par la Région bruxelloise. Aucune réponse à ce courrier n’aurait été reçue par Bruxelles Environnement à ce jour.

D’autres terrains adjacents aux parcelles détenues par le CPAS ont été jugés intéressants pour le projet d’extension. Ces terrains sont détenus par un propriétaire privé, à qui une offre de rachat a été soumise par Bruxelles Environnement. L'offre a été refusée. Le projet d’extension de la réserve naturelle de la Roselière semble donc quelque peu stagner à l’heure actuelle.

Bruxelles Environnement a-t-elle enfin reçu une réponse du CPAS de la Ville de Bruxelles concernant la proposition de rachat des parcelles ? Dans l'affirmative, pourriez-vous nous détailler cette réponse ?

Des pistes autres que le rachat ont-elles été proposées au CPAS et au propriétaire privé des parcelles adjacentes à celles du CPAS ? Si oui, lesquelles ? D’autres pistes que celles citées précédemment sont-elles à l’étude pour l’extension de la réserve de la Roselière ?

Si d’autres pistes sont effectivement examinées par Bruxelles Environnement, parle-t-on également de rachats pour ces dernières ou d’autres solutions sont-elles à l’étude ?

Enfin le projet d’extension de la réserve de la Roselière est-il toujours à l'étude par le gouvernement ?

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Het Rietland van Neerpede, een natuurgebied van 60 are op enkele honderden meters van de Ring, is erkend als natuurreservaat. Het bestaat uit waterrijke gebieden, waaronder een vijver die enkele jaren geleden is gegraven.

In het kader van het operationele plan voor Neerpede bestudeert Leefmilieu Brussel momenteel een uitbreiding van het reservaat met de percelen ten noorden van het gebied, die 78 are bestrijken en voornamelijk uit rietvelden bestaan. De percelen zijn echter eigendom van het OCMW van Brussel-Stad. Leefmilieu Brussel stuurde in juni een brief om besprekingen met het OCMW op gang te brengen over de aankoop van het terrein door het gewest. Er is evenwel nog geen antwoord gekomen.

Ook andere percelen die grenzen aan de percelen van het OCMW zijn interessant voor het uitbreidingsproject. Die percelen zijn in handen van een particuliere eigenaar. Leefmilieu Brussel heeft een bod gedaan, maar dat werd geweigerd.

Heeft Leefmilieu Brussel uiteindelijk een antwoord van het OCMW gekregen over het aankoopvoorstel?

Zijn er andere opties voorgesteld aan het OCMW en aan de particuliere eigenaar?

Is een uitbreiding van het natuurreservaat Rietveld nog steeds aan de orde?

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12:17 § 205 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Début 2021, le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale - comme la commune d'Anderlecht - a pris acte du plan opérationnel de Neerpede (PON) et m’a mandaté pour la mise en œuvre de ce plan.

Une des priorités du PON est la protection du pays de Neerpede, et plus particulièrement de ses valeurs naturelles et paysagères. Une des pistes pour atteindre cet objectif consiste dans l’obtention de la maîtrise foncière de certaines zones. Des contacts sont pris avec des propriétaires pour explorer les possibilités d’acquisition ou de prise en gestion par la Région ou par Bruxelles Environnement. La Roselière de Neerpede - zone à haute valeur biologique dont environ 75 ares sont la propriété du CPAS de la Ville de Bruxelles - a été reconnue comme une zone prioritaire.

À ce jour, Bruxelles Environnement n’a pas reçu de réponse à sa lettre de l'été passé demandant au CPAS de la Ville de Bruxelles d’avoir une discussion sur une éventuelle acquisition du site par la Région, site qui serait géré par Bruxelles Environnement conformément aux objectifs du PON et dans le but de développer le maillage vert régional. Bruxelles Environnement va recontacter le CPAS pour essayer d'avancer sur cette question.

Bruxelles Environnement préfère la piste de l’acquisition pour protéger durablement ce genre de milieux sensibles, mais une prise en gestion liée à un bail emphytéotique à long terme pourrait être également envisagée. Pour les deux petites parcelles privées adjacentes de plus ou moins 15 ares au total, Bruxelles Environnement n’envisage pas, pour le moment, d’autres pistes après la réponse négative à sa proposition d’acquisition.

Le PON a créé un cadre spatial pour le développement éventuel des réserves naturelles de la Roselière et du Koeivijver. Il s’agit d’une vision territoriale à prendre en considération dans la planification future de Neerpede et non d’un outil juridique.

Pour la réserve naturelle de la Roselière, la protection en tant qu’espace vert à haute valeur biologique et site classé est déjà élevée. Il manque principalement une maîtrise directe ou indirecte pour y apporter la gestion appropriée et y développer la biodiversité.

