Question écrite concernant l’utilisation de Rilatine chez les jeunes.
- de
- Bianca Debaets
- à
- Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°441)
| Date de réception: 17/05/2021 | Date de publication: 19/07/2021 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 20/21 | Date de réponse: 16/07/2021 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 07/06/2021 | Recevable | p.m. |
| Question | Ces dernières années, l’utilisation de Rilatine chez les jeunes a augmenté de manière significative. Ce médicament est principalement utilisé par les personnes qui, en raison d’un TDAH, souffrent d’hyperactivité et/ou d’autres troubles du comportement, mais les étudiants en font également un usage (abusif) régulier en période d’examen afin de pouvoir mieux se concentrer. Je voudrais dès lors vous poser les questions suivantes : - Quelle est la politique de la Cocom concernant le TDAH et (l’encadrement de) l’utilisation de la Rilatine ? Certains hôpitaux bruxellois sont-ils spécialisés dans le suivi des enfants et des jeunes présentant ces problèmes ? Dans l’affirmative, comment procèdent-ils et quel soutien la Cocom offre-t-elle ? - Disposez-vous de chiffres susceptibles d’indiquer ou permettant d’estimer combien de personnes/jeunes utilisent la Rilatine dans notre Région (tant pour traiter un trouble que pour pouvoir mieux se concentrer) ? Disposez-vous d’indicateurs permettant de comparer la Région bruxelloise avec les autres Régions à cet égard ? Dans l’affirmative, quelle évolution notez-vous dans ces chiffres ? - Avez-vous déjà examiné si des mesures de sensibilisation supplémentaires s’imposent afin d’attirer l’attention des jeunes sur l’usage abusif de médicaments telles que la Rilatine ? Quelle concertation a-t-elle lieu à ce sujet avec les associations de médecins généralistes et les autres organisations concernées ? Quelles actions et quels moyens prévoyez-vous à cette fin ? |
| Réponse | Q1 La COCOM ne dispose pas de compétences en matière de qualité des prescriptions médicales des praticiens de l‘art de guérir. La COCOM ne développe pas de politique dans le cadre de l’utilisation de la méthylphénidate. Tous les hôpitaux prennent en charge cette pathologie dans leurs départements de psychiatrie et pédopsychiatrie. Il n’y a pas à proprement parler de service spécialisé. La Cocom n'effectue pas, pour l'instant, un accompagnement spécifique pour ces institutions: l'organisme de coordination principal est actuellement la Plateforme de Concertation pour la Santé Mentale dans la Région de Bruxelles-Capitale (PFCSM). Q2 Une étude a été effectuée par les Mutualités Socialistes en 2018 pour quantifier le taux régional de prescriptions remboursées de Méthylphénidate, ce qui donne une mesure du diagnostic de TDAH ayant nécessité de traitement en Belgique. Cette étude a montré que le nombre de jeunes prenant des médicaments pour le TDAH est resté relativement stable au cours des 10 dernières années, mais que les doses administrées ont augmenté de 17%. Les différences régionales identifiées par l'étude montrent une prescription beaucoup plus fréquente en région flamande (en particulier dans la Flandre Occidentale) qu'en région bruxelloise ou wallonne: d'une proportion d'1 jeune sur 20 en Flandre Occidentale, jusqu'à 1 jeune sur 200 dans l'arrondissement d'Arlon. La répartition selon le sexe montre encore plus ce décalage entre les régions en termes de prescription officielle. Des différences en termes de prescriptions au niveau régional sont aussi évoquées dans la Publication du CSS N° 8846 de 2013. En ce qui concerne la prescription sans remboursement, nous n'avons pas reçu les dernières données officielles pour l'année 2020. Q3 Des actions de sensibilisation à la bonne prescription existent depuis longtemps pour les médecin généralistes (principaux prescripteurs de Méthylphénidate pour les "problèmes de concentration" et pour améliorer les performances aux études), principalement sous la forme de guides de bonne pratique ou via des organismes de concertation et d’intervision pour la santé mentale (ex. PFCSM). La COCOM ne mène pas d’action spécifique sur le recours à la Méthylphénidate. La COCOM n’a pas de compétence spécifiques sur l’art de guérir et les pratiques de prescription des médecins. CIJFER VAN DE MAAND Voorgeschreven dosis ADHD-medicatie stijgt sterk [ https://corporate.devoorzorg-bondmoyson.be/wp-content/uploads/2020/12/Cijfer-van-de-maand-Méthylphénidate-2018.pdf ] PUBLICATION DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA SANTE N° 8846 "Good clinical practice en matière de reconnaissance, de diagnostic et de traitement du TDAH" [ https://www.health.belgium.be/fr/avis-8846-tdah ] CIJFER VAN DE MAAND Voorgeschreven dosis ADHD-medicatie stijgt sterk [ https://corporate.devoorzorg-bondmoyson.be/wp-content/uploads/2020/12/Cijfer-van-de-maand-Méthylphénidate-2018.pdf ] PUBLICATION DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA SANTE N° 8846 "Good clinical practice en matière de reconnaissance, de diagnostic et de traitement du TDAH" [ https://www.health.belgium.be/fr/avis-8846-tdah ] CIJFER VAN DE MAAND Voorgeschreven dosis ADHD-medicatie stijgt sterk [ https://corporate.devoorzorg-bondmoyson.be/wp-content/uploads/2020/12/Cijfer-van-de-maand-Méthylphénidate-2018.pdf ] PUBLICATIE VAN DE HOGE GEZONDHEIDSRAAD N° 8846 "Good clinical practice en matière de reconnaissance, de diagnostic et de traitement du TDAH" [ https://www.health.belgium.be/fr/avis-8846-tdah ] |