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Question écrite concernant le nombre de Bruxellois et Bruxelloises engagé(e)s au sein du SPRB.

de
Bertin Mampaka Mankamba
à
Sven Gatz, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du Multilinguisme et de l'Image de Bruxelles (question n°162)

 
Date de réception: 25/08/2020 Date de publication: 19/10/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 29/09/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
26/08/2020 Recevable p.m.
 
Question    Depuis de nombreuses années, des politiques ont été instaurées afin de faire augmenter la représentation des bruxellois et bruxelloises au sein des administrations publiques de la Région de Bruxelles Capitale, où le taux de chômage est encore malheureusement plus important que dans les autres régions du pays.

A ce titre, je souhaiterais vous poser les questions suivantes :

- Quel est le nombre total de personnes employées au sein du Service Public Régional Bruxellois ?

- Est-ce que pour chacune de ces administrations, le taux d’employés résidant en Région bruxelloise a augmenté depuis ces 5 dernières années ? Dans l’affirmative, dans quelles proportions ?
 
 
Réponse    1)

Au 31/08/2020, le nombre de personnes employées par le Service public régional de Bruxelles (hors agents STIB mis à disposition) s’élève à 1456 dont 43,34 % sont domiciliées en Région bruxelloise.


2)

Les cinq années précédentes, à la même date, cette proportion prenait les valeurs suivantes :

2019 44,33 %
2018 43,07 %
2017 43,53 %
2016 45,53 %
2015 44,95 %

Il est cependant à noter que 53,20 % des personnes embauchées par le SPRB depuis le 01/01/2014 étaient domiciliées à Bruxelles au moment de leur entrée en service. Parmi celles-ci, 10,33 % ont quitté la Région bruxelloise depuis lors alors que 7,39 % des personnes domiciliées en dehors de Bruxelles à leur engagement se sont installées dans la Région.

En 2012, l’IBSA a réalisé un focus intitulé « MRBC - Statistiques 2011 - Les bruxellois dans l'Administration régionale » qui concluait déjà que c’était la mobilité résidentielle qui semblait responsable de la lente érosion de la part des Bruxellois dans l’administration.