De heer Alain Maron, minister.- Begin 2021 heeft de regering kennis genomen van het operationeel plan voor Neerpede en mij gemandateerd om het uit te voeren.

Een van de prioriteiten van het plan is de bescherming van het Land van Neerpede. Een manier om dat doel te bereiken is controle verkrijgen over de terreinen. Er zijn contacten gelegd met eigenaars om de aankoop of het beheer van gronden door het gewest of Leefmilieu Brussel te bespreken. Het Rietland van Neerpede, waarvan ongeveer 75 are eigendom is van het OCMW van Brussel-Stad, is erkend als prioritair gebied.

Leefmilieu Brussel heeft nog geen antwoord gekregen op de brief die het naar het OCMW van Brussel-Stad stuurde. Het zal daarom opnieuw contact opnemen met het OCMW. Leefmilieu Brussel verkiest een aankoop om dit soort kwetsbare milieus op lange termijn te beschermen, maar ook een erfpachtovereenkomst valt te overwegen.

Voor de twee kleine aangrenzende particuliere percelen van 15 are overweegt Leefmilieu Brussel voorlopig geen andere opties na de negatieve reactie op het aankoopvoorstel.

Het Rietland is al erkend als biologisch waardevol gebied, maar wat nog ontbreekt is directe of indirecte controle om het op een goede manier te kunnen beheren en de biodiversiteit te vergroten.

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12:19 § 207 → Video
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Une étude juridique sur le statut de protection du pays de Neerpede a démarré et une autre étude d’assistance au démarrage d’un processus d’animation territoriale devrait démarrer dans les mois à venir.

Même si la maîtrise foncière n'est pas l'objectif poursuivi par ces deux missions, elle pourrait en résulter grâce à d’éventuelles mesures de protection supplémentaires ou une nouvelle dynamique à la suite de la mission d’animation des acteurs, dont le CPAS de la Ville de Bruxelles en tant que propriétaire.

Bruxelles Environnement favorisera évidemment le dialogue avec le CPAS de la Ville de Bruxelles pour permettre une meilleure protection et gestion de la réserve naturelle de la Roselière de Neerpede.

Le développement du maillage vert est une nécessité pour la résilience de la Région et pour le bien-être de ses habitants. Nous sommes déterminés à avancer sur certains aspects du PON.

Er loopt een juridische studie over de bescherming van het Land van Neerpede en binnenkort gaat er een andere studie van start voor de begeleiding van het territoriale ontwikkelingsproces.

Grondbeheer is niet het doel van beide opdrachten, maar zou er wel uit kunnen voortvloeien dankzij aanvullende beschermingsmaatregelen of een nieuwe dynamiek.

Een groen netwerk uitbouwen is een noodzaak voor de veerkracht van het gewest en voor het welzijn van de Brusselaars. Wij zijn dan ook vastbesloten om vooruitgang te boeken met het operationeel plan voor Neerpede.

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12:20 § 209 → Video
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Je prends acte de la réponse du ministre. L'absence de réponse du CPAS de la Ville de Bruxelles à Bruxelles Environnement n'est pas une surprise. J'ai pu le vérifier moi-même il y a quelques années au sujet d'autres terrains situés dans la vallée du Vogelzang, pour lesquels je sollicitais une collaboration du CPAS afin de permettre à une petite parcelle d'intégrer un projet d'agriculture dans cette zone. Je pense ne jamais avoir eu de réunion plus pénible et de fin de non-recevoir plus brutale.

Je crains dès lors que le CPAS de la Ville de Bruxelles n'ait pas beaucoup évolué dans sa préoccupation pour la nature et la biodiversité. Il faudra sans doute se montrer plus insistant. Je n'irai pas jusqu'à vous suggérer d'exercer un droit de préemption sur ce terrain, mais il faut en tout cas faire davantage pression sur le CPAS, sans quoi rien n'avancera dans les prochains mois ou même les prochaines années et cet agrandissement de réserve restera lettre morte. Il est pourtant essentiel de progresser à cet égard. La commune a ouvert la voie il y a quelques années et j'ai eu l'occasion de le faire en tant qu'échevin.

Il serait malheureux que ce site ne puisse pas s'agrandir. Certes, il bénéficie d'une protection, mais nous l'avons vu dans les premières parcelles constitutives de l'actuelle réserve, une gestion plus active de ce terrain est évidemment favorable au développement de la biodiversité. Elle permet d'éviter l'assèchement et la présence d'espèces invasives ou d'autres éléments risquant de réduire à terme la qualité de la zone.

