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Question écrite concernant l'appel du ministre fédéral de la Santé publique aux entités fédérées au sujet de l'instauration d'un test HPV comme premier test de dépistage du cancer du col de l'utérus

de
Bianca Debaets
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°603)

 
Date de réception: 07/07/2022 Date de publication: 20/09/2022
Législature: 19/24 Session: 21/22 Date de réponse: 15/09/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
18/08/2022 Recevable
 
Question   

Le ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke veut financer l'instauration du test HPV comme premier test de dépistage du cancer du col de l'utérus si les entités fédérées redoublent d'efforts pour convaincre les femmes de se faire dépister, a-t-il annoncé le lundi 4 juillet, dans l'émission Terzake de la VRT.

À l'heure actuelle, le dépistage du cancer du col de l'utérus se fait toujours d’abord au moyen du traditionnel frottis, mais les experts réclament depuis longtemps de passer au test HPV, plus précis, qui détecte directement le virus responsable du cancer du col de l'utérus. Selon le ministre de la Santé publique, le niveau flamand est déjà disposé à collaborer à ce changement, mais il espère que les autres entités fédérées donneront également leur accord rapidement.

C'est pourquoi je voudrais vous poser les questions suivantes :

  • Le ministre fédéral de la Santé publique vous a-t-il déjà contactés au sujet de ce dossier ? Dans l’affirmative, quelle est la position de la Cocom ? Pouvez-vous confirmer que Bruxelles partage cette volonté de passer au test HPV pour le dépistage du cancer du col de l'utérus ?

  • Quels efforts sont-ils déjà déployés afin de convaincre les Bruxelloises de se faire dépister, tant au moyen des traditionnels frottis que par des tests HPV ? Avez-vous déjà discuté ou étudié les moyens potentiels d’intensifier ces efforts ? Dans l’affirmative, pouvez-vous en dire plus ? Quelles actions et quels moyens sont-ils prévus à cette fin ?

 

 

 
 
Réponse    La Cocom a des contacts réguliers avec le cabinet fédéral de la santé publique ainsi qu'avec les autres entités compétentes en matière de santé dans le cadre d'un groupe de travail inter-cabinets spécifiquement consacré à la prévention. Ce groupe de travail a été mis sur pied dans le cadre de la Conférence interministérielle de la Santé publique.
L'agenda de ce groupe inclut notamment la thématique du dépistage du cancer du col de l'utérus.
Un accord de principe quant au passage au test HPV pour la détection d'un cancer du col de l'utérus avait déjà été donné par la CIM au cours de la législature précédente, sur base des preuves scientifiques disponibles et compilées par le Centre du cancer (Sciensano). Cet accord a été confirmé au cours de cette législature. Suite à cet accord, un roadbook est en cours de rédaction afin de planifier l'organisation du dépistage dans tous ses aspects.

Pour ce qui est des actions d'information et de sensibilisation au sujet du test HPV, elles sont principalement menées par la Cocof dans le cadre de la promotion de la santé. Cependant, le nouveau référentiel du plan social santé intégré aborde la nécessité d’intégrer les politiques de prévention au sein de la COCOM et de la COCOF et d’analyser la possibilité d’augmenter les campagnes d’information et de sensibilisation au cancer du col de l’utérus en ce compris la vaccination et le dépistage.