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Question écrite concernant les capacités de testing en Région bruxelloise.

de
David Leisterh
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°208)

 
Date de réception: 20/08/2020 Date de publication: 12/11/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 06/11/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
24/09/2020 Recevable p.m.
 
Question    Selon les informations communiquées dans la presse le 31 juillet dernier, vous aviez déclaré que les capacités de testing en Région bruxelloise devraient augmenter de sorte de parvenir à une capacité de 4.000 tests d’ici la fin du mois d’août, contre 1.200 qui était alors la capacité enregistrée à la fin du mois de juillet.

Par ailleurs, entre le 10 et 23 juillet, ce sont environ 12.000 tests qui ont été réalisés à Bruxelles, contre 33.000 à Anvers pour la même période.

En vertu des informations qui précèdent, je souhaiterais obtenir des éléments d’information pour les questions suivantes :

- Premièrement, quelle a été, en moyenne, la capacité de testing en Région bruxelloise pour les mois de juillet et d’août ?

- De quelle capacité de testing disposez-vous à l’heure actuelle en termes de nombre de tests réalisables par jour ?

- 13 centres de testing étaient opérationnels lors du mois de juin en Région bruxelloise, contre 4 à la fin du mois de juillet. Combien sont-ils aujourd’hui opérationnels et quel est le délai nécessaire pour rendre opérationnels ceux qui ne le seraient pas encore ?

- Enfin, le Collège étudie-t-il la possibilité de procéder à un testing qui ne requerrait aucune prescription ou ordonnance médicale préalable ?
 
 
Réponse    1.
Au mois de juillet, environ 30.000 tests ont été effectués, en août environ 60.000, ce qui constitue un doublement. L'évolution par semaine est présentée ci-dessous :




2.
Aujourd'hui, nous avons une capacité de testing de plus de 6.000 tests par jour, avec près de 40.000 tests sur 7 jours depuis le 7 octobre. Notre capacité continue d’augmenter, et nous sommes aujourd’hui limités uniquement par la capacité des laboratoires, qui est une compétence fédérale.


3.
Sur les 13 centres de triage qui étaient opérationnels lors de la première phase, 10 sont actifs aujourd'hui. En outre, un certain nombre de laboratoires privés ont fourni une capacité de testing supplémentaire, et 3 grands centres de testing (voir ci-dessus) ont été ouverts pour diminuer progressivement les tests dans les centres de triage. 4 autres ouvertures de centres de testing sont prévues dans les prochaines semaines (Heysel, Anderlecht, Schaerbeek et Molenbeek) pour les patients asymptomatiques et légèrement symptomatiques. Parallèlement, la capacité de testing dans les centres de triage sera réduite aux patients présentant des symptômes graves. Cela devrait permettre d'atteindre une capacité de 9.000 tests par jour début décembre, les centres pouvant effectuer la plupart des tests de manière bien organisée et efficace, et les places dans les hôpitaux et chez les médecins généralistes seront réservées aux malades. Bruxelles est prête à augmenter la capacité de prélèvement pour arriver à de tels chiffres.


4.
Un certain nombre de tests sont déjà possibles sans passer par un médecin généraliste (il y a toujours un médecin derrière la "prescription"), notamment :
- Pour un retour des zones rouges (et orange), en remplissant un formulaire PLF (et depuis le 2 octobre un outil d'auto-évaluation), où un code CPC et un certificat de quarantaine sont automatiquement générés et envoyés si nécessaire
- Pour les contacts à haut risque appelés par le centre d'appel, où le code CPC et le certificat de quarantaine sont générés et envoyés automatiquement
- Pour les contacts à haut risque détectés via CoronAlert, où le contact à haut risque est invité à appeler le centre d'appel pour demander le code CPC et le certificat de quarantaine.

En outre, un processus est en cours d'élaboration pour permettre aux médecins scolaires et d'entreprise de générer leurs propres prescriptions de manière simple pour les contacts à haut risque, afin d'éviter qu'ils ne doivent d'abord consulter leur médecin généraliste.

Pour les personnes présentant des symptômes ou des cas positifs, il est toujours recommandé de consulter le médecin traitant pour obtenir des conseils d'accompagnement.