J'entends que vous avez commandé une étude sur le statut juridique de Neerpede. Il importe effectivement de trouver un statut juridique à cette zone. Je le répète : sur ces parcelles comme sur d'autres, il faut agir avec volontarisme car Neerpede, quoi qu'on en dise, subit une pression croissante de la ville. La préservation de cet endroit n'étant pas acquise, il faut pouvoir apporter un certain nombre de réponses complémentaires.

Ainsi, faisons en sorte d'avoir un dialogue plus ferme à l'égard du CPAS de la Ville de Bruxelles, qui n'est malheureusement pas très sensible aux questions que nous venons d'aborder.

- L'incident est clos.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Het gebrek aan reactie van het OCMW van Brussel-Stad verbaast mij niet. Toen ik enkele jaren geleden een klein perceel van het OCMW in een landbouwproject in de Vogelzangvallei wilde opnemen, kreeg ik ook nul op het rekest.

Leefmilieu Brussel zal dus meer druk op het OCMW moeten uitoefenen, anders zal er de komende maanden of zelfs jaren niets gebeuren. Het is nochtans essentieel om het reservaat uit te breiden. Natuurlijk is het gebied al beschermd, maar zoals we hebben gezien op de eerste percelen, is een actiever beheer duidelijk gunstig voor de biodiversiteit.

Ik ben blij dat u een juridische studie hebt besteld. Het is belangrijk om Neerpede een beschermd statuut te geven, want het gebied staat onder toenemende druk van de stad.

- Het incident is gesloten.

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12:24 § 213 → Video
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Question orale de M. Emmanuel De Bock

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant les conséquences de l'inflation sur la situation financière de Vivaqua et l'intervention régionale.

Mondelinge vraag van de heer Emmanuel De Bock

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de gevolgen van de inflatie voor de financiële situatie van Vivaqua en de tussenkomst van het gewest.

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12:24 § 215 → Video
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- La Belgique, comme bon nombre d’États, est marquée par les effets d'une inflation record. On s’attarde souvent, et légitimement, sur les conséquences de ces hausses de prix sur les citoyens et les entreprises. Force est de constater que le secteur public est également largement touché. Et pour cause, le coût croissant de l’énergie, les multiples indexations salariales du personnel ou la hausse des prix de certains matériaux mettent les communes, les organismes d'intérêt public et les administrations face à des choix cornéliens.

J’aimerais aujourd’hui m’attarder en priorité sur l’organisme au cœur de la politique de l’eau dans notre Région, à savoir Vivaqua. L’inflation met en péril le délicat équilibre à trouver entre le prix de l’eau, qui a déjà subi un rattrapage significatif, l'investissement, l'entretien d’un réseau parfois vétuste et la maîtrise de la dette qui atteint déjà le milliard d’euros.

Face à ces impératifs, Vivaqua se retrouve davantage pénalisée, car elle ne répond pas aux ratios financiers requis par la Banque européenne d'investissement pour être éligible à des programmes de financement. Cet état de fait a d’ailleurs poussé la Région bruxelloise à octroyer plusieurs subsides à Vivaqua, en vue d’atteindre lesdits ratios. On parle tout de même de 20 millions d’euros en 2019 et de 28 millions d’euros en 2020.

La conjoncture est difficile et elle implique nécessairement des choix ou arbitrages qui le sont tout autant, que ce soit pour l’ensemble des consommateurs bruxellois, les pouvoirs publics ainsi que pour les 1.400 employés de Vivaqua.

Pouvez-vous en dire davantage sur la situation financière de Vivaqua ? Quelle est l'incidence de l’inflation sur les finances ? Quels postes ont-ils été les plus touchés ?

Qu’en est-il du subside régional à Vivaqua ? Est-il question d’y avoir recours pour les prochaines années ? Pour quel montant ?

Quelle est l'évolution de la dette?  Est-il actuellement question d'un déficit budgétaire structurel pour Vivaqua ?

Quelles solutions sont-elles actuellement envisagées en vue de faire face à cette situation ? Existe-t-il une volonté de reporter ou revoir certains investissements ou travaux d’entretien du réseau ?

Qu’en est-il du personnel ? Quelle est l'évolution des équivalents temps plein, de la charge des pensions et du coût budgétaire total ? Quelles réformes internes ont-elles été entreprises afin de diminuer structurellement les coûts de personnel et la charge des pensions ?

Le prix de l’eau, qui a significativement augmenté ces dernières années, sera-t-il amené à augmenter à nouveau ? Si oui, êtes-vous sollicité par l’intercommunale pour suppléer et continuer à répondre aux ratios de la Banque européenne d'investissement ?

Quel est le volume d’eau vendu ces trois dernières années ? Un certain nombre de communes ont quitté le portefeuille de clientèle de Vivaqua au cours de ces dernières années. Quelle est l'évolution sur les recettes et les coûts d'exploitation de Vivaqua, depuis le départ de ces communes ?

