La phase de test de l'application MoveBrussels de la STIB est prolongée jusqu'en juillet 2022. C'est compréhensible, vu la pandémie, mais cela reste un triste constat. Selon les projets initiaux, l'application devait être présentée au grand public à ce moment-là (à la mi-2022). En outre, les premiers tests ont déjà été lancés en août 2020 (par une centaine de collaborateurs de la STIB). La date du lancement reste donc incertaine, étant donné que lors de la commission de la mobilité du 30 novembre, vous avez indiqué que la STIB n'étudiera les résultats qu'une fois la phase de test achevée et que la clôture du test n'est que le début du processus de finalisation. Nous devons accepter que nous ne connaissons pas la date de fin de la pandémie. Nous devons accepter que nous devrons peut-être encore attendre longtemps le retour à une société pré-Covid. Nous ne pouvons pas continuer à repousser les échéances. Je pense également au secteur privé, où les entreprises (y compris les services MaaS) ont parfois dû modifier radicalement leur business plan pour pouvoir survivre en ces temps difficiles. Malheureusement, ils ne peuvent pas prolonger les délais.
Je pense ici aux tarifs de l'application MoveBrussels. Les gens demandent souvent si l'application offrira des réductions sur les services que les utilisateurs réservent via l'application. Il est toujours bon d’inciter à l'utilisation de MaaS, mais il peut être dangereux de jongler avec les prix. MoveBrussels n'est pas le seul outil local de planification de trajet. Si nous proposons des tarifs plus avantageux via MoveBrussels et que les autres planificateurs d'itinéraires locaux ne le font pas, nous risquons de leur porter le coup de grâce. Il faut absolument en tenir compte pour éviter toute concurrence déloyale.

Je souhaiterais donc vous poser les questions suivantes :

• Quand pensez-vous que l'application MoveBrussels sera présentée au grand public ?

• 10% des recherches actuelles concernent les "autres prestataires de services de mobilité" (à côté de 80% de recherches sur les services de transport public et 10% pour les modes privés). Pouvez-vous préciser quels services font partie des premiers 10 % ?

• Comme je l'ai demandé lors de la commission du 30 novembre, question à laquelle vous alliez me répondre plus tard : pouvez-vous fournir une liste des raisons pour lesquelles les participants au test abandonnent le test ? Ou bien la STIB analysera-t-elle également cet aspect après la clôture du test ?

• Le groupe des participants au test n'est pas représentatif de la population bruxelloise. Pouvez-vous nous dire quel est le profil du testeur moyen ?

• L’app MoveBrussels a-t-elle l'intention de proposer des tarifs plus avantageux (pour les services publics et privés) via sa plateforme ?

• A-t-on pris langue avec les services privés locaux qui proposent également des planificateurs de trajet ? Comment comptez-vous ne pas porter atteinte à la viabilité de ces entreprises avec l'application MoveBrussels ? Y aura-t-il éventuellement une collaboration ?

• Envisagez-vous de créer une version web de MoveBrussels à l'avenir ? Si on prend Google Maps, par exemple, on constate que la version web est également perçue comme un outil pratique. Un petit coup de pouce supplémentaire, en d'autres termes.