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Question écrite concernant l’offre de soins aux personnes transgenres en Région de Bruxelles-Capitale.

de
Bianca Debaets
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°322)

 
Date de réception: 18/01/2021 Date de publication: 19/03/2021
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 18/03/2021
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
27/01/2021 Recevable p.m.
 
Question    Le lundi 11 janvier dernier, le Centre de sexologie et de genre (CSG) de l’hôpital universitaire de Gand (UZ Gent) a annoncé qu’au début de la nouvelle année, quelque 769 personnes (561 adultes et 208 adolescents) étaient en attente de soins pour personnes transgenres. Cela commence toujours par un entretien avec un psychologue ou un psychiatre afin d’identifier les soins dont la personne transgenre en question a besoin et de l’aider ainsi à définir la suite de son parcours de transition.

L’UZ Gent, qui informe et accompagne environ 1.300 personnes transgenres à travers le CSG et qui constitue ainsi le principal centre de référence de notre pays en la matière, est toutefois également confronté à de longues listes d’attente. L’hôpital a élargi ses activités et il prévoit cinq recrutements supplémentaires cette année, dont deux psychologues. Il constate cependant que le nombre de consultations continue d’augmenter. En 2020, les dix psychologues du centre ont entamé un parcours avec 285 nouvelles personnes.

Je voudrais dès lors vous poser les questions suivantes :

- La Cocom dispose-t-elle de chiffres indiquant le nombre de personnes en Région de Bruxelles-Capitale qui reçoivent un traitement pour personnes transgenres ou qui sont sur liste d’attente pour ce traitement ? Combien de parcours de transition ont-ils été entamés en 2020 ? Note-t-on également une tendance à la hausse par rapport aux années précédentes ?

- Dans quels hôpitaux de la Région de Bruxelles-Capitale ces parcours et les opérations correspondantes peuvent-ils avoir lieu ? Disposez-vous de chiffres indiquant combien de personnes transgenres ont été orientées vers d’autres hôpitaux ou centres, comme le CSG de l’UZ Gent ?

- Quelle politique la Cocom mène-t-elle en ce qui concerne le soutien aux soins pour les personnes transgenres et l’accompagnement (psychologique) correspondant pour les personnes transgenres ? Quel soutien apporte-t-on aux hôpitaux et aux organismes qui offrent ce soutien et cet accompagnement ? Comment se concerte-t-on avec ces acteurs à cet égard ? Comment se concerte-t-on avec les Communautés et le fédéral à cet égard ?

- Vous êtes-vous déjà concertés avec la secrétaire d’État à l’égalité des chances afin d’examiner la façon d’intégrer cet aspect dans le plan d’action LGBTQI+ ? Dans l’affirmative, sur quels constats ou conclusions cette concertation a-t-elle déjà débouché ?
 
 
Réponse    Ces informations relèvent de la compétence du niveau fédéral qui possède les chiffres et statistiques.

Une convention spécifique avec l’INAMI permet aux personnes transgenres de se faire rembourser les soins psychosociaux (entre dix et quinze séances) et d'obtenir un forfait pour leur traitement hormonal, à condition de consulter dans deux centres spécifiques, à l'UZ Gent et à Liège.

Le CHU St Pierre est aussi un des hôpitaux qui pratique les opérations de changement de sexe et les traitement hormonaux. Un médecin en particulier est dédié à ce type d’opération.

Par ailleurs, une série d’associations sont soutenues par les pouvoirs publiques pour accompagner ces personnes (la RAINBOW HOUSE, GENRES PLURIELS TELS QUELS, etc) sur le plan médical et sur le plan psychologique.

Des services de première ligne accueillent aussi ces publics et peuvent les accompagner sur le plan socio-sanitaire dans leur parcours et les difficultés qu’ils rencontrent : les maisons médicales, les centres de planning familial, les CAP et les CASG, les centres de santé mentale, etc.


Concernant le plan LGBTQIA+ , il est piloté par ma collègue Nawal Ben Amou. Et nous y participons dans le cadre de nos compétences régionales et en matière de social santé.

Etant donné qu’il est en cours, il est difficile de répondre à vos questions en cours.