Question écrite concernant le respect des spécificités des différents sentiers et allées de le Forêt de Soignes par les différentes catégories d'utilisateurs
- de
- Ariane de Lobkowicz
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°412)
| Date de réception: 20/07/2020 | Date de publication: 16/09/2020 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 19/20 | Date de réponse: 15/09/2020 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 23/07/2020 | Recevable | p.m. |
| Question | Des sentiers spécifiques, tous très bien entretenus, ont été aménagés en Forêt de Soignes pour chaque type d’usager. Les visiteurs peuvent y pratiquer leur sport en toute sécurité et dans un confort absolu. Pour la sécurité des autres visiteurs, il importe que les cavaliers, cyclistes et marcheurs empruntent le sentier qui leur est destiné. Des chiens qui aboient sur une piste équestre ou une femme enceinte équipée d’une poussette marchant sur une piste VTT escarpée sont des exemples de combinaisons dangereuses. Il me revient que cette règle de base est souvent méconnue. Des utilisateurs, probablement mécontents des affectations décidées, taguent ou détruisant les panneaux indicateurs des catégories autorisées à emprunter certains chemins. Je voudrais donc vous demander si ces faits de vandalisme sont également constatés par votre administration et si oui quelle en est l’importance ? Les agents des eaux et forêts constatent-ils également une méconnaissance des limitations de fréquentation de certaines allées ou de certains sentiers en forêt ? Quelle attitude observent-ils dans ces cas ? Des procès-verbaux sont-ils dressés ? Est-ce que la police est appelée à faire des rondes dans le but d’attirer l’attention du public sur cette question ? |
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| Réponse | 1) De tels phénomènes de vandalisme (tags, arrache de pictogrammes, …) sont effectivement constatés depuis de nombreuses années, sans que leur occurrence semble s’amplifier. Depuis la crise Covid-19, les gardes forestiers et surveillants constatent également une dégradation du mobilier et des sols accrue par la surfréquentation. 2) En effet, le contexte particulier de la crise Covid-19 (combinant confinement, heure d’été et météo favorable) a accru le nombre de visiteurs en forêt. Ces visiteurs constituent un public « néophyte », méconnaissant les règles de la forêt. Ils ne circulent pas sur les sentiers prévus à cet effet et créent de ce fait de nouveaux « sentiers pirates ». 3) Les équipes de Bruxelles Environnement font constamment de la sensibilisation auprès de ce nouveau public : tendre, au travers du dialogue et de l’affichage explicatif, à plus de respect pour le milieu forestier et les différents usagers de la forêt. 4) Après une phase de dialogue, les équipes de Bruxelles Environnement doivent parfois dresser des avertissements et des PV. Une augmentation du nombre de PV dressés est constatée. En comparaison avec les chiffres de 2019, il s’agit presque du double. Les chiffres à partir du 1 mars 2020 jusque fin juillet 2020, comparés à la même période en 2019 :
Dans la plupart des cas, ces avertissements et PV concernent la non-tenue des chiens en laisse et le fait de quitter les sentiers pédestres ou le fait d’utiliser un sentier non-approprié à son mode de mobilité (ex : un cycliste sur un sentier équestre). 5) Est-ce que la police est appelée à faire des rondes dans le but d’attirer l’attention du public sur cette question ? Durant certaines périodes du confinement, des patrouilles de police supplémentaires ont circulé sur le site du Rouge Cloître et au Bois de la Cambre. Celles-ci n’ont toutefois pas été appelées par les équipes de BE, qui ne les contactent qu’en cas de délits graves. |
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