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Question écrite concernant le no-show.

de
Ibrahim Dönmez
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°385)

 
Date de réception: 12/03/2021 Date de publication: 12/05/2021
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 11/05/2021
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
02/04/2021 Recevable p.m.
 
Question    Le no-show, cette expression utilisée dans le monde hôtelier pour désigner le fait qu’un client ne s’est pas présenté le jour d’arrivée prévue et n’a pas annulé sa réservation, est un phénomène qui impacte également le monde médical.
En effet, de nombreux patients ne se présentent pas à leurs rendez-vous, et ce malgré parfois le rappel de ce dernier quelques jours avant, voir la veille.
Ce phénomène occasionne de la désorganisation, de la perte de temps, de la perte d’argent et une baisse généralisée du niveau de performance opérationnel des structures hospitalières.

Quelles sont les initiatives prises par les hôpitaux du réseau IRIS en vue de diminuer ce no-show ?
 
 
Réponse    D’une part, depuis plusieurs années, plusieurs hôpitaux ont mis en place un système de rappel de rendez-vous via SMS. Ces SMS sont envoyés au patient 1 semaine et 48 heures avant la date de rendez-vous, et ceci pour tout rendez-vous ayant été attribué plus de 10 jours auparavant (le système utilisé ne permet pas de le faire dans un délai plus court).
Le patient qui ne se présente pas, se voit facturer un forfait (dont le montant diffère entre hôpitaux) pour le rendez-vous manqué.


D'autre part, d’autres hôpitaux déclarent:
- mesurer le taux de no show hebdomadairement.
- Envoyer un SMS la veille et/ ou 7 jours à l’avance pour les consultations et hospitalisations;
- Pour les chirurgies ou les examens sous anesthésie, rappeler la date et heure lors de la consultation d’anesthésie ainsi que quelques jours avant l’admission;
- Pour les hospitalisations d’une nuit, un rappel téléphonique s'effectue la veille;



Il est à noter que depuis la pandémie, en mars 2020, certains hôpitaux ont mis en place un « scoring » la veille de la consultation ou de l’intervention chirurgicale, et contactent donc tous les patients la veille par téléphone, afin de déterminer leur niveau de risque d’être porteur du covid.
Si, lors de l’évaluation du scoring, les patients précisent qu’ils ne pourront pas venir, les hôpitaux proposent une consultation téléphonique ou une vidéoconférence.