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Question écrite concernant l'augmentation du budget sécurité en matière de sécurité routière.

de
Sevket Temiz
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°87)

 
Date de réception: 20/11/2019 Date de publication: 10/01/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 10/01/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
22/11/2019 Recevable p.m.
 
Question    La sécurité routière est l’affaire de tous, et prendre des mesures afin de la rendre plus efficace est une initiative à saluer au vu de l’augmentation du budget consacré à celle-ci dont vous avez donné les contours en commission de la mobilité du Parlement régional.
À cet effet, 12,7 millions d’euros seront consacrés à cette politique de sécurité routière, dont une partie pour l’achat de nouveaux radars et aussi la réparation de ceux qui existent déjà.
Vous prévoyez d’acheter pour l’année qui vient 60 radars, ce qui portera le parc actuel de 89 à 149 radars au total.
Aussi, Madame la Ministre, je me permets de vous poser les questions suivantes :

· Dans l’achat total des 60 radars, combien sont-il de catégorie « 
radars tronçons » ?

· Pouvez-vous m’informer sur le prix d’achat de votre ministère d’un radar classique actuel et celui d’un radar tronçon ?

· Quelle est la part dans le budget pour la sécurité routière à l’installation de casse-vitesse (dos d’âne, plateau, etc.) ?

· Est-ce que les radars qui seront installés seront signalés aux conducteurs avant le franchissement de ceux-ci afin d’avoir un caractère préventif ?
 
 
Réponse    Les 60 radars estimés sont des radars fixes. Il s’agira d’une centrale d’achat, ouvertes aux partenaires. Les 60 radars ne seront donc installés que très progressivement.
Les Radars Tronçon ne sont pas comptés dans ces 60 radars.
Un radar fixe se compose d’une part du site de contrôle et de la caméra, que l’on déplace de poteau en poteau.
Le site de contrôle comprend un poteau, le boitier, une boucle de détection. Le site doit ensuite être homologué. L’ensemble de ces prestations s’élève à 20.000€/poteau.

La caméra, qui s’insère dans le boitier, coute quant à elle, 50.000 TVAC.

Les aménagements spécifique destinés à maitriser les vitesses de circulation sur les voiries régionales ne sont pas inclus dans le budget spécifique Sécurité routière. En effet, ils sont inclus au même titre que les autres équipements de voiries, dans le budget travaux publics.
Lors de chaque nouveaux projets de BM, la gestion de la sécurité et la régulation de la vitesse sont des objectifs à part entière du projet, tous les éléments régulateurs et ralentisseurs intégrés dans le projet sont donc financés par le budget alloué au projet.
Quand il s’agit d’adapter localement une voirie existante, pour réduire les vitesses pratiquées, ce sont alors les budgets allouées aux microprojets ou à l’entretien qui sont mobilisés.

Le budget spécifique Sécurité routière, finance par contre, par appel à subsides, les projets d’amélioration de la sécurité routière (ralentisseurs, chicanes, entrée de zones 30, abords d’écoles…) sur voiries communales. Les subsides disponibles pour 2020 s’élèvent à 3 millions pour les aménagements et à 1 million pour la matérialisation durable de rues scolaires.

Les radars sont toujours signalés, bien que cela ne soit pas obligatoire. L’objectif de la pose de caméra est bien l’abaissement de vitesse pratiquée, communiquer sur la possibilité d’être contrôler à donc un effet préventif.