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- De torenhoge inflatie heeft ook grote gevolgen voor de openbare sector. In het geval van Vivaqua komt het delicate evenwicht tussen de waterprijs, de investeringen, het onderhoud van het soms verouderde netwerk en het schuldbeheer in het gedrang. Bovendien voldoet Vivaqua niet aan de financiële ratio's die de Europese Investeringsbank vereist voor haar financieringsprogramma's. Het gewest probeert dat op te lossen via subsidies.

Kunt u meer zeggen over de financiële toestand van Vivaqua? Wat zijn de gevolgen van de inflatie voor die toestand? Hoeveel gewestelijke subsidies ontvangt Vivaqua? Zal het die ook de komende jaren ontvangen? Hoe evolueert de schuld? Is er een structureel tekort?

Welke oplossingen kunt u overwegen? Zal Vivaqua bepaalde investeringen uitstellen of aanpassen? Zijn er hervormingen doorgevoerd om de personeelskosten en de pensioenlast structureel te verminderen?

Zal de waterprijs, die de voorbije jaren al aanzienlijk verhoogd is, opnieuw stijgen? Welk volume is er de voorbije drie jaar verkocht? Hoe zijn de inkomsten en de exploitatiekosten van Vivaqua geëvolueerd sinds enkele gemeenten eruit zijn gestapt?

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12:27 § 217 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Il importe de rappeler que Vivaqua est une intercommunale. Je ne suis donc pas le ministre de tutelle. Les instances et les organes de Vivaqua ne comptent pas de commissaires du gouvernement et ne sont pas suivis par le Parlement bruxellois. Des mandataires communaux siègent dans les organes de gestion de Vivaqua, ils sont même rémunérés pour cela. Telle est la réalité. Mais peut-être faut-il voir dans vos différentes questions une forme de plaidoyer pour la régionalisation de Vivaqua ?

Je vais néanmoins vous donner un certain nombre de réponses qui m'ont été transmises par Vivaqua.

M. Emmanuel De Bock (DéFI).- J'en suis bien conscient. Nous avons déjà frôlé les limites de la complexité institutionnelle la dernière fois. La Région a toutefois été un partenaire financier de Vivaqua puisqu'elle l'a subventionnée.

M. Alain Maron, ministre.- Vos questions dépassent néanmoins ce cadre et portent sur la gestion interne de Vivaqua. Permettez-moi donc de vous donner un certain nombre de réponses obtenues auprès de Vivaqua. Je n'en endosse néanmoins pas la responsabilité, ne disposant d'aucun moyen de contrôle.

Sans surprise, depuis le début de l’année 2022, l’intercommunale Vivaqua explique avoir dû faire face à un accroissement notable de ses charges mensuelles, en raison de l’inflation galopante et de l’emballement des coûts de l’énergie et des matériaux. Les deux postes les plus touchés sont les chantiers sur les infrastructures, dont le coût moyen a augmenté de 19 %, et la masse salariale, en raison des indexations en 2022. Le budget nécessaire a ainsi augmenté de 10 millions d’euros.

Par ailleurs, Vivaqua se finance essentiellement sur la facture d’eau à charge des ménages et des entreprises. Les problèmes de facturation de Vivaqua évoqués précédemment n'ont pas non plus amélioré la situation. Je vous renvoie à ce sujet aux réponses de l'intercommunale dont je me suis fait le messager.

Ensuite, entre 2014 et 2019, le prix de l’eau a été gelé. Les recettes de Vivaqua tirées des factures d’eau ont donc été gelées durant six ans, tandis que les coûts que Vivaqua devait assumer pour mener à bien ses missions augmentaient.

De heer Alain Maron, minister.- Ik ben niet bevoegd voor Vivaqua, dat een intercommunale is. In de beheersorganen zitten geen vertegenwoordigers van het Brussels Gewest. Maar misschien wilt u dat Vivaqua geregionaliseerd wordt?

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Het gewest heeft Vivaqua wel degelijk gesubsidieerd.

De heer Alain Maron, minister.- Ik kan u enkel de informatie geven die Vivaqua mij bezorgd heeft.

Door de inflatie zijn de maandelijkse kosten van Vivaqua inderdaad aanzienlijk gestegen. Vooral de werken aan de infrastructuur en de loonkosten zijn flink duurder geworden. In totaal stegen de uitgaven met 10 miljoen euro.

De financiering van Vivaqua komt vooral van de factuur die gezinnen en ondernemingen betalen. De eerder vermelde problemen met de facturen hebben de situatie dus niet verbeterd. Tussen 2014 en 2019 was de waterprijs bovendien bevroren, terwijl de kosten voor Vivaqua ondertussen stegen.

