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Question écrite concernant les conséquences du confinement sur la lutte contre la balsamine de l'Himalaya et la berce du Caucase.

de
Ariane de Lobkowicz
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°307)

 
Date de réception: 12/05/2020 Date de publication: 16/06/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 15/06/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
18/05/2020 Recevable p.m.
 
Question    La Région a recensé depuis longtemps la présence de deux plantes très invasives, la balsamine de l’Himalaya et la berce du Caucase.

Elles ont toutes les deux une forte capacité à se disséminer.

La première, colonise de nombreux emplacements aux dépens des plantes indigènes, produit un nectar important et fort attirant pour les insectes qui en oublient les autres végétaux et à cause d’un mauvais système racinaire qui disparaît en hiver provoque un affaissement des berges si elles poussent le long de voies d’eau.

La seconde, qui peut mesurer à l’état adulte de 1,5 à 4 mètres, contient des substances toxiques qui peuvent provoquer de graves brûlures.

La seule manière de lutter efficacement contre ces plantes est l’arrachage manuel.

Celui-ci s’opère grâce, à la fois aux agents de votre administration, bien équipés pour ce genre de travail, mais aussi par des équipes de bénévoles qui se mobilisent, d’année en année, dans le cadre de sympathiques retrouvailles pour procéder à l’arrachage de ces plantes.

Cette lutte est donc bien engagée et porte ses fruits.

Mais en sera-t-il de même cette année ?

Aurez-vous le personnel nécessaire pour ces missions ?

Pensez-vous que les bénévoles seront à nouveau au rendez-vous ?

N’y a-t-il pas un gros risque de voir les graines disséminées provoquer une perte de plusieurs années dans ce combat rendant le travail beaucoup plus difficile dans le futur ?
 
 
Réponse    1)

Oui. Le message de lutte de Bruxelles Environnement vis-à-vis des plantes invasives reste le même et la volonté de les contenir ou les éradiquer reste la norme.


2)

Oui. Les équipes de Bruxelles Environnement restent attentives aux inflorescences et interviennent suffisamment tôt afin d’éviter la fructification de la balsamine de l’Himalaya.

Une attention particulière est également portée au développement des berces du Caucase pour la sécurité du public.


3)

Il est difficile de présager de l’évolution de la crise Covid et de la manière dont les bénévoles répondront ou non présents.

Néanmoins, tout sera mis en œuvre pour contenir ou éradiquer ces espèces envahissantes.


4)

Non, puisque des mesures de lutte en tout point pareilles à celles des années précédentes sont mises en œuvre.