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Question écrite concernant les conséquences de la fermeture des parcs à conteneurs.

de
Ariane de Lobkowicz
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°333)

 
Date de réception: 29/04/2020 Date de publication: 09/07/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 09/07/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
05/06/2020 Recevable p.m.
 
Question    Suite aux mesures prises par le Gouvernement fédéral dans les circonstances actuelles, l’accès aux parcs à conteneurs a été drastiquement limité.

C’est Bruxelles-Propreté elle-même qui a rappelé les règles :

« Bruxelles-Propreté rappelle aux Bruxellois que le Gouvernement fédéral a limité au strict nécessaire les déplacements. Ces limitations s’appliquent également aux Recypark régionaux : situations d’urgence ou d’impérieuse nécessité (par ex. un décès ou un déménagement).

Parallèlement, nos concitoyens, confinés chez eux, ont redoublé les travaux domestiques, cette situation entraînant une double conséquence : à la fois une augmentation de la production de déchets encombrants et à la fois l’impossibilité de s’en débarrasser sauf dans les cas très limités que je viens de citer.

Je voudrais donc savoir comment cette situation a été gérée par votre administration.

A-t-on constaté des dépôts clandestins et nocturnes aux portes des parcs à conteneurs ?

Est-ce qu’on a constaté une augmentation des dépôts clandestins à d’autres endroits de la Région ?

Concernant ces derniers, l’administration a-t-elle eu à sa disposition le personnel nécessaire pour continuer à travailler à leur évacuation ou a-t-il été décidé de reporter ces missions au début de la période de déconfinement ?

Par ailleurs, les Bruxellois qui ont la chance de pouvoir en disposer se sont aussi beaucoup occupés de leur jardin produisant, de la même manière, une grande quantité de déchets verts. Ces jardiniers sont obligés pour le moment de les entreposer chez eux pour le cas où leur volume ne permettrait pas une évacuation par les sacs verts.

Ma question est identique que celle que je vous pose ci-dessus pour les autres déchets mais j’y ajoute une interrogation spécifique. Des dépôts clandestins ont-ils été constatés le long des berges ou directement dans les voies ou les pièces d’eau ou dans les parcs, bois et forêts ?
 
 
Réponse    1)

L’Agence Bruxelles-Propreté m’informe qu’elle n’a pas de système d’indicateurs qui lui permet d’objectiver une augmentation des dépôts clandestins aux portes de ses Recyparks.


2)

Une augmentation des dépôts clandestins sur les voiries régionales a été observée durant le courant du mois de mars, pour ensuite revenir à une situation équivalente à celle de l’année précédente pour les mois d’avril et de mai. Ces dépôts ont été constatés principalement aux abords des bulles à verre.


3)

La crise liée au Covid-19 n’a pas eu un impact majeur sur le personnel dédié à la collecte de dépôts clandestins sur les voiries régionales. Ce service a été présent durant toute la période de crise et l’Agence m’informe qu’aucune mission n’a dû être reportée.


4)

Aucun dépôt clandestin de ce type n’a été porté à la connaissance de l’Agence Bruxelles-Propreté.

En principe, ces lieux d’intervention cités dans la question ne relèvent pas de la responsabilité et de la compétence de l’Agence.