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12:30 § 223 → Video
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Seules deux indexations ont eu lieu depuis 2014 : en 2020 et 2021. En outre, en 2014 déjà, le prix de l’eau ne permettait pas de couvrir les charges d’exploitation et les investissements. Cela fait des années que les recettes de l’entreprise ne couvraient pas ses coûts, l’obligeant à s’endetter.

Depuis 2010, Vivaqua emprunte notamment auprès de la Banque européenne d'investissement avec une garantie régionale. C'est pour qu'elle puisse respecter les ratios contractuels des emprunts que la Région a octroyé un subside non récurrent à l’intercommunale, de 20 millions d'euros en 2019, 27,5 millions d'euros en 2020 et 30 millions d'euros en 2021. Ce subside n'a plus cours depuis 2022.

Pour répondre à cette situation incertaine de sous-financement structurel, Bruxelles Gaz électricité et Vivaqua collaborent depuis 2018 afin d'objectiver les coûts de Vivaqua et d'établir des tarifs qui reflètent au mieux le coût-vérité de l’eau et des services indispensables rendus par Vivaqua en Région bruxelloise. Ce travail a amené les instances de l’intercommunale à obtenir, l’année dernière, une augmentation des tarifs auprès de Bruxelles Gaz électricité. Cette augmentation correspond au rattrapage des indexations non obtenues de 2014 à 2019. Je signale que, malgré cette augmentation, le prix de l’eau à Bruxelles reste de loin le plus bas du pays.

Dans le cadre de l'ordonnance-cadre « Eau », nous avons beaucoup discuté de la mise en place d'une tarification ou d'une intervention sociale pour l'eau et des nombreuses mesures qui découlaient du groupe de travail sur la précarité hydrique. Les recommandations du Parlement ont été suivies. Cet aspect réglementaire traité ici est progressivement mis en œuvre.

À l’instar de très nombreuses autres entreprises, Vivaqua est en train de réactualiser ses paramètres budgétaires et d’établir une nouvelle trajectoire budgétaire et financière prenant en compte la nouvelle donne macroéconomique. Cet exercice comprend l’analyse des économies à réaliser sur les dépenses de l’entreprise.

Dans ce cadre, le conseil d’administration de Vivaqua a d’ores et déjà décidé de revoir considérablement à la baisse plusieurs dépenses, dont des investissements, de les lisser dans le temps, et de prendre une série d'autres mesures de gestion visant à augmenter la productivité de l'entreprise et à diminuer ses coûts.

C'était déjà le cas dans le cadre du plan stratégique Vivanext, un plan à long terme dont la mise en œuvre entamée a été accélérée sur plusieurs points. Pour le détail, je vous renvoie à l'intercommunale.

Concernant la dette de Vivaqua, elle s’élevait à 895 millions d'euros fin 2021, et à la mi-octobre 2022, elle était montée à 977 millions d'euros Cette dette s’explique, pour l’essentiel, par des éléments historiques de sous-financement structurel des investissements, en particulier du réseau d’égouttage quand il relevait encore de la responsabilité des communes et pour la construction des bassins d’orage.

In 2020 en 2021 kwamen er twee indexeringen, maar daar bleef het bij, terwijl de waterprijs in 2014 al niet meer volstond om alle exploitatiekosten en investeringen te dekken.

Daarom leent Vivaqua sinds 2010 bij de Europese Investeringsbank, met een gewestelijke waarborg. Om de contractuele ratio's te kunnen naleven heeft Vivaqua drie jaar een gewestelijke subsidie gekregen voor in totaal 77,5 miljoen euro, maar vanaf 2022 is er geen subsidie meer.

Sinds 2018 werken Brugel en Vivaqua aan tarieven die beter de werkelijke kosten weerspiegelen. Dat heeft ertoe geleid dat de intercommunale vorig jaar de prijzen mocht verhogen om de indexsprongen in 2014-2019 te compenseren. Desondanks blijft de Brusselse waterprijs de laagste in het land en zijn er voldoende sociale kortingen.

Gezien de nieuwe sociaal-economische situatie werkt Vivaqua aan een nieuw begrotingstraject. Daarvoor worden heel wat investeringen meer gespreid in de tijd en worden er beheersmaatregelen genomen om de kosten te drukken.

De schuld van Vivaqua bedroeg eind 2021 895 miljoen euro en midden oktober 2022 al 977 miljoen euro. Ze is vooral het gevolg van een historische onderfinanciering van de investeringen.

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12:33 § 225 → Video
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Sans le subside ponctuel de la Région jusqu'en 2021, Vivaqua aurait été en perte au cours de ces années-là.

