Dans notre Région, la lutte contre les violences intrafamiliales a déjà été abordée à plusieurs reprises au cours de la législature actuelle, souvent dans le cadre de la politique d’égalité des chances. Je tiens à rappeler les efforts supplémentaires fournis à cet égard par les différents services de police lors du premier confinement ainsi que le système de signalement spécifique ("Masque 19") mis en place dans les pharmacies bruxelloises.

Toutefois, un aspect de cette thématique qu’on évoque moins souvent est la manière dont on s’y prend avec les auteurs de violences intrafamiliales. Il va sans dire que leurs actes sont injustifables, mais cela n’ôte rien au fait qu'il est crucial de leur accorder un soutien correct afin de limiter au maximum le risque de récidive.

C'est pourquoi je voudrais vous poser les questions suivantes :

• Comment la Cocom soutient-elle spécifiquement les associations qui se focalisent sur l’accompagnement et la réhabilitation des auteurs de violences intrafamiliales ? Pouvez-vous en dire plus sur la forme de ce soutien (ventilé par association concernée et par rôle linguistique) ? Combien de trajets d’accompagnement ont-ils déjà été entamés par ces associations, ventilés en fonction du sexe et de la tranche d'âge des personnes accompagnées ? Comment ces chiffres évoluent-ils ?

• Comment cet aspect spécifique de cette problématique plus large est-il étudié et suivi au sein des organismes placés sous la tutelle d'Iriscare ? Comment vous concertez-vous avec l’ensemble des acteurs concernés par cette thématique ? Comment collaborez-vous avec votre collègue, la secrétaire d'État à l'égalité des chances ?