Logo Parlement Buxellois

Question écrite concernant la reconstruction du pont Marchant à Anderlecht.

de
Gaëtan Van Goidsenhoven
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°19)

 
Date de réception: 27/09/2019 Date de publication: 15/11/2019
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 14/11/2019
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
30/09/2019 Recevable p.m.
 
Question    Le pont Marchant, également surnommé «  Pont de la Petit Île  », surplombe le Canal de Bruxelles à Anderlecht. Il relie le quartier de la Petite Île du côté de la rive sud, à la chaussée de Mons du côté de la rive Nord.

Erigé en 1936, cet ouvrage a été fermé à la circulation pour des raisons de sécurité par votre prédécesseur en 2014. Il présentait de graves problèmes touchant sa structure portante.

Cela fait donc cinq ans que le pont Marchant n’est plus accessible, alors qu’il constitue un axe important entre la chaussée de Mons et le boulevard Industriel, à un endroit du Canal où peu de structures permettent de relier les deux rives.

La fluidité du trafic dans cette zone se retrouve ainsi perturbée depuis de trop nombreuses années. Cette situation est d’autant plus préoccupante que de nombreuses entreprises sont situées aux alentours et qu’elles connaissent une diminution de leur chiffre d’affaires, imputable à la perte d’accessibilité par rapport à la zone du Canal. Je rappellerai que cette zone est pourtant considérée comme prioritaire pour le Gouvernement bruxellois.

En mars dernier, nous apprenions que la demande de permis d’urbanisme pour sa reconstruction avait enfin été déposée. Le projet de reconstruction prévoit deux voies de circulation automobile, deux pistes cyclables et deux trottoirs. Un passage pour piétons et cyclistes devrait en outre être aménagé sous le pont, dont les abords seront verdurisés.

Je souhaiterais donc obtenir plus d’informations concernant le chantier à venir.

- Le permis d’urbanisme a-t-il été délivré  ? Dans le cas contraire, quand pouvons-nous espérer que sera délivré ce permis  ?
- Quelles ont été les principales recommandations de l’étude d’incidences qui a été réalisée  ?
- Dans quelles mesures a-t-il été tenu compte des avis des riverains, recueillis dans le cadre de l’enquête publique consécutive à l’introduction de la demande de permis  ?
- Quelles sont les différentes phases prévues pour ce chantier  ? En particulier, quand la destruction de l’actuel pont débutera-t-elle  ?
- La réouverture du pont à la circulation, ne serait-ce que partielle, est-elle toujours prévue pour 2020  ?
- En novembre 2018, le montant engagé pour la réalisation des études et le suivi des travaux s’élevait à 553.000 €. Ce montant est-il depuis lors resté inchangé  ?
- L’estimation du montant total des travaux s’élève-t-il toujours à 6.258.000 €  ?
- Enfin, pourriez-vous détailler les options d’aménagement qui ont été définitivement retenues, concernant l’ouvrage en tant que tel et ses alentours  ?



 
 
Réponse    Le permis d’urbanisme n’a pas encore été délivré, étant suspendu à la réalisation d’une étude d’incidences. La rédaction du cahier spécial des charges pour désigner le chargé d’études est actuellement en cours de finalisation.
En conséquence, les recommandations de l’étude d’incidences et les options d’aménagement définitivement retenues ne sont pas encore connues.
Au vu de l’état de la procédure d’obtention du permis d’urbanisme, le démarrage prévisionnel du chantier a été revu à 2021, pour une réouverture au trafic 18 mois après le début des travaux.

Les phases importantes de ce chantier sont les suivantes :

1. Mise en place des déviations, démontage des installations et déplacement des concessionnaires (3 mois) ;
2. Terrassements et démolitions (~2 mois) ;
3. Construction des fondations et des nouvelles structures (~8 mois) ;
Aménagements des rives gauche et droite, avec reprofilage des cheminements des modes actifs (~4 mois) ;
4. Mise en place des revêtements et des équipements de sécurité, de l’éclairage et des mobiliers urbains, et finitions (3 mois).

Les montants des études et des travaux n’ont pas évolué depuis novembre 2018.