Je ne doute pas que nous aurons l'occasion de discuter de l'évolution de la situation au sein des organes ad hoc. Il est évident que je me tiens moi-même informé de ce qui se passe, ou que j'essaie d'obtenir un maximum d'informations de la part de Vivaqua, notamment lors des réunions de travail que nous avons avec l'intercommunale. Il est important en effet de savoir dans quelle mesure la législation régionale sur l'eau, à savoir l'ordonnance-cadre « Eau », est mise en œuvre. De même, si Vivaqua compte faire appel à un soutien régional, nous devons en être informés le plus rapidement possible. Mais à ce stade, ce n'est pas le cas.

Ik volg de situatie, zodat Vivaqua indien nodig een beroep kan doen op gewestelijke steun. Voorlopig is dat echter nog niet nodig.

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12:34 § 227 → Video
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- J'apprécie la qualité de votre réponse, Monsieur le Ministre, d'autant plus que vous n'étiez pas obligé de spécifier tous ces détails.

M. Alain Maron, ministre.- Il faut également remercier Vivaqua, qui a transmis ces informations.

M. Emmanuel De Bock (DéFI).- Bien entendu, et je remercie également ses services. Le fait que le prix de l'eau soit moins élevé en Région bruxelloise qu'en Flandre et en Wallonie est dû à la petitesse de notre territoire, qui permet à Vivaqua de gérer un nombre plus élevé d'abonnés au km² et de réaliser des économies d'échelle.

Vivaqua est une intercommunale qui fonctionne plutôt bien, mais qui est malheureusement confrontée à des défis de taille, en matière d'inflation notamment.

Les reports d'investissement sont par ailleurs des données intéressantes.

En optant pour un soutien financier direct à Vivaqua, sans passer par les communes, la Région oblige Vivaqua à communiquer de manière plus transparente au sujet de ses réformes internes, qui pourraient aboutir à des restructurations indolores.

Même si l'inquiétude n'est pas de mise, cet organisme jouissait d'un statut un peu particulier, puisque les rémunérations occupaient une place importante dans les dépenses. Le nombre important de contractualisations par rapport aux statutarisations, les salaires et les charges de pension élevés, sont autant d'éléments qui plombaient le prix de l'eau.

Si Vivaqua refait appel à un subside régional, il faudrait l'encourager à poursuivre sa réforme et sa restructuration interne.

- L'incident est clos.

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Uw antwoord was heel gedetailleerd.

De heer Alain Maron, minister.- Ik gaf het antwoord van Vivaqua door.

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Dat de waterprijs in Brussel lager is dan in Vlaanderen en Wallonië, komt door de bevolkingsdichtheid, die Vivaqua heel wat schaalvoordelen oplevert.

Door Vivaqua rechtstreeks financieel te steunen, kan het gewest de intercommunale verplichten om beter te communiceren over interne hervormingen. Die zijn nodig, want de loonkosten liggen er relatief hoog.

- Het incident is gesloten.

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12:37 § 235 → Video
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Question orale de M. Jonathan de Patoul

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la microméthanisation, source d'énergie locale et bon marché.

Mondelinge vraag van de heer Jonathan de Patoul

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende micromethanisatie, een lokale en goedkope energiebron.

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12:37 § 237 → Video
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Le 8 décembre 2021, lorsque je vous ai interrogé sur la microméthanisation en Région bruxelloise, vous m'aviez confirmé que la problématique de la réduction et de la valorisation des biodéchets était une priorité du plan de gestion des ressources et des déchets. Nous avons souvent l'occasion d'en parler dans cette commission. Vous m'aviez également dit ne pas être opposé à l’idée de recourir à la microméthanisation dans notre Région et, qu’en effet, le fond du projet était déjà en discussion, malgré le fait que des freins législatifs et techniques devaient encore être levés.

Pour rappel, la microméthanisation, c'est-à-dire l'utilisation de biodigesteurs, est une technique similaire à celle de la centrale de biométhanisation. Elle fonctionne par valorisation des déchets organiques en vue de produire un gaz combustible, le biogaz, et un fertilisant, le digestat. Dans ce cas, l’idée est d’agir à plus petite échelle pour adapter facilement le système en zone urbaine. Outre la production d’énergie et d’engrais, la microméthanisation s’inscrit dans un fonctionnement local et circulaire des déchets à un coût défiant toute concurrence.

Lors de ma dernière question, je vous avais expliqué qu’il existait des systèmes de microméthanisation en Israël et aux Pays-Bas. Cependant, vous m’aviez répondu que l’exploitant qui souhaitait utiliser ces machines de microméthanisation à Bruxelles devait obtenir un agrément sanitaire et un permis environnement de classe 1B. Vous m'aviez également dit que Bruxelles Environnement avait rencontré des représentants désireux de commercialiser des machines de biométhanisation, mais qu'aucune demande formelle de permis d’environnement n’avait été introduite jusqu'alors.

La directive de 2018 impose aux États membres la collecte des déchets organiques en 2023. Il est dès lors nécessaire, d’une part, de mettre en place des systèmes de tri de déchets rapides, écologiques et accessibles à tous. D’autre part, au vu de l’urgence de la crise énergétique, il semble très pertinent d'étudier la mise en place de systèmes de microméthanisation qui permettraient la production d’énergie quasi gratuite dans les grandes entreprises bruxelloises, les hôpitaux, les écoles, les complexes sportifs ou encore les écoquartiers. L'idée n'est pas ici d'opposer la grande centrale de biométhanisation à ces systèmes, mais plutôt de voir leurs complémentarités.

Vous aviez évoqué des freins législatifs et techniques à la mise en place d’un tel système. Sont-ils désormais levés ? Dans le cas contraire, des discussions sont-elles en cours ? Si oui, qu’en ressort-il ?

Cela fait six mois que Bruxelles Environnement a rencontré des acteurs désireux de mettre en place des systèmes de ce type. Depuis lors, des demandes ont-elles été introduites ? Qu’en est-il de la preuve d'agrément ? Ont-ils pu en fournir une en bonne et due forme ?

Pour rappel, s’il n’y a pas de preuve d’agrément, le site Blue Gate Antwerp, que la commission aura l'occasion de visiter en 2023, permet de tester des nouveaux prototypes. Une collaboration existe-t-elle ou est-elle en réflexion entre Bruxelles Environnement et Blue Gate Antwerp ?

Vous sembliez ouvert à la question des biodigesteurs, au vu du potentiel intéressant de production énergétique. Des réflexions sont-elles en cours pour faciliter l’implantation de ce type de prototype ?

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Op 8 december 2021 bevestigde u dat de vermindering en het nuttig gebruik van bioafval een prioriteit is van het Hulpbronnen- en Afvalbeheerplan. U bent ook niet tegen micromethanisatie.

De techniek van micromethanisatie is vergelijkbaar met die van een biomethaancentrale, maar werkt op kleinere schaal.

Op mijn vorige vraag over dit onderwerp antwoordde u dat de exploitant die zulke machines wilde gebruiken, een milieuvergunning van klasse 1B moest verkrijgen. Tot dan toe was nog geen enkele aanvraag daarvoor ingediend.

De Europese richtlijn van 2018 verplicht de lidstaten om organisch afval in te zamelen in 2023. Daarom moet er snel werk worden gemaakt van ecologische en voor iedereen toegankelijke afvalsorteersystemen. Zeker met de huidige energiecrisis is micromethanisatie een goedkope manier om energie te produceren, niet ter vervanging van de biomethaancentrale, maar veeleer als aanvulling daarop.

Zijn de juridische en technische hinderpalen voor de invoering van een systeem voor micromethanisatie ondertussen weggewerkt?

Zijn er ondertussen al aanvragen voor zo'n systeem?

Werkt Leefmilieu Brussel samen met Blue Gate Antwerp, waar prototypes kunnen worden getest?

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12:40 § 239 → Video
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M. Alain Maron, ministre.- Pour ce qui relève des barrières réglementaires, lorsque les appareils de microbiométhanisation sont utilisés pour traiter des déchets de cuisine et de table, ils doivent respecter la réglementation européenne relative aux sous-produits animaux (SPA, R 1069/2009 et R 142/2011).

Cette législation a pour but de se prémunir contre des crises sanitaires comme celles que l’on a connues dans le passé : l’épizootie de fièvre aphteuse, les encéphalopathies spongiformes transmissibles telles que l' encéphalopathie spongiforme bovine, et les dioxines dans des aliments pour animaux.

La Région n’a pas les compétences pour lever les mesures prévues par l’Europe. En revanche, elle peut mettre en place des procédures pour se conformer plus facilement à ces règlements et appliquer les différentes possibilités prévues dans les règlements.

Elle vient ainsi de créer un nouveau cadre pour de tels projets, qui a été publié dans l'arrêté « Brudalex 2 », d’application depuis août 2022. Une nouvelle rubrique 106.3 a été créée, qui permet aux exploitants d’obtenir plus aisément un agrément. Ceux-ci peuvent tester leur processus de traitement de biodéchets et recueillir des informations indispensables pour l’obtention de l’agrément. La rubrique 106.3 est de classe 1D, afin de centraliser le suivi des projets à Bruxelles Environnement, qui est déjà compétente pour la délivrance de l’agrément et qui dispose de l’expertise technique en matière de sous-produits animaux.

L’obtention de l’autorisation se fait via la procédure simplifiée des permis temporaires, mais débouchera sur une autorisation d’une durée de quinze ans maximum. Il s’agit donc d’une réelle simplification administrative pour les entreprises innovantes en matière de transformation de sous-produits animaux.

Pour les machines permettant de valoriser les biodéchets tels que les microbiométhaniseurs, un permis d’environnement est toujours nécessaire. Pour aider les acteurs dans leurs démarches, Bruxelles Environnement a mis en place un facilitateur permis d’environnement pour les activités en économie circulaire.

À ce jour, il n’y a pas eu de demande de permis d’environnement pour des installations de microbiométhanisation à Bruxelles, bien qu’un dialogue ait effectivement été amorcé avec des acteurs intéressés.

De heer Alain Maron, minister.- Als microbiomethanisatietoestellen worden gebruikt om keukenafval en etensresten te verwerken, moeten ze voldoen aan de Europese regelgeving betreffende dierlijke bijproducten. Die regelgeving heeft als doel zich te wapenen tegen gezondheidscrisissen, zoals dioxines in veevoer of mond-en-klauwzeer.

Het gewest kan die Europese verordeningen niet opheffen, maar wel procedures invoeren om het gemakkelijker te maken eraan te voldoen.

Het gewest heeft aldus een nieuw kader voor dergelijke projecten gecreëerd in het besluit Brudalex 2. De nieuwe rubriek 106.3 maakt het de exploitanten gemakkelijker om een erkenning te krijgen. Die erkenning, voor maximaal vijftien jaar, wordt verkregen via de vereenvoudigde procedure voor tijdelijke vergunningen.

Voor machines om bioafval te recycleren, zoals microbiomethanisatietoestellen, is nog altijd een milieuvergunning nodig.

Tot op heden is nog geen aanvraag voor een milieuvergunning voor een microbiomethanisatie-installatie ingediend, maar er wordt wel gepraat met geïnteresseerden.

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12:43 § 241 → Video
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Afin d’assurer la pérennité des projets, d’autres aspects sont également importants :

- l’espace nécessaire pour le traitement. Le digestat en sortie d’un microbiométhaniseur nécessite, en général, une phase de compostage et de maturation avant de remplir les caractéristiques d’un amendement de sol. Cela constitue une étape supplémentaire et nécessite de l’espace qui, dans notre Région fort urbanisée, est peu disponible ;

- l’assurance de l’utilisation du digestat afin de ne pas se retrouver avec un nouveau déchet. La mise sur le marché du digestat et du compost est encadrée par deux règlements européens (SPA, d'une part, et « fertilisants » R 2019/1009, d'autre part) et par l’arrêté royal du 28 janvier 2013 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des engrais, des amendements du sol et des substrats de culture.

- la gestion des résidus liquides (lixiviats), des odeurs, la consommation d’énergie, les risques liés à la sécurité de l’utilisation du méthane ainsi que les nuisances odorantes.

Ces aspects représentent de réels défis pour les entrepreneurs et peuvent freiner certains projets d’économie circulaire, en particulier les plus petits.

Bruxelles Environnement a été informée de nouvelles installations de traitement de biodéchets en France et aux Pays-Bas, mais il ne s’agit manifestement pas d’installations de microbiométhanisation nécessitant des agréments.

À notre connaissance, il n’est pas prouvé que les installations de biométhanisation à l’échelle « micro » soient effectivement efficaces sur le plan énergétique et environnemental, et l’investissement dans de tels équipements est loin d’être négligeable.

Le développement de prototypes n’est pas du ressort de l’administration chargée de l’environnement mais bien de celle de la recherche. Nous n’avons, dans ce cadre, pas de collaboration spécifique avec Blue Gate Antwerp. À ce stade, il n'y a de toute façon aucune demande concrète de permis d’environnement pour des projets de microbiométhanisation en Région de Bruxelles-Capitale.

M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Vos réponses sont encourageantes. Nous continuerons à suivre le dossier.

- L'incident est clos.

Om de duurzaamheid van de projecten te verzekeren, zijn ook andere aspecten van belang. Zo is er om te composteren immers ruimte nodig, en die is in ons gewest schaars. Voorts moet er bijvoorbeeld toegezien worden op het beheer van de vloeibare afvalstoffen, de geur, het energieverbruik enzovoort. Die aspecten vormen echte uitdagingen voor de ondernemers.

Bij ons weten is niet bewezen dat biomethanisatie-installaties op microschaal doeltreffend zijn inzake energie en milieu, en de investeringen zijn niet gering.

De ontwikkeling van prototypes valt onder de administratie bevoegd voor Onderzoek. Er bestaat geen specifiek samenwerkingsverband met Blue Gate Antwerp.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Uw antwoorden zijn bemoedigend. We blijven het dossier opvolgen.

- Het incident is gesloten.

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